Saturday, September 30, 2017

Nouvelle distinction pour BMCE Bank of Africa

BMCE Bank of Africa a remporté, lundi 25 septembre 2017, à Dubaï, et pour la 4e année consécutive, le Prix « Arabia CSR Awards 2017 », lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est déroulée en marge de la 10e Edition du Arabia CSR Forum 2017. 
Cette nouvelle consécration reconnaît l’excellente de la stratégie de développement Durable de BMCE Bank of Africa, seule banque dans la région arabe primée pour la catégorie « Financial Services ».



via Abdo El Rhazi Nouvelle distinction pour BMCE Bank of Africa

Friday, September 29, 2017

Wafacash étend ses tentacules en Afrique

Wafacash vient d’annoncer ce jeudi qu’il va étendre sa présence en Afrique de l’ouest et du centre en partenariat avec le spécialiste du transfert en ligne WorldRemit.

La filiale d’Attijariwafa Bank envisage de s’implanter d’ici la fin de l’année au Bénin, au Burkina Faso, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Pour rappel, les 2 partenaires sont déjà présents au Maroc et au Sénégal.



via Abdo El Rhazi Wafacash étend ses tentacules en Afrique

Agences de presse : Hachimi Idrissi distingué à Abidjan

Le directeur général de la MAP, l’Agence Maghreb Arabe Presse, Hachimi Idrissi a reçu un trophée du ministre ivoirien de la Communication, de l’économie numérique et de la poste, Bruno Koné en reconnaissance du travail accompli au sein de la fédération des agences de presse africaines.

C’est à l’occasion de la 5ème réunion du Conseil exécutif des agences de presse du continent qui s’est tenue hier jeudi à Abidjan que le directeur de la MAP qui est aussi le président de la fédération africaine a été primé.

La fédération veut être un cadre d’échange d’expériences, d’acquis et de réflexion au profit de la presse africaine.



via Abdo El Rhazi Agences de presse : Hachimi Idrissi distingué à Abidjan

Thursday, September 28, 2017

L’Allemagne face aux vieux démons

Ahmed Charaï

Depuis 1945, c’est la première fois que l’extrême droite fait son entrée, et en force, au parlement allemand. C’est d’autant plus inquiétant que l’AFD, le parti concerné, n’a été créé qu’en 2013 et qu’il n’était pas pris au sérieux, il y a encore deux ans. Les observateurs pensaient, qu’au regard de son histoire nazie, l’Allemagne était vaccinée contre ce courant populiste qui se développe partout en Europe. La digue n’a pas tenu cette fois. Le phénomène migratoire y est sûrement pour beaucoup, mais on ne peut pas en faire l’unique cause de cette poussée nationaliste. Le fait d’accueillir un million de réfugiés a pu attiser les peurs, malgré la réalité du vieillissement de la population et l’opportunité d’une main-d’œuvre qualifiée, il ne faut pas l’oublier, et à bas prix qui plus est.
L’économie allemande se porte bien au niveau des indicateurs, mais recèle des fragilités immenses. Près d’un Allemand sur cinq, 17% exactement, sont considérés comme pauvres ou précaires, alors que le chômage est au plus bas. Quand on regarde les résultats à la loupe, ce sont les leaders les plus pauvres qui ont le plus massivement voté pour l’AFD. L’extrême droite a dépassé les 20% dans la circonscription d’Angela Merkel. Les habitants de l’ex-Allemagne de l’Est, en plus d’être les plus pauvres, n’ont pas été « travaillés » durant des décennies par l’idéologie de la culpabilité par rapport à la seconde guerre mondiale. Ils se sentaient plus les héritiers de l’armée rouge que de la Wehrmacht. C’est un point culturel à ne pas dédaigner. L’accessibilité des idées fascisantes y est beaucoup plus grande.
Cette percée de l’AFD est aussi liée à la trop longue alliance gauche-droite, consensus qui ouvre un boulevard aux extrêmes pour exprimer les mécontentements, et c’est ce qui, visiblement, s’est passé, après une alliance de 8 ans, qui a étouffé le SPD et fragilisé Merkel. Dans la nouvelle configuration, la chancelière devra construire une coalition avec les libéraux eurosceptiques et les Verts. Malgré la culture du compromis de la classe politique allemande, ce n’est pas acquis sur le plan programmatique.
Enfin, quid de l’Europe ? Les rêves du président français d’un budget de la zone euro s’envolent. Les libéraux allemands ne veulent pas en entendre parler. Or, l’Europe est un élément central dans l’alimentation des courants régressifs. Tous les populistes considèrent qu’elle est contre les nations, contre la souveraineté des peuples et est source de la pauvreté des plus démunis. Cette situation de milieu du gué, avec une monnaie unique sans harmonisation fiscale ni sociale, craque de partout. Les prochaines élections européennes risquent de nous réserver des surprisses. La pression migratoire ne va pas diminuer, le terrorisme reste un risque permanent et les politiques publiques créent plus de précarité. C’est pour cela que les extrêmes progressent. Maintenant que même l’Allemagne est concernée, c’est peut-être le moment de chercher des réponses aux peurs qui portent les discours fascisants. Personne ne peut plus considérer qu’il s’agit juste de phénomène passager.



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MRE : Les compétences marocaines d’Allemagne en conclave à Tanger

Après une 2e édition à Düsseldorf (Allemagne), c’est au tour de Tanger d’accueillir du 30 septembre au 1er octobre le 3e Forum des Compétences Marocaines d’Allemagne.

Dans le cadre de l’initiative de la 13e région MeM, le Ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) en partenariat avec le réseau des compétences germano-marocain (DMK) ont organisé cette nouvelle édition sous le thème « Marocains du Monde : Capital humain relais pour l’avenir ».

Les objectifs de cette rencontre de Tanger sont d’encourager le partage d’expériences entre les compétences marocaines d’Allemagne et leurs homologues au Maroc, de créer des synergies dans les domaines de l’entrepreneuriat et l’investissement, les énergies et les nouvelles technologies et l’éducation et la formation professionnelle. Il s’agit aussi d’établir des partenariats à court, moyen et long terme et de promouvoir les initiatives de développement apportées par ces compétences à la mère patrie.

 

 



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TIC : Plusieurs conventions signées lors de l’AITEX

Les professionnels africains des technologies de l’information se sont réunis ce mercredi à Casablanca à l’occasion de la 2e édition d’Africa IT Expo avec comme pays invités d’honneur le Nigeria et le Cameroun.

Plusieurs conventions ont été signées entre l’APEBI, la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring et les fédérations consœurs du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Sénégal.

Les conventions portent sur les échanges et les best-practices dans la promotion de la transformation digitale en Afrique.



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Climat : Le Maroc collabore avec les élus locaux d’Afrique

Le Centre de compétences sur le changement climatique (4C) du Maroc et la CGLU Afrique, l’association des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, ont signé ce mardi à Rabat une convention de partenariat en marge de la rencontre sur le dialogue régional de l’Afrique relatif à la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Le centre marocain a également signé une autre convention avec la fondation pour la paix et la préservation de l’environnement du Congo Brazzaville portant sur les échanges d’expériences dans les projets d’adaptation au changement climatique.



