Thursday, November 30, 2017

Vidéo – De Suza à propos des résultats du Sommet UA-UE : « Je reste dubitatif »

Déclarations du président de la Commission de la Cedeao,
recueillies à la clôture du 5e Sommet UA-UE tenu à Abidjan les 29 et 30 novembre 2017.

Cet article Vidéo – De Suza à propos des résultats du Sommet UA-UE : « Je reste dubitatif » est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Vidéo – De Suza à propos des résultats du Sommet UA-UE : « Je reste dubitatif »

Migration, Des paradigmes à changer

Ahmed Charaï

Le Sommet d’Abidjan entre l’Union Africaine et l’Union Européenne, a choisi une thématique centrale, celle de « la migration et la mobilité ». Le drame libyen a donné à ce thème plus d’acuité. Mais cela a constitué, aussi, l’occasion de tordre le cou à énormément de sous-entendus, totalement démentis par les faits et les statistiques. Ainsi, seul le problème des clandestins, avec ses drames meurtriers, est mis en avant. Or, la réalité est tout autre. Dans les pays de la CEDEAO, 90% des migrants restent dans la région, seuls 10% tentent l’aventure européenne. La Côte d’Ivoire accueille plus de 2 millions de migrants. Mais ses ressortissants représentent 6,7% des migrants piégés en Libye. Le Maroc accueille des dizaines de milliers de Subsahariens qui transitent souvent par les pays du Maghreb. Le Roi Mohammed VI l’a d’ailleurs rappelé dans un message adressé aux participants au Sommet UA-UE à Abidjan. « Nos groupements régionaux auraient pu être plus efficaces face à cette situation. Et l’on peut à juste titre penser que si l’UMA avait réellement existé, nous serions plus forts face à ce défi », a affirmé le Roi du Maroc. « Or, hélas, l’UMA n’existe pas ! Et les migrants, à la faveur de conflits régionaux, sont souvent la proie de réseaux de trafics divers, allant des stupéfiants aux filières terroristes », a regretté le Roi affirmant que « le Maroc en fait les frais depuis longtemps, et aujourd’hui encore ». L’entrée par la Méditerranée redevient essentielle, suite à l’arrêt de la route des Balkans, par l’accord entre l’UE et la Turquie. Dans ce contexte, c’est le passage par la Libye, depuis l’effondrement de l’Etat, qui est privilégié. Mais, là aussi, les chiffres incitent à la réflexion. Plus de 60% des migrants appréhendés, alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement en Europe, sont partis de Libye. La route Maroc-Espagne, pourtant la plus courte, est presque marginale. Mais dans cette population de migrants illégaux, ce sont les Syriens et les Erythréens qui constituent, dans l’ordre, la plus forte représentation. Les Subsahariens ne viennent qu’en troisième rang et ils obtiennent rarement le statut de personne protégée. Ces chiffres incitent à une réflexion plus approfondie. Il est clair que le défi démographique en Afrique subsaharienne, est pesant. Déjà 60% de la population à moins de 30 ans et le taux de fécondité est à 5 enfants par femme en moyenne. Si le développement ne suit pas, les phénomènes migratoires ne peuvent que s’accélérer. Les changements climatiques induiront, ils le font déjà, des transferts de populations. Le Roi du Maroc, dans son message au Sommet a proposé une nouvelle lecture du phénomène. La connotation actuelle est très négative, elle associe la migration à la drogue et au terrorisme. Les populations européennes craignent l’arrivée massive de gens, sans formation, sans ressources. Ces craintes ne sont pas infondées. Mais une conception plus positive est possible. Déjà l’agenda du dialogue 2011-2013 incluait des sujets tels que les diasporas, la fuite des cerveaux, les transferts de fonds, la migration légale, la réadmission. Mais ce dialogue n’a pas abouti à des résolutions. Bien au contraire, on a laissé prospérer des contre-vérités qui impactent l’opinion publique. Ainsi sur les transferts de fonds, les études prouvent que 85% des revenus des migrants sont dépensés dans les pays d’accueil et seuls 15% sont transférés. Le phénomène migratoire ne peut être traité qu’en relation avec les questions de co-développement, elles-mêmes liées à la situation politique. Le Roi Mohammed VI a soulevé la question de la conditionnalité de la dette : « Les pays occidentaux attendent en effet que certains pays d’Afrique, indépendants depuis moins d’un demi-siècle, aient des performances politiques et économiques aussi positives et aussi importantes que les leur », a-t-il dit. C’est une piste de réflexion importante. Il est temps que la relation devienne un partenariat transversal et sorte de la logique de l’assistanat. Il faut gérer les flux migratoires, mais seule une vraie politique de co-développement peut en limiter les sources.

Cet article Migration, Des paradigmes à changer est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Migration, Des paradigmes à changer

Sommet-UA-UE : Ouattara se dit ravi de la participation marocaine et fier du retour de son pays sur la scène internationale

Déclarations recueillies à Abidjan, à la fin du 5e Sommet UA-UE.

Cet article Sommet-UA-UE : Ouattara se dit ravi de la participation marocaine et fier du retour de son pays sur la scène internationale est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Sommet-UA-UE : Ouattara se dit ravi de la participation marocaine et fier du retour de son pays sur la scène internationale

Un Gala de charité au profit des enfants abandonnés

Mövenpick Hotel Mansour Eddahbi Marrakech soutient l’association « Les Enfants de l’Atlas » et organise sous le Haut Patronage de Massimo Baggi,Ambassadeur de Suisse au Maroc, le Samedi 02 décembre 2017 un Gala de charité au profit des enfants abandonnés. Cette action rentre dans le cadre du programme « Shine », qui regroupe les actions sociales engagées de la chaîne hôtelière Mövenpick Hotels & Resorts.

Le gala de charité annuel de l’association Les Enfants de l’Atlas aura lieu à la salle Royale du Palais des Congrès avec une levée de fonds sous la forme d’une prestigieuse vente aux enchères. Parmi les lots présents, les invitées retrouveront des célèbres oeuvres signées Pablo Picasso, Mahi Binebine, Skunk Dog, Mohamed Mourabiti et d’autres grands artistes de renoms. L’intégralité des fonds collectés seront reversés à l’association et serviront à financer l’achèvement des travaux du premier village d’enfants.

Sous le Haut Patronage de Massimo Baggi, Ambassadeur de Suisse au Maroc et présidé par Peter J. Schönenberger, DG de l’hôtel et par Huber Hansjörg, le fondateur de l’association, la soirée caritative sera animée par de nombreux artistes et orchestrée par l’avocate Maitre Radia Cherkaoui. De nombreuses personnalités internationales issues du monde des affaires, de la politique, de l’art et la culture y sont attendues.

Pour l’occasion, les 4 chefs de l’établissement uniront leurs talents culinaires pour concocter un dîner de gala d’exception, un menu composé de quatre plats savoureux.

Un village pour enfants abandonnés

Fondée sur l’initiative du Suisse Hansjörg Huber, l’Association « Les Enfants de L’Atlas » abrite aujourd’hui 61 enfants abandonnés qui ont retrouvé la chaleur d’un foyer. Cette association à but non lucratif, a pour vocation d’accueillir les enfants pour leur assurer une protection et un avenir digne. Ainsi, ce village assure aux enfants un toit, de la nourriture, une assistance médicale, une éducation et surtout un soutien moral. La construction de nouvelles maisons pour accueillir des enfants abandonnés et en situation de handicap est prévue. Ce qui portera le nombre total de maisons familiales à 11 et permettra à terme d’accueillir jusqu’à 110 enfants. « L’intégralité des bénéfices de la vente aux enchères et de la tombola seront reversés à l’association et permettront d’achever la construction de notre premier village d’enfants » souligne Hansjörg Huber, président de l’association.

Au programme : une vente aux enchères de 50 tableaux donnés à l’association par le fondateur Hansjörg Huber sera présentée par Maître Damien Leclère de Marseille. « L’intégralité des bénéfices de la vente aux enchères et de la tombola seront reversés à l’association dans le but d’achever la construction du premier village d’enfants » souligne Monsieur Hansjörg Huber, président de l’association.

La soirée débutera par la prestation du brillant jeune pianiste Ryan BAEIJENS âgé de 8 ans et celle de nombreux artistes marocains qui se sont mobilisés pour la soirée tel que les chanteurs Souad Hassan, Fatine Hilal Bik et Hatim Idar, Mohamed Ziat et l’animatrice Sanaa Kadmiri.

La soirée sera clôturée par la vente aux enchères. Notons que les célèbres artistes Mahi Binebine et Mohamed Mourabiti et beaucoup de collectionneurs seront présents dans la Salle Royale. Le Street-artiste Skunk Dog de Marseille peindra une toile en direct pendant la soirée pour la présenter aux enchères.

