L’ONSSA vient de publier le bilan des ses activités lors des 4 premiers mois de l’année 2020.
Au total, 24048 opérations de contrôle des produits alimentaires ont été effectuées par les services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), durant les 4 premiers mois de l’année 2020.
Elles ont concerné de plus de 8 millions de tonnes de produits alimentaires, dont 4935 tonnes ont été détruites ou refoulées.
375 procès-verbaux d’infractions ont également été dressés et transmis au Parquet par les inspecteurs de l’ONSSA.
Au niveau de l’importation, plus de 5,6 millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlées, dont 3199 tonnes de produits non conformes ont été refoulées. En ce qui concerne les plants importés, plus de 21,2 millions de plants ont été contrôlés dont les plants des fruits rouges, les plants fruitiers et les plants d’ornement.
A l’importation, les services vétérinaires de l’ONSSA ont contrôlé tous les animaux importés, dont 19117 têtes de bovins et plus de 3,2 millions de poussins et de dindonneaux d’un jour. De même, plus de 1,1 million de tonnes de produits destinés à l’alimentation animale ont été contrôlés.
A l’exportation, plus de 1,7 millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés et ont abouti à la délivrance de 77156 certificats sanitaires et phytosanitaires.
Autorisations sur le plan sanitaire
730 demandes ont été traitées par les services de l’ONSSA au cours des 4 premiers mois de 2020, et ont abouti à la délivrance de 328 nouvelles autorisations.
Dans le cadre du programme de suivi et de contrôle des établissements autorisés sur le plan sanitaire par l’ONSSA, les services de l’Office ont effectué 1375 visites de contrôle de conformité sanitaire des établissements autorisés, pour s’assurer du respect des exigences sanitaires requises, elles ont entraîné la suspension de 21 autorisations sanitaires et le retrait d’autorisation sanitaire à 30 établissements.
Par ailleurs, 97 attestations pour le transport international et 3072 certificats d’agrément sanitaire pour le transport national des produits périssables ont été délivrés.
Les contrôles sanitaires ont concerné 348 unités avicoles durant ces 4 mois, ce qui a abouti à la suspension provisoire de l’activité avicole à 36 unités avicoles et au retrait de l’autorisation d’exercice de l’activité avicole à 27 unités avicoles.
Campagnes préventives et préservation du patrimoine animal national
Les services vétérinaires de l’ONSSA, en étroite collaboration avec les vétérinaires sanitaires mandatés, ont vacciné plus de 2,3 millions de bovins et près de 4,5 millions d’ovins et de caprins contre la Fièvre Aphteuse ainsi qu’à la vaccination de plus de 19,8 millions d’ovins et caprins contre la clavelée et la peste des petits ruminants.
1 million de bovins et plus de 4900 camelins ont été identifiés durant la même période. Aussi, plus de 2,8 millions de poules pondeuses ont été vaccinées contre la typhose aviaire durant la même période. Grâce à ces actions, l’état sanitaire du cheptel national est satisfaisant.
Plus de 820 visites de contrôle ont été effectuées dans le cadre des commissions provinciales mixtes au niveau des souks hebdomadaires, dans le cadre du contrôle des médicaments vétérinaires.
Elles se sont soldées par la saisie et la destruction de 554 unités de médicaments vétérinaires d’origine inconnue. Pour ce qui est du contrôle des pesticides, 4 tonnes de ces produits non conformes ont été refoulés à l’importation durant ces 4 mois.
A son déploiement, «Casa bus» proposera au public un réseau restructuré opéré par une flotte totale de 700 bus neufs, reliant les 18 communes de l’Etablissement de Coopération Intercommunal.
La première visite de vérification du prototype Scania/Irizar de la future flotte de bus neufs devant desservir la ville de Casablanca et ses environs, a eu lieu récemment à Skhirate, lors d’une commission présidée par Imane Sabir, présidente de l’Etablissement de Coopération Intercommunal Al BAIDA, composée de membres de la société de développement local «Casa Transport» et de «Alsa Al Baida» société d’exploitation du réseau de bus.
Cette visite porte sur la partie de la flotte montée localement par la société Irizar sur la base d’un châssis Scania et concerne une commande à terme de 200 bus.
L’offre de service de transport public par bus sera complémentaire et intermodale avec le réseau de transport en commun en site propre de Casablanca, rendant ainsi les déplacements dans le réseau Casatramway et Casabus plus simplifié et de meilleure qualité.
«L’offre «Casabus» en cours de développement est conçue pour hisser le service de transport en commun par bus au niveau de fiabilité, de performance et de desserte à la hauteur des exigences des résidents de l’ECI Al Baida », a déclaré à l’occasion Imane Sabir.
Cette visite est la première d’une série programmée dans les mois à venir.
La situation se complique à Minneapolis où un autre homme vient d’être retrouvé mort dans une voiture calcinée. Les échauffourées entre manifestants et policiers s’intensifient dans plusieurs villes du pays.
Le corps d’un homme a été retrouvé près d’une voiture brûlée tôt ce dimanche matin, 31 mai 2020, à Minneapolis (nord des Etats-Unis), rapporte l’AFP, citant les autorités de la ville secouée par des émeutes depuis la mort en début de semaine d’un Afro-Américain, George Floyd, peu après son interpellation.
La police a répondu vers 04H00 du matin au signalement d’une voiture en train de brûler, selon John Elder, porte-parole de la police de la ville du nord des Etats-Unis.
Une fois le feu éteint par les pompiers, des agents ont trouvé le corps d’un homme décédé à quelques mètres de la voiture calcinée, présentant des contusions.
L’identité de la victime et la cause de la mort n’ont pas été révélées pour le moment.
La zone a été fermée au public et des agents de la police criminelle ont été appelés sur place. Une enquête a été ouverte.
Un couvre-feu était en vigueur entre 20H00 locales samedi et 06H00 du matin dimanche, et un déploiement exceptionnel des forces de l’ordre était en place afin de sécuriser la ville, en proie au chaos depuis la mort de George Floyd aux mains de la police, un drame qui a déclenché des manifestations dans des dizaines de villes du pays.
La situation est toujours explosive à Minneapolis. La colère s’est propagée ces derniers jours dans d’autres villes et gagne maintenant la toile où une grande cyber-attaque a été lancée.
Le célèbre groupe de hackers Anonymous revendique une cyber-attaque géante contre le département de police de Minneapolis. Ils expliquent, à travers notamment une vidéo postée sur leur page officielle Facebook, qu’ils donnent cet assaut en représailles au meurtre de George Floyd.
Résultat des cyber-attaques des troupes d’Anonymous, qui s’annoncent massives, le site de Minneapolis PD et celui de la ville de Minneapolis sont devenus inaccessibles depuis hier soir (samedi 30 mai 2020).
Ce dimanche, des captures d’écran des sites en panne envahissent Twitter.
Des heurts entre manifestants et policiers ont été enregistrés hier dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis. Minneapolis, épicentre des manifestations, de nombreux manifestants sont sortis à New York, Philadelphie, Los Angeles, Atlanta, Miami et Chicago. Le couvre-feu décrété dans ces villes n’a pas suffi pour ramener le calme. Encore moins les tweets du président américains Donald Trump.
— Team Trump (Text TRUMP to 88022) (@TeamTrump) May 30, 2020
Le policier blanc Derek Chauvin qui a tué George Floyd, 46 ans, en maintenant le cou de la victime sous son genou pendant de longues minutes, a été arrêté vendredi dernier. Il a été inculpé pour « homicide involontaire » après l’intensification des manifestations. Cette inculpation ne satisfait pas les Américains qui réclament son inculpation pour homicide volontaire et l’arrestation des trois autres agents impliqués dans le drame.
L’immonde a surgi à Tanger. La stèle de marbre qui indique le nom du boulevard Abderahman Youssoufi a été souillée pour cacher les messages écrits auparavant par des personnes qui apprécient l’ancien premier ministre et leader de l’USFP. Image désolante d’une partie des Marocains qui n’ont jamais aimé l’homme pour ce qu’il est, un laïque qui ne s’embarrasse pas d’idéologie islamiste et qui n’a jamais été démagogue. Sur les réseaux sociaux l’indignation est profonde, certains exigent une enquête et suggèrent de s’aider par les caméras si elles existent.
