Tuesday, October 31, 2017

Migration : Les responsables africains en conclave à Skhirat

Les travaux de la « Retraite régionale sur la Migration » se sont ouverts ce lundi 30 octobre à Skhirat, sur la préparation de l’agenda africain pour le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » qui sera adopté en 2018.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a plaidé en faveur d’une position africaine commune pour, selon lui, « parler d’une seule voix ». Les responsables africains devront élaborer, avant le prochain Sommet de l’Union Africaine (UA), un « agenda africain sur la migration » qui se déclinera en feuille de route africaine.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI avait accepté de coordonner l’action de l’UA sur la Migration, sur demande du président en exercice de l’UA et de la Guinée, Alpha Condé.



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Maroc-CEDEAO : Une Commission paritaire mixte de coopération voit le jour

Le parlement du Maroc et le Parlement de la CEDEAO ont signé, lundi 30 octobre à Rabat, une convention cadre de coopération pour renforcer leurs relations et bâtir une solide coopération dans divers domaines. Une Commission paritaire mixte de coopération sera prochainement mise en place et comprendra 11 membres représentant les 2 parlements.

La convention cadre porte également sur l’organisation conjointe en 2018, d’un colloque international sur l’immigration en Afrique, les Accords de Partenariat Économique et la libre circulation des personnes et des biens.



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Monday, October 30, 2017

YAN&ONE, la nouvelle marque de beauté marocaine

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Salwa Idrissi Akhannouch, Présidente du groupe Aksal, vient de lancer sa nouvelle marque YAN&ONE. Un magasin magazine, un Instagram et un Pinterest géant et vivant en plein cœur du Morocco Mall, situé au rez de chaussée des anciens magazins Les Galeries Lafayette.

Unique et 100% marocain, YAN&ONE est un concept qui a nécessité 3 ans de travail et la collaboration d’experts et designers du monde entier. Entièrement créé par Salwa Idrissi Akhannouch, son naming est un rappel aux origines berbères de sa fondatrice, YAN signifiant le chiffre « un » en langue amazigh. Pour YAN&ONE, chaque personne est unique et il n’existe pas de solutions standards. Une marque fière de ses origines marocaines, mais ouverte à l’international. Une marque qui garantit surtout une qualité internationale exceptionnelle à des prix accessibles à tous. « L’excellence et la qualité doivent être accessibles à toutes les femmes et à tous les hommes, et le prix ne doit pas être une barrière. » a déclaré Salwa Idrissi Akhannouch, rappelant que l’accessibilité est une des priorités de la marque. « YAN&ONE n’est pas une marque de niche, mais au contraire une marque pour tous, généreuse » a-t-elle ajouté. 

La fondatrice de la marque a pu convaincre de grands laboratoires européens de renommée mondiale, collaborant avec les plus grandes marques de cosmétique, d’accepter de réduire leur prix en comptant sur un volume important.

Au-delà d’une marque, YAN&ONE est aussi un concept, celui d’un « magasin magazine, qui propose un merchandising unique associant des produits issus d’univers différents, dans un espace complètement connecté, interactif, en continuité avec les réseaux sociaux. Un Instagram et un Pinterest géant et vivant, mais avec, à la différence des réseaux sociaux, de très nombreux conseillers au service de tous les clients » a souligné Mme Akhannouch. 

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Marque universelle célébrant la diversité, le nouveau magasin de beauté est un espace grandiose de 3 500 m2 au design totalement innovant, cet écrin inédit propose 14 univers différents : maquillage, soins, rituels de beauté marocains, parfums, accessoires, services, etc., qui s’articulent le long d’un axe central et offrent une expérience shopping où les barrières entre produits et visiteurs sont estompées. 

YAN&ONE propose un nombre infini de looks exclusifs pour toutes les femmes, avec des collections de soins et make-up pro adaptées à toutes les qualités et couleurs de peau, à chaque morphologie, à chaque style, à chaque envie. YAN&ONE rend quotidiennement hommage à la diversité et sublime la beauté naturelle de chaque femme, sans en oublier aucune, et leur propose des façons infinies d’être soi. 

Pour YAN&ONEles hommes aussi sont uniques. YAN&ONE leur consacre une attention particulière en leur réservant espaces, lignes de produits et services exclusifs. 

La marque professionnelle a sélectionné les meilleurs experts internationaux pour fabriquer ses produits. Les maquillages sont fabriqués en France. Toute la ligne Soins Professionnels est élaborée en Suisse et en France, sans Paraben et sans Phenoxyethanol. Les masques pour le visage viennent de Corée, pays référence en la matière. La gamme Moroccan Rituals utilise les meilleurs ingrédients, l’huile d’argan et l’huile de figue de barbarie Bio et certifiées, trésors marocains de la cosmétologie mondiale. 

Enfin, la marque a rappelé qu’elle est aussi créatrice d’emploi, avec plus de 200 personnes recrutées, dont une grande partie de jeunes qui ont bénéficié d’une formation intensive de six mois au sein de AKSAL ACADEMY et faire émerger une nouvelle génération de professionnels reconnus dans le monde de la beauté. 



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Abdelkrim Bichkou : Le come back r’bati !

Arriver sur le devant de la scène humoristique française, Abdelkrim Bichkou y croit très fort. Ce jeune franco-marocain dont les parents sont originaires de Sidi Slimane se (re)produira au Théâtre Mohammed V de Rabat et ce, le 8 novembre prochain à partir de 20 heures. 

Si vous ne le connaissez pas encore, méfiez-vous de lui, car il nuit gravement… à la mauvaise humeur!



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Régions du sud – Microsoft Maroc et la Fondation Phosboucraa appuient l’inclusion Numérique

Le protocole d’accord a été signé, le 25 octobre 2017, par Hajbouha Zoubeir, Vice-Président délégué de la Fondation Phosboucraa, Leila Serhan, Directeur Général de Microsoft pour l'Afrique du Nord, la Méditerranée orientale et le Pakistan et Hicham Iraqi Houssaini, Directeur Général de Microsoft Maroc.

Le protocole d’accord a été signé, le 25 octobre 2017, par Hajbouha Zoubeir, Vice-Président délégué de la Fondation Phosboucraa, Leila Serhan, Directeur Général de Microsoft pour l’Afrique du Nord, la Méditerranée orientale et le Pakistan et Hicham Iraqi Houssaini, Directeur Général de Microsoft Maroc.

Microsoft Maroc et la Fondation Phosboucraa ont signé, mercredi 25 octobre 2017 à Casablanca, une convention visant à faire bénéficier les communautés des régions du sud du Maroc du Programme « Inclusion numérique ». Objectifs : dynamiser l’employabilité des jeunes à travers les métiers du digital, accompagner les startups et porteurs d’idées de projets et renforcer les capacités digitales des organisations à but non lucratif.
La convention s’articule autour de cinq axes majeurs : l’amélioration de l’attractivité digitale des provinces du Sud ; la mise en place de centres de formation et de certification Microsoft ; le renforcement des capacités digitales des organisations à but non lucratif ; l’initiation des élèves à la programmation informatique et la création d’un centre accélérateur de Startups au profit des porteurs d’idées de projet.
Commentant la signature de cette convention, Leila Serhan, a déclaré : « Nous sommes très heureux de la concrétisation de ce nouveau partenariat avec la Fondation Phosboucraa qui va donner aux communautés des régions du sud du Maroc la possibilité de réaliser leur potentiel. Ce programme qui vise à encourager l’appropriation de compétences numériques et la création d’opportunités pour les chercheurs d’emploi et les porteurs d’idées de projet, est aussi parfaitement en ligne avec les actions philanthropiques de Microsoft au Maroc ».
Ces orientations stratégiques concordent parfaitement avec les missions de la Fondation Phosboucraa. Créée en 2014, pour porter l’engagement social et sociétal du Groupe OCP et notamment de sa filiale Phosboucraa, la Fondation, basée à Laayoune, met en œuvre diverses actions de développement humain au profit des populations locales du Sud du pays, dont notamment l’inclusion numérique.
« Notre Fondation est convaincue que l’inclusion numérique est un levier important dans l’intégration socio-économique et l’amélioration de l’attractivité digitale des régions du Sud. Il était tout à fait normal pour nous de s’appuyer sur le partenaire le plus compétent pour mieux réaliser nos objectifs », déclare Hajbouha Zoubeir, Vice-Président délégué de la Fondation Phosboucraa.
De son côté, Hicham Iraqi Houssaini, Directeur Général de Microsoft Maroc a indiqué: « L’engagement de Microsoft dans la promotion de l’intégration socio-économique par l’inclusion numérique s’inscrit dans une vision de développement à long terme. Depuis plus d’une décennie, nous mettons en effet tout notre savoir-faire dans le domaine des TIC à la disposition du système éducatif marocain, des organisations à but non lucratif et des jeunes entrepreneurs ».
Il est à noter que ce partenariat n’est pas le premier de son genre entre les deux parties. Microsoft Maroc et la Fondation Phosboucraa avaient initié, le projet Microsoft IT Academy pour la formation et la certification des jeunes résidants dans les provinces du sud. A l’issue de ce projet, initié en avril 2015, 5000 jeunes ont été formés aux métiers des NTIC et aux outils de productivités.