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Wednesday, September 27, 2017

1er Sommet des Jeunes Leaders Africains : Pour un leadership efficace et inclusif 

 

Du 21 au 24 Septembre 2017 à Marrakech

Organisée par HEM Marrakech et MasterPeace Morocco, la 1ère édition du sommet des Jeunes Leaders Africains (AYLS) s’est concentrée sur les thèmes liés aux défis fondamentaux qu’affrontent les jeunes leaders.

Plus de 100 participants provenant de 23 pays différents ont participé à cette édition proposant un mélange panels/ateliers sur l’entreprenariat, la citoyenneté mondiale, l’éducation et leadership. Les activités de team bulding et les sessions de réflexion ont conféré ainsi aux délégués l’opportunité d’approfondir leur conception d’un leadership efficace, significatif et inclusif. Pour Tarik El Guermai, Responsable développement personnel et relations pédagogiques avec l’entreprise HEM Marrakech, « l’objectif de ce sommet est un objectif de rassemblement et d’échange, le réseau étant très important pour le leadership, aussi bien au niveau personnel que professionnel. Le 2e objectif c’est de créer un cycle d’événements annuels par rapport à la stratégie Afrique 2030 ».

A travers un processus de sélection concurrentielle, AYLS a réuni un groupe divers de jeunes délégués de l’ensemble du continent, avec la participation d’un groupe de journalistes Régionaux et Nationaux. Les intervenants ont répondu à différentes questions reliées aux attentes des jeunes Africains à travers le AYLS 2017 et ses futurs projets.

Les participants ont tous été réunis le soir de la journée internationale de paix, 21 septembre 20017. Ils ont célébré, par la même occasion, la diversité du continent africain lors de la soirée d’ouverture au Théâtre Royal de Marrakech. S’en est suivie une rencontre institutionnelle des intervenants et du comité d’organisation pour développer un cadre de travail basé sur l’interactivité avec les participants.

La plénière d’ouverture était sous forme d’un panel qui avait pour thématique « L’Afrique en 2030 et le rôle des entrepreneurs » durant lequel les intervenants ont mis le point sur l’importance de entrepreneuriat pour une meilleure innovation et une croissance de l’économie africaine. Aussi que les défis actuels et la façon dont les nouvelles entreprises locales devront soutenir leurs territoires pour améliorer le processus de développement de l’Afrique dans son ensemble. D’autres panels ont également mis le point sur les différents défis auxquels les jeunes africains font face.

Plus que les panels et les ateliers, les organisateurs ont voulu donner l’opportunité aux participants afin de rendre cette expérience remarquable et enrichissante à travers des activités interculturelles, où les participants ont eu l’occasion de déguster quelques plats Marocains à Place Jamaa Elfna ainsi qu’un Gala dînatoire au Complexe Waky. Durant les 3 jours de réflexion et de networking, un ensemble de recommandations et de résolutions ont été rédigées pour la prochaine édition 2018 ainsi que le lancement d’un mouvement de jeunes dynamiques, fort et efficient.

 

 



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Wafa Assurance veut se renforcer en Afrique

Ali Harraj

Wafa Assurance compte se développer dans les 14 pays de la Conférence Interafricaine des Marchés de l’Assurance d’après le PDG de la société d’assurance Ali Harraj (photo).

Après ses implantations au Cameroun et en Côte d’Ivoire, Wafa Assurance veut renforcer sa présence en Afrique de l’ouest et centrale mais prévoit également de se développer en Afrique anglophone.



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Discrimination : Les femmes africaines en conclave au Maroc

Marrakech accueille depuis ce lundi le forum Women in Africa, une rencontre sur l’éradication des discriminations envers les femmes africaines qui occupent une part importante des opérateurs économiques sur le continent.

Les travaux du forum de 2 jours ont révélé que l’Afrique enregistre un manque à gagner de 90 milliards de dollars chaque année en raison des disparités de genre. Les revenus générés par les femmes ne représentent que 6% en Afrique alors qu’elles produisent 60% des biens économiques.



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Tuesday, September 26, 2017

Daniel Cacija « Ecouter du Mark Murphy m’a aidé à trouver ma voie »

Daniel Cacija

Venu rendre hommage au légendaire Mark Murphy, le jeune chanteur de jazz consacré en 2013 meilleur jeune chanteur par le magazine « Down Beat », accompagné d’un trio et d’un joueur de trompette et de fluegelhorn a charmé le public du Tanjazz* avec sa voix mélodieuse, son phrasé clair et son style authentique.

C’est la première fois que vous vous produisez au Maroc. Quel est votre sentiment de chanter à Tanjazz ?

C’est un grand honneur et un privilège pour moi de participer à un si grand festival, on a été traité comme des rois ! C’est super bien organisé, on est très contents. En fait, une amie chanteuse pianiste, de Graz, qui y a participé il y a 2 ans m’en avait parlé. Je me suis dit que ça devait être génial de jouer là-bas, en Afrique, dans un autre continent !

Vous avez une idée sur la musique marocaine ?

Je suppose qu’il y a des influences orientales, …je connais le percussionniste qui avait collaboré avec Sting, mais en fait, je ne connais pas le style marocain.

Pourquoi avoir choisi de rendre hommage à Mark Murphy ?

Parce qu’il est un des artistes qui m’a le plus influencé dans ma vie, et ce qui est génial, c’est qu’on ne peut ni le copier ni l’imiter, cet hommage permet en fait, d’être soi-même. Son univers musical est aussi le nôtre, j’adore les standards de jazz, les chansons américaines, …vous rendez hommage en quelque sorte à votre propre originalité puisque vous ramenez votre touche personnelle. J’ai aussi eu un contact très personnel avec lui, je l’ai rencontré 3 semaines avant sa mort en 2015, c’était comme un rêve…En 2007, j’avais rencontré Sheila Jorden à Francfort, à l’époque, j’étais influencé par Kurt Elling et elle m’a dit : « le vrai génie, c’est Mark Murphy », je ne le connaissais pas, j’ai commencé à écouter ses chansons et j’ai découvert qu’il était le parrain du jazz vocal moderne, il est la version homme de Sarah Vaughn, plus je l’écoutais, plus je peaufinais mon style, j’ai trouvé ce que je pouvais faire d’une manière originale.

Parlez-nous un peu de votre rencontre avec lui ?

Je lui ai rendu visite à sa maison de retraite avec Sheila Jordan et Ari Silverstein, qui avait produit plusieurs de ses concerts. Il avait l’Alzheimer, il avait perdu le contrôle de ses mouvements, il était intubé et allongé sur son lit, il pouvait à peine parler, …S. Jordan lui a dit que j’avais étudié à Graz, puis, j’ai joué ses chansons favorites, « Detour ahead », il a commencé à pleurer, il m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit : « Vous êtes un sacré bon chanteur », on est restés une heure avec lui, je suis très chanceux et reconnaissant de ces quelques instants passés à son chevet, c’était une légende, il est mort 3 semaines après notre rencontre, on était en tournée… c’était très spécial parce que Sheila Jordan était avec nous, elle avait enregistré l’album « One for junior » avec lui, c’était des amis très complices.