Le clou de la soirée sera le tirage de la tombola effectué par la célèbre présentatrice Sanaa Kadmiri. Les billets de la tombola seront vendus à hauteur de 500 MAD. Le 1er prix est une oeuvre d’art de Pablo Picasso. Huit autres prix, dont un bon de voyage avec Qatar Airways, des bons de séjour de vacances d’Atlas voyage et des séjours en Suisse offerts par le groupe Mövenpick Hotels & Resorts.

Cet article Un Gala de charité au profit des enfants abandonnés est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Un Gala de charité au profit des enfants abandonnés

Wednesday, November 29, 2017

Sommet UA-UE : Le Roi Mohammed VI reçoit à Abidjan le président sud-africain

En marge des travaux du Sommet Union Africaine-Union Européenne, le Roi Mohammed VI a reçu, ce mercredi à Abidjan, le Président sud-africain, Jacob Zuma.

On apprend que la réunion s’est déroulée dans une ambiance conviviale, comme on peut le voir sur la photo, et que les deux Chefs d’Etat ont convenu d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays aux niveaux politique et économique.

On apprend également que le Roi et le Président Zuma ont décidé que le cadre de la représentation diplomatique sera relevé par la désignation d’ambassadeurs de haut niveau à Rabat comme à Pretoria.

Cet article Sommet UA-UE : Le Roi Mohammed VI reçoit à Abidjan le président sud-africain est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Sommet UA-UE : Le Roi Mohammed VI reçoit à Abidjan le président sud-africain

Le Roi Mohammed VI aux participants au Sommet UA-UE : « Le temps est à l’action » 

Le Roi Mohammed VI a adressé, ce mercredi un message au 5ème Sommet Union Africaine – Union Européenne à Abidjan en sa qualité de Leader de l’Union Africaine sur la Question de la Migration. « Le Royaume du Maroc se réjouit de cette rencontre entre son continent d’Appartenance – l’Afrique, et son continent de voisinage et de Partenariat – l’Europe. Il confirme, avec satisfaction, sa vocation à en constituer le trait d’union naturel et pleinement assumé », a affirmé le Souverain au début de son message. « Dix-sept ans après son émergence, le Partenariat entre l’Afrique et l’Europe n’a rien perdu de sa pertinence. Et, désormais, le temps n’est plus au diagnostic, ni aux polémiques d’arrière-garde. Le temps est à l’action », a-t-il poursuivi, soulignant qu’il est indispensable que le dialogue courageux et responsable, entre les anciens pays colonisateurs et les anciens pays colonisés, demeure franc et direct. « Et, il est aujourd’hui essentiel de lui donner un nouvel élan », a insisté le Roi Mohammed VI.

La vision royale du partenariat euro-africain est claire. IL en a redonné les grandes lignes à Abidjan : « La solidarité entre l’Europe et l’Afrique n’est ni un concept vide, ni un lien fondé sur une philanthropie univoque ; elle relève d’une responsabilité et d’une dépendance réciproques. La logique d’assistanat verticale peut à présent céder le pas à un véritable partenariat transversal.
Dans cet esprit, le Partenariat UE-Afrique doit évoluer vers un Pacte bi-continental nouveau. Il s’agit, pour l’Afrique et pour l’Europe, de faire face, de concert, aux défis incontournables, par une compétitivité partagée, une co-localisation des entreprises productives, une mobilité humaine régulée et des échanges culturels féconds ».

En parallèle, le Souverain donne des propositions concrètes pour qu’Africains et Euroopéens puissent aller de l’avant : « La conditionnalité de la dette doit être revue : les pays occidentaux attendent, en effet, que certains pays d’Afrique – indépendants depuis moins d’un demi-siècle – aient des performances politiques et économiques aussi positives et aussi importantes que les leurs, et leur imposent donc des conditions impossibles à respecter.
Cette aberration est d’autant plus vive, que ces mêmes pays européens ont parfois, eux-mêmes, de grandes difficultés sur les plans financier et politique ».
Concernant la migration, le Roi Mohammed VI affirme que le 21ème siècle sera celui des grands brassages. « Ce constat de bon sens nous interdit de donner toute tournure idéologique, passionnelle, voire xénophobe aux discours sur la migration ».
Le Souverain explique que certains pays, du fait de leur position géographique, sont amenés à être une terre d’immigration. « Ainsi, le Maroc l’a été dès son origine, et depuis son indépendance, de manière constante, se sont succédé différentes vagues de migration : nos partenaires européens et maghrébins le savent sans contestation ».
Rappelant l’histoire de l’évolution de la question migratoire, le Roi Mohammed VI rappelle qu’il fut un temps où l’immigration était liée aux déplacements commerciaux, aux pèlerinages religieux ou était imposée par les conflits et les pandémies. Et d’ajouter : « Dans notre histoire contemporaine, elle a pris une connotation négative, puisqu’elle est associée à la drogue et autres trafics, voire aux méfaits des changements climatiques. En somme, à notre époque, dans l’imaginaire collectif, l’immigration est associée aux fléaux de la pauvreté, de la précarité, de l’instabilité et même de la mort. »

Pour bien marquer les esprits, le Souverain s’arrête sur le cas libyen : La Libye, nouvelle terre de passage entre l’Afrique et l’Europe, est devenue le corridor de tous les maux et cristallise tous les malheurs. Nous avons été révoltés par les pratiques atroces rapportées par les médias, et subies par des migrants dans notre voisinage. Il s’agit d’un véritable déni de l’Humanité.
Ces agissements, menés par des milices armées qui échappent au contrôle du gouvernement Libyen, appellent à un examen de conscience collectif de ceux qui sont complices et responsables de cette traite incompatible avec les droits fondamentaux de l’Humanité. Ces pratiques sont contraires aux valeurs et aux traditions du peuple Libyen frère ».

Haro sur les clichés

« Peu capables ou peu désireux de saisir les causes profondes du phénomène migratoire, on le fige et on le généralise dans des représentations stéréotypées : à travers des images de déferlements de personnes sans travail et sans ressources, parfois aux profils douteux », déclare le Roi Mohammed VI. Il ajoute : « On serait tenté d’en vouloir aux populations européennes qui appréhendent un tel afflux massif et le ressentent comme une menace. Cette crainte n’est malheureusement pas toujours infondée, ne nous voilons pas la face ». Pour les les groupements régionaux auraient pu être plus efficaces face à cette situation. « Et l’on peut à juste titre penser que, si l’UMA avait réellement existé, nous serions plus forts face à ce défi », a-t-il poursuivi. D’où ce constat : « Or, hélas, l’UMA n’existe pas ! Et les flux migratoires, à la faveur de conflits régionaux, sont souvent la proie de réseaux de trafics divers, allant des stupéfiants aux filières terroristes. Mon pays, le Maroc, en fait les frais depuis longtemps, et aujourd’hui encore ».

L’heure est à l’action

« Nous le répétons : l’heure est à l’action. Peut-on trouver des solutions efficaces, ou sommes-nous condamnés à rester dans une logique de méfiance ? Je l’affirme avec force : nous pouvons agir. Mais nous ne pouvons pas tout faire, et surtout nous ne pouvons le faire seuls : la politique européenne en la matière devrait évoluer », a insisté le Roi Mohammed VI.

Pour lui, il n’est pas acceptable que, tant sur les bancs des écoles prestigieuses que dans les entreprises du continent, les meilleurs talents africains soient l’objet des convoitises européennes, au mépris de l’investissement de leur pays d’origine en termes de formation ; l’hémorragie des cerveaux qui s’ensuit est déplorable.

Le Roi Mohammed VI a mis en exergue à cette occasion l’exemple marocain : « Ayant été pays d’émigration, de transit et d’immigration, le Maroc a développé une approche introspective de la question migratoire, qu’il conçoit de manière inclusive et positive ».

En revenant sur les principales phases de l’évolution des migrations dans les différents sens,
le Souverain a souligné qu’une nouvelle vision s’impose aujourd’hui : « il s’agit de faire de l’immigration un sujet de débat apaisé et d’échange constructif ».

Explications : « Au Nord comme au Sud, nous en tirerons tous avantage. Et si cette conception est, pour l’instant, encore bien fragile, soyons assurés qu’un jour, ensemble, nous y parviendrons ! »

Agenda africain sur la Migration

« En tant que Leader de l’Union Africaine sur la Question de la Migration, J’ai à cœur de soumettre, lors du prochain Sommet de l’UA, des propositions à Mes frères et Sœurs les Chefs d’Etat, pour développer un véritable Agenda africain sur la Migration », a annoncé le Roi Mohammed VI, précisant que dans le cadre de cet agenda, conformément à leurs engagements internationaux, et loin des pratiques honteuses et inhumaines, héritées d’une époque révolue, les pays africains assumeraient leurs responsabilités dans la garantie des droits et de la dignité des migrants africains sur leur sol..  Et le Souverain d’ajouter : « J’ai posé les premiers jalons de cet Agenda en Juillet 2017, à travers la note préliminaire qui a été présentée à Mon Frère, le Président Alpha Condé, lors du 29ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Cet Agenda, à la portée pleine et entière, nous dicte de parler d’une seule et même voix africaine et selon notre propre plan de travail ».