Le journaliste français Olivier Mazerolle vient de révéler sur la chaîne française LCI qu’il s’est fait soigner contre son infection par le nouveau coronavirus en utilisant la chloroquine. C’est dans ce contexte qu’il s’est comparé à Bernard Tapie.
L’inénarrable homme d’affaires expérimente actuellement en Belgique une nouvelle thérapie pour son double cancer de l’estomac et de l’œsophage. Dans les deux cas, les deux patients ont bravé l’interdiction des autorités sanitaires françaises. Mais si Olivier Mazerolle les avait écoutées, il l’aurait probablement regretté… Le célèbre journaliste a raconté sa guérison à LCI dans cet entretien vidéo :
Le port Tanger Med vient de s’associer à l’initiative du port de Singapour pour garantir la continuité des chaines logistiques mondiales.
Le but de cette initiative est d’ouvrir une perspective prometteuse pour une collaboration étroite et continue entre les hubs portuaires majeurs au service des chaînes logistiques internationales.
Elle regroupe de grands hubs portuaires internationaux, tels que Shanghai, Rotterdam, Anvers, Long Beach, ou encore Busan.
Covid-19, la frontiérisation aboutie du mondeAlors que le virus nous a rappelé la condition de commune humanité, les frontières interdisent plus que jamais de penser les conditions du cosmopolitisme, d’une société comme un long tissu vivant sans couture à même de faire face aux aléas, aux menaces à même d’hypothéquer le futur. La réponse frontalière n’a ouvert aucun horizon nouveau, sinon celui du repli. Par Adrien Delmas, historien et David Goeury, géographe.https://ift.tt/3gFszz8 chronologie ci-dessus représente cartographiquement la fermeture des frontières nationales entre le 20 janvier et le 30 avril 2020 consécutive de la pandémie de Covid-19, phénomène inédit dans sa célérité et son ampleur. Les données ont été extraites des déclarations gouvernementales concernant les restrictions aux voyages, les fermetures des frontières terrestres, maritimes et aériennes et des informations diffusées par les ambassades à travers le monde. En plus d’omissions ou d’imprécisions, certains biais peuvent apparaitre notamment le décalage entre les mesures de restriction et leur application.
Cette représentation cartographique et chronologique, animée, de la fermeture des frontières nationales entre le 20 janvier et le 30 avril 2020 consécutive de la pandémie de Covid-19, a été réalisée par le géographe David Coeury, l’historien Adrien Delmas et le motion-graphiste Mehdi Benssid.
Ces données, précisent les auteurs de ce travail, ont été extraites des déclarations gouvernementales concernant les restrictions aux voyages, les fermetures des frontières terrestres, maritimes et aériennes et des informations diffusées par les ambassades à travers le monde. « En plus d’omissions ou d’imprécisions, certains biais peuvent apparaitre notamment le décalage entre les mesures de restriction et leur application », notent-ils.
Adopté par plusieurs pays dans le monde contre la Covid-19, le protocole médical à base de cloroquine continue d’être défendu par de nombreux scientifiques.
Ayant été le premier à avoir expérimenté l’hydroxycloroquine et l’ayant publiquement défendu, Didier Raoult réagit, avec force, à chaque fois que l’efficacité de ce médicament contre le nouveau coronavirus est mise en doute.
Après la publication, le 22 mai, des conclusions d’une étude scientifique qui pointe l’inutilité, voire la nocivité, de cette solution thérapeutique, le célèbre professeur est ressorti de ses gonds. Il persiste et signe en clamant qu’il faut faire confiance aux résultats des vraies expériences sur des patients et non aux graphs de Big Data.
Sa conviction quant à la pertinence du protocole médical à base de cloroquine est partagé par de nombreux scientifiques dans le monde. Plus d’une centaine parmi ces derniers ont d’ailleurs publié une lettre ouverte pour dénoncer les conclusions, jugées infondées, publiées dans le Lancet.
Les scientifiques qui se rangent du côté du Pr. Raoult, dont une dizaine en France, se disent inquiets sur les méthodes de la vaste étude parue dans le magazine scientifique britannique, ayant conduit à la suspension d’essais cliniques sur l’hydroxychloroquine pour combattre la pandémie de coronavirus cliniquement appelé Covid-19.
Le retentissement de cette étude a « conduit de nombreux chercheurs à travers le monde à examiner minutieusement, en détail, la publication en question », écrivent les auteurs de la lettre.
« Cet examen a soulevé à la fois des inquiétudes liées à la méthodologie et à l’intégrité des données », soulignent-ils avant de faire une longue liste de points problématiques, du refus des auteurs de donner accès aux données à l’absence d' »examen éthique ».
Notant que la médiatisation autour de cette étude a provoqué « une inquiétude considérable chez les patients et les participants » aux essais cliniques, ils appellent à la mise en place par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou une autre institution, « indépendante et respectée », d’un groupe chargé de mener une analyse indépendante des conclusions de l’étude.
Parmi les signataires de cette lettre ouverte se trouvent des cliniciens, des statisticiens et autres chercheurs du monde entier, de Harvard à l’Imperial College de Londres.
De quoi rassurer les nombreux patients, au Maroc, en Algérie, au Sénégal et dans d’autres pays qui prennent l’hydroxychloroquine contre l’infection de la Covid-19.
La lettre ouverte dénonciatrice
Open letter to MR Mehra, SS Desai, F Ruschitzka, and AN Patel, authors of“Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis”. Lancet. 2020 May 22:S0140-6736(20)31180-6. doi: 10.1016/S0140-6736(20)31180-6.
PMID: 32450107
and to Richard Horton (editor of The Lancet
.Concerns regardingthe statistical analysis and data integrityThe retrospective, observational study of 96,032 hospitalized COVID-19 patients from sixcontinents reported substantially increased mortality (~30% excessdeaths) and occurrence of cardiac arrhythmias associated with the use of the 4-aminoquinoline drugs hydroxychloroquine and chloroquine.
These results have had a considerable impact on public health practice and research. The WHO has pausedrecruitment to the hydroxychloroquine arm in their SOLIDARITY trial.
The UK regulatory body, MHRA,requested the temporarypausing of recruitment intoall hydroxychloroquine trials in the UK (treatment and prevention),
And France has changed its national recommendation for the use of hydroxychloroquine in COVID-19 treatmentand also halted trials.The subsequent media headlines have caused considerable concern to participants and patients enrolled in randomized controlled trials (RCTs) seeking to characterizethe potential benefits and risks of these drugsin the treatment and prevention ofCOVID-19 infections. There is uniform agreement that well conducted RCTs are needed to inform policies and practices.
This impact has led many researchers around the world to scrutinize in detail the publication in question. This scrutinyhas raised both methodological and data integrity concerns. The main concerns are listed as follows:
1.There wasinadequate adjustment for known and measured confounders (disease severity, temporal effects, site effects, dose used).
2.The authors have not adhered to standard practices in the machine learning and statistics community. They have not releasedtheir code or data. There is no data/code sharing and availability statement in the paper. The Lancet was among the many signatories on the Wellcome statementon data sharing for COVID-19 studies.
3.There was noethics review.
4.There was no mention of the countries or hospitals that contributed to the data sourceandno acknowledgments to their contributions.A request to the authors for information on the contributing centres was denied
.5.Data from Australia are not compatible with government reports (too many cases for just five hospitals, more in-hospital deaths than had occurred in the entire country during the study period). Surgisphere (the data company) have since statedthis was an error of classificationof one hospital from Asia.Thisindicates the need for further error checking throughout thedatabase.
6.Data from Africa indicate thatnearly 25% of all COVID-19 cases and 40% of all deaths in the continentoccurred in Surgisphere-associated hospitals which had sophisticated electronic patient data recording, and patient monitoring able to detect and record “nonsustained [at least 6 secs] or sustained ventricular tachycardia or ventricularfibrillation”. Both the numbers of cases and deaths, and the detailed data collection, seem unlikely.
7.Unusually small reported variances in baseline variables, interventions and outcomes between continents(Table S3).
8.Mean daily doses of hydroxychloroquine that are 100 mg higher than FDA recommendations, whereas 66% of the data are from North American hospitals.9.Implausible ratios of chloroquine to hydroxychloroquine use in some continents10.The tight 95% confidence intervals reported for the hazard ratios are unlikely.