Quand avez-vous réalisé que vous alliez faire carrière en tant que chanteur de jazz ?

J’ai toujours voulu gagner ma vie en faisant ce qui me passionne. J’ai réalisé depuis tout petit que j’aimais la musique. Lorsque j’accompagnais à l’âge de 5 ans ma famille à l’église, il m’arrivait une fois à la maison, de rejouer les mélodies de Gospel au piano, alors mon frère aîné avait demandé à mes parents de me faire une formation plus poussée en musique, et c’est là où j’ai commencé à jouer du piano au Conservatoire de Francfort,… J’ai quitté la Croatie pendant la guerre, j’avais 6 ans, j’ai toujours voulu jouer de la musique, quand j’ai été accepté pour étudier à Graz, j’étais ravi, je ne peux pas dire exactement quand ça a vraiment commencé !

« Vous êtes un sacré bon chanteur », m’a soufflé Mark Murphy !

Pourquoi le jazz ?

J’aime l’esthétique de de tradition européenne classique, j’aime la mélodie et l’harmonie esthétiques de Claude De Bussy et Maurice Ravel, c’était profond pour moi, …Au début, j’étais très influencé par le Gospel, le premier morceau de Jazz que j’ai entendu était « Road 66 » de Nat King Cole, ce côté léger et facile m’a énormément fasciné. En plus, dans le jazz, je me libère des notes, il y a les mélodies et une certaine forme que je dois respecter mais sinon, je peux tout faire, je peux être moi-même, parce que je peux m’exprimer de manière personnelle.

Votre dernier album « Lifeline » est plus personnel ?

Plus ou moins, j’ai toujours lutté dans mes relations, j’ai essayé de mettre mes émotions dedans, mes combats, mes bons sentiments,…plusieurs situations que je chante sont similaires de ce que j’ai pu vivre, comme la perte soudaine d’une personne. J’aime bien « Little red rose », une chanson très mélancolique, triste et déprimante. Il y aussi « Precious me Precious you » dont j’ai écrit les paroles, ça parle un peu des gens qui dans l’entourage proche de ma famille ne m’acceptaient pas tel que je suis et à qui je réponds en disant que chacun d’entre nous est précieux dans sa différence !

Ce qui vous inspire finalement c’est la vie et ce qui vous entoure ?

Oui, la musique et donc le jazz est le résultat de tout ce qui m’arrive dans la vie.

Sur scène, vous aimez communiquer avec le public ?

C’est important d’être authentique, car sur scène, il faut être vrai pour que les gens puissent sentir l’émotion du moment que vous dégagez, et interagir avec vous. Si votre interprétation n’est pas sincère, ça ne fonctionne pas !

A part la musique, qu’aimez-vous faire dans la vie ?

J’étais presque devenu un joueur professionnel du Tennis de table, puis j’ai laissé tomber pour la musique. J’adore cuisiner, c’est exactement comme le jazz, il y a certaines lois que tu dois respecter, certaines choses fonctionnent, d’autres moins, j’aime les plats avec du paprika, les lasagnes aux aubergines, le poisson, la cuisine méditerranéenne…

Vous avez quitté la Croatie pour l’Allemagne quand vous aviez 6 ans. Ça vous manque ?

Oui, je sens toujours que c’est ma première demeure, à chaque fois que je reviens là-bas, je ressens toujours un pincement au cœur, c’est un peu lourd avec les souvenirs de guerre, ma sœur vit encore là-bas, mon oncle, mes cousins, je leur rends toujours visite, ma 2e maison c’est l’Allemagne et ma 3e maison c’est Graz en Autriche, depuis 2009. Quand les gens me demandent d’où je viens, j’ai du mal à répondre, je suis né en Croatie, j’ai grandi en Allemagne et là je passe la majeure partie de ma vie en Autriche, …en fait, je suis un européen cosmopolite.

Des projets ?

Je vais enregistrer un album live en octobre, ça va être un enregistrement analogue, et non digital, vous allez avoir une qualité de son incroyable, vous allez presque sentir la sueur et l’odeur des musiciens sur scène, c’est ce que vous ressentez quand vous écouter un analogue d’Oscar Peterson, vous avez l’impression qu’il joue en face de vous. Je suis chanceux de pouvoir enregistrer Live un album analogue à Vienne, dans le studio analogue le mieux équipé d’Europe, ils ont les vieilles machines, ils font des master cut, et après le concert, vous pouvez repartir avec votre vinyle, ça va sortir en cassettes aussi, le télécharger sur le net (itunes, amazon…). J’aime bien les albums live parce que vous vivez une situation réelle, vous n’avez pas à imaginer le public en face de vous comme en studio. Sinon, j’enregistre actuellement en Allemagne un album avec un orchestre, un peu à la Michael Bubbley. Une combinaison intéressante qui va sortir en 2018.



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Agroalimentaire : Des opérateurs marocains prospectent à Dakar

Une mission d’affaires organisée par l’Établissement Autonome de Contrôle et de Coordination Des Exportations, séjourne depuis ce lundi à Dakar pour promouvoir les échanges bilatéraux avec les entreprises et institutions sénégalaises.

Composée d’une vingtaine d’entreprises marocaines opérant dans l’agroalimentaire, la mission de 2 jours veut développer le partenariat entre le Maroc et le Sénégal dans l’exportation de produits agroalimentaires mais également encourager les hommes d’affaires sénégalais à venir investir dans le Royaume.



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Le PNUD et l’AMCI s’allient pour l’Afrique

 

Le PNUD, le Programme des Nations Unies pour le Développement, et l’AMCI, l’Agence Marocaine pour la Coopération Internationale, veulent élaborer un programme de coopération basé sur des initiatives et des actions communes en faveur du développement humain de l’Afrique.

L’Administrateur du PNUD Achim Steiner et l’Ambassadeur directeur général de l’AMCI Mohamed Methqal ont discuté samedi dernier à New York d’un partenariat qui sera basé sur l’expérience marocaine et son leadership régional pour développer la croissance économique et réduire la pauvreté en Afrique.

Une délégation d’experts du PNUD sera prochainement en visite au Maroc pour discuter avec l’AMCI des objectifs et des axes de collaboration de ce partenariat.