Un partenariat, quatre programmes
Le partenariat signé entre Microsoft Maroc et la Fondation Phosboucraa a été développé autour d’une feuille de route portant sur quatre programmes distincts : Parcours IT Skills, Accélérateur Start Up, IT pour les ONG et Coding pour les jeunes. Détails.
1- Parcours IT Skills
Ce programme a pour but de permettre aux jeunes des régions de Laayoune et de Dakhla de développer leurs compétences en technologies Microsoft, et d’améliorer leur employabilité et leurs productivités vu que la maîtrise des technologies est devenue une compétence exigée pour de nombreux emplois. Les Certifications Microsoft, mondialement reconnues, représentent un atout de valeur qui permettra aux adhérents de valider leurs connaissances et de se distinguer au marché du travail.
Composé de deux axes, le parcours IT Skills est construit autour d’un axe de formation et de préparation aux certifications et un autre portant sur les examens pour les certifications.
Ce programme a pour but de former 1000 bénéficiaires sur 5 logiciels Microsoft et 250 bénéficiaires en Compétences Avancées (MCP) pour certifier au total 1250 bénéficiaires.
2- Accélérateur Strat Up
Le programme Accélérateur Start UP a pour but de vulgariser l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes et d’encourager les idées de projet autour de la technologie tout en renforçant les capacités digitales des futurs entrepreneurs.
Ce programme se compose de deux axes. Le premier porte sur le renforcement des capacités digitales & entrepreneuriales à travers la formation aux techniques de création des entreprises, la vulgarisation du statut autoentrepreneur et la formation sur Microsoft Azure & BizSpark. Le 2ème axe concerne l’accompagnement pré & post création de start up et se traduit par l’organisation de Hackathon, l’accompagnement des porteurs d’idées de projet, la recherche d’opportunités, le réseautage, l’appui à la recherche des investisseurs et le Mentoring.
Ce programme a pour objectif d’accompagner une trentaine de Start up de la région de Laayoune à travers les différentes phases précitées.

3- IT pour les ONG
Ce programme a pour but de permettre aux associations bénéficiaires des programmes d’accompagnement pour exploiter les outils informatiques dans la gestion opérationnelle des projets afin de réaliser une meilleure efficacité.
Régions visées : Laayoune- Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab

4- Coding pour les jeunes
Ce programme pour objectif d’initier les jeunes des trois régions du sud à la programmation informatique dans les écoles publiques.



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Maritime : Le Maroc premier hub africain avec Tanger-Med

Le Maroc est le premier hub du transport maritime en Afrique d’après le rapport 2017 de la CNUCED, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.

Avec une capacité annuelle de 12 millions d’EVP et 312 navires en service, le Maroc est le leader africain de la connectivité maritime et devance respectivement l’Égypte, l’Afrique du sud et le Nigeria.

Selon la CNUCED, l’indice de connectivité maritime du Maroc est passé de 60 points en 2016 à 70 points cette année, grâce notamment à la compétitivité du hub de transbordement Tanger-Med.



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Gestion des déchets : Le Maroc et la Côte d’Ivoire partagent leurs expériences

Le Maroc et la Côte d’Ivoire ont signé, vendredi 27 octobre à Rabat, un accord de partenariat dans le domaine de l’environnement, en marge de la participation de la Côte d’Ivoire comme pays invité d’honneur du Salon Pollutec Maroc.

Paraphé par la Secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi et la ministre ivoirienne de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Ouloto Anne Désirée, l’accord de partenariat renforce la coopération entre les 2 pays dans le domaine de l’environnement et du développement durable.

Il s’agira d’un partage d’expériences sur la gouvernance environnementale et climatique, dans l’économie verte et dans la gestion des pollutions industrielles des déchets et des ressources naturelles.



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Le Club Afrique Développement tient sa 5e mission à Casablanca

Le Club Afrique Développement a tenu, les 26 et 27 octobre à Casablanca, sa 5e mission multisectorielle pour la mise en relation des opérateurs économiques africains.

La mission a été marquée par une conférence sur les leviers de financement des projets en Afrique animée par des experts de Casablanca Finance City, d’Africa50, d’OCP Africa et de la Bourse de Casablanca. 200 rendez-vous B2B ont également été organisés durant les 2 jours de la mission.

Ont participé l’événement plusieurs opérateurs venus de la Mauritanie, de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Cameroun, du Congo et du Togo.



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Saturday, October 28, 2017

L’OHADA ouvre grand ses bras au Maroc

L’adhésion du Maroc à l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), est « très souhaitable » puisqu’elle permettra de booster les échanges commerciaux entre le Royaume et les pays de l’Organisation, a affirmé, jeudi 26 octobre 2017 à Casablanca, le président en exercice du Conseil des ministres de l’OHADA, Cheick Sako.

« L’adhésion du Maroc permettra également une meilleure sécurité juridique et judiciaire aux entreprises marocaines implantées en Afrique ainsi qu’une meilleure visibilité et garantie de leurs investissements », a souligné Sako, par ailleurs, ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux de Guinée, lors d’un colloque scientifique sur le thème « Vers une harmonisation du Droit des affaires marocain et le droit OHADA ».

Le droit OHADA et le droit marocain sont homogènes en termes de sources, a relevé le même responsable, expliquant que les deux droits s’inspirent principalement du droit français et du système romano-germanique.

L’OHADA est engagée dans un vaste processus de réformes visant à moderniser en s’inspirant des bonnes pratiques internationales et en actualisant les concepts du droit des affaires, a-t-il expliqué, indiquant que l’OHADA regroupe 17 Etats et s’assigne pour objectif d’harmoniser le droit des affaires entre ses membres en instituant la primauté d’un droit uniforme sur les droits nationaux.

« Le préambule du Traité OHADA énonce que les Etats Parties sont déterminés à accomplir de nouveau progrès sur la voie de l’unité africaine et à établir un courant de confiance en faveurs des économies de leurs pays en vue de créer un nouveau pôle de développement en Afrique », a-t-il fait valoir.

Les Etats Parties sont persuadé que la réalisation de ces objectifs suppose la mise en place dans leurs Etats d’un droit des affaires harmonisé, simple, moderne et adapté, afin de facilité l’activité des entreprises, poursuit le ministre, notant que ce droit doit garantir la sécurité juridique des activités économiques en vue de favoriser l’essor de celles-ci et encourager l’investissement.

L’adhésion annoncée du Maroc à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) facilitera le rapprochement entre les deux systèmes juridiques, qui peuvent se fondre en un même et unique droit, a relevé le responsable, ajoutant qu’une fois cette adhésion effective, le droit OHADA deviendra de facto le droit marocain.



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Solidaire de l’Espagne, le Maroc ne reconnaît pas l’indépendance de la Catalogne

« Le Royaume du Maroc ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas à l’avenir la déclaration unilatérale d’indépendance de la Catalogne », indique le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans un communiqué diffusé hier (vendredi 27 octobre 2017).
« Le Maroc, qui fait face lui-même et depuis plusieurs années, à une menace séparatiste (…) ne reconnaîtra pas cette déclaration », souligne le communiqué, ajoutant que le Maroc comprend la réaction des autorités espagnoles et leur adresse son entière solidarité.
En ces circonstances particulières que traverse l’Espagne voisine, indique le ministère, le Royaume du Maroc apporte son plein soutien au gouvernement espagnol, en vue d’assurer le respect de la Constitution, et préserver l’unité nationale et la souveraineté du pays.
Pour rappel, le Parlement de Catalogne a adopté hier une résolution déclarant que la région devient un « Etat indépendant prenant la forme d’une République ».
En réaction, le Sénat espagnol a autorisé le gouvernement de Mariano Rajoy à prendre des mesures de mise sous tutelle de la Catalogne, notamment la destitution de ses dirigeants indépendantistes.



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Libre cours

Naim KAMAL

Il y a 16 ans que Gilbert Bécaud est mort. Il y a longtemps que je n’ai pas écouté une de ses chansons qui ont bercé ma jeunesse. Pourtant, c’est l’une d’elle qui m’est spontanément venue à l’esprit et à la bouche juste après le discours du Roi Mohammed VI à l’ouverture du Parlement : « Et maintenant ». « Et maintenant que vais-je faire », disait le chanteur. Le contexte n’a rien à voir, et c’est peut-être l’énergie que mettait ce « Monsieur 100 mille volts » dans ses chansons les plus glamours se prêtant plutôt bien à un traitement crooner, qui l’a fait émerger des tréfonds de ma mémoire.
Du nerf, c’est en creux ce que le Souverain a demandé aux Marocains, surtout ceux qui ont entre les mains les pouvoirs de la décision, de l’action et de la réflexion. Constatant l’inertie habituelle de nos élites à la suite du discours du Trône, le Roi a confié au Coran d’exprimer son exaspération, ce qui est un faible mot, tant la panne de l’imagination de nos dirigeants est révoltante.