For instance,for the Australiandata this would need about double the numbers of recorded deathsas were reported in the paper.The patient data have been obtained through electronic patient records and are held by the US company Surgisphere. In response to a request for the data Professor Mehra has replied; “Our data sharing agreements with the various governments, countries and hospitals do not allow us to share data unfortunately.
”Given the enormous importance and influence of these results, we believe it is imperative that:
1.The company Surgisphereprovides details on data provenance. At the very minimum, this means sharing theaggregated patient data at the hospital level (for all covariates and outcomes)
2.Independent validation of the analysis is performed by a group convened by the World Health Organization,or at least one other independent and respected institution. This would entail additional analyses (e.g. determining if there is a dose-effect)to assess the validity of the conclusions
3.There is openaccess to allthe data sharing agreements cited above to ensure that,in each jurisdiction,any mined data was legally and ethically collected and patient privacy aspects respectedIn the interests of transparency, we also ask The Lancet to make openly available the peer review comments that led to this manuscript to be accepted for publication.This open letteris signed by clinicians, medical researchers, statisticians, and ethicistsfrom across the world. The full list of signatoriesand affiliationscan be found below.
List of SignatoriesDr James Watson (Statistician, Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand)1Professor Amanda Adler (Trialist & Clinician, Director of the Diabetes Trials Unit, UK)DrRavi Amaravadi (Researcher,University of Pennsylvania, USA)Dr Ambrose Agweyu (Medical researcher, KEMRI-Wellcome Trust Research Programme, Kenya)Professor MichaelAvidan(Clinician, Washington University in St Louis, USA)Professor Nicholas Anstey (Clinician, Menzies School of Health Research, Australia)Dr Yaseen Arabi (Clinician, King Saud Bin Abdulaziz University for Health Sciences, Saudi Arabia)Dr Elizabeth Ashley (Clinician, Director of the Lao-Oxford-Mahosot Hospital-Wellcome Trust Research Unit, Laos) Professor Kevin Baird (Researcher, Headof the Eijkman-Oxford Clinical Research Unit, Indonesia)Professor Francois Balloux (Researcher, Director of the UCL Genetics Institute, UK)Dr Clifford George Banda (Clinician, University of Cape Town, South Africa) Dr Edwine Barasa(Health economist, KEMRI-Wellcome Trust Research Programme, Kenya) Professor Karen Barnes (Clinical Pharmacology, University of Cape Town, South Africa)Professor David Boulware (Researcher& Triallist, University of Minnesota, USA)Professor Buddha Basnyat (Clinician, Head of the Oxford University Clinical Research Unit -Nepal, Nepal)Professor Philip Bejon (Medical researcher, Director of the KEMRI-Wellcome Trust Research Programme, Kenya)Professor Mohammad Asim Beg(Clinician/Researcher, Aga Khan University,Pakistan)Professor Emmanuel Bottieau (Clinician, Institute of Tropical Medicine, Antwerp, Belgium)Dr Sabine Braat (Statistician, University of Melbourne, Australia)Professor Frank Brunkhorst (Clinician, Jena University Hospital, Germany)Dr Todd Campbell Lee (Researcher, McGill University, Canada)Professor Caroline Buckee (Epidemiologist, Harvard TH Chan School of Public Health, USA)Dr James Callery (Clinician, Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand)Professor John Carlin (Statistician, University of Melbourne & Murdoch Children’s Research Institute, Australia)Dr Nomathemba Chandiwana (Research Clinician, University of the Witwatersrand, South Africa)Dr Arjun Chandna (Clinician, Cambodia Oxford Medical Research Unit, Cambodia)Professor PhaikYeong Cheah (Ethicist/Pharmacist, Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand)Professor Allen Cheng (Clinician, Monash University, Australia)Professor Leonid Churilov (Statistician, University of Melbourne, Australia)Professor Ben Cooper (Epidemiologist, University of Oxford, UK)Dr Cintia Cruz (PaediatricianMahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand)Professor Bart Currie (Director, HOT NORTH, Menzies School of Health Research, Australia)Professor Joshua Davis (Clinician, President of the Australasian Society for Infectious Diseases, Australia)Dr Jeremy Day (Clinician, Oxford University Clinical Research Unit, Vietnam)Professor Nicholas Day (Clinician,Director of the Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand)Dr Hakim-Moulay Dehbi (Statistician, University College London, UK)Dr Justin Denholm (Clinician, Researcher, Ethicist, Doherty Institute, Australia)DrLennie Derde (Intensivist/Researcher, University Medical Center Utrecht, The Netherlands)Professor Keertan Dheda (Clinician/Researcher, University of Cape Town,& Groote Schuur Hospital, South Africa)Dr Mehul Dhorda (Clinical Researcher, Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand) Professor Annane Djillali (Dean of the School of Medicine,Simone Veil Université,France)Professor Arjen Dondorp (Clinician, Mahidol Oxford Tropical Medicine Research Unit, Thailand)Dr Joseph Doyle (Clinician, Monash University and Burnet Institute, Australia)Dr Anthony Etyang (Medical Researcher, KEMRI-Wellcome Trust Research Programme, Kenya)Dr Caterina Fanello (Epidemiologist, University of Oxford, UK)Professor Neil Ferguson (Epidemiologist, Imperial College London, UK)ProfessorAndrew Forbes (Statistician, Monash University, Melbourne, Australia)Professor Oumar Gaye (Clinical Researcher, University Cheikh Anta Diop, Senegal)Dr Ronald Geskus (Head of Statistics at theOxford University Clinical Research Unit, Vietnam)Professor Dave Glidden(Biostatistics, University of California, USA)Professor Azra Ghani (Epidemiologist, Imperial College London, UK)Prof Philippe Guerin (Medical researcher, University of Oxford, UK)Dr. Raph Hamers (Clinician/Trialist, Eijkman-OxfordClinical Research Unit, Indonesia)Professor Peter Horby (Clinical Researcher, Centre for Tropical Medicine and Global Health, University of Oxford)DrJens-Ulrik Jensen (Clinician/Trialist, University of Copenhagen, Denmark)Dr Hilary Johnstone (Clinical Research Physician, Independent)Professor Kevin Kain (Clinical Researcher, University of Toronto, Canada)Dr Sharon Kaur (Ethicist, University of Malaya, Malaysia)1For correspondence: james@tropmedres.ac Dr Evelyne Kestelyn (Head of Clinical Trials, Oxford University Clinical Research Unit, Vietnam)Dr Tan Le Van (Medical Researcher,Oxford University Clinical Research Unit, Vietnam)ProfessorKatherine Lee (Statistician, University of Melbourne, Australia)Professor Laurence Lovat (Clinical Director of Wellcome EPSRC Centre for Interventional & Surgical Sciences, UCL, UK)Professor Kathryn Maitland (Clinician, Imperial College London/KEMRI Wellcome Trust Programme, Kenya)Dr Julie Marsh (Statistician, Telethon Kids Institute, Australia)Professor John Marshall
Le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin) met à nu le chef du Polisario. Les preuves fournies suffisent pour envoyer Brahim Ghali non seulement devant l’Audience nationale espagnole, mais même devant le Tribunal pénal international.
En ces temps encore plus difficile de pandémie, trouver quoi manger dans les camps de Tindouf devient une gageure. Les quelques bruits qui parviennent à s’échapper de ces prisons à ciel ouverts parlent d’une véritable catastrophe humanitaire passée sous silence. Pour ne pas mourir de faim, les séquestrés dans ces camps de la honte comptent uniquement sur quelques dons internationaux, devenus encore plus rares après la fermeture des frontières au niveau mondial. Pire, le peu de ce qu’il en reste est détourné et vendu, au prix fort, par Brahim Ghali et ses mercenaires faussement galonnés.
Dans sa dernière alerte, le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin) confirme que même en ces temps de pandémie, Ghali et son entourage détournent encore les aides, notamment espagnoles, menaçant ainsi de famine l’écrasante majorité des séquestrés. Grâce à ces vols, le chef du polisario continue de s’engraisser. Il a cumulé, selon la même source, une fortune colossale.