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Monday, September 25, 2017

Libre cours

Naïm Kamal

Naïm Kamal

Une viande rouge qui vire au vert, peut donner de la nausée. Et pas seulement physique, mais aussi politique. Le sacrifice de l’aïd, cette année, n’a jamais aussi bien porté son nom. C’est aussi Shun le mouton. Il joue des tours à ses égorgeurs, mais pas seulement. Les autres pas seulement, ce sont l’Algérie et le Maroc. Bien que je vive dans ce beau royaume, je n’en ai pas eu vent, mais il semblerait, selon le journal algérien Liberté, que « des responsables marocains, relayés largement par les réseaux sociaux, ont imputé les causes de la putréfaction de la viande des moutons à l’introduction frauduleuse de moutons d’Algérie dont la viande, ont-ils indiqué, est reconnue comme étant de qualité médiocre. » Pourquoi ?
Le journal Liberté apporte lui-même un début de réponse : « Après avoir affecté l’Algérie deux années consécutives, écrit-il, le phénomène de putréfaction de la viande de moutons, sacrifiés lors de l’Aïd El-Adha, s’est étendu au Maroc, conduisant de nombreuses familles à jeter les carcasses, impropres à la consommation. »
Mais le journal se ravise rapidement en assurant : « cette explication est complètement erronée, affirment des vétérinaires algériens, qui se sont rapprochés de notre rédaction. » Ces vétérinaires, que j’imagine casquettes, brodequins et galons, ont affirmé au journal que « La qualité organoleptique d’une viande n’est pas corrélative avec sa qualité hygiénique, ensuite de nombreuses études ont toutes conclu à la haute valeur organoleptique et gustative de la viande issue des différentes races de moutons d’Algérie, dont la Hamra de l’ouest nettement supérieure au Sardi qui est la principale race ovine du Maroc. » Là, j’apprends un nouveau mot, organoleptique, qui est, à en croire différents dictionnaires, « tout ce qui est susceptible d’exciter un récepteur sensoriel. Ainsi, l’apparence, l’odeur, le goût, la texture ou encore la consistance constituent les qualités organoleptiques d’un aliment ou d’une boisson ».
Pour le reste il n’y a rien de nouveau à l’est, tout ce qui vient de l’Algérie est naturellement supérieur à ce qui provient du Maroc.
En dépit de leur supériorité organoleptique, les vétos algériens concèdent à revenir à de meilleurs sentiments en relevant qu’outre « les mauvaises conditions d’hygiène et de conservation des carcasses, la piste des additifs alimentaires et de l’usage des hormones dans les aliments du bétail est privilégiée ». Au moins un point commun entre nos moutons qui transcende les frontières « fermées » de nos pays. De ce constat, ils déduisent qu’il « convient de mettre fin rapidement à cette polémique par une coordination entre les vétérinaires des deux pays dans la recherche des véritables causes de ce problème. » Un propos sensé qui nous offre une convergence positive pour qu’enfin on trouve un terrain d’entente susceptible de comporter en lui un bon augure.
Les animaux ont toujours constitué un possible liant pour les relations maroco-algériennes. Au milieu des années 80, c’est autour de la lutte contre les criquets pèlerins que Rabat et Alger ont repris langue. Il s’en est suivi la reprise des relations diplomatiques et une lune de miel entre Hassan II et Chadli Benjedid qui a duré jusqu’à la destitution de ce dernier en 1992. Ne dit-on pas jamais une sans deux ?



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Où va l’Istiqlal ?

Jamal Berraoui

Les congrès régionaux du parti de l’Istiqlal ont été révélateurs de la situation interne du plus vieux parti du Maroc. Violences, bagarres, insultes, ne sont que la partie visible de l’iceberg. Hamid Chabat, toujours candidat, lâché par ses propres lieutenants, sait que la bataille est perdue. Mais ses anciens soutiens défendent leurs positions au niveau local et national.
On aurait pu s’attendre à un certain esprit d’ouverture de la part des vainqueurs putatifs. Nizar Baraka avait lui-même appelé au « respect » et à l’unité. Il n’a pas été entendu, l’heure est à l’épuration des « chabatistes ».
Maintenant que les jeux sont faits, il faut se projeter dans l’avenir. Nul doute que Yasmina Baddou, Karim Ghellab et Hejira auront un rôle à jouer dans l’exécutif du parti. Adil Douiri, soupçonné de proximité avec Chabat, risque de disparaître des radars, malgré le poids de son père qui a le respect dû aux anciens.
Par ailleurs, nul ne sait quel est le projet politique d’Ould Errachid, Kayyouh et Cie. Ce ne sont pas des idéologues, loin de là. Leur inimitié avec Chabat est récente. Elle est liée à sa gestion de la question de la participation au gouvernement en 2014, quand il a claqué la porte et en 2017, où il a été un élément de la crise, avant sa sortie sur la Mauritanie qui l’a flingué. On n’en sait pas plus sur leurs intentions et la manière dont ils voient le positionnement de l’Istiqlal sur l’échiquier politique.
A cette difficulté s’ajoute une autre. L’Istiqlal c’est d’abord une kyrielle d’organisations parallèles qui constituent sa force de frappe électorale. Or, toutes ces organisations sortent divisées de cette guerre fratricide et donc très affaiblies.
Chabat était une incongruité dans l’histoire de l’Istiqlal. Il a fait du syndicat une machine de guerre contre les Fassi-Fihri et réussi à prendre le parti. Cette fois, des forces se sont liguées contre lui. Seulement ce conglomérat doit rapidement se souder autour d’autres choix que l’anti-chabatisme et ce n’est pas joué d’avance. Personne n’a intérêt à voir l’Istiqlal péricliter parce qu’il reste important pour une certaine forme de stabilité politique. Mais force est de constater que tous les ingrédients de crises futures sont là.
Autre question qui s’impose d’elle-même, Nizar Baraka briguera-t-il la direction du parti en restant à la tête du CESE ?