Quelques minutes après le discours, j’écrivais dans le Quid.ma que l’essentiel du message du Roi devant les parlementaires,
à l’ouverture de la nouvelle année législative, se trouve non pas dans le discours qui appelle à « un séisme politique » si nécessaire, mais dans les signes coraniques de Sourate Al Anfal lus juste auparavant, et que l’on sait toujours choisis avec soin : « Et ne soyez pas comme ceux qui disent : “Nous avons entendu, alors qu’ils n’entendent pas. Les pires [de tout ce qui bouge sur terre] auprès d’Allah, sont, [en vérité], les sourds-muets qui ne raisonnent pas. Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien, Il aurait fait qu’ils entendent. Mais, même s’Il les faisait entendre, ils tourneraient [sûrement] le dos en s’éloignant”. »
Tout le dilemme et l’inconnue de l’équation sont là : Comment réformer un pays qui en a grandement et urgemment besoin avec les outils même du pourrissement ? Le tableau qu’en a dressé le Souverain dans le discours du Trône est aussi juste que sombre et n’appelle plus à une nouvelle diarrhée de commentaires et de diagnostics. Les responsables de cette situation ont été désignés presque nommément. On les trouve partout, dans l’administration, dans la santé, dans l’enseignement, dans les partis, dans le gouvernement, dans la rue, au rond-point ou derrière un radar sur l’autoroute… Quand on saisit l’extrême difficulté de cette équation, on comprend mieux pourquoi Mohammed
VI a pris sur lui d’appeler à un « séisme politique » si nécessaire. Une sorte, sans que ça aille jusqu’à sa consonance maoïste, de révolution culturelle qui mettrait tout à plat. Elle ne peut se passer de commencer par le nettoiement des écuries d’Augias.



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Friday, October 27, 2017

Le doyen du corps diplomatique africain réagit aux insultes de Messahel



via Abdo El Rhazi Le doyen du corps diplomatique africain réagit aux insultes de Messahel

Séisme politique – Réaction du PPS

Réuni jeudi 26 octobre 2017, le Bureau politique du PPS s’est dit fier de la prestation de ses ministres limogés par le Souverain. Le parti du livre tiendra une session extraordinaire de son Comité Central le samedi 04 novembre 2017 pour décider de son maintien ou non au sein de la majorité gouvernementale.



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Services sociaux : La CNSS, une référence en Afrique

« Plusieurs pays africains sont intéressés par l’expérience marocaine en matière de sécurité sociale et ses outils de gestion », c’est ce qu’a annoncé le Directeur Générale de la CNSS, Said Ahmidouch, en marge du Forum régional de la sécurité sociale, tenu du 23 au 25 octobre à Addis-Abeba.

La CNSS a développé des outils dans la digitalisation et de la dématérialisation des procédures et les pays africains ont sollicité ainsi un partage de l’expérience marocaine pour rapprocher les services des assurés sociaux.



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Le Maroc et la CEDEAO ont échangé 9,5 MMDH en 2016

Les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays de la CEDEAO ont enregistré un excédent en faveur du Royaume de 7,5 milliards de dirhams selon le rapport économique et financier accompagnant le Projet de loi de finances 2018.

Le rapport renseigne également que le Maroc a exporté en valeur 8,5 milliards de dirhams dans l’espace CEDEAO devenant son premier partenaire commercial en Afrique, avec une part de 58,2%. Les importations provenant de l’Afrique de l’ouest restent faibles et se chiffrent à 1 milliard de dirhams.



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Thursday, October 26, 2017

The National Interest : Le Roi s’attaque à la corruption

Dans une analyse d’Ahmed CharaÏ, publiée le 25 octobre 2017 dans « The National Interest », ce Magazine américain spécialisé dans les questions de Défense et de politique étrangère met en exergue les dernières décisions royales prises au vu du rapport de la Cour des comptes sur les causes des retard du programme « El Hoceima Manarat Al Moutawassit »

Le magazine qualifie de véritable séisme politique les dernières décisions royales. Ce n’est pas un acte impulsif, mais le résultat de tout un processus visant à lier la responsabilité à la reddition des comptes, explique l’analyste.
Et Ahmed CharaÏ d’ajouter : « Le Roi a choisi d’agir dans le cadre de la constitution. Il a d’abord manifesté son mécontentement lors du Conseil des ministres du mois de septembre dernier, où il a demandé la constitution d’une commission d’enquête pour identifier les responsables défaillants. Ensuite, lors du discours du Trône, il a fustigé les partis politiques et l’administration pour leur incapacité à répondre aux besoins de la population. Enfin, lors de l’ouverture de la dernière session du parlement, le Roi est revenu sur le principe à la base de ce séisme politique. Celui de lier la responsabilité à la reddition des comptes.
Nous sommes devant un exercice démocratique, où le Roi, le Chef de l’État, use de ses pouvoirs, tout en respectant le rôle de toutes les institutions tel que fixé par la Constitution, en particulier de son article 47 qui fait du Roi, le garant de la bonne marche des institutions ».
The National Interest explique aussi que la réaction du Roi, très forte, touchant des gens considérés comme lui étant proches, comme l’ancien ministre de l’Intérieur, le patron de l’Office de l’eau et de l’électricité, est un véritable signal politique. « Tout responsable sait désormais que s’il ne tient pas ses engagements, la sanction tombera de manière implacable. Cela poussera les partis politiques à une plus grande sélectivité quant aux propositions de leurs représentants qui seront choisis en fonction de leurs compétences », poursuit-il.
Ahmed CharaÏ souligne qu’il est clair que ce séisme politique est un point d’inflexion dans le règne de Mohammed VI, qui, dès son intronisation, avait défini plusieurs principes relatifs à la bonne gouvernance. Conclusion : « Il n’a y a plus d’impunité. »



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Ingénierie : CID renforce sa présence africaine

La société marocaine CID, Conseil Ingénierie et Développement, vient d’ouvrir récemment une nouvelle filiale à Djibouti pour pénétrer le marché éthiopien et couvrir l’Afrique de l’Est.

Cette 4e implantation de la société d’ingénierie en génie civil renforce sa présence sur le continent après ses ouvertures en Tunisie, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. La CID fait partie du consortium marocain en charge du projet de création d’un nouveau pôle urbain de la capitale djiboutienne.



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Coopération : Le Maroc mis à l’honneur à Addis-Abeba

Le Maroc et l’Éthiopie ambitionnent de renforcer leur coopération économique suite à la rencontre tenue ce mercredi 25 octobre à Addis-Abeba, entre la Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie Numérique, chargée du Commerce Extérieur, Rkia Derham et le ministre éthiopien du Commerce, Bekele Bulado.

Les 2 responsables ont convenu d’explorer de nouvelles pistes de coopération dans la perspective de renforcer les échanges commerciaux » entre le Maroc et l’Éthiopie.

Par ailleurs, le Royaume est l’invité d’honneur de la 10e Foire commerciale d’Éthiopie qui s’ouvre ce jeudi avec la participation de 70 entreprises marocaines.



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Algérie, Une déliquescence visible