Ce n’est pas tout, Forsatin retient contre Brahim Ghali ces autres preuves
La fortune de Brahim Ghali est tellement indécente qu’il ne s’est même pas soucié des 200 millions de dinars algériens qui lui ont été dérobés par son neveu.
Brahim Ghali et son frère Ali Ould Sayed Al Mustapha détournent d’énormes quantités de carburant qu’il revendent en toute impunité dans le nord de la Mauritanie.
Vivant en nabab, le chef du polisario, indument riche, s’est remarié 23 fois et entretient un vaste harem.
Ses enfants vivent dans les avions et poursuivent des formations dans de prestigieuses écoles internationales, au moment où la jeunesse sahraouie se morfond dans le dénuement et la marginalisation.
Brahim Ghali utilise une armées de jeunes sahraouies pour piéger ses opposants dans des scandales sexuels.
Brahim Ghali a construit le premier logement en dur à Tindouf et à Mheriz.
Son épouse est souvent au volant de véhicules flambants neufs et son fils n’hésite pas à réquisitionner des véhicules militaires.
Brahim Ghali militarise les enfants sahraouis et exempte ses proches
The Wall Street Journal rapporte que la Cour suprême a rejeté vendredi la demande d’une église californienne de bénéficier d’une dérogation aux ordonnances imposées par les services de la santé publique de l’Etat visant à restreindre les services religieux à 25% de sa capacité et un max de 100 de fidèles. D’autres demandes formulées par deux églises à l’Illinois ont été rejetées le même jour par décision de justice. Selon les autorités, les rassemblements dans les lieux de culte présentent des risques d’infection plus élevés que dans les entreprises.
Du côté de la défense, Politico indique que Trump vient d’annoncer le prolongement du déploiement de la Garde nationale à travers le pays jusqu’à la mi-août. Une décision qui permettra aux milliers de soldats qui poursuivront leur mission de lutte contre la pandémie de bénéficier des avantages fédéraux en matière de formation et de retraite. Des législateurs se sont demandé si la décision initiale d’arrêter ce déploiement le 24 juin ne visait pas justement à priver les troupes des avantages fédéraux, qui entrent en vigueur après 90 jours de service dans le cas d’une urgence nationale.
Fox News se penche sur les conséquences de la crise du coronavirus sur l’épargne des Américains. Selon des données publiées vendredi par le Bureau of Economic Analysis, le taux d’épargne des particuliers en pourcentage du revenu personnel est passé à 33% en avril, contre 12,7% en mars. À environ un tiers du revenu personnel, 33%, est le taux d’épargne le plus élevé depuis que le BEA a commencé à enregistrer et à communiquer les données à la fin des années 1950.
Les villes américaines les plus peuplées ont amorcé vendredi une sortie prudente du confinement, informe le New-York Times. Le gouverneur Cuomo de New-York dit s’attendre à ce que la ville où plus de 20,000 personnes sont décédées du virus, respecte les critères qui permettraient aux magasins et commerces d’ouvrir pour l’achat sur place ou livraison à domicile. Au cours de cette première phase, 400,000 personnes reprendront le travail. Washington et Los Angeles ont annoncé les mêmes plans et de nouvelles mesures de sécurité.
Le Washington Post signaleque la décision de Trump de couper les ponts avec l’OMS, a immédiatement suscité un torrent de critiques dans le monde médical, soulignant que cette décision compromettrait la lutte mondiale contre le coronavirus. Et la publication de rappeler que les Etats-Unis qui ont recensé 101,000 décès poursuivent leurs plans de déconfinement, alors qu’au moins cinq États ont signalé un nombre record de nouveaux cas confirmés, et 18 autres ont enregistré une augmentation de leur moyenne de cas sur sept jours.
Avez-vous déjà vu une invasion de criquets? Aucun pays ne voudrait avoir ça chez lui. Au Rajahstan, en Inde, 50.000 hectares ont été ravagés en très peu de temps. Une vraie catastrophe.
Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à la veuve de l’ancien Premier ministre, Abderrahmane Youssoufi, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 96 ans.
Dans le message adressée à Mme Hélène Youssoufi, le Souverain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde tristesse la nouvelle du décès du grand militant, feu Maître Abderrahmane Youssoufi, ajoutant que sa disparition constitue une perte considérable, non seulement pour sa famille, mais aussi pour son pays, le Maroc, qui perd l’un de ses hommes les plus valeureux.
De fait, un pan entier de l’Histoire du Maroc contemporain porte la marque de sa personnalité singulière et de son style unique d’homme fidèle et loyal, clairement attaché aux principes et guidé par un sens éminent des responsabilités, affirme le Souverain.
En cette douloureuse circonstance survenue selon la volonté imparable du Seigneur, le Roi Mohammed VI exprime ses plus sincères condoléances et l’expression de sa profonde compassion, à Mme Mme Hélène Youssoufi et, à travers elle, aux proches du regretté disparu, à ses amis, à ses partisans, à sa grande famille politique nationale, notamment au Parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP).
Le Souverain dit avoir une pensée émue et déférente pour le défunt aux grandes qualités humaines, soulignant que son patriotisme sincère ne se démentit jamais au cours des décennies de son action militante. Son parcours fut voué à la défense des droits de l’Homme et sa vie politique fut jalonnée d’énormes sacrifices.
Mu par un dévouement ardent au service des intérêts supérieurs de la Patrie, il a toujours témoigné un attachement inébranlable au Glorieux Trône Alaouite, un loyalisme sans faille aux symboles sacrés et aux constantes de la Nation, poursuit le message.
“Nous prenons la pleine mesure de cette perte cruelle. Nous nous rappelons combien l’illustre défunt s’était engagé, dès la première heure, dans la lutte anticoloniale et avec quelle humilité et quelle abnégation, il consacra toute sa vie au service des Causes sacrées de son pays”, rappelle le message Royal.
« Animé de telles valeurs, le défunt brilla dans l’accomplissement des missions qui lui furent successivement confiées, notamment celle de Premier ministre au sein du gouvernement de l’alternance, sous le règne de Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait son âme, puis sous celui de Notre Majesté », souligne le Souverain.
Le message Royal souligne que le regretté disparu, que Dieu l’agrée en Sa miséricorde, œuvra ainsi lors d’une étape historique marquante dans le processus de consolidation de notre choix démocratique et révéla sa stature d’Homme d’Etat, sage et chevronné.
“Partageant votre chagrin en ces moments pénibles, Nous vous assurons de Notre constante et bienveillante sollicitude et implorons le Très-Haut de vous inspirer réconfort et consolation. Qu’Il accueille le défunt dans Ses immenses paradis, qu’Il lui accorde Son infinie miséricorde, et qu’il lui réserve la meilleure des récompenses, en rétribution des bons et loyaux services rendus à son Roi et sa Patrie”, souligne le message.
“Ô âme, désormais apaisée ! Retourne auprès de ton Seigneur, satisfaite et agréée ! Sois désormais du nombre de Mes serviteurs, et sois la bienvenue dans Mon Paradis». « Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons”. Véridique est la parole de Dieu.
Message de condoléances de Mme Hélène Youssoufi au Souverain
Mme Hélène Youssoufi avec son mari, feu Abderrah Youssoufi
L’épouse de feu Abderrahmane Youssoufi, Hélène Youssoufi, a adressé, vendredi, un message de condoléances à SM le Roi Mohammed VI suite au décès, dans la nuit de jeudi à vendredi à Casablanca, de M. Youssoufi à l’âge de 96 ans.
Dans ce message, Mme Youssoufi, exprime au Roi Mohammed VI, avec une grande douleur et une profonde affliction, toutes ses condoléances et ses sincères sentiments de compassion et de soutien à la suite de la perte aujourd’hui de Maître Abderrahmane Youssoufi.
L’épouse du défunt affirme que si elle perd à titre personnel son mari et son compagnon de vie, le Maroc et les Marocains perdent également un fidèle serviteur qui a voué sa vie entière au service de ses Rois, de l’indépendance, de l’intégrité et de l’essor de son pays.
Mme Youssoufi souligne que Ssi Abderrahmane vouait à la Personne du Souverain une profonde affection paternelle, qu’il n’a eu de cesse de clamer et de démontrer, bien au-delà du cadre de l’exercice de ses fonctions officielles.