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USA – Le livre de Hillary

Vincent HERVOUET

Neuf mois après avoir perdu une présidentielle imperdable et vu le Donald s’installer à sa place à la Maison Blanche, Hillary Clinton refait surface. Comme une naufragée qui échoue sur la plage, avec un livre en guise de bouée de sauvetage. Le titre sonne comme un constat d’accident : « What happened » (« Ça s’est passé comme ça » traduction Fayard).
Toutes les recettes du best-seller sont au rendez-vous. Un titre comme un slogan. Une star comme auteur. La rédaction du manuscrit aussi secrète qu’une enquête du FBI. Les rumeurs les plus folles sur les à-valoirs versés à l’auteur. Nous sommes aux USA : quand on parle de prix, ils ne sont pas littéraires. L’éditeur avait payé 8 millions de dollars pour publier l’autobiographie de l’ancienne First lady. Les enchères sont encore montées pour le livre suivant : 14 millions. Mais l’ouvrage s’est mal vendu, ce qui aurait dû inquiéter les responsables du parti Démocrate quand ils ont choisi Hillary comme championne. Cela a freiné la surenchère commerciale pour le nouvel ouvrage négocié 8 millions. À comparer aux 60 millions versés aux époux Obama pour leurs deux ouvrages à paraître en fin d’année !
Pour réussir un best-seller, il faut que la star raconte sa vie en apesanteur, sa chute lamentable avec des détails touchants, et qu’il y ait bien une lumière au bout du tunnel. Happy End obligatoire ! Un peu d’impudeur et beaucoup de résilience. Hillary Clinton coche toutes ces cases. Elle raconte que son échec l’a terrassée. Qu’elle est restée longtemps sidérée. Après la campagne, elle est allée en forêt. De longues marches et une forte consommation de Chardonnay. Dans un monde qui reste puritain, voilà un aveu qui coûte. En même temps, le vin de Bourgogne est celui que consomme une élite américaine, pas le whisky ou la bière qu’écluse le chômeur de Detroit.
Quand Hillary Clinton prétend se mettre à nu, elle reste artificielle. C’est d’autant plus frappant qu’elle jure ne jamais se représenter à une élection. Neuf mois après, Hillary Clinton n’a toujours pas compris pourquoi la classe moyenne américaine qu’elle a négligée lui avait préféré ce Donald si vulgaire, si sommaire, si foutraque.
À lire les bonnes pages de son livre, il semble que les Américains lui aient volé la victoire électorale que les sondages, les médias, Hollywood, l’Europe, la raison aussi lui avait promise. Et le pire, c’est qu’elle ne peut même pas le reprocher aux électeurs, ça manquerait de fair-play.
Comme à toute catastrophe, il faut un responsable, elle accable le patron du FBI, trop zélé, Bernie Sender, ce démagogue, Barack Obama qui ne l’a pas sauvée des Russes. Voilà qui ne va pas aider le Parti à se relever et à ramener l’électeur déçu au bercail !
Sur le plateau de CBS, elle concède : « J’ai peut-être manqué quelques occasions… »… Elle a manqué les États de la Rust belt, ce poumon industriel de l’Amérique qui est l’épicentre de la colère blanche, ces cols bleus qui votaient démocrates et qui se sentent abandonnés, cette Amérique périphérique où elle a à peine mené campagne et qui s’est donnée au Donald… Et qui le soutiennent toujours, contre vents et marées et tempêtes, contre une élite détestée qu’incarne Hillary.



via Abdo El Rhazi USA – Le livre de Hillary

Jazz au Chellah 2017 – Vibrations et symbioses !

Jazz au chellah Affiche

Du 28 septembre au 1er octobre, le Jazz revient au Chellah le temps d’une 22e édition qui promet de beaux moments de musique. Entre concerts de jazz européen et fusions maroco-européennes, Rabat vibrera aux différents sons proposés par des musiciens de grand talent. Un évènement de l’Union européenne au Maroc en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication.

Des sonorités d’ici et d’ailleurs, du jazz d’Europe venu à la rencontre de ses origines africaines, se donnent rendez-vous du 28 septembre au 1er octobre pour la 22e édition du Jazz au Chellah.

Organisé par l’Union européenne au Maroc en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication, la Wilaya Rabat-Salé-Kénitra et en collaboration avec les ambassades et Instituts culturels des Etats membres de l’UE au Maroc, le plus ancien festival de Jazz au Maroc, devenu une référence sur la scène musicale mondiale, promet une programmation triée sur le volet, pensée par une nouvelle Directrice artistique pour la partie européenne : Jutta Unger, qui saura donner un nouveau souffle au féminin. Pour la partie marocaine, le musicien qui a fait voyager l’Afro Jazz dans le monde, Majid Bekkas, revient à la charge. Ces derniers ont travaillé dur pour permettre aux 42 ans de partenariat culturel entre l’UE et le Maroc de poursuivre son chemin. Depuis 22 ans, le Jazz au Chellah permet des échanges musicaux entre les deux rives de la Méditerranée en donnant un aperçu de cette magnifique fusion culturelle au monde entier.

Ce sont l’Autriche et l’Espagne qui ouvrent le bal le jeudi 28 septembre avec une première partie pleine de poésie proposée par Vicens Martín Dream Big Band qui ont su puiser dans la poésie catalane et la richesse de leur culture pour les fusionner avec le Jazz contemporain. Cette première partie sera suivie par l’avalanche des sons jazz de Shake Stew, un groupe autrichien composé de sept musiciens aux sonorités détonantes. Le groupe sera rejoint par le rossignol marocain qui a su associer le jazz à la musique traditionnelle andalouse, Nabyla Maan, pour une rencontre inoubliable qui devrait donner le ton de cette 22e édition.

Shake Stew

Vendredi 29 septembre, le Danemark et les Pays du BeNeLux seront représentés par deux expériences musicales uniques. En début de soirée, Mathias Heise Quadrillon proposera son FuRo Jazz, un jazz fusionné de Rock et Funk. En deuxième partie de soirée, Dock In Absolute, un trio belgo-luxembourgeois, poussera les limites du jazz avec une nouvelle approche progressive signée par un trio de virtuoses. Leur piano, leurs percussions et leur basse seront enrichis par le saxophone du talentueux Axel Camil et des percussions marocaines de Mohamed Amine Bliha, pour une fusion maroco-européenne.

La troisième soirée sera dédiée aux extrémités de l’Europe. Dalindéo, groupe de jazz finlandais qualifié « de mélange délirant de surf punk, hot jazz, tango finlandais avec une touche d’Ennio Morricone”, proposera un voyage psychédélique porté par six musiciens talentueux. La Finlande cèdera ensuite la scène à un tourbillon portugais. Le trio Maria João, surprenant mariage entre les musiques traditionnelles portugaises et la musique électronique, fera voyager le public, le temps d’un concert et d’une rencontre avec le talent du multi instrumentaliste marocain M’hamed El Menjra.

La clôture du dimanche 1er octobre est une véritable épopée à travers le monde, un tourbillon des sens depuis l’Allemagne jusqu’en Egypte. Gregory Gaynair Trio apportera une touche résolument humaine et brillante au jazz moderne suivi du groupe égyptien Eftekasat qui offrira un jazz oriental, envoutant et engagé intégrant des influences balkaniques, africaines et latines. La dernière rencontre promet des étincelles avec l’influence tagnaouite du guembri d’Asmaa Hamzaoui & Bnatt Timbouktou. Une fusion entre le Maroc, l’Europe et l’espace afro-méditerranéen qui marquera cette fin d’édition.

En plus des concerts sur site, le festival sort de ses murs et propose de faire vivre Rabat au rythme du jazz avec des Masterclasses, 4 soirées de concerts gratuits à la scène de Bab Mrissa à Salé ainsi que d’autres surprises.

Billetterie: en vente toute la journée au Chellah à partir du 18 septembre (ouverture des portes à 19h30).

Tarif normal 50 DH

Tarif étudiant et enfant: 20 DH

Pass semaine : 150 DH



via Abdo El Rhazi Jazz au Chellah 2017 – Vibrations et symbioses !

Maroc-Madagascar : La Chambre des Conseillers et le Sénat se rapprochent

La Chambre des conseillers et le Sénat malgache ont signé en fin de semaine à Rabat un protocole d’entente pour encourager le dialogue parlementaire et renforcer les relations bilatérales et les liens historiques entre le Maroc et Madagascar. 