Par ailleurs, le Roi Mohammed VI souligne dans son message qu’il convient de corriger quatre mythes infondés :
« La migration africaine n’est pas, de manière prédominante, intercontinentale. Elle est d’abord intra-africaine : sur 5 Africains qui se déplacent, 4 restent en Afrique ;
La migration irrégulière n’est pas majoritaire : elle ne correspond qu’à 20% de la migration internationale ;
La migration n’appauvrit pas les pays d’accueil : 85% des gains des migrants restent dans les pays d’accueil ;
Et enfin, Je rappelle qu’il n’y a plus de distinction entre pays d’émigration, de transit et d’installation ».

Le Souverain n’a pas voulu terminer son propos sans nourrir l’espoir que le Partenariat euro-africain gagne en maturité et se diversifie. « Nous croyons avec confiance que le Sommet d’Abidjan donnera, au partenariat afro-européen, une inflexion décisive et un élan qualitatif au service de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité des deux continents », a souhaité le Roi Mohammed VI. Et de conclure : « En somme, il nous appartient de composer un agenda positif, pour dessiner un avenir meilleur. »

Cet article Le Roi Mohammed VI aux participants au Sommet UA-UE : « Le temps est à l’action »  est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Le Roi Mohammed VI aux participants au Sommet UA-UE : « Le temps est à l’action » 

Exclusif/Sommet-UA-UE – Les souhaits des porte-paroles des jeunes africains et européens

Cet article Exclusif/Sommet-UA-UE – Les souhaits des porte-paroles des jeunes africains et européens est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Exclusif/Sommet-UA-UE – Les souhaits des porte-paroles des jeunes africains et européens

5ème Sommet UA-UE : Le Roi Mohammed VI reçoit à Abidjan le président de l’Angola

En marge des travaux du 5ème Sommet Union Africaine–Union Européenne, le Roi Mohammed VI a reçu, ce mercredi à Abidjan, le Président de l’Angola, Joao Lourenço.

On apprend que le Roi a invité le président Joao Lourenço à effectuer une visite officielle au Maroc dans un très proche avenir et que le président angolais a accepté cette invitation.

Cet article 5ème Sommet UA-UE : Le Roi Mohammed VI reçoit à Abidjan le président de l’Angola est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi 5ème Sommet UA-UE : Le Roi Mohammed VI reçoit à Abidjan le président de l’Angola

Sommet UA-UE : Mohammed VI reçoit à Abidjan Emmanuel Macron

En marge du 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne, le Roi Mohammed VI a reçu, ce mercredi à Abidjan, le président français, Emmanuel Macron.

Cet article Sommet UA-UE : Mohammed VI reçoit à Abidjan Emmanuel Macron est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Sommet UA-UE : Mohammed VI reçoit à Abidjan Emmanuel Macron

Sommet UA-UE : Grande victoire du Maroc avant même le début de l’événement

Cet article Sommet UA-UE : Grande victoire du Maroc avant même le début de l’événement est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Sommet UA-UE : Grande victoire du Maroc avant même le début de l’événement

Abidjan – Vidéo en direct du Media Center du Sommet UA-UE

Cet article Abidjan – Vidéo en direct du Media Center du Sommet UA-UE est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Abidjan – Vidéo en direct du Media Center du Sommet UA-UE

En direct d’Abidjan : Ouverture du Sommet UA-UE

Cet article En direct d’Abidjan : Ouverture du Sommet UA-UE est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi En direct d’Abidjan : Ouverture du Sommet UA-UE

Reportage vidéo à Abidjan – L’ambiance, peu de temps avant le début du Sommet UA-UE

Cet article Reportage vidéo à Abidjan – L’ambiance, peu de temps avant le début du Sommet UA-UE est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Reportage vidéo à Abidjan – L’ambiance, peu de temps avant le début du Sommet UA-UE

La diplomatie marocaine très active à la veille du Sommet UA-UE

Rencontre de Nasser Bourita avec le président de la commission de la Cedeao, Marcel de Souza
Photo de famille des ministres et responsables ayant participé à la dernière réunion préparatoire du Sommet UA-UE tenue mardi 28 novembre 2017.
Rencontre entre Nasser Bourita et son homologue holladais.

Cet article La diplomatie marocaine très active à la veille du Sommet UA-UE est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi La diplomatie marocaine très active à la veille du Sommet UA-UE

L’Afrique : un enjeu essentiel

A la veille de la tenue du Sommet Union africaine-Union européenne qu’abrite aujourd’hui et demain Abidjan, Ahmed Charaï a publié cet article dans le quotidien espagnol La Razon, en voici la traduction.

Cela fait des décennies que les relations institutionnelles entre l’Europe et l’Afrique cherchent leur voie vers l’excellence. Il y a d’abord eu les accords entre l’Union Européenne, les 79 pays dits de l’ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique), vite dépassé parce que les réalités, les problématiques, sont très différentes. Les sommets entre les deux entités, l’Union Africaine et l’Union Européenne, sont un format idoine, encore faut-il savoir ce que l’on veut en retirer.

L’Union Africaine a fait énormément d’avancées en tant que structure. Elle s’implique sur le plan de l’intégration régionale, de la gouvernance politique et des choix de développement. C’est donc un partenaire fiable.

Mais en Europe, l’Afrique n’est pas une priorité pour tout le monde. Le Brexit sera nécessairement ressenti dans cette relation. C’est la France, et à un degré moindre la Belgique, qui continuent à porter le projet de la coopération africaine. L’Allemagne est très réservée, les pays de l’Est totalement désintéressés. La coopération entre l’Afrique et l’Europe doit relever des intérêts objectifs et non pas de bons sentiments paternalistes. C’est le sens du discours du Roi Mohammed VI à Abidjan lors du premier forum Maroco-ivoirien, il y a de cela quelques années.

L’Afrique va doubler de population d’ici 30 ans. Le nombre de jeunes y sera plus important que le reste du monde. C’est un défi. Mais aussi une extraordinaire opportunité. Si les investissements, la formation et la stabilité sont là. Le Continent Noir peut tirer la croissance mondiale pendant des décennies. Mais les intérêts communs dépassent l’économie. L’Afrique est source de deux problèmes prégnants en Europe : l’immigrations et le terrorisme. Les deux phénomènes sont un vrai risque pour les pays européens puisqu’ils mettent en danger leur cohésion nationale, avec l’émergence de courants identitaires régressifs qui remettent en cause l’Union Européenne elle-même.

Les solutions sécuritaires proposées sont très loin d’être à la hauteur.

Le problème migratoire a trois sources. Il y a d’abord les guerres civiles, ensuite la faiblesse des économies et enfin la sécheresse climatique. Les trois phénomènes sont imbriqués, et c’est une erreur que de ne pas les traiter comme un ensemble.

Les guerres civiles ont souvent pour soubassement un séparatisme ethnicisé. On le voit au Kivu, au Soudan du Sud, parfois de manière larvée comme en Casamance au Sénégal, ou la question du Sahara. L’Union Africaine, dont la construction est à parachever, peut s’appuyer sur l’expérience européenne, qui est elle aussi en butte à la réémergence des tensions séparatistes en Catalogne, mais aussi en Italie et en Belgique et s’y oppose dans un cadre démocratique en proposant plus d’intégration, dans le respect des spécificités.

Le sommet entre l’Union Européenne et son homologue européenne ne peut réussir que s’il est l’occasion d’une vision globale structurée autour des axes principaux qui suivent :

– Le flux des investissements doit prendre d’autres proportions, mais surtout se diriger vers un vrai développement. Il ne peut y arriver que s’il continue à se concentrer sur les matières premières, le sous-sol. L’Europe doit encourager, inciter, des investissements dans les infrastructures, l’économie verte, etc.

– L’Europe doit être plus présente sur les conflits internes. La crise au RDC impacte cinq pays voisins, déjà gangrenés par le terrorisme. Une ligne de conduite intransigeante en faveur de la démocratie et de la gouvernance n’est pas un luxe mais une nécessité.

– La gestion de la crise migratoire doit nécessairement être laissée dans le temps. Les pays africains n’ont pas les moyens de tarir les sources immédiatement. L’Europe se doit être plus imaginative, plus généreuse, tout en aidant les africains à combattre le mal de la racine.

– Enfin, le danger terroriste va s’accroitre, parce qu’exclus « temporairement » de la zone irako- syrienne, les groupuscules vont se rabattre sur les Etats faillis et les zones incontrôlées de l’Afrique. La permanence du danger Boko-Haram et d’autre groupes terroristes au Mali, en Libye, au Nigeria et dans plusieurs pays africains, sont un indicateur de la faiblesse de la réponse actuelle.

Nous sommes donc face à une coopération à reconstruire avec des points forts et des handicaps. L’Union Africaine est une véritable institution, la majorité des pays la composant, sont relativement stables et connaissent une croissance notable.  L’Union Européenne doit avoir une vision globale des problèmes. Emigration, terrorisme et co-développement, ne peuvent être traités séparément.

