Ces célébrités qui menacent de quitter l’Amérique si Trump était réélu
Partiront ? Partiront pas ? De nombreuses stars ont promis de quitter les Etats-Unis si Donald Trump était élu en 2016. Mais elles ne sont pas allées jusqu’au bout de leurs idées, lit-on sur le site de Fox News. Depuis l’existence des élections, des personnalités issues du monde de la culture ont menacé de quitter le pays si la course ne se déroulait pas comme ils le voulaient. Et la course présidentielle 2020 ne fait pas exception. Alors que des stars américaines dont Lena Dunham, Jon Stewart, Samuel L. Jackson et beaucoup d’autres avaient déjà fait la vaine promesse d’abandonner les États-Unis si Donald Trump devenait président en 2016, la course de 2020 semble encore plus controversée dans l’esprit des stars de Hollywood. En fait, Trump lui-même a une fois plaisanté en disant qu’il quitterait le pays si son adversaire, Joe Biden, gagnait l’élection. A quelques heures du scrutin les célébrités de Hollywood placent leurs paris pour ne pas se faire jeter des œufs sur le visage lorsqu’elles décident inévitablement de rester quel que soit le résultat. Pourtant, une poignée d’entre eux ont affirmé qu’elles fuiraient les États-Unis dans le cas où le président serait réélu : Pour Bruce Springsteen, Tommy Lee, Ricky Martin, John Legend and Chrissy Teigen, Trump, jamais !
Les 8 États où va se jouer l’élection présidentielle
Selon le guide pré-électoral de Politico, le vote anticipé, qui a atteint des niveaux record dans plusieurs Etats, semble en faveur de Joe Biden qui, en outre, a investi beaucoup plus que Donald Trump sur les marchés des médias clés, et le dépasse également dans les sondages dans plusieurs « États pivots ». Mais nul ne peut parler avec certitude d’une victoire écrasante de Joe Biden ni d’une réélection de Donald Trump. La raison en est que la course reste serrée dans la plupart des huit «Swing States » que Politico a qualifiés de champs de bataille décisifs : L’Arizona, la Floride, la Géorgie, le Michigan, le Minnesota, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Bien que Biden mène le jeu dans ses Etats très convoités, selon les sondages de RealClearPolitics publiés dimanche, son avantage reste plutôt mince. Son avance dans la moitié de ces États se situe cependant dans la marge d’erreur de l’enquête, précise le média. Malgré cette tendance du vote anticipé à favoriser les démocrates, les républicains s’attendent à une vague rouge tout aussi imposante le jour du scrutin, d’autant plus que l’enthousiasme et le soutien des électeurs républicains est plus fort qu’en 2016, note la publication citant des responsables républicains.
Trump va-t-il virer Fauci après les élections ?
Alors que la campagne électorale entre dans sa dernière ligne droite, Donald Trump a laissé entendre dimanche soir qu’il pourrait licencier le Dr. Fauci après les élections. L’épidémiologiste en charge de la stratégie de lutte contre le coronavirus ayant critiqué à plusieurs reprises la stratégie du président pour gérer la crise sanitaire qui continue de frapper le pays de plein fouet. Selon The Wall Street Journal, lors de son cinquième et dernier meeting de la journée à Opa-locka, en Floride, alors que la foule a réclamé son limogeage, en scandant «Fire Fauci !», le président répond : «Ne le dites à personne, mais laissez-moi le temps jusqu’après l’élection. C’est un homme sympathique. Mais il a eu souvent tord ». Et le Journal de rappeler que selon l’Université Hopkins, les États-Unis ont atteint vendredi un record de 99,300 cas dont 47,374 hospitalisations et 908 décès samedi contre 1,030 signalés vendredi, ajoutant que le nombre de décès a atteint 231,000 à ce jour.
Une semaine décisive commence : Elections, Fed, et emploi
Dans un contexte anxiogène d’une épidémie toujours hors contrôle, la campagne présidentielle toujours sous haute tension, entre dans sa dernière ligne droite. La semaine s’annonce particulièrement agitée. Entre l’issue des élections, la réunion de la Fed et le rapport sur l’emploi, les Américains vont devoir avoir le cœur bien accroché. En effet, des développements importants sont attendus au cours de cette semaine : l’élection présidentielle mardi, les dernières évaluations de la Réserve fédérale jeudi, puis le rapport du ministère du Travail sur l’emploi vendredi, informe The New-York Times. Alors que les investisseurs se tournent désormais vers le scrutin du 3 novembre, les marchés mondiaux sont à l’heure américaine : A J-1 de la présidentielle, rebond en vue à Wall Street ce lundi : le S&P prévoit un gain de 0,9%. Quant aux bourses européennes, elles progressent à mi-séance : le Stoxx 600 avance de 1%, le DAX prend 1,6%. Le Nikkei japonais s’octroie 1,4% tandis que le Shanghai Composite chinois demeure stable. En revanche, les cours du pétrole chutent, plombés par l’instauration du re-confinement ou de couvre-feux en Europe. Le Brent a atteint $35,74 le baril, soit le cours le plus bas depuis près de six mois, signale le NYT.
Scott Atlas s’excuse pour l’interview accordée à un média russe
Le conseiller en pandémie de la Maison Blanche, Scott Atlas, a présenté ses excuses dimanche pour son apparition sur RT, la télévision d’État russe contrôlée par le Kremlin, quelques jours avant les élections, informe The Washington Post. «J’ai récemment accordé une interview à RT. Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un agent étranger. Je regrette de l’avoir fait et je m’excuse de m’être laissé faire. Je m’excuse en particulier auprès de la communauté de la sécurité nationale qui travaille dur pour nous défendre », a déclaré Atlas. Et le WP de souligner que lors de l’interview, le conseiller a fustigé les confinements (lockdowns) et minimisé les dangers du virus. Selon un haut responsable de la Maison Blanche, Atlas n’avait pas la permission de faire l’interview. «Nous l’aurions évidemment signalé. Il s’agit d’une branche de la propagande du Kremlin », a-t-il expliqué. Atlas, le conseiller privilégié de Trump qui s’oppose aux confinements tout en promouvant l’immunité collective en interne, fait désormais l’objet d’une surveillance étroite sur ses actions au sein de l’administration. Dans une interview accordée au Washington Post vendredi soir, l’expert en maladies infectieuses Anthony S. Fauci a déclaré qu’il avait de «vrais problèmes» avec Atlas. Ce dernier a ensuite riposté en se moquant de Fauci sur Twitter.
Jamila Arif
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via Abdo El Rhazi US Round Up du lundi 2 novembre – Swing States, Trump/Fauci, Scott Atlas, Marchés, Hollywood
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