Se disant bouleversée par cette perte terrible, Mme Youssoufi dit joindre à la douleur de Sa Majesté et à celle de Son Peuple.
C’est officiel, le président américain Donald Trump vient de transformer ses menaces à l’encontre de l’Organisation Mondiale de la Santé en action concrète. Plus que jamais la survie de cette Agence est menacée.
Le Président américain vient de mettre fin, ce vendredi 29 mai 2020, au partenariat entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les États-Unis. Du même coup, il a décidé l’annulation des exemptions spéciales réservées à Hong Kong par l’administration américaine. Par ce geste, Washington conteste l’hégémonie chinoise dans la région.
Donald Trump a déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche que son administration redirigerait les fonds promis à l’OMS, soit environ 500 millions de dollars, vers d’autres organisations responsables de la santé mondiale.
« Nous avons détaillé les réformes qu’elle (l’OMS) doit faire et nous nous sommes engagés directement avec eux, mais ils ont refusé d’agir. Parce qu’ils n’ont pas mené les réformes exigées et nécessaires, nous mettrons aujourd’hui un terme à nos relations avec l’OMS », a indiqué le président américain.
« Le monde a besoin de réponses de la part de la Chine sur le virus. Nous avons besoin de transparence », a martelé Donald Trump.
Longtemps réclamé par les pharmaciens, le droit de substituer des médicaments prescrits par des médecins par d’autres du même groupe générique suscite à nouveau la polémique entre les deux professions.
Mounia Kabiri Kettani
Tout a commencé par une proposition d’amendement de l’article 29 de la loi 17-04 qui porte sur le code du médicament et de la pharmacie, émise par le groupe istiqlalien à la Chambre des représentants. Cette suggestion a pour objectif de donner le droit aux pharmaciens de substituer les médicaments prescrits par les médecins par d’autres de la famille générique, en cas de rupture de stock. Ceci n’a pas été du goût des médecins du secteur libéral. Dans un communiqué virulent, ils dénoncent haut et fort l’adoption de cette mesure qui pour eux, portera atteinte à la santé du citoyen. «La substitution ne peut pas se faire sans avoir une idée au préalable sur l’état du malade, sa maladie, son immunité, ses problèmes allergiques… bref, c’est le métier du médecin. Personnellement quand un pharmacien m’appelle pour question de substitution, je suis obligé de voir le dossier médical du patient avant de lui changer le médicament et lui proposer un autre qui peut lui être fatal », déclare le président du syndicat national des médecins du secteur libéral, Badreddine Dassouli qui ajoute que « si les pharmaciens veulent avoir ce droit, qu’ils assument leur responsabilité totale ».
Rupture de stock
Le président du syndicat national des médecins du secteur libéral ne cache pas sa colère contre la dite proposition. Pour lui, chaque partie doit non seulement respecter la profession de l’autre mais ne pas empiéter sur ses prérogatives. « Depuis la nuit des temps, c’est toujours le médecin qui fait le diagnostic, et prescrit le traitement et fait le suivi de son efficacité. Le pharmacien, lui, et selon la loi a pour rôle de délivrer les médicaments et conseiller dans le cas de médicaments sans ordonnance, et expliquer le process de prise de médicaments », explique Badreddine Dassouli. Pour la confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, le but de cet amendement n’est guère de se substituer en médecin, mais plutôt d’assurer la disponibilité des traitements en faveur des patients surtout en cette période de confinement qui a entraîné la fermeture de certains cabinets médicaux et ne permet pas de faire le tour des pharmacies pour trouver un médicament en rupture pour diverses raisons. Ceci dit «à la base, le pharmacien a une formation qui lui permet d’être le mieux placé pour changer le médicament en cas d’indisponibilité par un équivalent avec le même dosage et le même effet thérapeutique. C’est un droit que nous avons demandé dans un contexte spécial où il est illogique de priver le citoyen de poursuivre son traitement », déclare le secrétaire général de la confédération Amine Bouzoubaâ .
Pour Dassouli, le contexte actuel n’est qu’un prétexte. Ce projet d’amendement a été proposé à maintes reprises et n’a jamais abouti. Car, en cas de rupture de stock, le médecin est au courant et donc finalement, il ne va prescrire le médicament en question. « On ne va pas régler le problème de rupture de stock au dépend de la santé du malade et de tout le système de santé national », prévient-il.
Une communication difficile
Selon Dassouli, avant la substitution, le pharmacien doit absolument contacter le médecin traitant pour avoir son feu vert. Or, Amine Bouzoubaa, nous confie que 50% des ordonnances émanent du secteur public. Dans les quartiers populaires le taux dépasse même les 70%. «Difficile de communiquer avec les prescripteurs du secteur public pour plusieurs raisons. Et pour le privé, dans la plupart du temps, nous avons du mal à joindre les médecins souvent occupés par des consultations, ou des opérations chirurgicales… », affirme Bouzoubaa.
Autre point de divergence : le taux de médicaments sans ordonnance. Si Dassouli estime que 80% des médicaments au Maroc sont délivrés sans ordonnance, en référence à une étude menée par un pharmacien en 2009, pour Bouzoubaa ce taux concerne plutôt les médicaments pris sur la base de l’auto-médication. Un autre argument pour les pharmaciens qui insistent sur leur rôle de conseiller pour préserver la santé du patient. « Cette réalité fait que le pharmacien se trouve un prescripteur malgré lui, pratiquant un droit de substitution le plus souvent dicté par le faible niveau socio-économique des patients », reconnait Bouzoubaa.
Générique ou princeps ?
Pour promouvoir le médicament générique, plusieurs pays ont conféré le droit de substitution aux pharmaciens tels que l’Allemagne, les USA, l’Algérie, la Tunisie, etc. Cependant, le président du syndicat national des médecins du secteur libéral, assure que sur les 80% des médicaments vendus sans ordonnance, 72% sont des princeps. Autrement dit, pour lui les pharmaciens n’encouragent pas le recours aux génériques. Et que cette substitution va aggraver encore plus la situation. Le président de la confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, réfute catégoriquement cette hypothèse. D’après lui, on ne substitue jamais un générique par un princeps. «En règle générale, la substitution se fait toujours vers le bas. Si le médicament princeps est introuvable, on le remplace plutôt par un générique. Et pour le générique, on propose un autre, moins cher », affirme t-il. En gros, «ceci va bénéficier au citoyen en cas de remboursement par les mutuelles qui font supporter au patient un large différé entre le prix de référence des médicaments et le produit prescrit », ajoute Bouzoubaa.
Jusque là, le projet d’amendement est toujours en cours de discussion. Rien de concret pour le moment. Mais une chose est sûre pour Dassouli, « on va lutter et aller jusqu’au bout pour bloquer le projet ».
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire danser et sourire le monde », promettait Lady Gaga sur Paper. Elle a tenu promesse avec ce sixième album où elle signe notamment une surprenante collaboration avec Elton John à travers “Sine From Above”. Un album à découvrir pour les amoureux des rythmes extravagants, à l’image de l’inénarrable Lady.
Comme d’habitude, certaines des apparitions de la surprenante chanteuse dans la tenue d’Eve peuvent choquer.
Du 21 au 24 avril 2000 Abderrahman Youssoufi était en Inde pour rencontrer son homologue Atal Bihari Vajpayee, leader du Parti indien du peuple (droite nationaliste). Cette rencontre était un désastre pour le Polisario et ceux qui le soutiennent. L’Inde allait retirer sa reconnaissance à ce que les séparatistes appellent république arabe sahraoui. Une véritable victoire pour le Maroc. L’Inde avait reconnu la RASD, en 1985, sous le mandat de Rajiv Ghandi, du parti du Congrès, assassiné en 1991. Grande victoire pour le Maroc.
Au terme de trois webinaires de haut niveau, de près de trois heures chacun, tenus les 26, 27 et 28 mai 2020, l’Afrique se dote d’un plan d’actions, pratique, pour mieux réussir l’inclusion financière de ses populations, surtout celles défavorisées. Le Laboratoire de l’info était au cœur des débats et vous en offre les moments forts.