Le sommet d’Abidjan se doit d’atteindre ce niveau de réflexion pour poser les jalons d’une coopération au profit de la paix et de la prospérité mondiale.

Cet article L’Afrique : un enjeu essentiel est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi L’Afrique : un enjeu essentiel

Nasser Bourita rencontre Marcel de Souza à Abidjan

 

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union Africaine et de l’Union Européenne ont tenu, mardi 29 novembre à Abidjan, une réunion ministérielle pour redéfinir le partenariat entre les 2 organisations, en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre ce mercredi.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, s’est entretenu avec le Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, en marge de cette rencontre.

Leur entretien a porté sur l’adhésion du Maroc à l’organisation sous-régionale qui sera l’un des points phares du prochain Sommet de la CEDEAO, prévu le 16 décembre à Abuja au Nigeria.

Cet article Nasser Bourita rencontre Marcel de Souza à Abidjan est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Nasser Bourita rencontre Marcel de Souza à Abidjan

Tuesday, November 28, 2017

La CGEM participe au Forum d’Affaires UE-Afrique

La CGEM participe au Forum d’affaires UE-Afrique qui s’est ouvert le lundi 27 novembre à Abidjan, en prélude au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 2 organisations continentales.

La délégation marocaine est composée de 20 entreprises qui vont prendre part ce mardi à la réunion des Patronats africains pour discuter des partenariats win-win dans l’espace CEDEAO et entre les secteurs privés du continent.

Sous le thème « investir dans la création pour la jeunesse », le Forum économique UE-Afrique a pour objectif de présenter aux dirigeants européens et africains la vision des entreprises concernant les questions de développement et de coopération économique.

Cet article La CGEM participe au Forum d’Affaires UE-Afrique est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi La CGEM participe au Forum d’Affaires UE-Afrique

Monday, November 27, 2017

Côte d’Ivoire : Le Souverain inaugure le Centre multisectoriel de formation professionnelle «Mohammed VI» de Yopougon à Abidjan

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail, et en présence du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a procédé aujourd’hui à Abidjan, à l’inauguration du Centre multisectoriel de formation professionnelle «Mohammed VI» de Yopougon et y a lancé les travaux de construction d’un Internat.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 70 millions de dirhams, ce Centre traduit l’intérêt particulier qu’accorde le Roi Mohammed VI à la jeunesse et à la formation et la qualification de l’élément humain, pierre angulaire de tout projet de développement, ainsi que Sa volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire sœur dans son élan de développement, en renforçant l’employabilité des jeunes et en promouvant leur insertion socio-professionnelle.

Ce projet, dont les travaux de construction ont été lancés par le Souverain en juin 2015, ambitionne de doter le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP), ainsi que celui du tourisme, hôtellerie et restauration de ressources humaines qualifiées.

Réalisé sur une superficie d’environ 3 ha, dont 5.800 m2 couverts, le nouveau Centre, propose des formations dans 12 filières dédiées au secteur du BTP et 9 filières au secteur du tourisme, et devra accueillir jusqu’à 1.000 stagiaires par an.

Le Centre multisectoriel de formation professionnelle «Mohammed VI» de Yopougon abrite un pôle «Hôtellerie, tourisme et restauration» comprenant un espace d’accueil, un salon pédagogique, un restaurant pédagogique, une cuisine pédagogique, des ateliers de pâtisserie, de boulangerie et de chocolaterie, un hôtel pédagogique, et des salles de cours et d’informatique.

Il comporte aussi un pôle «Bâtiment et Travaux publics » abritant des ateliers de plomberie-sanitaire, d’électricité de bâtiment, de peinture de bâtiment, de menuiserie de bois et d’aluminium, de maçonnerie, de carrelage, de plâtrerie, ainsi qu’un laboratoire de génie civil et des salles de cours et de dessin.

Le nouveau Centre est le fruit d’un partenariat entre le ministère ivoirien de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, la Fondation Mohammed VI pour le développement durable, et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) qui assure l’assistance technique, l’ingénierie de formation et la formation des formateurs.

L’internat du Centre multisectoriel de formation professionnelle «Mohammed VI» de Yopougon, dont les travaux de construction ont été lancés en ce jour par le Souverain, permettra aux stagiaires du Centre de poursuivre leur formation dans les meilleures conditions.

Doté d’une enveloppe budgétaire de 22 millions de dirhams (soit près de 1,32 milliard de Fcfa), le futur internat comprendra notamment 30 chambres de quatre lits, deux chambres individuelles pour personnes à mobilité réduite, quatre chambres individuelles pour les surveillants, un réfectoire de 120 couverts, une cuisine, une buanderie, et un foyer pour les étudiants.

Illustration parfaite d’une coopération Sud-Sud réussie, ces projets, inaugurés et lancés par le Souverain, traduisent la volonté sans faille du Maroc d’accompagner le développement économique et social que connait la République de Côte d’Ivoire, mais également le désir et l’engagement fort du Royaume de diversifier les champs de coopération, de partager l’expertise qu’il a acquise dans des secteurs porteurs de richesses et d’emplois, et de contribuer au développement et à la prospérité du citoyen africain.

Cet article Côte d’Ivoire : Le Souverain inaugure le Centre multisectoriel de formation professionnelle «Mohammed VI» de Yopougon à Abidjan est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Côte d’Ivoire : Le Souverain inaugure le Centre multisectoriel de formation professionnelle «Mohammed VI» de Yopougon à Abidjan

Côte d’Ivoire : Le Souverain inaugure le point de débarquement de pêche «Mohammed VI» de Locodjro

Le Roi Mohammed Vi et le Président ivoirien Alassane Ouattara.

Le Roi Mohammed Vi et le Président ivoirien Alassane Ouattara.

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail, et le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ont procédé, aujourd’hui, à l’inauguration du point de débarquement de pêche «Mohammed VI» de Locodjro (commune Attécoubé, Abidjan Nord).

A cette ccasion, un accueil des plus chaleureux a été réservé aux deux Chefs d’Etat par la population locale mais aussi par des membres de la communauté marocaine établie en Côte d’Ivoire, venus des quatre coins du pays pour acclamer le Souverain et le président Alassane Ouattara et saluer la fraternité maroco-ivoirienne.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 30 millions de dirhams, ce point de débarquement, constitue un véritable pôle de développement socio-économique. Réalisé sur un terrain de 1,3 ha, avec une surface couverte de 2.100 m2, il est constitué d’ouvrages de protection maritime et d’infrastructures dédiées aux pêcheurs artisans : un bâtiment administratif, un local pour la coopérative, une antenne médicale, une salle polyvalente et une garderie pour les enfants des femmes bénéficiaires.

Une réalisation socio-économique de taille

Ce projet a porté également sur l’aménagement d’une zone d’exploitation commerciale (halle au poisson, une chambre positive, une fabrique de glace, un local de stockage des caisses), et d’une zone d’activité (un atelier mécanique, un atelier de réparation des barques, une unité de fumage de poisson, un local de stockage de poisson fumé).

Disposant de structures et d’équipements appropriés qui répondent aux normes internationales, le point de débarquement de pêche «Mohammed VI» de Locodjro participera au redressement du secteur de la pêche artisanale, à travers l’organisation et l’encadrement de la profession, la valorisation et l’amélioration de la qualité du produit, et la promotion des conditions de vie et de travail des pêcheurs artisans, des mareyeuses, des sécheuses et fumeuses de poisson.

Ce projet permettra la création de nouveaux postes d’emploi et de micro-pôles de développement pour lutter contre la pauvreté, l’optimisation des performances économiques de la pêche artisanale, l’augmentation des revenus des bénéficiaires, ainsi que l’amélioration des conditions sanitaires et hygiéniques, l’objectif étant un développement humain, durable et intégré.

La coopération Sud-Sud traduite dans les faits

Symbole d’une coopération Sud-Sud réussie, ce projet, fruit d’un partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour le développement durable, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et le gouvernement ivoirien, traduit la volonté sans faille du Maroc d’accompagner le développement économique et social que connait la République de Côte d’Ivoire, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Dans le cadre de l’accompagnement de la mise en service du point de débarquement de pêche Mohammed VI de Locodjro, une formation sur le renforcement des capacités a été organisée au profit des gestionnaires et exploitants de ce site à l’Institut Supérieur des Pêches Maritimes d’Agadir.

A noter que quatre points de débarquement aménagés (PDA) similaires sont en cours de réalisation, dont un au Grand Lahou à 150 kilomètres à l’ouest d’Abidjan (dont les travaux connaissent un taux de réalisation très avancé), deux à Conakry en République de Guinée (PDA de Temenitaye, PDA de Bonfi) et un à Dakar au Sénégal «PDA de Soumbedioune».

Ce qu’en penche Akhannouch

« Le point de débarquement de pêche Mohammed VI de Locodjro est le fruit d’une belle coopération entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, a affirmé le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. », Aziz Akhannouch.