Scellé en marge de la 11e réunion du Conseil de la Ligue des conseils de la choura, des sénats et des conseils similaires d’Afrique et du monde arabe, ce partenariat des 2 institutions sera marqué par le partage d’expériences, le renforcement des capacités et l’échange d’informations sur des questions bilatérales. 



via Abdo El Rhazi Maroc-Madagascar : La Chambre des Conseillers et le Sénat se rapprochent

Le Maroc réunit des délégations africaines et caribéennes à New York

Le Maroc a réuni des délégations africaines et caribéennes lors d’une réception jeudi dernier à la Résidence du Royaume du Maroc à New York, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Les chefs de délégations présentes ont salué le leadership du Roi Mohammed VI dans la promotion de la coopération sud-sud et l’impulsion du co-développement en Afrique et dans la région des Caraïbes.

Plusieurs pays africains et caribéens ont été représentés lors de cette réception entre autres la Guinée Bissau, le Congo, la Gambie, le Malawi, le Bénin, Djibouti et la communauté des Caraïbes.



via Abdo El Rhazi Le Maroc réunit des délégations africaines et caribéennes à New York

Thursday, September 21, 2017

Quelle réforme pour l’école ?

Ahmed Charaï

Depuis sa nomination au ministère de l’enseignement, Mohamed Hassad multiplie les sorties. Il a annoncé des aménagements physiques, le retour de l’hymne national, la réduction du nombre d’élèves par classe et un contrôle plus sévère de l’absentéisme. Que de bonnes intentions, mais sans vision globale. L’activisme de Hassad ne risque pas de révolutionner l’école, ce qu’il n’ambitionne pas, du moins pas ouvertement.
Ahmed Akhchichene avait choisi un excellent slogan « L’école au cœur de la Nation ». Il faut le reconnaître, son programme d’urgence, malgré ses insuffisances, se situait au moins dans une vision sociétale de la réforme de l’école. Malheureusement, il s’est confronté au mur des conservatismes, au corporatisme syndical, et les résultats n’ont pas été au rendez-vous.
Aujourd’hui, la descente aux enfers du système éducatif est liée à une véritable perte de repères. Les familles, dans les couches populaires, ne sont plus attachées à la scolarité de leurs enfants, parce que la promotion sociale n’est plus au bout. Le corps enseignant n’a plus de vocation militante, les comportements déviants sont la règle. Un ministre de l’enseignement marocain devrait avoir honte en comparant le Maroc, en matière d’enseignement, à un pays comme le Rwanda. Sortant d’un génocide, ce pays a décidé d’adopter l’anglais au lieu du français, d’utiliser les nouvelles technologies et obtient d’excellents résultats. Même le Bénin fait beaucoup mieux que nous.
Pour réformer l’école, il faut une vision du rôle que l’on assigne à celle-ci. Croire qu’il suffit de quelques peintures et du retour de l’hymne national pour redonner à l’école son lustre est une voie sans issue et, malheureusement, on s’y engage.
Il faut arrêter de se payer de mots. Le budget, très conséquent, de l’Éducation, est dilapidé. L’enseignement fondamental est très mal assuré. Les enfants arrivent au collège sans avoir les acquis minimums, d’où la déperdition. Les activités parascolaires n’existent plus, alors qu’elles concourent à l’épanouissement de l’enfant. Il n’y a plus aucun rapport à la culture. Face à ce désastre, continuer à parler de craie et de tableaux est tout simplement irresponsable.
L’école doit répondre à deux priorités : assurer une formation à tout un chacun selon ses capacités, transmettre des valeurs de citoyenneté, de respect de soi-même et des autres. Elle ne peut assurer ces deux missions qu’en étant un creuset d’intégration, de mixité sociale. Elle ne l’est plus de fait puisque l’enseignement privé accueille les enfants non seulement des riches, mais aussi des couches moyennes. La réforme, la vraie, doit œuvrer à inverser cette tendance, en cherchant l’excellence, pour que l’école publique redevienne la référence.
Tout est à refaire, les programmes, le processus pédagogique, la sélection, l’orientation. Tout, absolument tout, doit être remis à plat. Ce que l’on attend de Hassad c’est, après consultation non pas des partis politiques mais des spécialistes, de pondre une vision avec des objectifs clairs, ambitieux, mobiliser les moyens et annoncer un planning. Le Maroc ne peut pas se permettre de perdre encore une autre génération, de rester à la traîne de tous les classements internationaux, de fabriquer des universitaires ne maîtrisant aucune langue. Ce ne sont pas des réformettes des coups de menton qu’il nous faut, mais une vision à la hauteur des enjeux pour la Nation.



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New-York – Intenses activités diplomatiques du Maroc à l’ONU

Depuis son arrivée à New York pour participer à la 72e Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, multiplie les rencontres.
En voici un récapitulatif en images, au jeudi 21 septembre 2017

Entretien avec le ministre des AE d’Italie
Entretien avec le Président de la Gambie
Entretien avec le MAE du Nigeria
Entretien avec le MAE de Pologne
Entretien avec le MAE Malgache
Entretien avec le MAE Érythrée
Entretien avec le MAE de la Lettonie
Entretien avec la MAE de la Jamaïque
Entretien avec le Mae d’Espagne
Entretien avec le MAE du Lesotho
Rencontre avec le nouvel émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé
Entretien avec le MAE de Grande-Bretagne
Entretien avec le MAE français
Entretien avec le MAE chinois
Entretien avec le MAE capverdien
Entretien avec le Président de Burkina Faso
Entretien avec le MAE de la Slovénie
Entretien avec le MAE de la Roumanie


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Faune-Flore : Le Maroc élu vice président du groupe d’experts africains

Le Maroc a participé mardi à Addis-Abeba à la réunion du Groupe d’Experts sur l’exploitation et le commerce illicites des espèces de la faune et de la flore sauvages en Afrique.

Représenté par 2 experts du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, le Royaume a été élu à la vice-présidence du groupe d’experts africains mis en place par la Commission de l’Union Africaine.



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Wednesday, September 20, 2017

Attractivité : Le Maroc dans le Top3 africain

Le Maroc est le 3e pays le plus attractif en Afrique selon le classement de la banque d’affaires sud-africaine Rand Merchant Bank. L’Égypte occupe la première place suivie par l’Afrique du sud sur ce classement basé sur le PIB réel à parité de pouvoir d’achat, les prévisions de croissance et l’environnement des affaires.

Le top10 est complété par l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, la Tunisie et la Côte d’Ivoire.



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Terrorisme : Le Maroc veut assister le G5 Sahel

Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a participé à New York à la Concertation ministérielle de la francophonie sur “la Sécurité et le Développement dans un espace francophone solidaire” .

Le Maroc s’est engagé à soutenir le G5 Sahel dans le domaine de la formation des troupes et dans la sécurisation des frontières pour lutter contre le terrorisme dans cette région.

Composé par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, le G5 Sahel cherche à New York le soutien de la communauté internationale pour appuyer sa force militaire mixte.