Mohammed Zainabi
Trois webinaires en trois jours, près de trois heures de débat chaque jour, avec plus de 10 intervenants pour ouvrir la discussion, 200 participants en direct sur Zoom et des milliers de participants à travers les médias partenaires et leurs réseaux spéciaux. C’est ainsi que s’est déroulé l’évènement de l’année pour l’inclusion financière en Afriqe.
D’anciens premiers ministres, des ministres en exercice et d’autres ayant cumulé une longue expérience dans la gestion des affaires publiques dans différents pays africains, sont venus échanger leurs idées et propositions avec des dirigeants de grandes institutions publiques et privées, des représentants de différents Think Tank, des acteurs des sociétés de financement du développement (SFD) et des institutions de microfinance, des experts de renom, des entrepreneurs…
L’intelligence collective mise ainsi au service du développement de l’Afrique a débouché sur un foisonnement d’idées, sans précédent. Le grand témoin des webinaires, Damien MAMA, en a consigné les plus pertinentes, les plus novatrices et les plus pratiques. Le Coordonnateur-Résident du Système des Nations-Unies au Togo en a distillé la quintessence dans le plan d’action dédié à l’inclusion financière en Afrique. Un document que le Think & Do Tank Team RM, initiateur et organisateur des webinaires, avec l’appui le Réseau de la Confédération des Institutions Financières de l’Afrique de l’Ouest (CIF) et la banque panafricaine EcoBank, met désormais à la disposition de l’ensemble des pays africains.
Un beau cadeau pour le continent qui vient de célébrer, lundi 25 mai, sa Journée mondiale dans une ambiance de grande inquiétude pour l’avenir. Et pour cause ! la crise sanitaire, qui s’accompagne d’une crise socio-économique historique, donne des insomnies aux dirigeants en Afrique et dans le monde. Partout, on craint la récession, avec tous les risques qu’elle pourrait induire. En soumettant aux dirigeants africains des recommandations pratiques pour faciliter l’inclusion financière des petites gens, la fondatrice et présidente du Think & Do Tank Team RM, Reckya Madougou, contribue à l’émergence du nouveau pacte social qu’exige la nouvelle Afrique de l’ère Covid-19.
lobservateur.info, partenaire de cet évènement à travers le Laboratoire de l’info vous offre, le Plan d’action de l’inclusion financière
Pour sa première édition panafricaine qui aura lieu en ligne entre le 4 et le 25 juin 2020, le Mobile Film Festival, 100% digital revient avec les règles qui ont fait son succès : 1 Mobile, 1 Minute, 1 Film. Les participants issus du continent africain, auront carte blanche pour traiter la thématique de leur choix.
Véritable projet africain qui s’inscrit dans le développement du cinéma et de la vidéo en Afrique, le Mobile Film Festival Africa verra ses œuvres sélectionnées par un jury exclusivement composé de grandes personnalités du cinéma et des arts en Afrique.
En partenariat avec DotSub, le festival qui présentera une cinquantaine d’oeuvres d’une minute de plusieurs pays africains, accueille tous les films dans toutes les langues qui seront ensuite sous-titrés en français et anglais pour toucher le plus large public en Afrique et à l’International.
Les lauréats recevront des bourses d’aide à la production de 18 500 € ; Grand Prix Africa : 10 000 € ; Prix du Film Francophone : 2 500 € offerts par TV5 Monde ; Prix de la Musique Originale : 2 500 € offerts par la SACEM ; Prix du Film Documentaire : 2 000 € offerts par Yebo! Prix de la Réalisatrice Africaine : 1 500 € offerts par le Festival Tazama.
Ces bourses ont pour objectif de permettre aux lauréats de réaliser un film avec des moyens professionnels dans l’année qui suit. Le festival se veut à la fois une opportunité pour les réalisatrices et les réalisateurs mais aussi pour les producteurs du continent africain, qui pourront gérer les bourses et accompagner les lauréats avec de nouveaux financements.
D’autres prix seront remis par le jury : les Prix d’Interprétation féminine et masculine. Le public sera aussi invité à remettre son prix.
L’Afrique part à la conquête du monde
Cette édition 100% africaine est une évidence pour le Mobile Film Festival. Continent le plus jeune au monde et qui a opéré sa révolution digitale autour du mobile, l’Afrique part ainsi à la conquête du monde grâce à sa créativité ainsi que sa jeunesse.
L’objectif du festival est de révéler, soutenir et accompagner les talents des cinémas d’Afrique. En donnant la parole aux jeunes cinéastes d’Afrique, sans aucune contrainte thématique, le festival ouvre tous les champs des possibles en termes de genre, de style et d’univers.
Depuis 15 ans, le Festival défend les valeurs d’accessibilité et d’égalité en éliminant les contraintes économiques, grâce à l’utilisation du mobile ainsi que l’inscription gratuite au festival, tout en valorisant la créativité au travers du format narratif en une minute.
En raison de la situation actuelle de la crise du coronavirus, la date limite pour soumettre son film est prolongée au 7 juillet 2020.
Les signes de déconfinement se verront bientôt dans le ciel français. Si tout va bien, des avions pourraient bientôt redécoller…
Fermé depuis le 31 mars, l’aéroport de Paris-Orly, reprendra ses vols commerciaux de passagers le 26 juin, « en optimisant les infrastructures de l’aéroport » en fonction de la demande, annonce son gestionnaire, le groupe ADP.
« La réouverture effective est conditionnée à la levée des principales restrictions d’ici à la mi-juin, en particulier de celles qui limitent la capacité des compagnies aériennes à voler au sein de l’espace Schengen », précise Aéroports de Paris dans un communiqué.
Le premier terminal à rouvrir sera Orly 3. Il sera équipé dès le 26 juin de caméras thermiques « afin que les passagers puissent bénéficier à leur arrivée à Paris d’une prise de température », selon le groupe ADP, qui exploite aussi l’autre grand aéroport près de Paris, Roissy Charles-de-Gaulle, où il a regroupé ses faibles activités au plus fort de l’épidémie.
« A cela s’ajoutent des modalités de contrôles au départ, déployées par les compagnies aériennes, comme par exemple la prise de température à l’embarquement, et la déclaration d’absence de symptômes du Covid-19. » Dans l’aéroport, le port du masque sera obligatoire, une signalisation mise en place pour rappeler la nécessaire distanciation physique, des distributeurs automatiques de gel hydroalcoolique mis à disposition, et les procédures de désinfection et de nettoyage renforcées.
Le secrétaire d’Etat français aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait laissé entendre le 10 mai qu’Orly pourrait rouvrir le 26 juin si la situation sanitaire s’améliorait et que le secteur y était bien préparé, notamment avec un « programme de vol solide ».
Minneapolis s’est transformée en champ de guerre après la mort de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, la nuque sous le genou d’un policier. Depuis, le feu de la colère se propage.
Commissariat incendié, une trentaine de commerces pillés et des manifestations qui s’intensifient dans une ambiance de guerre, la ville du Minnesota vit toujours sous haute tension. Depuis la mort, dans la soirée du lundi 25 mai 2020, de George Floyd, lors d’un contrôle policier musclé.
Les militaires, dépêchés sur les lieux n’arrivent toujours pas à ramener le calme. Pire la chère gronde dans d’autres villes de la part de la communauté noire américaine.
Les tweets et déclarations du président américain jettent de l’huile sur le feu. Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises un crime « tragique » et demandé une enquête rapide, s’en est pris cette fois aux « casseurs ». « Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles », a-t-il écrit dans un tweet, que Twitter a décidé de signaler comme une « apologie de la violence ».
Trump tente maintenant de se rattraper. En annonçant l’arrivée de renforts il exprime son respect à la mémoire de George Floyd.
The National Guard has arrived on the scene. They are in Minneapolis and fully prepared. George Floyd will not have died in vain. Respect his memory!!!
Les quatre agents impliqués dans le drame ont été licenciés et des enquêtes fédérales et locales ont été ouvertes pour établir leurs responsabilités. Mais aucune arrestation n’a encore eu lieu, ce qui alimente toutes les frustrations.
En revanche, une équipe de journalistes de CNN, qui couvrait la scène, a été arrêtée en direct par des policiers, et relâchée après deux heures. Le gouverneur Tim Walz a présenté « ses plates excuses » à la chaîne d’informations.
Les manifs se propagent
EARLIER: Protesters in New York clashed with police in a march against George Floyd's death.