Cet article Côte d’Ivoire : Le Souverain inaugure le point de débarquement de pêche «Mohammed VI» de Locodjro est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Côte d’Ivoire : Le Souverain inaugure le point de débarquement de pêche «Mohammed VI» de Locodjro

PJD : « Intaha » Benkirane

L'Adieu de Benkirane

L’Adieu de Benkirane

Les PJDistes ont fermé la porte au nez de Benkirane. Dans sa session extraordinaire tenue samedi à à Salé, leur Conseil national a rejeté la proposition d’amendement du statut du parti qui visait à donner le droit au secrétaire général sortant de briguer un troisième mandat.
Abdelilah Benkirane est donc officiellement à la retraite…politique.

Cet article PJD : « Intaha » Benkirane est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi PJD : « Intaha » Benkirane

« Africités » 2018 se tiendra au Maroc

L’organisation des Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique a décidé, à l’unanimité de ses membres, de tenir au Maroc le prochain Sommet Africités, en décembre 2018.

Le choix que porte la CGLU Afrique sur le Maroc traduit la reconnaissance de l’organisation panafricaine des efforts déployés par le Royaume en matière de renforcement de la décentralisation et de la régionalisation, selon le président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux Mohamed Boudra.

Cet article « Africités » 2018 se tiendra au Maroc est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi « Africités » 2018 se tiendra au Maroc

Le Maroc, plus grand partenaire de la Chine en Afrique

Le Maroc a participé à la rencontre d’experts qui s’est tenue le samedi 25 novembre à Pékin, en préparation du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). La Chine a salué les projets réalisés au Maroc et son adhésion à l’initiative « la Ceinture et la Route », confirmant son statut de plus grand partenaire de Pékin sur le continent africain.

La réunion à laquelle ont pris part des représentants de l’Union Africaine et 52 pays africains dont le Maroc, s’est penchée sur l’évaluation des résolutions émises lors du sommet du FOCAC de 2015 et à la préparation du prochain sommet de 2018.

Cet article Le Maroc, plus grand partenaire de la Chine en Afrique est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Le Maroc, plus grand partenaire de la Chine en Afrique

La stratégie « Maroc Digital » exposée au siège de l’UA

Le Maroc a participé, jeudi et vendredi derniers à Addis-Abeba, à la réunion ministérielle du Comité technique spécialisé de l’Union Africaine sur la Communication et les nouvelles Technologies.

Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique, chargé de l’Investissement, Othman El Ferdaous, a présenté la stratégie nationale « Maroc Digital » qui selon lui s’inscrit de plein pied dans l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

La réunion ministérielle s’est penchée sur l’examen des rapports établis sur les programmes inscrits pour le développement des TIC en Afrique en prélude au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA de janvier prochain.

Cet article La stratégie « Maroc Digital » exposée au siège de l’UA est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi La stratégie « Maroc Digital » exposée au siège de l’UA

Des opérateurs économiques de Rabat-Salé-Kénitra s’intéressent au Gabon

La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Région Rabat-Salé-Kénitra a effectué, vendredi 24 novembre, une visite de prospection de plusieurs jours au Gabon dans la recherche d’opportunités d’affaires.

La délégation de la Chambre de commerce a rencontré les différents responsables et acteurs gabonais, notamment les ministres des Infrastructures et de l’Agriculture. Les opérateurs marocains s’intéressent aux opportunités offertes par l’économie gabonaise et vont également présenter le potentiel de la Région Rabat-Salé-Kénitra aux investisseurs gabonais.

Cet article Des opérateurs économiques de Rabat-Salé-Kénitra s’intéressent au Gabon est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Des opérateurs économiques de Rabat-Salé-Kénitra s’intéressent au Gabon

Sunday, November 26, 2017

Maroc-Afrique : Le Roi Mohammed VI arrive à Abidjan

PH. Archives - Le Roi Mohammed VI a été accueilli par le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan, le 24 février 2017.

A son arrivée, le Souverain a été accueilli par le Président ivoirien.         PH. Archives – Le Roi Mohammed VI et le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan, le 24 février 2017.

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail est arrivé ce dimanche après-midi à Abidjan pour une visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire au cours de laquelle le Souverain participera également aux travaux du 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne, qui se tiendra les 29 et 30 novembre dans la capitale économique ivoirienne.

Outre le Conseiller royal, Fouad Ali El Himma, la délégation officielle qui accompagne le Souverain est composée notamment du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, et le ministre de la Culture et de la Communication, et ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par intérim, Mohamed Laâraj.

Cet article Maroc-Afrique : Le Roi Mohammed VI arrive à Abidjan est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Maroc-Afrique : Le Roi Mohammed VI arrive à Abidjan

Saturday, November 25, 2017

G5 Sahel : L’approche de l’ONU expliquée par Ahmed Rhazaoui

Entretien réalisé en marge de la conférence organisée par OCP Policy Center en collaboration avec le réseau Med Think 5+5 de l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMeD) intitulée La Méditerranée occidentale et le Sahel : Sécurité humaine et développement socio-économique, tenue les 16 et 17 novembre 2017 à Rabat.

Cet article G5 Sahel : L’approche de l’ONU expliquée par Ahmed Rhazaoui est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi G5 Sahel : L’approche de l’ONU expliquée par Ahmed Rhazaoui

Khalid Chagraoui : « Les nombreux problèmes du G5 Sahel »

Entretien réalisé en marge de la conférence organisée par OCP Policy Center en collaboration avec le réseau Med Think 5+5 de l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMeD) intitulée :

La Méditerranée occidentale et le Sahel : Sécurité humaine et développement socio-économique

Cette conférence a été tenue les 16 et 17 novembre 2017 à Rabat.

Cet article Khalid Chagraoui : « Les nombreux problèmes du G5 Sahel » est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Khalid Chagraoui : « Les nombreux problèmes du G5 Sahel »

Jean Paul Kimonyo : « Le Maroc donne un exemple admirable en Afrique »

Entretien avec le Conseiller spécial auprès de la présidence rwandaise, réalisé en marge de la WPC2017 organisée par OCP.

Cet article Jean Paul Kimonyo : « Le Maroc donne un exemple admirable en Afrique » est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Jean Paul Kimonyo : « Le Maroc donne un exemple admirable en Afrique »

Abidjan : 6 congrès de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme

Les migrants seront au coeur du congrès qu’abrite aujourd’hui et demain à Abidjan. C’est le sixième congrès du genre de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme (AFCNDH). Thème choisi : « Le rôle des INDH dans la promotion et la protection des droits des personnes migrantes ».

L'AFCNDH se focalise à Abidjan sur les migrants et les INDH.

L’AFCNDH se focalise à Abidjan sur les migrants et les INDH.

Ce congrès est organisé en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, et avec le soutien de la compagnie aérienne Royal Air Maroc, transporteur officiel de l’événement.

Migrants

De par leur mandat général de protection et de promotion des droits humains, leur accès aux différents types d’acteurs, leur coopération avec le système international des droits de l’Homme, ainsi que leur capacité à servir de médiateur entre le gouvernement et la société civile et à intervenir là où des violations de droits humains se produisent, les Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) jouent un rôle essentiel dans la protection des droits des migrants.

S’inscrivant dans cette logique, le réseau de l’AFCNDH, qui rassemble 36 INDH de pays membres de la Francophonie, est tenu de mettre à profit tous les aspects de son mandat pour faire évoluer favorablement la situation des migrants, notamment grâce à des activités de traitement des plaintes, de plaidoyer, de sensibilisation du public, de surveillance, d’enquêtes, de production de rapports et d’avis juridiques.

Le congrès permettra aux participants de partager leurs expériences vécues et leurs bonnes pratiques mais également de se doter d’outils concrets afin d’assurer l’effectivité des droits des migrants. Il servira à rappeler le cadre juridique et normatif propre aux droits des migrants et à souligner le rôle des INDH en la matière. Plus spécifiquement, le congrès permettre de doter les INDH d’un outil de plaidoyer concret en matière de politique migratoire et à établir une base de coopération entre les INDH.
Le sixième congrès de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme se déroula en deux temps. La première partie sera consacrée à l’Assemblée générale de l’AFCNDH qui sera marquée par l’élection du Conseil d’administration de l’Association dont le président et le vice-président, et où sera présentés les rapports d’activités et financiers de l’année 2016 ainsi que le plan d’action de l’année 2018. La seconde phase sera dédiée à l’atelier d’échange sur le rôle des INDH dans la promotion et la protection des droits des personnes migrantes.

La séance d’ouverture de l’Assemblée générale de l’AFCNDH se tient aujourd’hui à Abidjan sous la présidence de Driss EL Yazami, président du CNDH et actuel président de l’AFCNDH.