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Bourita rencontre le Président gambien Barrow

En marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser Bourita a été reçu ce lundi par le Président de la Gambie Adama Barrow pour discuter de la coopération entre les 2 pays.

Le Chef d’État gambien s’est félicité des relations bilatérales que les 2 parties souhaitent améliorer dans le secteur économique, la formation, la coopération sécuritaire, l’échange d’expériences dans le domaine diplomatique et la formation professionnelle.

Nasser Bourita s’est entretenu le même jour avec son homologue du Nigeria, Geoffrey Onyeama, pour échanger sur le suivi des projets bilatéraux et sur les questions d’ordre régional et international.



via Abdo El Rhazi Bourita rencontre le Président gambien Barrow

Tuesday, September 19, 2017

La CJEM lance le congrès des Junior-Entreprises marocaines

La CJEM organise le congrès national des Junior-Entreprises marocaines le 30 septembre 2017 au Four Seasons Hôtel Casablanca, une plateforme de partage et de networking entre différents Junior-Entrepreneurs, entrepreneurs, chefs d’entreprise et représentants du podium médiatique.

Fédérées par la Confédération des Junior-Entreprises Marocaines (CJEM), les Junior-Entreprises et les Junior Créations se positionnent comme cet incubateur d’entrepreneuriat dans les rangs des étudiants des établissements d’enseignement supérieur en ingénierie et en commerce.

L’événement se veut être un carrefour professionnel pour les professionnels se qualifiant par l’éloge du processus entrepreneurial marocain et son étendu continental.



via Abdo El Rhazi La CJEM lance le congrès des Junior-Entreprises marocaines

New York – Reconnaissance spéciale au Roi Mohammed VI pour son leadership dans la promotion de la tolérance et le rapprochement inter-culturel

La Coalition Mondiale pour l’Espoir (The Global Coalition for Hope) a attribué au Roi Mohammed VI, hier à New York, le Prix de la Reconnaissance Spéciale du leadership dans la promotion de la tolérance et le rapprochement inter-culturel et ce, “pour le leadership visionnaire du Souverain dans la promotion de l’harmonie entre les différentes cultures aussi bien au Maroc que sur la scène internationale”.
C’est le prince Moulay Rachid qui a reçu cette prestigieuse distinction au nom du Souverain, lors d’une cérémonie grandiose, organisée dans le cadre somptueux de la prestigieuse Public Library de New York, sous le patronage de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), en présence de chefs d’Etats, de représentants du corps diplomatique accrédité aux Nations Unies et à Washington, ainsi que de personnalités des mondes politique, des arts et de la culture.
«Grâce au soutien généreux de Sa Majesté le Roi, cinq des plus anciennes Médersas datant du 14ème, 15ème et 16ème siècles ont été restaurées (ndlr, à Fès)», a témoigné Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO, qui a présidé cette cérémonie. Et d’ajouter: «Avec Sa Majesté le Roi, nous avons marché dans les ruelles étroites de la Médina et j’ai pu constater la ferveur, l’amour et l’enthousiasme qu’éprouve le peuple marocain à l’endroit du Souverain, notamment au moment où nous visitions les Médersas. C’était en effet un moment de communion et de respect à l’égard de la religion musulmane».
L’approche de Sa Majesté le Roi visant la promotion des valeurs de tolérance, d’altérité et du juste milieu “constitue une réponse à l’extrémisme et aux idées radicales en consolidant les valeurs du respect mutuel et d’ouverture”, s’est félicitée Bokova, en exprimant son “profond respect à l’égard de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour tout ce que le Souverain fait pour Son pays et pour le monde”.
Dans une déclaration à la presse, la Directrice Générale de l’UNESCO a exprimé son “admiration” à l’égard du “grand message de paix de Sa Majesté le Roi, un message qui sous-tend un profond respect de la dignité humaine et de la tolérance et s’adresse aussi à la jeunesse”.
“Je me sens particulièrement privilégiée de présenter à Sa Majesté le Roi le Prix de la Reconnaissance Spéciale du leadership dans la promotion de la tolérance et le rapprochement inter-culturel”, a-t-elle conclu.

La Coalition mondiale pour l’Espoir est un réseau de trois fondations à but non-lucratif basées à New York, Zurich et à Hong Kong. Cette coalition a mis en place une plate-forme mondiale pour récompenser et encourager les personnes courageuses qui s’élèvent contre la terreur et la violence, afin de préserver notre patrimoine culturel commun et construire des passerelles entre les cultures.
La Coalition s’active pour engager, mobiliser et renforcer le réseau mondial Everyday Heroes (héros de tous les jours) qui lutte pour mettre fin à l’extrémisme violent, préserver le patrimoine culturel et promouvoir le dialogue inter-culturel.
L’action de ce réseau se décline à travers la création et la promotion d’un réseau de soutien, l’établissement de programmes de formation, la mise en place d’un système d’évaluation, de suivi et de reporting fondé sur les résultats, l’amélioration des capacités de collecte de fonds, et la facilitation de la communication académique.



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La CDG réunit la CEDEAO à Rabat

La CDG, la Caisse de Dépôts et de Gestion, a récemment réuni à Rabat les administrations financières de la CEDEAO lors de la première édition du “Programme International CDG pour l’Afrique”.

Cet événement de 4 jours avait pour objectif de mettre en relief l’expertise et les expériences réussies par le Groupe CDG afin de les partager avec les partenaires de la sous région. 12 pays sur les 15 que compte la CEDEAO ont participé à ce séminaire.



via Abdo El Rhazi La CDG réunit la CEDEAO à Rabat

Une caravane d’OCP soutient l’agriculture malgache

La fondation OCP a lancé en fin de semaine à Madagascar une caravane agricole en marge de la Foire internationale de l’Agriculture d’Antananarivo. Le lancement s’est déroulé en présence du Président de la République, du ministre de tutelle, de l’Ambassadeur du Maroc à Madagascar et de la délégation d’OCP.  

L’objectif de cette caravane est de réaliser une carte de fertilité des sols sur une zone de 100.000 ha et de sensibiliser les agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée.

La fondation OCP a déjà formé 11 cadres du ministère malgache de l’agriculture dans l’analyse des sols et compte former une trentaine de cadres ingénieurs à l’horizon 2018.



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Monday, September 18, 2017

DHL Express Maroc étend ses ailes dans la région Nord

DHL Express Maroc veut augmenter sa capacité et répondre à la demande locale. Son autre objectif est d’accompagner le développement des secteurs stratégiques comme l’automobile ou l’aéronautique. L’entreprise a mis en service un Airbus A306 d’une capacité de 60 tonnes et poursuit ses investissements au Maroc qui ont atteint plus de170 MDH depuis 2011.

DHL Express, numéro 1 au Maroc et dans le monde du transport express international de documents et colis, annonce la mise en service d’un Airbus A306 d’une capacité de 60 Tqui remplace le Boeing 737. Le nouvel Airbus permettra à DHL Express d’étendre ses capacités et de répondre à la demande croissante au Maroc des importateurs et exportateurs, avec lesquels l’entreprise a récemment signé des conventions dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche – qui s’ajoutent à des partenariats de longue date déjà opérationnels avec les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et du textile.