Ahmed Charaï

Les propos du ministre des Affaires étrangères algérien sur le Maroc ne méritent pas de commentaires, mais ils méritent une analyse. Que la nomenklatura qui dirige l’Algérie en soit réduite aux outrances n’est ni fortuit, ni imprévisible. Cette nomenklatura a perdu sur les deux terrains principaux face au Maroc. D’une part, elle ne représente plus rien en Afrique. De l’autre, elle a échoué à sortir l’Algérie de l’ultra-dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Si on y ajoute que le système politique est totalement obsolète, on voit bien que le pays est dans l’impasse. Sur le plan d es relations avec l’Afrique, en Algérie même, le bilan a été tiré dès 2012 . Le quotidien « El Watan » a publié un article le 02 novembre 2012 intitulé : « Comment l’Algérie a perdu l’Afrique ». Cet article est documenté et s’appuie sur les témoignages d’acteurs importants. Il en ressort qu’Alger a pendant longtemps, trop longtemps, joué sur l’aura de la révolution, auprès des mouvements de libération qui ont généralement gardé le pouvoir post-indépendance. Le FLN a même créé le mythe du soutien à Mandela, alors que celui-ci a été reçu au Maroc, financé par le Maroc, que c’est feu Abdelkrim El Kkatib qui lui a livré les premières armes, et q ue c’est vrai que pour des raisons logistiques, les premiers guérilleros ont été formés à Oujda, dans les cam ps du FLN, abrités, financés, protégés par le Maroc fraîchement indépendant. Cette relation a été battue en brèche par l’évolution de l’Afrique et l’éloignement de ce que certains appellent le romantisme révolutionnaire. L’Algérie, en liaison avec l’affaire du Sahara et son souci d ’engranger des soutiens, est entrée dans une stratégie sans issue. Mourad Goumri, un universitaire algérien, déclare dans l’article susmentionné : « Notre stratégie africaine étant construite sur une politique distributive d’une partie de la rente, elle s’est effondrée en même temps que cette dernière s’épuisait ». Il affirme : « a une cer taine époque, tous les chefs d’État Africains repartaient avec un chèque ». La décennie terroriste a lourdement impacté la présence algérienne en Afrique. Mais ensuite, c’est la politique de Bouteflika qui est mise en cause. Il n’a jamais effectué de visite bilatérale en Afrique et a mis toute son éner gie, quand il en avait, dans les rapports avec le Nord de la Méditerranée. Même quand les réserves étaient importantes grâce à la hausse des prix du gaz, il n’a ni initié, ni encouragé, aucun projet de co-développement avec l’Afrique. C’est le constat d’un journal algérien en 2012 . La situation actuelle est très claire. La présence économique du Maroc est forte, non pas grâce à une q uelconque rente, mais grâce à une vision d u co-développement, initiée et propulsée par le Roi Mohammed VI, dans laquelle le secteur privé joue un rôle essentiel. Les pays africains, et pas uniquement ceux de la CEDEAO, mesurent l’importance de ce projet pour leur propre dév eloppement. Le Maroc a eu l’intelligence de ne pas lier ces projets à d es positions politiques des États concernés, même sur le Sahara. Le résultat, c’est le retour du Maroc dans l’Union Africaine, en force, et la perte d e crédibilité de l’Algérie, qui a longtemps utilisé la corruption pour arriver à ses fins. C’est cette nouvelle réalité qui exaspère la nomenklatura qui dirige l’Algérie. En même temps, l’Algérie, malgré des décennies d’excédents, n’a pas réussi à bâtir une économie forte. Ni le Tourisme, ni l’Agriculture, ni les industries de transformation n’ont pu se maintenir. Le système bancaire est très fragile, l’affaire Khalifa le prouve. Ce sont les Chinois qui construisent les logements sociaux. Seuls les rentiers, liés au régime, peuvent développer leurs affaires. Contrairement aux paroles insensées de Messahel, les rapports internationaux sont défavorables à l’investissement en Algérie. Au Maroc, les difficultés existent, mais l’économie prospère, les investissements étrangers affluent, un processus d’industrialisation est enclenché et surtout l’économie rentière est battue en brèche. Ce qui dérange la nomenklatura algérienne, c’est que sans pétrole, l’agriculture marocaine est capable de nourrir la population, à des prix abordables, que la crise du logement est moins aigue que chez eux, que l’entreprenariat des jeunes se développe, etc. Messahel ne représente que le dépit d’une nomenklatura qui, malgré les milliards de dollars, a échoué à satisfaire les besoins basiques de son peuple. L’expression de cette exaspération montre à quel point le système algérien est dans une impasse. « L’ennemi extérieur » est une stratégie éculée qui ne prend plus. Les élites algériennes qui visitent le Maroc, dont une partie s’y est réfugiée lors de la décennie noire – le ministre de la Communication Hamid Grine, par exemple – connaissent ce pays. Les plus courageux ont dénoncé les outrances de Messahel. Le Maroc doit persévérer dans sa politique africaine en la performant par une stratégie d’évaluation, sans en faire une arme contre nos voisins de l’Est, même si c’est leur perception, parce qu’ils sont obsédés par le Maroc. On aurait pu rêver d’un couple Rabat-Alger, menant une véritable politique africaine. Cela viendra, quand le système politique algérien débouchera sur une démocratie liée aux intérêts des populations. L’amitié entre les deux peuples est forgée dans le sang. Le régime des militaires n’est qu’une parenthèse.



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Tuesday, October 24, 2017

Le Roi Mohammed VI limoge 3 ministres, un Secrétaire d’État et le DG de l’ONEE

Sur la base du rapport sur les retards du projet « Al Hoceima Manarat Al Moutawassit » présenté, ce mardi 24 octobre, au Roi Mohammed VI par le président de la Cour des comptes, Driss Jettou, le séisme politique attendu a commencé. En effet, le Souverain a démis de leurs fonctions le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Hassad ; le ministre de la Santé, El Houssaine El Ouardi ; le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah et  le Secrétaire d’État en charge de la formation professionnelle, Larbi Benckheikh. Le directeur général de l’Office national d’eau et d’électricité, Ali Fassi Fihri, a été lui aussi limogé.
Le Roi Mohammed VI a chargé le chef du gouvernement pour soumettres des propositions de nominations aux postes vacants.
Par ailleurs, la responsabilité de 5 anciens ministres a également été établie. Il s’agit de Rachid Belmokhtar, ancien ministre de l’Éducation nationale, Lahcen Haddad, ancien ministre du tourisme, Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture et Hakima El Haïté, ancienne secrétaire d’Etat en charge de l’environnement.
14 autres hauts responsables sont également concernés par des manquements à leurs missions. Le Souverain a donné ses instructions pour que les mesures nécessaires soient prises à leur encontre.



via Abdo El Rhazi Le Roi Mohammed VI limoge 3 ministres, un Secrétaire d’État et le DG de l’ONEE

Régions : L’UE forme des cadres africains à Marrakech

Marrakech accueille, du 23 au 27 octobre, une session de formation au profit des cadres africains sur la planification territoriale et la gestion administrative et financière.

Organisée par le Conseil régional de Marrakech-Safi en partenariat avec l’Association internationale des régions francophones, cette rencontre, sous le thème « Session sur le projet et le financement européen » réunit des cadres administratifs issus du Maroc, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Sénégal et du Bénin.

Les cadres africains pourront ainsi bénéficier de l’encadrement des experts de l’Union Européenne pour maîtriser les mécanismes et les étapes préparatoires aux projets de développement de leurs régions respectives.



via Abdo El Rhazi Régions : L’UE forme des cadres africains à Marrakech

B2B : Une mission marocaine explore l’Afrique anglophone

Maroc Export organise, depuis ce lundi 23 octobre, une tournée d’opérateurs marocains dénommée « Africa Power Road » qui se rendra au Ghana, au Soudan et en Éthiopie pour dénicher les opportunités de business dans ces pays. 250 entreprises marocaines prennent part à cette mission et plus de 1.000 rencontres B2B ont été organisées hier à Accra la capitale ghanéenne.

La mission économique est composée d’opérateurs actifs dans les secteurs de l’Électricité, de l’Électronique, des Énergies Renouvelables, de l’Eau Potable, de l’Assainissement, des TIC, de la Chimie-Parachimie, et du Transport.



via Abdo El Rhazi B2B : Une mission marocaine explore l’Afrique anglophone

Monday, October 23, 2017

La riposte du patronat marocain à Messahel

Dans un communiqué diffusé dimanche 22 octobre 2017, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) exprime, avec force, son indignation et son rejet des propos « irresponsables » et des « accusations infondées » portées par le ministre des Affaires étrangères Algérien à l’encontre d’acteurs économiques marocains opérant sur le Continent Africain.

« Ces propos diffamatoires constituent d’abord une insulte à l’intelligence de nos confrères, acteurs économiques algériens, conscients de la pertinence du modèle économique et du partenariat marocain, basé sur une démarche Sud-Sud équitable, porteuse de développement et de croissance pour l’ensemble de notre continent », proteste la CGEM. Et la Confédération patronale d’ajouter : « Ces propos, graves et sans fondement, constituent également une atteinte à la souveraineté des Etats Africains et une agression à leurs organes de gouvernance, de régulation et de sécurité ».

Rappelant que dans son allocution devant un parterre d’opérateurs économiques, le responsable Algérien s’est notamment attaqué aux banques Marocaines et à la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), le patronat marocain souligne qu’il s’agit d’institutions modèles en matière d’engagement, de développement et de solidarité avec tous les pays Africains. « Elles participent, aux côtés de leurs homologues continentaux ainsi que d’autres entreprises nationales, à l’émergence économique de l’Afrique et à la consolidation d’un modèle de partenariat gagnant-gagnant basé sur le respect mutuel et le transfert de savoir-faire ».

La CGEM rappelle également que les banques Marocaines, opérant selon les meilleurs standards mondiaux et qui sont présentes aujourd’hui dans plus d’une vingtaine de pays en Afrique, contribuent depuis plusieurs années au financement des économies locales et des projets d’investissement ainsi qu’à la bancarisation des populations des pays frères en Afrique.
La CGEM souligne aussi le rôle majeur joué par Royal Air Maroc dans la mise en place d’une connectivité aérienne permettant de transporter 2 millions de passagers par an dans 27 pays Africains et de densifier les relations d’affaires. « Il convient à cet effet de rappeler que la RAM a été, en 2015, par solidarité, la seule compagnie aérienne à maintenir ses vols à destination de plusieurs pays d’Afrique durement touchés par la crise d’Ebola », peut-on lire dans le communiqué de la CGEM.
La Confédération insiste sur l’engagement des entreprises Marocaines en Afrique qui ne souffre pas des aléas de la conjoncture. « Il est le reflet d’une conviction forte et inébranlable dans le potentiel Africain et d’une stratégie de développement et de partenariat portée par la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ».

Le patronat marocain affirme enfin que les propos du ministre des Affaires étrangères Algérien concernant l’environnement des affaires au Maroc dénote d’une profonde méconnaissance du sujet et surtout d’une mauvaise foi flagrante. Et de conclure : « Les classements mondiaux de référence en la matière saluent régulièrement les progrès réalisés par le Maroc et qui lui permettent d’améliorer constamment son classement Doing Business ».



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AWB accompagne les investisseurs de la Bourse ouest-africaine

La filiale d’Attijariwafa Bank en Côte d’Ivoire a lancé, jeudi 19 octobre à Abidjan, un nouveau service de bourse en ligne dénommé « Bourse Connect » destiné aux investisseurs intéressés par la BRVM, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

La Société Ivoirienne de Banque a donc mis à disposition des investisseurs une interface sur son site web, leur permettant d’avoir un accès autonome à des outils indispensables à la gestion de leurs portefeuilles titres.