Pour rappel, le CNDH préside l’AFCNDH depuis 2013. Sa présidence a été marquée notamment par la mise en place de nombreuses actions de renforcement à la fois des capacités des INDH de l’Afrique francophone sur des thématiques centrales des droits de l’Homme telles que les droits de l’Homme et l’entreprise ou encore la prévention de la torture et des mauvais traitement. Le CNDH a également œuvré dans le cadre de sa présidence de l’AFCNDH au renforcement institutionnel de certaines INDH francophones dans l’optique de leur conformité avec les Principes de Paris qui constituent le standard international en matière d’établissement, de composition et de fonctionnement des INDH.

Fiche Technique

Contexte

Au fur et à mesure que la population mondiale s’accroît, le flux migratoire augmente également. Selon la Division de statistique de l’ONU, en 2015, il y avait dans le monde quelque 244 millions de personnes migrantes – dont 20 millions de personnes réfugiées – sur une population de mondiale de 7,3 milliards. Ce chiffre représente une augmentation de 41% par rapport à 2000. La migration non seulement s’intensifie, mais se féminise alors que près de la moitié des personnes migrantes (48%) sont des femmes. Par ailleurs, le phénomène revêt une importance particulière dans les pays du Sud, alors que 37% de tous les migrants internationaux se sont déplacés à l’intérieur de leur région ou dans un contexte Sud-Sud. Ces migrations ont un impact spécifique sur la situation économique, sociale, politique et même environnementale de ces pays. La migration est presque toujours abordée en termes de « problème », de question difficile à laquelle les sociétés ne trouvent pas de réponse. Trop souvent instrumentalisée à des fins politiques, tant au Nord qu’au Sud, la migration est un phénomène positif à facettes multiples qui participe au développement économique et technologique ainsi qu’à l’enrichissement social de tous les pays impliqués. La protection des droits humains des migrants concerne donc à la fois les pays d’origine et les pays d’accueil. Malheureusement, trop nombreuses sont les violations des droits humains des personnes migrantes, et ce, partout dans le monde. Ainsi, l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme (AFCNDH) constitue une plateforme pour discuter de cette thématique, en ce qu’elle rassemble 36 Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) de pays membres de la Francophonie. Le cadre normatif international pour la protection des personnes migrantes comprend des instruments relatifs aux droits fondamentaux des travailleurs migrants, à la protection des personnes réfugiées, ainsi que des instruments destinés à lutter contre la traite des personnes1. En outre, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants – adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies le 25 septembre 2015 et le 19 septembre 2016 respectivement – ont reconnu la nécessité d’une approche globale de la mobilité humaine visant à protéger les libertés fondamentales de toutes les personnes migrantes, quel que soit leur statut migratoire. Cette Déclaration prévoit qu’un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières soit adopté en septembre 2018 et que le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés propose un pacte mondial 1 Notamment, la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et son protocole (1967), la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (1990), le Protocole additionnel à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants (2000), et les Conventions n° 97 et 143 de l’Organisation Internationale du Travail sur les travailleurs migrants (1949, 1975).
spécifique pour les réfugiés dans son rapport annuel à l’Assemblée générale des Nations unies l’année prochaine. D’ailleurs, les INDH, à travers l’Alliance globale des institutions nationales de promotion et de protection des droits de l’Homme (GANHRI), sont impliquées dans les discussions menant à l’adoption du premier instrument. De par leur vaste mandat visant à promouvoir et protéger tous les droits humains, leur accès aux différents types d’acteurs, ainsi que leur capacité à servir de médiateur entre le gouvernement et la société civile et à intervenir là où des violations de droits humains se produisent, les INDH jouent un rôle essentiel pour assurer une protection légale effective de toutes les personnes migrantes. Elles sont des acteurs capables d’influencer les politiques publiques et les législations. Ainsi, les INDH doivent mettre à profit tous les aspects de leur mandat pour faire évoluer favorablement la situation des personnes migrantes, notamment grâce à des activités de traitement des plaintes, de plaidoyer, de sensibilisation du public, de surveillance, d’enquêtes, de production de rapports et d’avis juridiques. Attendu qu’il est nécessaire d’adopter une approche globale de la migration, le réseau que constitue l’AFCNDH permet aux institutions qui la composent de s’engager conjointement pour une politique migratoire globale et respectueuse des droits humains.

La protection des migrants en tête des objectifs

Au vu de la complexité et du caractère transnational du phénomène migratoire, la thématique retenue pour le congrès « le rôle des INDH dans la promotion et la protection des droits des personnes migrantes » se veut une occasion d’accroître la coopération et le partage des meilleures pratiques, y compris l’élaboration d’actions conjointes, parmi les INDH de l’espace francophone. Le congrès permettra aux participants tant de partager leurs expériences vécues et leurs bonnes pratiques, que de se doter d’outils concrets afin d’assurer l’effectivité des droits des personnes migrantes. Il servira à rappeler le cadre juridique et normatif propre aux droits des personnes migrantes et à relever le rôle des INDH en la matière. Plus spécifiquement, le congrès vise à doter les INDH d’un outil de plaidoyer complet et concret en matière de politique migratoire.

Méthodologie

Le congrès se déroula en deux phases. La première sera consacrée à l’Assemblée générale de l’AFCNDH durant laquelle se tiendront les élections du Conseil d’administration et où seront présentés les rapports d’activité et financier de l’année 2016 ainsi que le plan d’action de l’année 2018. La seconde phase sera vouée à la tenue d’un atelier d’échanges sur la thématique « le rôle des INDH dans la promotion et la protection des droits des personnes migrantes » organisé sous forme de conférences-débats.

Groupes cibles

L’atelier d’échanges sera ouvert aux membres des INDH francophones et aux experts des questions migratoires.

Cet article Abidjan : 6 congrès de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Abidjan : 6 congrès de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme

Maroc-Zimbabwe : Le Roi Mohammed VI félicite Emmerson Mnangagwa

Dans les relations Maroc-Zimbabwe, un nouveau signal vient d’être donné : Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Emmerson Mnangagwa à l’occasion de son investiture comme Président de la République de Zimbabwe.
Dans son message, le Souverain exprime au nouveau Président zimbabwéen ses sincères vœux de succès dans la réalisation des aspirations du peuple zimbabwéen frère à davantage de progrès et de prospérité.

Par la même occasion, le Souverain réaffirme au Président Emmerson Mnangagwa le soucis du Royaume du Maroc de donner une nouvelle impulsion à la coopération avec son pays au service des intérêts supérieurs des deux peuples frères, et en contribution au renforcement de la coopération et de la solidarité entre les pays du continent africain.

Emmerson Mnangagwa, nouveau Président du Zimbabwe, ouvrira-t-il une nouvelle ère dans les relations Maroc-Zimbabwe ?

Emmerson Mnangagwa, nouveau Président du Zimbabwe, ouvrira-t-il une nouvelle ère dans les relations Maroc-Zimbabwe ?

Serait-ce le début d’une nouvelle ère dans les relations entre le Maroc et le Zimbabwe ? Tout prête à croire que oui. Surtout que le nouveau Président veut tourner la page de la gestion catastrophique des affaires de son pays par son prédécesseur, Robert Mugabe.

Cette passation de pouvoir en Zimbabwe donne des espoirs à d’autres pays africains. La RDC en est un. Pour rappel, les Congolais veulent mettre fin à la dictature qui leur est imposée par Joseph Kabila le 28 novembre. Annonce en a été faite à travers cette vidéo.

Un événement à suivre !

Cet article Maroc-Zimbabwe : Le Roi Mohammed VI félicite Emmerson Mnangagwa est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Maroc-Zimbabwe : Le Roi Mohammed VI félicite Emmerson Mnangagwa

Casablanca : Plus de peur que de mal dans des affrontements entre jeunes marocains et des migrants subsahariens

Des affrontements entre des groupes de migrants subsahariens et des jeunes marocains, avec des jets de pierres, se sont produits vendredi soir à Casablanca. Les migrants concernés occupent, depuis longtemps, un jardin public près du boulevard La Croix, non loin de la gare routière de Oulad Ziane.

Les forces publiques se sont empressées d’intervenir pour rétablir la sécurité et disperser les affrontements qui ont engendré l’incendie de déchets et de bennes à ordures, selon les autorités locales de la préfecture d’Al Fida-Mers Sultan, précisant qu’aucun blessé n’est à signaler.

« Une rixe est à l’organe des affrontements, mais c’était le genre d’échauffourées qui surviennent aussi entre jeunes marocains. Certains ont essayé d’aggraver la situation en allumant le feu dans des bennes à ordures, mais l’intervention pacifique et pacifiste des autorités a été salutaire et a calmé les esprits », nous raconter un témoin oculaire.

Le calme est aussitôt revenu. Ce samedi, les groupes de migrants se trouvent dans leurs places habituelles sans être inquiétées. Cet incident intervient au lendemain du lancement d’un nouvelle opération de régularisation au profit des migrants se trouvant au Maroc.

Cet article Casablanca : Plus de peur que de mal dans des affrontements entre jeunes marocains et des migrants subsahariens est apparu en premier sur L'Observateur du Maroc & d'Afrique.



via Abdo El Rhazi Casablanca : Plus de peur que de mal dans des affrontements entre jeunes marocains et des migrants subsahariens

Friday, November 24, 2017

L’ancien président brésilien Fernando Collor de Mello : « La mondialisation, un chemin vers la paix ».