Comparé à son prédécesseur, l’Airbus A306 offre en effet une technologie totalement nouvelle et moderne. Avec sa capacité de chargement de 60 tonnes, il peut transporter jusqu’à 45 tonnes de plus que le Boeing 737, tout en permettant des trajets plus longs et en offrant des économies en carburant. Le transfert des marchandises sera également optimisé, grâce à la diminution considérable des coûts et temps de transit, offrant aux entreprises l’accès à des services logistiques de pointe vers les marchés internationaux.

“L’A306 est un avion très performant et parfaitement adapté pour accompagner le développement de nos partenaires. Grâce à l’introduction de ce nouvel appareil, nous nous assurons une capacité élevée et un gain de temps pour connecter le réseau DHL à partir de Séville, tout en continuant à répondre de la meilleure manière à la demande grandissante des opérateurs locauxet internationaux”, a déclaré Jawad Ouaziz, directeur général de DHL Express au Maroc.

Ce nouvel investissement, qui vient renforcer les échanges commerciaux du Maroc avec l’Europe et le reste du monde, marque une nouvelle étape dans l’engagement de DHL Express en faveur du développement et du désenclavement de la région Nord. Il illustre par ailleurs la démarche continue de l’entreprise pour accompagner et soutenir les clusters industriels qui utilisent le Maroc comme un hub vers l’Europe, ainsi que le plan d’accélération industrielle lancé par le gouvernement.

DHL Express développe en permanence son réseau et ses capacités opérationnelles au Maroc afin de permettre à ses clients d’envoyer et recevoirdes documents et colis en express quasiment partout dans le monde. Le nouvel Airbus A306 connectera du lundi au vendredi la ville de Tanger et sa région à plus de 220 pays à travers le monde.



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Casa Transports & RATP Dev – Le contrat 2017-2029 signé

Casa Transports et RATP Dev, filiale du Groupe RATP, ont procédé aujourd’hui à la signature du nouveau contrat d’exploitation et de maintenance du réseau de Tramway et de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) de la ville de Casablanca pour la période 2017-2029.
Cette signature fait suite au lancement en juin 2016, par Casa Transports, d’un Appel d’Offres International. L’offre finale présentée par RATP Dev a été retenue par le Conseil de la Ville pour un montant de 4,784 MMDH.

Le nouveau contrat, qui comprend la mise en service, l‘exploitation et la maintenance de trois nouvelles lignes de Tramway et deux lignes de BHNS, est le plus ambitieux projet de transport urbain sur le continent africain. En 2022, le réseau global de transport en site propre à Casablanca comportera 76 km de lignes de Tramway et 22 km de lignes de BHNS.

Les mises en service des futures lignes de Tramway seront effectuées selon le calendrier suivant :

· Ligne T2, d’Aïn Diab à Sidi Bernoussi (15 km), à la fin 2018 ;

· Extension de la ligne T1 du Terminus les Facultés à Lissasfa (2 km) à fin 2018.

· Ligne T3, du Boulevard Mohammed VI à la gare Casa-Port (14 km) en 2021.

· Ligne T3, du Bd Driss HARTI à la mosquée Hassan II (14 km) en 2022 ;

Les deux lignes de BHNS seront quant à elles programmées pour être opérationnelles en 2020 :

· L5, de la nouvelle ville Errahma à Hay Hassani sur 10 km;

· L6, du Bd Mohammed VI à Lissasfa en passant par Ain Chok, Sidi Maarouf sur 12 km.

Pour rappel, la ligne T1, qui va de Sidi Moumen à Aïn Diab et aux Facultés, est opérationnelle depuis décembre 2012 et transporte environ 140 000 voyageurs chaque jour.

« Le Conseil Communal de Casablanca, avec l’appui de l’Etat et de la Région de Casablanca Settat, a initié la réalisation d’un ambitieux programme visant une mobilité durable. A l’horizon, 2022, Trois nouvelles lignes de Tramway et deux lignes de BHNS seront mises en service. La taille du réseau sera de 110 km ce qui permettra d’accompagner le développement de la ville de Casablanca et la hisser au niveau des grandes métropoles africaines et régionales. Après cinq années d’exploitation réussies et à l’issue d’une longue procédure d’appel d’offre, le Conseil Communal a retenue l’offre de RATP Dev pour nous accompagner dans la réalisation des défis majeurs en terme de mobilité durable et être à la hauteur des engagements pris devant les Casablancaises et les casablancais », a déclaré Youssef Draiss, Directeur général de Casa Transports, en marge de la cérémonie de signature.
De son côté, RATP Dev est mobilisé pour réussir ce challenge. « En se voyant accorder l’exploitation et la maintenance de l’ensemble des systèmes du réseau en site propre de l’agglomération de Casablanca pour les douze prochaines années, RATP Dev mettra son savoir-faire au service de tous les Casablancais, de Casa Transports et du Royaume pour accompagner la montée en puissance de Casablanca et participer à son rayonnement à l’échelle africaine mais également mondiale. Nous continuerons ainsi à nous engager ardemment dans ce grand projet : faire de Casablanca une référence en matière de mobilité urbaine durable », a affirmé Laurence Batlle, présidente du Directoire de RATP Dev.



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Fonds vert pour le climat – 300.000 de dollars US pour l’ADA

Après avoir obtenu son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat (FVC) en mars 2016 et avoir levé un don de 40 millions USD pour un projet d’arganier en octobre 2016 auprès du même fonds, l’Agence pour le Développement Agricole vient de décrocher auprès du FVC un don d’appui (readiness grant) de 300.000 dollars US.
Ce don vient encore une fois pour renforcer l’expertise de l’ADA en matière d’ingénierie verte et son fort engagement pour la levée des financements climatiques nécessaire à la concrétisation des programmes et des projets intégrant la dimension, changement climatique.
A ce titre, le don du FVC permettra à l’ADA de passer à la vitesse supérieure et ce grâce au financement du renforcement des capacités du staff concerné ADA, notamment pour l’initiation du processus du rehaussement du niveau d’accréditation (Upgrading) de l’ADA auprès du FVC et pour l’amélioration de sa gouvernance interne afin de mieux répondre aux exigences et aux politiques du Fonds vert pour le Climat à travers l’établissant d’un système de suivi et d’évaluation dédié aux projets financés par les ressources du FVC. Il permettra aussi à l’ADA de maitriser le processus d’identification, priorisation, préparation et mise en œuvre des projets selon les normes du FVC.
L’Agence pour le Développement Agricole pourrait ainsi étendre son portefeuille de projets et programmes résilients aux changements climatiques qui n’ont pas encore atteint les régions les plus vulnérables du Maroc et être en mesure de canaliser les fonds pour des projets dépassant le montant de 50 millions USD de don.



via Abdo El Rhazi Fonds vert pour le climat – 300.000 de dollars US pour l’ADA