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Le Roi Mohammed VI envoie une aide médicale à Madagascar

Suite à l’épidémie de peste pulmonaire qui frappe Madagascar, le Roi Mohammed VI a donné Ses Très Hautes Instructions pour l’acheminement d’une aide médicale d’urgence dans la grande île selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Le don médical est composé de 34 tonnes de médicaments, de dispositifs médicaux et d’équipements de protection conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé.



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Institut Mohammed VI de formation des imams : 165 MDH pour un 3e pavillon

Le Roi Mohammed VI, Amir al Mouminine, a inauguré, vendredi 20 octobre au quartier universitaire de Rabat, le projet d’extension de l’Institut Mohammed VI de formation des Imams, morchidines et morchidates.

Le ministère des Habous et des Affaires islamiques va dédier 165 millions de dirhams à la réalisation d’un 3e pavillon afin de concrétiser les Hautes instructions Royales relatives à l’élargissement de la capacité d’accueil et d’encadrement de l’Institut. Ce nouveau pavillon comprend un espace pédagogique d’une capacité de 640 sièges, un grand amphithéâtre avec 1.100 sièges, et un espace résidentiel de 350 lits, a précisé le ministre.

778 étudiants étrangers poursuivent actuellement leur formation au sein de l’institut, provenant de la Côte d’Ivoire, de la France, de la Guinée, du Mali, du Nigeria, du Tchad et du Maroc.



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Propos de Messahel – Le corps diplomatique africain à Rabat s’indigne

Le corps diplomatique africain à Rabat s’est dissocié des déclarations « incompréhensibles » et qui ne font « qu’envenimer la situation », du ministre algérien des Affaires étrangères contre le Maroc.

« Les chefs de mission des pays africains ont pris acte avec étonnement des déclarations (du ministre algérien des Affaires étrangères), qui émanent de la voix la plus autorisée des autorités algériennes», a indiqué l’ambassadeur Nimaga Ismaila, doyen du corps diplomatique africain, s’exprimant au nom des ambassadeurs africains à Rabat.

Dans une déclaration à la MAP en marge des réunions d’information tenues, samedi 21 octobre 2017, par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale avec les ambassadeurs africains accrédités à Rabat, suite aux propos diffamatoires du ministre algérien des Affaires étrangères à l’encontre du Maroc et de sa politique africaine, l’ambassadeur Ismaila a regretté que « pareilles déclarations ne font qu’envenimer la situation ».

Nimaga Ismaila a indiqué que les chefs d’Etat africains se réuniront à Addis-Abeba bientôt, et que ce sera une occasion pour exiger des « explications » sur leur implication dans de telles déclarations.

Pour l’ambassadeur Ismaila, les déclarations du ministre algérien sont d’autant plus incompréhensibles « qu’au sein de l’Union Africaine, c’était par la voix unanime que les chefs d’Etats africains ont salué le retour du Maroc, ou plutôt la régularisation de sa situation, parce que le Maroc n’a jamais quitté sa famille ».

Le doyen du corps diplomatique africain n’a pas manqué de relever également la coïncidence entre la sortie du ministre des Affaires étrangères algérien, et la tournée qu’effectue dans la région l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara : « le représentant du Secrétaire général des Nations Unies pour la question du Sahara, a-t-il souligné, ‘’sera le témoin oculaire de ce qui peut entraver ses démarches ».

Selon l’ambassadeur Nimaga ismaila, ces déclarations malvenues interviennent « à un moment où toutes les puissances internationales ont reconnu et appuyé la vision du Maroc par rapport à la question du Sahara en retenant que cette proposition est la plus crédible et raisonnable ».

Au nom de tous les ambassadeurs africains à Rabat, le doyen a tenu à souligner que « le peuple marocain, uni derrière sa Majesté le Roi, a toujours prôné la voie de la négociation et nous l’encourageons dans ce sens ».

Enfin, le Doyen Ismaila, s’exprimant au nom des ambassadeurs africains, a assuré que « la politique africaine du Maroc se porte très bien », saluant « la clairvoyance et surtout l’engagement du Maroc pour faire en sorte que notre continent parle d’une seule voix ».

Il a conclu que les chefs d’Etat africains « fondent beaucoup d’espoir quant au fait que le retour du Maroc à l’UA contribuera à la consolidation des capacités de l’union, vers une prise en charge réelle, définitive et pour que l’Afrique reste unie ».



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Sunday, October 22, 2017

USA-Maroc-Afrique : L’Algérie et le complexe d’infériorité tenace vis-à-vis du Maroc

Par Fouad ARIF de Washington

Au moment où le peuple algérien s’interroge légitimement sur son avenir, las de la précarité politique et socio-économique qu’il subit depuis plusieurs décennies, de la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat et des guerres de positionnement auxquelles se livrent sans concessions les différents centres d’influence à Alger, le ministre algérien des affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est livré à une tentative malheureuse de diversion de cette réalité terrifiante en proférant des propos gravissimes sur le Maroc et sa politique africaine, trahissant ainsi un complexe d’infériorité tenace qu’éprouve le régime algérien vis-à-vis du Royaume, de sa stabilité politique, de son histoire millénaire et de la profondeur de ses liens avec l’Afrique.

La faillite doctrinale du régime algérien, dans ce contexte marqué par une grande précarité institutionnelle, s’est traduite sur la scène africaine par un recul flagrant de l’aveu même du premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, qui a fait le constat, à l’occasion du Forum africain de l’investissement, tenu à Alger en décembre dernier, de l’indigence des échanges bilatéraux d’Alger avec les pays africains, au moment même où le Maroc déploie sa projection multiforme sur le continent sans distinction géographique aucune.

Le déploiement de la stratégie marocaine en Afrique, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a ajouté à la nervosité du régime algérien dont les cadors ne cherchent plus à maquiller leurs divergences au sujet de l’étiolement de l’influence algérienne dans le continent africain, comme en témoigne la débandade qu’avait été le forum africain de l’investissement.

La presse algérienne, dans un accès de lucidité et de sobriété atypique, n’avait pas manqué de qualifier cette rencontre de “véritable fiasco” et d’”atteinte à l’image de l’Algérie”, après que le premier ministre ait choisi de quitter la salle à peine son discours terminé, “sur fond de tensions entre les membres du gouvernement et le patron du forum des chefs d’entreprises”.

En se livrant à cet exercice exécrable de “Fake News”, Messahel se sait dans une position précaire lui même, étant donné que la projection africaine multiforme du Maroc se déroule sous son mandat de chef de la diplomatie de son pays. Il sait que ses commanditaires l’attendent au tournant quand se formalisera l’intégration du Maroc au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans le cadre d’une démarche naturelle, couronnement d’une relation des plus fructueuses entre le Royaume et ce groupement régional africain.

Après le retour victorieux du Maroc au sein de l’Union africaine, sa famille institutionnelle, le régime algérien constate que sa zone d’influence dans le continent rétrécit comme une peau de chagrin, d’où la fébrilité de Abdelkader Messahel, alors même que l’Algérie subit aujourd’hui les contrecoups d’une conjoncture économique et financière très sévèrement impactée par la baisse de la rente pétrolière qui, selon la Banque mondiale, continuera de grever les finances de l’Etat algérien en 2017, avec une exacerbation de l’inflation, du chômage et de la dépréciation du dinar, qui a déjà perdu 20 pc de sa valeur.

Les observateurs US notent que la chute des cours des hydrocarbures est loin d’être le seul mal dont souffre l’Algérie, expliquant que la production globale du pétrole et du gaz était déjà sur le déclin et que depuis 2006, une production en berne, la stagnation des réserves et la hausse enregistrée dans la consommation interne ont réduit le volume global des exportations des hydrocarbures.

Dans une analyse intitulée : “L’exercice anachronique risqué du régime algérien”, publiée par le think tank américain Carnegie Endowment for Peace, Isabelle Werenfels, Directrice de la division Moyen-Orient et Afrique à l’Institut allemand pour les affaires de sécurité internationale, estime que cette situation dangereuse enfonce le régime algérien dans un “anachronisme risqué”. Dans ce contexte, tranche-t-elle, “toute perspective de réformes est à écarter” sur fond de divisions profondes au sein de la classe politique et des centres de pouvoir en Algérie.

Les populations algériennes sont “préoccupées par la stabilité, craignent un retour aux violences des années 1990”, fait-t-elle observer, ajoutant que les défis auxquels l’Algérie doit faire face vont “des conflits ethniques à l’instabilité sociale, en passant par les menaces sécuritaires (…) et la volatilité des marchés internationaux des hydrocarbures, autant de facteurs qui mettent de plus en plus en péril la politique du gouvernement à acheter les loyautés pour faire taire les troubles sociaux”.

Le New York Times met l’accent, pour sa part, sur un climat politique marqué par l’”exaspération” et la “frustration” populaires en Algérie, avec un taux de chômage stratosphérique caracolant à plus de 30 pc.