Après avoir fait de « L’Afrique » le focus des réflexions et interventions lors de sa 43ème session, l’Académie du Royaume du Maroc a inauguré mercredi 22 Novembre 2017 un nouveau cycle de conférences dans le cadre de sa 45ème session, consacrée à « L’Amérique Latine, comme horizon de pensée ».

L’Académie poursuit donc son exploration des grandes régions du monde. Objectif : créer des passerelles entre les intellectuels de différents bords, de favoriser les échanges et les apprentissages.
Les conférences préparatoires de cette 45ème session sont encadrées par des intellectuels de renom et par d’éminentes personnalités, tels que Fernando Collor de Mello, ancien Président du Brésil, Marcelino Orega Aguirre, Président d’honneur de l’Académie Royale des Sciences Morales et Politiques d’Espagne et Carlos Antonio Carraso, Ambassadeur de Bolivie auprès de l’Unesco.
Lors de sa conférence sur le thème « L’Amérique latine, comme horizon de pensée : Parcours de marins ou de naufragés ? », Collor de Mello a plaidé pour un rapprochement entre le Maroc et les pays d’Amérique Latine. Il rappela que la mondialisation était porteuse d’une grande vague d’opportunités, à condition d’y être préparé, sinon, elle se transformerait en un « tsunami dévastateur ».

Revirements politico-économiques

En s’appuyant sur une mise en perspective socio-historique de l’Amérique Latine des mouvements de libération, du 19ème siècle à nos jours, de Mello a fait remarquer que, malgré les nombreuses avancées sociales et le changement d’axe de l’agenda économique, les gouvernements de gauche d’Amérique Latine, arrivés au pouvoir au début des années 90, n’ont pas été capables de mener des réformes plus profondes dans les structures sociales. Ce qui explique, en partie, les succès récents des mouvements de centre-droit dans la région.

L’ancien président brésilien Fernando Collor de Mello

L’ancien président brésilien Fernando Collor de Mello

« Il est encore tôt pour affirmer que nous sommes en train de vivre un nouveau virage à droite », tient à nuancer Collor de Mello.

L’ancien Président bérisilien a rappelé également que les citoyens latino-américains, et plus particulièrement les nouvelles générations, attendent davantage et deviennent très critiques vis-à-vis du pouvoir, notamment, en ce qui concerne la corruption et l’absence de perspectives pour leur avenir. « Pourtant, a-t-il ajouté, si le rapport de forces a été longtemps déterminé par la puissance militaire, ce sont actuellement l’économie et la connaissance qui produisent un phénomène nouveau, voire curieux : les pays impliqués dans ce processus commercial évitent les conflits armés pour ne pas entraver leurs a aires réciproques. »
Partant de ce constat, le conférencier conclut que la mondialisation serait aussi un chemin vers la paix.

Industrie 4.0

Aujourd’hui, à l’époque de l’« industrie 4.0 », l’attention sera particulièrement accordée aux grandes tendances de l’heure, tels que : les nanotechnologies, internet des objets, les algorithmes, les ordinateurs quantiques, l’intelligence artificielle, la robotique, etc. C’est ce qui permettra l’émergence des leaders de demain.

« Dans ces conditions, il semble impossible que l’Amérique Latine s’insère avec succès sur la scène internationale si elle ne cherche pas à se rapprocher davantage de l’Afrique », souligna le conférencier en rappelant dans ce sens que les relations avec le Maroc revêtent une importance plus que spéciale, surtout depuis le règne du Roi Mohammed VI.

Ainsi, le Maroc, en tant que porte d’entrée des pays latino-américains vers le monde arabe et vers l’Afrique, partage un héritage culturel avec l’Amérique Latine, en plus de ses relations commerciales denses avec l’Union Européenne et qui peuvent faciliter l’accès pour les produits latino-américains à ce marché.



via Abdo El Rhazi L’ancien président brésilien Fernando Collor de Mello : « La mondialisation, un chemin vers la paix ».

RDC : Joseph Kabila au pied du mur

Les législateurs qui ont instauré la constitution de la République démocratique du Congo avaient pensé bien faire en verrouillant le processus de prise de pouvoir. C’est ce qu’ils avaient expressément souligné dans l’article 64 qui dispose que

« tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ». Joseph Kabila se trouve dans cette deuxième situation.

Pour l’opposition, cet article ne peut pas mieux tomber maintenant que le président Joseph Kabila a débordé sur les deux mandats autorisés par la constitution. Il aurait du céder le pouvoir en décembre 2016. Il y est toujours. Un accord signé le 31 décembre 2016, sous l’égide de l’église catholique instaurait une période de transition d’une année, avec obligation au chef de l’Etat de choisir un premier ministre issu de l’opposition.
Tout semblait allait pour le mieux, soulagement relatif. Or, le président Joseph Kabila voyait les choses autrement. Il a décidé de prolonger cette période de transition en recourant à la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Celle-ci a renvoyé, par une décision du 5 novembre, les élections au 31 décembre 2018. Une année supplémentaire donc. Kabila pouvait officier jusqu’en janvier 2019.

L’opposition crie au scandale

Les leaders de l’opposition lancent un ultimatum au président. Aucune rallonge ne devrait lui être accordée sinon ce sera la rue. Et la rue, c’est l’article 64 justement.

Pour le plus grand challenger de Kabila, Moïse Katumbi, « ce régime prédateur veut prolonger instabilité et misère du peuple ».

Pas question d’accepter ce calendrier « fantaisiste ». Félix A. Tshisekedi a pour, sa part, mis en garde que le calendrier de la CENI « sonnera le glas de ce régime malfaisant ». Pour lui, « l’heure est venue de chasser J.Kabila ».
Et l’opposition a commencé à se préparer. La date du 28 octobre a été retenue pour la grande marche exigeant le départ du président. Le clan présidentiel a vite réagi en organisant, le même jour, sa marche à lui. Manœuvre rapidement dénoncée par l’opposition qui a reporté la sienne au 30, laissant le terrain aux supporters du président.
Kabila peut certes utiliser, lui aussi, la rue, mais il exploite également les autres moyens dont il dispose et notamment la Justice. Plusieurs opposants sont toujours en prison, comme Jean-Claude Muyambo, condamné, en appel, à 5 ans de prison pour une affaire d’escroquerie. Moïse Katumbi a lui-même été condamné pour une autre affaire d’escroquerie, un moyen de le rendre inéligible. Or, les Congolais se sont vite rendu compte que les deux opposants ont été condamnés dans une affaire portant sur le même immeuble objet de l’escroquerie. Consternation. L’ex gouverneur du Katanga a écopé de 3 ans.

Manœuvres désespérées

Toutes ces manœuvres contre l’opposition n’ont fait que renforcer celle-ci et la conforter dans ses exigences. Si le nouveau calendrier doit être accepté, la transition ne peut se faire avec Kabila. L’opposition reste ferme sur sa position.
Joseph Kabila se trouve ainsi sous une double pression : Celle de l’opposition qui veut l’obliger à respecter la constitution et assurer une transition paisible, ou la rue, forte de l’article 64, qui promet une période difficile dont personne ne connaît encore l’issue. C’est l’avenir de la RDC, grand pays potentiellement, mais où plus de 3 personnes sombrent dans la pauvreté chaque minute, déplore l’ancien Premier ministre (novembre 2016 à avril 2017) Samy Badibanga.



via Abdo El Rhazi RDC : Joseph Kabila au pied du mur

Des opérateurs marocains prospectent au Gabon

Libreville, la capitale gabonaise, a accueilli le mercredi 22 novembre une délégation marocaine en mission de prospection des opportunités d’investissement dans le pays. Les opérateurs marocains ont effectué une visite de la zone économique à régime spécifique Nkok qui offre des exonérations fiscales aux investisseurs étrangers.

Cette mission est composée d’opérateurs économiques actifs dans, l’immobilier, l’agriculture, le tourisme, la logistique et les BTP. Elle fait suite au forum Maroc-Gabon organisé en septembre dernier à Rabat et compte également inciter les opérateurs gabonais à investir au Maroc.



via Abdo El Rhazi Des opérateurs marocains prospectent au Gabon

Côte d’Ivoire : Le point de débarquement de Locodjoro baptisé « Mohammed VI »

La Côte d’Ivoire va donner le nom du Roi Mohammed VI au point de débarquement de pêche que le Souverain avait lancé et financé en mars 2013.

Le conseil des ministres a décidé, mercredi 22 novembre, de baptiser l’infrastructure « Point de débarquement aménagé Mohammed VI de Locodjoro », exprimant sa gratitude au Roi et traduisant l’excellence des relations de coopération entre les 2 pays. Le second point de débarquement qu’avait également offert le Souverain portera le nom du Président ivoirien Alassane Ouattara.