La colère commence à gagner d’autres villes américaines. Des manifestants ont bloqué une autoroute à Denver, d’autres ont défié les ordres de confinement à New York ou Chicago. A Louisville, dans le Kentucky, des affrontements ont eu lieu alors que des habitants demandaient justice pour Breonna Taylor, une femme noire tuée par la police dans son appartement en mars.
À Phoenix, dans l’Arizona, des centaines de protestataires ont marché vers le Capitole de l’État dans un calme relatif, selon les informations, avant des confrontations tendues avec des policiers plus tard dans la nuit.
Jeudi soir, sept personnes ont été touchées par des coups de feu lors d’une manifestation à Louisville, dans le Kentucky, alors que les tensions continuaient de s’intensifier suite au meurtre d’une femme noire par trois policiers blancs en mars.
Plus de 40 personnes ont été arrêtées jeudi soir à Manhattan, au centre de la ville de New York, alors que des centaines de New-Yorkais se joignaient aux manifestations nationales. Une femme a crié: « Black Lives Matter ! » (Les vies noires comptent!) alors que des policiers l’ont arrêtée et emmené au commissariat, selon une vidéo publiée en ligne.
Retour sur la scène du crime
Une autre bavure policière aux États Unis. Écraser le cou d’un homme avec le genoux jusqu’à la mort. Le policier n’a pas cherché à savoir si l’homme vit encore. Il semble qu’il est mort et que l’autre policier tente de fermer la vue à la caméra.
George Floyd a été arrêté, lundi dernier, par la police parce qu’elle croyait qu’il voulait écouler un faux billet de 20 dollars. Lors de l’intervention, il a été plaqué au sol par un agent qui a maintenu son genou sur son cou pendant de longues minutes. « Je ne peux plus respirer », l’entend-on dire sur l’enregistrement de la scène.
L’affaire rappelle notamment la mort d’Eric Garner, un homme noir décédé en 2014 à New York après avoir été asphyxié lors de son arrestation par des policiers blancs. Lui aussi avait dit « Je ne peux pas respirer », une phrase devenue un cri de ralliement du mouvement Black Lives Matter (« La vie des Noirs compte »).
L’activité des industries culturelles, créatives (ICC) et événementielles est à l’arrêt. Toutes les filières sont concernées. La fédération du secteur (FICC) propose des mesures d’urgence pour sauver les 100.000 emplois menacés par la crise
Salles de cinémas, théâtres, galeries et espaces culturels et événementiels sont restés fermés depuis le 14 mars 2020. Des centaines d’événements, de tournages et de festivals ont été annulés. Résultat : 100.000 emplois ont été directement impactés par cette crise sans précédent. Environ 1100 entreprises ont accusé 70% de baisse de leur chiffre d’affaires en moyenne. Des associations culturelles structurantes ont du cesser leur activité. Plusieurs milliers de professionnels indépendants, d’artistes et de techniciens qui constituent l’écosystème de la création et de la production culturelle au Maroc, se sont retrouvés sans travail. Même avec une carte professionnelle, l’artiste est considéré comme « un travailleur de l’informel » dans le cadre du découpage retenu pour la distribution des aides monétaires directes, décidées pour lutter contre les effets économiques et sociaux du COVID 19. La Fédération des industries culturelles et créatives (FICC) de la CGEM estime l’impact économique de cette crise sur le secteur à 2 milliards de dirhams. Ces industries sont essentielles pour la reprise d’une vie sociale « normale » et pour la relance de secteurs stratégiques comme le tourisme, à travers l’animation des villes et des régions. C’est pour cette raison que plusieurs pays dans le monde ont déjà annoncé la mise en place de fonds d’aide, dotés de plusieurs millions d’euros, pour la relance du secteur des ICC.
Mesures de relance
Au Maroc, la FICC considère que la crise du COVID 19 est une opportunité pour accélérer la réforme du secteur, à ce à travers l’adoption de deux axes stratégiques, complémentaires et plus bénéfiques à l’avenir. Le premier est basé sur une approche sociale à destination de la jeunesse pour faciliter l’accès aux espaces de vie culturelle et sociale, pour stimuler le potentiel créatif des jeunes et favoriser leur épanouissement. Le second axe repose quant à lui, sur le développement des Industries créatives et culturelles, pour que les entreprises et professionnels qui opèrent dans ces filières bénéficient d’un écosystème favorable à l’émergence d’une réelle économie de la création. Une économie qui pour se construire a besoin de vision, d’ambition, de professionnalisation, de mobilisation.
Face à l’urgence de la situation causée par la crise du COVID 19, et en attendant l’annonce d’une date et d’une décision autorisant les rassemblements pour la reprise de l’activité, la fédération des industries culturelles et créatives propose 34 mesures d’urgence, transversales ou par filière, afin de préserver les emplois et assurer la relance du secteur des ICC. Concrètement, les professionnels recommandent l’exonération des charges liées à l’IR, la CNSS et l’AMO de juin à décembre 2020, pour préserver les revenus des salariés du secteur et la mise en place d’un fonds spécial d’urgence et de rebond pour soutenir les professionnels du secteur et la création toutes filières confondues. Aussi, il est préconisé d’inciter les régions et collectivités territoriales à engager rapidement les budgets dédiés aux activités culturelles et créatives de l’année 2020 et accompagner les porteurs de projets pour la reprogrammation des événements reportés ou annulés à cause de la crise du COVID 19 avec la mise en place d’un calendrier événementiel adapté aux conditions de déconfinement. Autre recommandation phare : l’accélération de la modernisation du secteur par l’adoption des textes législatifs qui doivent voir le jour (contrat artiste, loi BMDA, extension de l’AMO aux professionnels…), l’amélioration des process d’attribution des cartes d’artistes, le développement des plateformes digitalisées pour la diffusion des créations et productions culturelles, et l’engagement d’ un programme de formation professionnelle ; …
La Fédération a également adressé aux autorités de tutelle une série de recommandations spécifiques, adaptées aux besoins et aux contraintes de chaque filière intégrant 18 mesures spécifiques pour la sauvegarde des emplois, le déblocage et la simplification des procédures et l’octroi de subventions ainsi que l’accompagnement des filières en difficulté.
Les associations des parents d’élèves scolarisés dans les écoles homologuées par l’Agence de l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) au Maroc se constituent en collectif. Objectifs : revoir à la baisse les frais de scolarité du 3ème trimestre de l’année scolaire en cours et ceux de l’année prochaine.
Les parents des élèves des écoles concernées sont catégoriques : ils ne paieront pas la totalité des frais de scolarité qui leur sont imposés. « Nous demandons aux administrations de ces écoles de revoir à la baisse les frais de scolarité du 3ème trimestre et les conditions de l’année scolaire à venir », déclarent t-il d’une seule voix. Pour eux, cette réduction est logique et nécessaire dans le contexte actuel. D’abord parce que « les prestations contractuelles initiales diffèrent des prestations déployées actuellement sur les plans qualitatif et quantitatif, ensuite, l’enseignement à distance a donné lieu à certaines économies pour ces établissements ce qui doit se refléter sur les frais à payer par les parents. Enfin, parce que le pays passe par une situation de crise économique sans précédent qui a frappé tous les secteurs d’activité avec une absence de visibilité sur les 6 prochains mois, ce qui impacte la stabilité financière des parents. Ces écoles doivent faire preuvede compréhension en ces circonstances exceptionnelles», expliquent-ils. Ils ajoutent par ailleurs que le nouveau modèle d’enseignement à distance mis en œuvre dans l’urgence et la précipitation, assure un nombre d’heures d’enseignement bien inférieur au nombre d’heures normal. Les élèves de certains niveaux, essentiellement le préscolaire et les premières classes de l’élémentaire, ne reçoivent que 3 à 4 heures de cours par semaine. L’accompagnement pédagogique est également limité ce qui a poussé les parents à prendre la relève des professeurs pour encadrer les enfants à la maison. Le collectif interpelle également les écoles sur les investissements exceptionnels et imprévus que les parents ont dû faire, notamment dans l’acquisition de matériel informatique, pour permettre à leurs enfants de suivre les cours à distance. Rappelons que les associations qui constituent le collectif ont engagé des discussions avec les administrations de leurs écoles respectives depuis le mois d’avril, expliquant leur position et leur demandant d’agir avec responsabilité et conscience. Les demandes ont toutes eu une fin de non-recevoir. En unissant leurs forces, ces associations entendent monter au créneau et entreprendre les mesures nécessaires pour défendre les droits des parents qu’elles représentent.
