Joe Biden et John Kerry
Alors que le président Trump s’est résigné lundi à donner son feu vert pour le début de la transition sans pour autant reconnaitre sa défaite, le président élu Joe Biden avait déjà commencé, sans l’attendre, à former son gouvernement. Sauf que le retour de certains membres de l’équipe de Barack Obama n’est pas au goût de tous les démocrates…
Gouvernement Biden – La bataille pour les postes influents fait fureur
Alors que le président élu Joe Biden a annoncé lundi la nomination de plusieurs anciens membres de l’administration Obama dans son futur gouvernement, des voix s’élèvent parmi les chevilles ouvrières de la campagne de la primaire démocrate, rapporte Politico. Ces derniers craignent que tous les postes clés soient raflés par les derniers venus. « Ceux qui n’ont pas fait partie de la victoire de la primaire ont été placés avant ceux qui en faisaient partie« , déplore le conseiller de Biden en réponse au raz-le-bol exprimé suite à la nomination de l’équipe Obama constituée notamment de l’ancien conseiller adjoint à la Sécurité nationale de Barack Obama, Antony Blinken en remplacement de Mike Pompeo, John Kerry, l’homme qui avait négocié l’accord nucléaire iranien quand il était secrétaire d’État, comme envoyé spécial de Joe Biden pour le Climat, et Linda Thomas-Greenfield, ancienne ambassadrice et cadre du Département d’État pendant la présidence d’Obama, pour le poste d’ambassadrice auprès de l’ONU. Et le média de souligner que pour constituer son premier cercle à la Maison blanche, Biden s’entoure de proches et fidèles, au détriment d’autres factions au sein de son parti. Il a ainsi désigné Ron Klain, son bras droit, pour le poste de chef de cabinet de la Maison blanche. Deux conseillers et amis de longue date de Biden, Steve Ricchetti et Mike Donilon retrouveront eux aussi un bureau dans la fameuse Aile Ouest de la Maison blanche.
Google rapproche Israël de l’Arabie saoudite
Le prince Mohammed bin Salman avec Sergey Brin, le co-fondateur de Google
Le géant américain de l’Internet s’apprête à connecter l’Arabie saoudite et Israël (ennemis historiques) par un réseau de fibre optique, ouvrant ainsi pour la première fois un nouveau couloir pour le trafic Internet mondial, informe The Wall Street Journal. Google, qui donne des noms de scientifiques de renommée mondiale à ses câbles Internet, a baptisé le nouveau couloir Blue Raman, le physicien indien Chandrasekhara Venkata Raman. Ce projet de câble sous-marin, qui esquive l’Egypte, coûterait jusqu’à $400 millions à raison de plus de 8000 Kms, selon Salience Consulting. Pour le financement du projet, le géant américain devrait faire appel aux opérateurs télécom dont notamment Oman Telecom et Telecom Italia qui partageront son infrastructure de fibre optique. Et le WSJ de relever que Google devait ouvrir un couloir via l’Egypte pour atténuer la congestion du trafic Internet sauf que le gouvernement égyptien applique le coût le plus élevé aux opérateurs pour traverser ses eaux et ses terres. « Si vous êtes une grande route à péage, on trouvera bien le moyen de vous contourner », réplique Alan Mauldin, analyste au cabinet de recherche en télécommunications, TeleGeography, basé à Washington.
Covid19 – Grève des médecins à Washington
Selon The Washington Post, les médecins et le staff médical des cliniques de soins d’urgence dans l’État de Washington ont opté pour la grève, invoquant les conditions difficiles du travail : de longues heures en service sans les équipements de protection adéquats. Et la publication de souligner que les employés d’Indigo Urgent Care ont déclaré aux médias locaux qu’il leur était interdit de porter des masques N95 pendant qu’ils effectuaient des dizaines de tests de coronavirus par jour. Et qu’ils travaillaient souvent plus de 12 heures sans pause. Selon Joe Crane, administrateur régional du syndicat des médecins et dentistes américains, qui a organisé la grève, a affirmé que les cliniques sont présentés comme un lieu où les patients doivent se sentir chez eux, avec un personnel sensé les accueillir à la porte et leur offrant du café. Une image qui ne rime point avec les conditions actuelles dans lesquelles travaille le corps médical, hélas. En fait, même avant la pandémie, les médecins se sont dits préoccupés par la tendance des cliniques à vouloir maximiser leurs profits au détriment de la qualité des soins, selon Labor Notes. D’ailleurs la flambée des cas d’infection dans tout le pays n’a fait qu’augmenter leur charge de travail. «Toutes nos cliniques sont saturées au cours des dernières semaines. Et tous les nouveaux patients sont des cas Covid-19», a déclaré Amir Atabeygi, urgentiste dans la région d’Olympia.
Et si Covid-19 précipitait la mort du cash ?
L’enterrement du cash n’est pas encore annoncé. Mais la pandémie nous a permis déjà d’imaginer un monde sans argent liquide, accélérant l’évolution vers une société « cashless », signale The New-York Times. Pour les banques, les sociétés émettrices de cartes de crédit et certains défenseurs du Bitcoin, la disparition de chaque pièce de monnaie serait une bonne nouvelle, alors qu’il s’agirait d’un tremblement de terre pour les petites entreprises qui dépendent de liquidités. Pour les archéologues et les collectionneurs, ce serait un sentiment mitigé au mieux et au pire une tragédie. Alors que la pénurie de pièces de monnaie atteignait son pire en juin, des commerces de proximité, épiciers, stations-service ont demandé l’aide du gouvernement, qualifiant la pénurie du cash d’urgence qui menaçait leur capacité à servir les clients et à rester en activité. Et le média de préciser que la Réserve fédérale a procédé au rationnement du cash. Alors que les petites entreprises ont dû s’adapter à contrecœur à une société cashless, de nombreuses entreprises technologiques, banques et sociétés de cartes de crédit font pression pour encourager cette évolution, a déclaré Jay Zagorsky, professeur à la Questrom School of Business de l’Université de Boston, cité par le NYT. «L’économie est divisée en deux parties, et il y en a une qui va être durement éprouvée » , a-t-il averti.
‘Dancing with the Stars’ a nommé les champions de la saison 29
And the winner is …Kaitlyn Bristowe, la championne de la saison 29 de «Dancing with the Stars», lit-on sur le site de Fox News. En effet, la finale de lundi soir a mis en vedette quatre duos de célébrités et de danseurs professionnels. Bristowe, ancienne Bachelorette a affronté les finalistes Nev Schulman, le rappeur primé aux Grammy Awards Nelly et l’actrice de « One Day at a Time » Justina Machado pour gagner le très convoité trophée Mirrorball. Bristowe, 35 ans, a accéléré le tempo vers le sommet en duo avec son partenaire de danse, Artem Chigvintsev, le fiancé de la star de « Total Bellas » et ancienne diva de la WWE Nikki Bella. Le duo a obtenu deux parfaites notes pour leur tango sur les airs de « Toxic » de Britney Spears et pour une magnifique performance inspirée du Moulin Rouge « Sparkling Diamonds« .
Jamila Arif
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