La faillite doctrinale du régime algérien participe de la même doctrine d’un système qui impose une chape de plomb sur le peuple algérien, étant intimement convaincu que l’ouverture lui serait fatale. L’anachronisme et l’indigence de sa politique régionale et africaine renseignent sur l’état d’un régime en perte de vitesse, empêtré dans ses propres contradictions.

Le flou et le manque de clarté institutionnelle, notamment eu égard à la succession à la tête de l’Etat, conjugués au non renouvellement de la classe politique font ressurgir le spectre d’une transition entre générations politiques hasardeuse et incontrôlée.

Depuis l’indépendance, le régime algérien se vantait d’avoir pu mettre sur pied un complexe pétrolier, dont il n’en reste aujourd’hui que le clientélisme vorace qui s’est greffé sur la Sonatrach. Toutefois, le complexe d’infériorité nourri par le régime algérien vis-à-vis du Maroc est lui resté tenace.

La firme américaine Stratfor, spécialisée dans la prospective géopolitique et l’intelligence économique, note dans une récente analyse que “la restructuration du secteur de l’énergie menace les intérêts des réseaux clientélistes tissés autour de la Sonatrach”.

Au moment où Alger tente de moderniser le secteur énergétique, une entreprise qui se doit de déloger chemin faisant ces réseaux clientélistes, de hauts responsables algériens ont pris soin de s’assurer que les réformes qui seront mises en œuvre n’auront aucune incidence sur leur accès aux coffres de l’Etat, relève Stratfor.

“Cette débâcle est d’autant plus embarrassante (pour le régime algérien), que le Maroc s’est démarqué comme étant le champion des partenariats public-privé en matière de projets d’infrastructure”, souligne Stratfor.



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Mogadiscio – Le pire attentat de l’Histoire

Au moins 358 morts, 228 blessés et 56 disparus. C’est le bilan du carnage perpétré, le 14 octobre, au centre de la capitale somalienne. « C’est le pire attentat de l’Histoire », déplore le gouvernement somalien.
Aucun groupe n’a revendiqué cette attaque pour le moment, mais tous les regards se tournent vers les terroristes du groupe Shebabs qui sont liés à Al-Qaïda.
Contrairement aux attentats qui frappent les pays occidentaux, ceux qui endeuillent les pays de l’Afrique subsaharienne ne semblent guère émouvoir la « communauté mondiale » et intéressent très peu, voire pas du tout les grandes chaînes internationales de télévision.



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Le MAE, le GPBM et RAM réagissent aux propos fumeux de Messahel (+vidéo)

Les propos insultants proférés par le chef de la diplomatie algérienne à l’encontre du Maroc ouvrent un nouveau chapitre dans la crise algéro-marocaine. Abdelkader Messahel a explicitement accusé les banques marocaines de blanchir l’argent de la drogue. Il a également déclaré que Royal Air Maroc transportait autre chose que des passagers, laissant entendre que la compagnie nationale versait dans un quelconque trafic illicite. Le ministre semblait en avoir marre des comparaisons qui sont faites entre son pays et le Maroc. Visiblement complexé, il n’a donc pas trouvé mieux que de tenter de salir le Royaume. Son bafouillage répété, comme on peut le constater sur la vidéo, montre que Messahel aurait probablement abusé des psychotropes qui se vendent comme des petits pains en Algérie et qui arrivent même au Maroc en quantité de plus en plus énorme. A titre indicatif, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) en a saisi, l’année dernière, plus de 800.000 comprimés.

Le ministère des Affaires étrangères marocain (MAE) a réagi rapidement aux déclarations du chef de la diplomatie algérienne, les qualifiant de « gravissimes ». Le chargé d’affaires de l’Ambassade d’Algérie à Rabat a été convoqué à Rabat, le soir même de l’incident (samedi 22 octobre 2017). « Il lui a été signifié le caractère irresponsable, voire enfantin, de ces déclarations, émanant de surcroit du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international », peut-on lire dans le communiqué le même jour par le département marocain des Affaires étrangères et de la coopération. Autre mesure prise : L’Ambassadeur du Maroc en Algérie a été rappelé pour consultation.

« Ces déclarations sans fondement ne sauraient porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération du Royaume du Maroc avec les pays africains frères, et qui est largement saluée par les Chefs d’Etat africains et appréciées par les populations et les forces vives du continent », explique Rabat en mettant Alger face au miroir de la réalité : « Ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays, et qui touchent de larges franges de la population algérienne, notamment la jeunesse. (…) A l’ère où les institutions autant que les populations ont un accès libre à l’information, nul ne peut bercer indéfiniment de mensonges l’opinion publique ou les opérateurs économiques, ni insulter leur intelligence sur la durée ».

Le département que dirige Nasser Bourita considère que les propos tenus par son homologue algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, sont la preuve d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile, tant à l’échelon national qu’international. « Du reste, l’action efficace et les efforts considérables du Royaume du Maroc, notamment en matière de lutte contre les trafics de drogues, y compris en particulier les substances psychotropes en provenance de l’Algérie, sont largement connus au niveau international et reconnus par les institutions internationales spécialisées. »

Le Groupement professionnel des banques du Maroc
(GPBM) et Royal Air Maroc ont eux aussi réagi rapidement aux propos diffamatoires du ministre algérien. « L’ensemble du secteur bancaire marocain s’insurge vigoureusement contre ces allégations graves et mensongères », affirme le Groupement que dirige Othman Benjelloun. Et d’ajouter : « Ces déclarations témoignent de l’ignorance totale et flagrante des règles de gouvernance et d’éthique qui régissent les activités des banques marocaines dans le monde et bien entendu sur le continent africain.

Ces mêmes déclarations s’inscrivent totalement à contre-courant de l’évolution institutionnelle et économique qu’ont connu nos frères africains dans tous les domaines ».

Le GPBM rappelle à Messahel la reconnaissance dont jouit le secteur bancaire marocain de la part des instances internationales notamment la Banque Mondiale, le FMI et le groupe intergouvernemental de référence mondiale le « GAFI » (Groupe d’Action Financière) , des agences de notation et des observateurs de la finance dans le monde. Ce secteur, peut-on lire dans le communiqué du GPBM, est cité comme référence dans la région MENA et en Afrique par sa solidité, ses performances et son respect des règles prudentielles les plus avancées particulièrement les normes Bâle II et III, IFRS… Il est également reconnu pour sa bonne gouvernance, sa transparence et son action de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme conformément aux normes du GAFI dont le Maroc est membre fondateur et ce en plus des différentes obligations internationales de conformité et d’échanges de renseignements financiers auxquelles le Maroc adhère.

« Nous demeurons vigilants et mobilisés afin de préserver et de renforcer notre présence et notre contribution au développement économique et social en Afrique, dans le strict et constant respect des meilleures pratiques internationales ainsi que des normes et standards les plus modernes », insiste le GPBM et précise qu’il se réserve tous les droits de recours contre les graves déclarations du ministre des affaires étrangères d’Algérie.

De son côté, Royal Air Maroc, s’est indignée des propos « calomnieux » du chef de la diplomatie algérienne. Pour la compagnie nationale, ces propos sont révélateurs d’une ignorance totale du secteur de l’aérien, qui est un environnement très réglementé par des instances internationales hautement qualifiées. « Le chef de la diplomatie algérienne a cru pouvoir gravement diffamer la compagnie Royal Air Maroc en tenant des propos dénués de tout fondement. Ces déclarations ont été tenues incontestablement dans l’intention de nuire au rayonnement du Maroc à travers sa compagnie aérienne nationale. Ce qui dénote d’un manque de professionnalisme flagrant et d’une méconnaissance totale de la diplomatie », explique RAM dans son communiqué, en rappelant son rang de deuxième compagnie en Afrique, son excellent positionnement dans le classement mondial et sa réputation pour l’application des normes draconiennes en matière de sécurité.

Pour bien montrer la nullité des propos de Messahel, qui n’a jamais autant bien porté son nom de simpliste, voire de simple d’esprit,  RAM précise qu’elle est partenaire des plus grands groupes mondiaux tels que le constructeur aérien Boeing, Safran dans la maintenance moteur d’avion, Air France industries dans la maintenance aéronautique, Servair dans le domaine du catering, en plus de ses partenariats forts avec de  grandes compagnies aériennes  mondiales de référence : Qatar Airways, Ibéria, Turkish Airlines, Saudia Airlines. Enfin, elle a formé des centaines de pilotes et techniciens africains. RAM annonce enfin qu’elle entend faire respecter son honneur, celui de ses 4.000 collaborateurs et de ses 7 millions de passagers, dont 2 millions de passagers africains, en usant de toutes les voies de droit qui lui sont offertes.

On le voit bien, par ses propos fumeux, Messahel n’a fait que jeter l’huile sur le feu. Est-ce une manière de détourner l’attention des Algériens de la situation catastrophique de l’Algérie.



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Friday, October 20, 2017

Combats de rue au Conseil de la ville de Rabat – Un nouveau numéro du cirque politique national

فصل جديد لدوري المصارعة الحرة ما بين مستشاري الأصالة و المعاصرة و العدالة و التنمية في جلسة اليوم 20 أكتوبر 2017 بمجلس مدينة الرباط

Publié par ‎Fédération de la Gauche Démocratique -Agdal Riad-فيدرالية اليسار الديمقراطي‎ sur vendredi 20 octobre 2017



via Abdo El Rhazi Combats de rue au Conseil de la ville de Rabat – Un nouveau numéro du cirque politique national

Assurances : C’est parti pour Atlanta en Côte d’Ivoire !