L’épreuve du confinement a révélé le meilleur comme le pire de la nature humaine. Sur les réseaux sociaux, une autre forme de violence… à distance est en train de détruire la vie de jeunes filles, à coups de publications et de photos compromettantes.
Par Hayat Kamal Idrissi
L’affaire a commencé au début du mois de ramadan. Des pages et des comptes sur les réseaux sociaux, spécialement Whatsapp et Instagram, bombardaient les fils d’actualité par des photos et des vidéos à contenu sexuellement explicite. Les protagonistes ? « Des jeunes femmes et des filles pour la plupart de Rabat, dont l’âge de certaines ne dépasse pas les 14 ou 15 ans. Une attitude franchement revancharde dont l’objectif principal est de nuire à l’image de ces filles tout en sapant leur réputation », nous explique Bouchra Abdou, directrice de l’Association Tahadi pour l’égalité et la citoyenneté (ATEC).
Souffrance silencieuse
Ayant pris connaissance de cette affaire via certaines activistes, l’association s’en est accaparée aussitôt en offrant les services de son centre d’écoute pour femmes violentées. « Elles étaient désemparées, se sentaient perdues, isolées, pétrifiées par la peur des éventuelles représailles de la part de leurs familles. Elles subissaient ce calvaire en silence », rajoute l’activiste.
Derrière cette souffrance, se cachent des coupables anonymes qui créent chaque jour de nouveaux comptes pour attaquer, en toute sécurité, et sans se compromettre pour autant. D’après Abdou, ce sont pour la plupart des ex-copains, des ex-amants oisifs, qui pendant le confinement, se sont découvert des occupations sadiques. « En possession de photos et de vidéos intimes de leurs petites amies, échangées auparavant, ou même se servant sur les comptes personnels de leurs victimes, ces agresseurs n’ont pas hésité à les poster sur ces pages aux noms sacrément péjoratifs (tels « les putes de l’Agdal »). Pire encore, ils les publient en indiquant même le nom et le numéro de téléphone de la victime dans une invitation explicite à l’harcèlement », s’insurge-t-on à ATEC. Revenge-Porn, flaming, slut-shaming, doxing et sextorsion… les agresseurs ne manquent pas d’imagination. « Ils n’ont épargné aucun moyen dépravé pour détruire leurs victimes et assouvir leurs désirs pathologiques de domination et de contrôle », décrit-on à l’ATEC.
Agression à répétition
Des attaques frontales et sans pitié qui ont plongé de nombreuse victimes dans la panique et la dépression, comme nous le confirme Soukaina Zerradi, psychologue clinicienne, opérant auprès des victimes de violence numérique au centre d’écoute de l’ATEC. « Ce qui caractérise la violence numérique, c’est son aspect publique. La victime est doublement atteinte. Elle subie l’agression devant des centaines voire de milliers de « spectateurs ». C’est une atteinte à son intégrité qui se prolonge dans le temps et dans l’espace », explique la clinicienne.
Une agression qui est revécue à répétition et à chaque fois que les photos ou les vidéos sont visionnées par des internautes « voyeuristes ». « Le problème avec la violence numérique c’est son aspect « infini ». Les vidéos et les photos relatant l’acte peuvent être téléchargées, conservées et repartagées. Impossible de s’en débarrasser définitivement et c’est là le côté profondément destructif de ce type de violence surtout pour des victimes aussi jeunes et aussi vulnérables », regrette Bouchra Abdou.
Des propos confirmés par la psychologue qui est en contact direct avec la détresse des victimes et n’en connait que trop l’impact de telles épreuves sur leur santé psychique. « La plupart souffrent actuellement de crise de panique, vivent dans l’angoisse, développent des troubles psychiques allant de l’insomnie à la perte d’appétit en passant par l’isolement et les palpitations. Des symptômes qui peuvent aboutir à de véritables pathologies. Elles peuvent facilement sombrer dans la dépression, si ce n’est déjà le cas pour certaines », énumère la spécialiste. Mais ce n’est pas tout ! Profondément tourmentées, la plupart ont eu des idées suicidaires à un certain moment et sont même passées à l’acte. « La mort devient une issue assez pratique à cet enfer », dévoile Zerradi.
Victimes et coupables
Pire que la détresse d’être agressée sauvagement, d’être offertes malsainement aux commérages sur les réseaux sociaux, ces jeunes filles doivent affronter leur propre esprit. D’après la psychologue, les victimes de la violence numérique doivent surmonter, au préalable, un douloureux dilemme : Elles se considèrent comme coupables. « Elles ne se représentent pas comme étant des victimes. Tout au contraire, elles s’auto-incriminent et trouvent qu’elles sont coupables et responsables de ce qu’il leur arrive. Ce sentiment de honte de soi est encore plus accentué lorsqu’il s’agit d’affronter le regard stigmatisant des autres : La famille, les voisins, la société en général », analyse la psychologue.
Un frein psychique puissant qui empêche d’ailleurs la plupart des victimes d’aller dénoncer leurs agresseurs auprès de la police, comme nous l’affirme Bouchra Abdou. « Elles ont peur du scandale, de qu’on dira-t-on. Elles sont certaines que tout le monde va les considérer comme des filles faciles, des coupables qui ont creusé elles mêmes leur tombe », explique, avec regret, la directrice d’ATEC.
Les prisonnières de la honte
Ne baissant nullement les bras, les activistes de Tahadi se disent prêts à se constituer partie civile et à porter plainte auprès de la police judiciaire. « Mais ça aurait pu être plus pesant si les victimes, directement touchées, décident de se défendre et de défendre leurs droits. Une loi est bien là, il faut juste l’activer en portant plainte !», s’insurge-t-elle. Même si la loi 103-13 relative à la violence contre les femmes prévoit de lourdes peines à l’encontre des agresseurs numériques, les victimes restent, quant à elles, prisonnières de la honte et de la peur du regard de l’autre.
Naima (pseudo), est l’une des bénéficiaires du centre d’écoute de Tahadi. Jeune femme active et assez indépendante, elle est victime depuis un moment de chantage numérique de la part d’un ex-copain. La menaçant de poster une vidéo « compromettante », il demandait au début 3000 dhs avant d’augmenter le montant pour réclamer 5000 dhs. Effarouchée, elle pense au suicide lorsqu’elle imagine la réaction de sa famille devant sa vidéo. Et pourtant elle ne pense pas aller déposer plainte. « Les victimes vivent dans un cercle vicieux de peur et d’angoisse. Rares sont celles qui arrivent à s’en sortir. Notre soutien et celui de l’entourage proche est primordiale pour leur survie à cette dure épreuve», ajoute Bouchra.
Une affaire qui se rajoute à d’autres et qui ne serait ni la première ni la dernière comme l’affirment les chiffres effarants d’une enquête menée par le Haut Commissariat au Plan concernant la cyber-violence. Ainsi elles sont près de 1,5 million de femmes au Maroc à en être des victimes au moyen de courriels électroniques, d’appels téléphoniques, de SMS… avec une prévalence de 14%. Ceci tout en prenant en considération le grand nombre de victimes qui n’arrivent pas ou renoncent à leur droit de dénoncer ce type d’agressions. «Seule une femme sur dix dépose plainte quand il s’agit de violence numérique », affirme auparavant la directrice de Tahadi. Par « violence numérique » on indique toute violence ou agression ou harcèlement via les réseaux sociaux, à travers les outils technologiques que ça soit par des appels, des SMS, des messages, des photos…
Bouleversant la vie des victimes, elle affecte leur sécurité psychique, morale, sociale, économique et sexuelle. Notons que les acteurs de la société civile multiplient les efforts de sensibilisation et d’accompagnement pour «mettre à profit», la loi 103-13 relative à la violence contre les femmes, fraichement mise en application. Car personne n’est à l’abri comme le confirme les différentes affaires éclatant ici et là ; tout en révélant le côté sombre de la révolution des moyens de communication et des réseaux sociaux, toutes catégories confondues.