L’inauguration de ces projets est prévue en marge du Sommet Union Européenne-Union Africaine auquel le Roi devrait prendre part les 29 et 30 novembre à Abidjan.



via Abdo El Rhazi Côte d’Ivoire : Le point de débarquement de Locodjoro baptisé « Mohammed VI »

Thursday, November 23, 2017

(Vidéo) France-UA : Tout ce qu’ont dit Emmanuel Macron et Alpha Condé au terme de leurs entretiens à Paris

Relations bilatérales franco-guinéennes, certains axes stratégiques de la coopération de l’Union européenne avec l’Union africaine, les prochains sommet UA-UE et sommet Climat du 12 décembre à Paris, esclavage en Libye, problème de l’émigration, actualités en Zimbabwe, au Togo et en Guinée. Emmanuel Macron et Alpha Condé avaient beaucoup de pain sur la planche.

Source : Elysee.fr



via Abdo El Rhazi (Vidéo) France-UA : Tout ce qu’ont dit Emmanuel Macron et Alpha Condé au terme de leurs entretiens à Paris

(Vidéo) Elimination de la violence à l’encontre des femmes : Il reste encore beaucoup à faire selon Guterres

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné mercredi 22 novembre 2017 que l’éradication de la violence faite aux femmes et aux filles requiert une volonté politique forte, des ressources accrues et une action coordonnée.

« Chaque femme et chaque fille a le droit à une vie sans violence. Pourtant, cette rupture des droits humains se produit de diverses manières dans chaque communauté », a déclaré Guterres dans un discours prononcé au siège de l’ONU à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Les violences faites aux femmes sont une réalité quotidienne pour beaucoup de femmes et de filles à travers le monde et ne connaissent pas de frontières, a rappelé le Secrétaire général. Malgré les tentatives de les dissimuler, ces violences sévissent aussi bien dans les pays développés que ceux en développement. « Cela affecte particulièrement celles qui sont les plus marginalisées et les plus vulnérables », a-t-il déploré.

« Cette violence, signe le plus visible du patriarcat et du chauvinisme omniprésents, a un impact direct sur la santé physique et psychologique des femmes », a dit M. Guterres, soulignant qu’elle affecte des familles entières, des communautés et des sociétés.

Plus d’une femme sur trois est victime de violence

Selon ONU Femmes – l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes – plus d’une femme ou une fille sur trois est victime de violence au cours de sa vie, 750 millions de femmes ont été mariées avant l’âge de 18 ans, et plus de 250 millions ont subi des mutilations génitales féminines.

« Chacun a le droit de vivre sa vie sans violence ni menace de violence. Cela vaut pour tous, peu importe leur sexe, leur âge, leur race, leur religion, leur ethnie ou leur caste, quel que soit leur niveau de revenu, leur orientation sexuelle, leur statut VIH, leur citoyenneté, leur lieu de résidence ou toute autre caractéristique de leur identité », a déclaré la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée.

Cette année la Journée a pour thème ‘ne laisser personne de côté’. « Cela signifie mettre les femmes et les filles sur un pied d’égalité dans tout ce qui les concerne », a-t-elle précisé.

Un obstacle à la paix et aux droits humains

Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, participent à la commémoration officielle de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 2017 au siège des Nations Unies. Photo: ONU / Eskinder Debebe

Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, participent à la commémoration officielle de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 2017 au siège des Nations Unies. Photo: ONU / Eskinder Debebe

La violence contre les femmes est aujourd’hui de plus en plus reconnue comme un obstacle majeur à la réalisation des droits humains et un défi direct à l’intégration et à la participation des femmes au développement durable et à la paix.

« Les militantes des droits des femmes sont ciblées à des niveaux alarmants. Et la violence contre les femmes politiques entrave le progrès des droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels des femmes », a déploré le Secrétaire général.

« Les femmes qui se présentent aux élections sont plus susceptibles que les hommes de faire face à la violence. Les femmes défenseures des droits humains sont plus à risque et la violence sexuelle horrifiante dans les conflits ne montre aucun signe de ralentissement », a-t-il ajouté.

Pas de développement durable sans éradication de la violence faite aux femmes

Le Secrétaire général a rappelé que les Objectifs de développement durable (ODD) ne pourront être réalisés sans l’éradication de la violence faite aux femmes. A cet égard, il a souligné la détermination des Nations Unies à lutter contre la violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes.

Le chef de l’ONU a ainsi rappelé que le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour mettre fin à la violence contre les femmes a contribué à hauteur de 129 millions de dollars à 463 initiatives dans 139 pays et territoires.

A travers l’initiative « Spotlight », les Nations Unies et l’Union européenne renforcent les efforts des gouvernements et de la société civile pour éliminer toutes les formes de violence contre les femmes.

Par ailleurs, l’Initiative mondiale des Nations Unies pour des villes sûres et des espaces publics sûrs vise elle à mettre fin au harcèlement sexuel et à d’autres formes de violence sexuelle dans les espaces publics.

« Ces initiatives devraient nous aider à apporter des changements transformateurs. Mais il reste encore beaucoup à faire », a reconnu M. Guterres. « La violence contre les femmes est fondamentalement une question d’abus de pouvoir. Cela ne prendra fin que lorsque l’égalité des sexes et l’autonomisation complète des femmes seront une réalité ».

Source : ONU

 



via Abdo El Rhazi (Vidéo) Elimination de la violence à l’encontre des femmes : Il reste encore beaucoup à faire selon Guterres

Diplomatie, Macron remet la France au centre

Ahmed Charaï

Il a suffi d’une visite surprise à Ryad pour que le Président français donne une ouverture, une possibilité d’issue à la crise libanaise et à l’affaire Hariri. Il l’a fait parce qu’il est respecté par les autorités saoudiennes qui savent que la France est très attachée à la stabilité et à l’indépendance du Liban. Maintenant, il faudra qu’il puisse intervenir pour la baisse des tensions dans la région et surtout pour maîtriser le désir iranien d’hégémonie dans la région. Sa position sur l’accord nucléaire qu’il veut maintenir, tout en discutant sur le reste, et il se montre intraitable dans sa critique de l’interventionnisme iranien, lui permet de rester un interlocuteur accepté par les deux camps. Dès son élection, le Président français a montré sa détermination à parler avec tout le monde, sans céder sur les principes. Contrairement à d’autres dirigeants européens, il a refusé d’ostraciser Donald Trump, même après la sortie de celui-ci de l’accord de Paris. Il l’a reçu pour le 14 juillet et maintient avec lui des liens courtois, parce qu’il sait que les USA sont incontournables, quel que soit leur Président. Il en a fait de même avec Vladimir Poutine, reçu dans le faste de Versailles et qui entretient désormais avec la France un rapport d’interlocuteur privilégié au sein de l’Europe. L’Europe est justement l’un des chevaux de bataille d’Emmanuel Macron. Il veut en relancer l’idéal, améliorer sa cohésion sociale, instaurer un ministère des Finances européen. Il veut que l’Union européenne développe une politique étrangère et de défense commune pour peser sur les affaires du monde. C’est d’autant plus une urgence à ses yeux que l’Amérique cherche à se désengager de plusieurs dossiers brulants, tel que celui de la Syrie, par exemple. La difficulté sur ce point c’est que le Brexit, puis les difficultés actuelles de Madame Merkel, affaiblissent sa vision. En Allemagne, les libéraux ne veulent pas d’une Europe où l’Allemagne paierait pour les autres et refusent le renforcement de l’effort militaire. Emmanuel Macron a aussi un projet novateur pour l’Afrique. Il veut que la lutte antiterroriste au Sahel soit menée par les États de la région, mais avec le soutien de l’Europe. Il n’a pas réussi à convaincre les États du Nord et les anciennes républiques de l’Est. Ceux-ci considèrent que l’Afrique n’est pas une zone d’influence. Les montants proposés sont largement insuffisants, estime Driss Deby, le président du Tchad, qui a l’armée la plus aguerrie de la région et qui met déjà une force de cinq mille hommes face à Boko Haram. De même qu’Emmanuel Macron veut lutter contre l’émigration clandestine en renforçant la coopération avec les pays émetteurs, quitte à ouvrir la possibilité à des quotas pour une émigration légale. Cette vision diplomatique globale est portée par une activité réelle du Président français qui multiplie les rencontres au sommet. Cela lui donne une vraie stature internationale et la presse spécialisée s’en fait l’écho. Il veut porter la voix de la France et renouer avec la tradition gaulliste d’une diplomatie indépendante abandonnée depuis François Hollande. C’est l’histoire qui déterminera s’il a réussi. Car comme décrit plus haut, les difficultés en Europe constituent un vrai handicap, pour ces visées. Il faudra ensuite qu’il réussisse à rétablir la situation en France, sur les plans, économique en baissant le chômage, social en réduisant les fractures et les tensions communautaires et enfin sécuritaire. S’il y réussit, sa stature internationale sera renforcée. En attendant, il pose les jalons d’une diplomatie proactive.



via Abdo El Rhazi Diplomatie, Macron remet la France au centre