La compagnie d’assurances Atlanta a lancé, mercredi 18 octobre à Abidjan le démarrage officiel de ses activités en Côte d’Ivoire, un an après l’obtention des agréments dans les branches vie et non-vie.

Pour le président directeur général d’Atlanta Assurance, Mohamed Hassan Bensalah, cette implantation en terre ivoirienne permettra à la compagnie de toucher son public-cible, d’améliorer le taux de couverture et d’accompagner les clients qui pourront investir à long terme.

La Côte d’Ivoire est le premier marché de la Conférence inter-africaine des marchés d’assurance, avec près de 303 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2016.



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Le Maroc tire le bilan de sa politique migratoire

Le Maroc a célébré, ce jeudi 19 octobre, le 4e anniversaire du lancement de la politique nationale d’immigration et d’asile, un événement organisé par le ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration.

23.000 migrants ont été régularisés depuis le lancement du plan national, une politique « humaniste et exemplaire » selon le directeur Général de l’Organisation Internationale de la Migration William Swing.

L’événement a noté la participation des chefs de la diplomatie de la Guinée Bissau, de la Mauritanie, de la République Démocratique de Congo, de plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc et d’organisations internationales.



via Abdo El Rhazi Le Maroc tire le bilan de sa politique migratoire

Thursday, October 19, 2017

Rakka – Le début de la fin

Mireille Duteil

Mireille Duteil

Rakka, capitale dévastée du califat est tombée. Cinq mois de durs combats menés par la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont obligé la population à fuir (Rakka était une ville prospère de 250.000 personnes) et fait plus de 3.300 morts dont 1.150 civils. Les derniers djihadistes de Rakka ont fui – les cadres de l’EI étaient déjà partis -, ont été éliminés – en particulier les étrangers – ou fait prisonniers. La chute de la ville, après celle de Mossoul, capitale du « califat » irakien, en juin, est symbolique. Si l’idéologie qui a présidé à la naissance de l’Etat islamique ne disparaît pas pour autant, la chute de Rakka annonce la fin programmée d’une organisation qui aura fait régner la terreur en Syrie et en Irak, et étendu ses rets, par internet interposé, aux quatre coins du monde. L’Etat islamique va tenter de survivre dans la clandestinité. Peut-il y réussir ?

Rakka libérée, la paix n’est pas pour autant revenue en Syrie. Une autre guerre se profile, ou se poursuit : qui va contrôler la vallée de l’Euphrate et les régions autrefois dominées par l’EI ? Qui va l’emporter à Deir ez-Zor, la grande ville de l’est où FDS et armée syrienne avancent chacune de leur côté pour chasser les djihadistes et contrôler la région ? Le jeu reste ouvert.

À Rakka, les 25.000 combattants kurdes ont libéré la ville et laissé 500 morts sur le terrain. Ils veulent toucher les dividendes de leur victoire. Les habitants, majoritairement arabes, vont-ils accepter d’être contrôlés, demain, par les Kurdes? N’y avait-il pas aussi 5000 combattants arabes au sein des libérateurs de Rakka ?

Le risque de division de la Syrie en zones d’influence, voire de partition, n’est pas à exclure. Les Kurdes, soutenus par la coalition internationale (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne…) vont-ils se retourner contre l’armée syrienne, alliés aux Russes et à l’Iran, si ceux-ci veulent les chasser des régions gagnées au prix du sang ? La Syrie, pas plus que l’Iran et la Turquie, ne veulent pas voir les Kurdes s’installer dans « leur » territoire.

De son côté, que deviendra l’EI ? Le premier souci de la Coalition internationale : éviter que les djihadistes étrangers, en particulier, européens, ne rentrent chez eux. Ils seront arrêtés ou éliminés. Ceux qui ont quitté Rakka depuis plusieurs semaines, vont entrer dans la clandestinité dans le désert irakien ou syrien.

Combien sont-ils ? Des centaines, voire des milliers d’hommes, selon certaines sources. Des djihadistes réussiront à rejoindre les camps en Afghanistan, au Yémen, en Libye, les trois pays où ils peuvent trouver refuge. De là, pour ne pas disparaître, l’Etat islamique, via internet, va continuer à recruter dans les pays musulmans et en Europe. Il fera des émules avant qu’un nouveau « calife » ne recrée, au nom de l’islam, une autre organisation concurrente tout aussi radicale.

Dans l’immédiat, de nouveaux zélotes tenteront, au nom d’un Etat islamique qui n’existe plus, de suivre El-Baghdadi quand il leur ordonnait de frapper, de leur propre chef, là où ils le pouvaient en territoire ennemi.



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Manque de vision

Ahmed Charaï

Mardi dernier était une journée internationale de lutte contre la pauvreté. Le discours royal, face à la représentation nationale a justement ciblé ce problème. Le Roi Mohammed VI a fustigé les disparités sociétales et a réclamé un nouveau modèle à inventer qui soit plus inclusif. L’INDH a joué son rôle, mais elle n’est pas la panacée. Selon le Haut-Commissariat au Plan, il y a près de 3 millions de Marocains vivant en dessous du seuil de pauvreté. Ce chiffre est faux, pour des questions de critères. Le salarié qui perçoit 3000 DH, et qui doit faire vivre une famille à Casablanca, est pauvre, très pauvre, puisque le loyer et le transport représentent plus des deux tiers de son budget. Le constat est clair et il est largement partagé. Les inégalités sociales et régionales se creusent au fil des gouvernements. Le PJD dirige l’Exécutif depuis 2011. Alors que ce parti a fait campagne en laissant entendre par des slogans que sa priorité était la justice sociale, dans les faits, il n’avait aucune vision puisque le constat, les chiffres sont encore plus alarmants. Le drame est dans le vrai rôle de la classe politique par rapport à ces problèmes graves, qui risquent de menacer la stabilité du pays. Si tous les gouvernements font la même politique, c’est parce qu’aucun parti n’a de vision sociétale, déclinée en programme à défendre. Ils veulent tous créer des emplois, lutter contre la pauvreté, mais n’ont aucune mesure forte à proposer. Mais quand le Roi invite à un nouveau modèle de développement, cela ne concerne pas uniquement les politiques. La société entière est concernée. Les chefs d’entreprises, nos industriels, doivent s’inscrire plus dans le social, l’environnemental. Il faut mieux partager la valeur créée, par plus d’emplois, plus d’investissement. Le gouvernement El Othmani a décidé de créer une commission, encore une ! Celle-ci devra proposer des axes pour la lutte contre la pauvreté. C’est juste abscons. Le Maroc ne peut pas copier les expériences étrangères, mais il peut s’en inspirer. La Bolsa familia brésilienne, l’aide directe aux familles nécessiteuses, en même temps que le démantèlement de la Caisse de compensation est une piste sérieuse. Le développement des services publics, l’accompagnement personnalisé des chercheurs d’emplois, l’aide à l’auto-emploi, sont aussi à étudier. Mais il nous faut d’abord questionner la classe politique sur sa conception du modèle de société, ce à quoi elle ne répond jamais. Les solutions libérales ne fonctionnent pas. Il suffit de voir le nombre d’affiliés à la CNSS pour évaluer le poids de l’informel. C’est à l’État de mener, par le biais de la fiscalité, un projet de « réparation sociale », sans tomber dans l’assistanat. Réintégrer des millions de Marocains dans le système productif, en leur permettant d’accéder à un niveau minimal de consommation, c’est de la justice sociale, mais aussi de la cohérence économique. Aucun parti n’a la moindre vision là-dessus. Mais encore une fois, cette responsabilité est collective. Nos intellectuels, nos économistes ne produisent rien d’autre que des constats. Or, il nous faut un véritable débat public sur les moyens de sortir des millions de Marocains de la pauvreté extrême. C’est un défi qu’il nous faut relever rapidement. Il y va de la stabilité du pays.



via Abdo El Rhazi Manque de vision

Bourse : Le Programme « Elite » va encadrer les PME du Gabon

La Bourse de Casablanca va accompagner les PME du Gabon pour faciliter l’accès au marché des capitaux de la Bourse régionale de valeurs d’Afrique centrale.

Le Directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, a présenté, lundi 16 octobre, le « programme Elite » au ministre gabonais du pétrole et ancien directeur de la Bourse régionale.

L’objectif du programme sera de combler l’écart entre les exigences du marché des capitaux et les PME qui seront labellisées et pourront être cotées en bourse.



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Habitat : Le Maroc et le Tchad renforcent leur partenariat

Le Maroc et le Tchad vont partager leurs expériences dans le domaine de l’Aménagement du territoire avec la signature, ce mercredi 18 octobre à Rabat, d’une convention de partenariat portant sur le développement de l’habitat social.

A travers ce partenariat, le ministre de tutelle Mohamed Nabil Benabdellah et son homologue tchadien Paul Ngartelbaye veulent dynamiser le transfert du savoir-faire, de l’expertise, du partage de l’information et des bonnes pratiques dans le domaine de l’aménagement du territoire.

Des rencontres entre les sociétés d’ingénierie, les fédérations professionnelles et autres acteurs du secteur seront organisées pour renforcer ce partenariat entre les 2 pays.



via Abdo El Rhazi Habitat : Le Maroc et le Tchad renforcent leur partenariat

Wednesday, October 18, 2017

Maitre Gims chante l’hymne national au Concert pour la Tolérance

Une nouvelle réussite pour la 12e édition du concert pour la tolérance, tenu ce samedi 14 octobre 2017 sur la plage d’Agadir. Les artistes venus des quatre coins du Maroc, mais aussi de l’autre côté de la méditerranée ont charmé le public gadiri. La scène a ainsi vu défiler des chanteurs de grande renommée, aussi bien français que marocains, tels que Maitre Gims, Claudio Capéo, Shy’m, Corneille, Vitaa, Douzi, Loïc Nottet, Aminux, Ridsa, Arcadian, Bigflo & Oli, Keen’V, Ehla, et Eko en tant qu’animateur de la soirée.

Ce plateau artistique haut en couleur a attiré près de 210 000 spectateurs sur la plage d’Agadir. L’événement s’est déroulé dans une ambiance festive et chargée de vibrations positives. Les spectateurs ont ainsi pu assister à de vrais moments de communion entre les artistes, français et marocains, et partager des moments forts, riches en émotions dans un esprit de célébration mutuelle.

C’est ainsi que, devant un public conquis, Maitre Gims a chanté l’hymne national marocain, sur une scène 100% aux couleurs du Royaume illustrant les valeurs mêmes de notre pays, symbole d’une union faite de diverses cultures et identités. La chanteuse Vitaa a également accueilli sur scène 40 enfants d’Agadir âgés de 5 à 15 ans, qui ont accompagné une partie de sa performance, dans une symbolique de passation du flambeau de la tolérance à une nouvelle génération, espoir d’un avenir meilleur et garant de la perpétuation de la tradition d’ouverture et d’acceptation de l’autre qui font les fondements de la société marocaine.

Grande fête multiculturelle en faveur de la tolérance, de l’ouverture et du vivre ensemble, le concert est le plus grand événement musical co-organisé par le Maroc et la France. Une nouvelle fois, la tolérance, la paix et le dialogue entre les cultures ont occupé le devant de la scène à l’occasion d’une grande soirée de partage qui a fait rayonner les valeurs traditionnelles de respect et d’échange du Royaume à travers le monde.



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Morgan Ji : Une âme de guerrière !

Venue présenter son dernier album « Woman soldier » au Tanjazz, la chanteuse et compositrice d’origine réunionnaise a envoûté le public avec sa voix sensuelle, animale et guerrière. Un univers fantastique qui prend aux tripes entre simplicité brute et haute technicité.

Après le Jazzablanca, vous voilà au Tanjazz.

Oui, je suis très honorée de participer à ce festival, il y a une énergie très positive de la part des gens, une douceur de vivre, une vraie chaleur qu’on ressent, donc, on a envie d’être à la hauteur.

Votre dernier album « Woman soldier » confirme en quelque sorte votre côté engagé ?

Vous savez, ce n’est pas toujours évident de faire de la musique quand on est une femme, il faut en vouloir, il faut persévérer et il ne faut pas se laisser abattre, il faut avoir une énergie un peu guerrière, et puis, c’est un album que j’avais envie de dédier en écriture à toutes les femmes, qui ont des combats. On peut mener un combat en élevant ses enfants chez soi, on peut mener un combat sur un champ de bataille, chacun a son combat et je suis assez sensible au fait que les femmes ont plus de liberté, plus de droits et plus d’égalité.

Vous êtes originaire de l’île de la Réunion. Comment voyez-vous l’évolution des droits des femmes là-bas ?

C’est difficile de dire cela sur une génération, on a plutôt des échos des anciens mais je crois que les choses sont amenées à changer. Vous savez, à la Réunion comme partout dans le monde, il y a des femmes dont les combats sont mis en valeur, et je pense que c’est inspirant pour beaucoup de générations ; internet est d’ailleurs un média qui permet de relayer ces informations. Quand on voit quelqu’un se battre et donner de l’énergie pour accomplir quelque chose, son énergie finit forcément par rayonner et donne aussi envie à d’autres femmes de faire de même !

Il y a dans le jazz un léger carcan par rapport à l’énergie « animale » que j’ai envie de véhiculer

Votre style musical, un mélange de rock, de folk et d’électro…pourquoi ce choix ?

Je suis arrivée dans la musique par le jazz, de par le timbre de ma voix. Je ressentais dans le jazz un léger carcan par rapport à l’énergie « animale » que j’avais envie de véhiculer, et donc j’avais envie de la transmettre cette énergie rock aussi, d’où le fait d’intégrer des moments un peu électriques. J’aime beaucoup le feeling du jazz mais j’aime aussi quand il y a l’énergie, l’électricité. Et puis, le côté électronique, c’est plus dans le process des gens en studio, sur le découpage de son, les créations…il y a un process éléctro, une énergie rock et puis une voix qui arrive du jazz.

Le banjo c’est un instrument qui vous tient à cœur ?

Oui c’est un instrument très roots. Dans les sonorités, j’aime beaucoup des instruments authentiques comme le gembri ou le banjo, et même si des fois, ils ne sonnent pas tout à fait juste, mais ils ont cette beauté et cette authenticité qui me touchent. Le banjo, je le joue sur scène avec des effets, des distorsions, des délais…l’idée c’est d’être en permanence dans la créativité sonore, que ce soit par rapport à la voix mais aussi par rapport à l’instrument. Je travaille en collaboration avec le réalisateur artistique r.k sur tous les albums, et on est vraiment dans cette démarche de création sonore. On a dans notre studio troglodytique des centaines d’objets usuels, des pelles, des pierres, du verre,… et on crée des sons avec ces matériaux, on y rajoute des effets, …en fait, cette démarche est très inspirante pour nous.

Les cris chamaniques dans la plupart de vos chansons, votre maquillage et votre look ethnique, ça fait partie de votre identité quelque part ?

Je ne peux pas faire autrement, ce sont des moments de liberté, une sorte d’exutoire où l’animalité peut prendre place, peut exister, c’est important de se laisser aller…La musique c’est la vie, c’est être sincère, se laisser aller par moment et avoir du lâcher prise. Après, on appelle cela cris, incantation…je ne sais pas mais c’est comme ça.

Vous avez toujours voulu faire de la musique ?

Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours chanté ou fait de la musique même en étant enfant. Finalement, j’ai toujours fait de la musique, je fais aussi de la création visuelle puisque je réalise les visuels de l’album, je crée des vidéos clips,… La création a toujours été au cœur de ma vie, la peinture, le dessin, la vidéo, la musique, ça a toujours été très présent. Je me souviens, quand j’étais jeune, je passais des heures entières à dessiner, à chanter ou à jouer du piano. Je suis venue à la musique assez naturellement, ça m’a pris aux tripes et depuis, ça ne s’est plus arrêté !

Vous êtes à la fois chanteuse, musicienne, compositrice, vidéaste…quelle discipline vous ressemble le plus ?

C’est un mélange de toutes ces disciplines qui fait ce que je suis, et puis, il y a aussi les moments de vie qui rentrent en considération : l’automne par exemple est une saison très agréable pour la composition car on peut s’isoler chez soi, faire du feu puis créer. L’été, on a plus envie d’être sur scène puis par moment, on a besoin de se ressourcer et faire de la vidéo, ça nous permet d’avoir un regard complètement différent sur les choses, on lâche un peu prise sur la musique et quand on revient vers la musique, on a un regard neuf.

Des projets ?

J’ai des projets de clips ainsi que des tournées qui s’annoncent pour 2018. J’ai également des projets de collaboration avec d’autres artistes, c’est une pratique qui m’inspire énormément, notamment en vidéo. Je travaille actuellement avec des indiens du Rajasthan, d’ailleurs, je pars avec eux en Inde au mois de décembre pour les filmer et surtout me ressourcer.



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Le Roi Mohammed VI reçoit Horst Kohler

Le Roi Mohammed VI a reçu, hier mardi 17 octobre au Palais Royal de Rabat,Horst Kohler. L’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara marocain effectue une visite au Maroc dans le cadre d’une tournée régionale.

Ancien Président de la République Fédérale d’Allemagne et ex directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), Kohler a été nommé, en août dernier, par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en tant que son nouvel Envoyé personnel pour le Sahara, en remplacement de Christopher Ross.



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La MAMDA partage son expertise avec le Nigeria

Le Maroc va partager avec le Nigeria son expertise dans l’assurance agricole à travers un accord signé, la semaine dernière, entre la MAMDA et la MAMDA/RE et l’établissement nigérian NIRSAL.

La MAMDA va ainsi accompagner sa consœur du Nigeria dans la conception et le développement de l’offre d’assurance récolte et la mise sur pied d’une assurance indicielle.

Le partenariat portera également sur la formation des techniciens nigérians sur les méthodes d’évaluation des pertes agricoles et sur les systèmes d’information géographique.



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