Autorisés récemment à effectuer le dépistage de la covid-19, les laboratoires ne doivent pas dépasser les tarifs fixés par le ministère.
Le ministre de la santé est catégorique : les tests dans les laboratoires privés ne doivent pas dépasser les 680 DH. « Les laboratoires qui pratiquent des tarifs dépassant ce montant, sont en train de faire du commerce sur le dos de la pandémie. Chose qu’on ne peut guère accepter », précise Khalid Ait lors de l’une de ses récentes sorties médiatiques. Le ministre précise par la même occasion que le prix de revient des tests sérologiques PCR est de 500DH.
Rappelons que tous les laboratoires privés ont le feu vert aujourd’hui pour effectuer le dépistage. A condition de respecter les mesures prévues par le cahier de charges mis en place par le ministère de tutelle, notamment, la délivrance des résultats en 24 heures, la réservation d’un espace dédié pour effectuer les tests…
Les autorités publiques ont rejeté « catégoriquement », dans un communiqué publié ce mercredi 30 septembre 2020, la publication « tendancieuse » de Human Rights Watch (HRW).
A travers on communiqué datée du 21 septembre 2020 et intitulée, « Maroc : un journaliste critique poursuivi pour espionnage », « Human Rights Watch » tente, précise les autorités publique marocaines, d’induire en erreur l’opinion publique en donnant l’impression que le système judiciaire national n’est pas indépendant.
Les autorités publiques soulignent que le pouvoir judiciaire est indépendant en vertu de la Constitution et que la mise en application des garanties de l’indépendance des magistrats relève des prérogatives du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, institution constitutionnelle spéciale, indépendante des pouvoirs exécutif et législatif.
Cette institution avait publié, le 15 septembre 2020, un communiqué défendant l’indépendance et l’inviolabilité du pouvoir judiciaire, en réponse à certaines ONGs internationales qui, au lieu de contribuer à la consolidation de cette indépendance, appellent à faire pression pour y porter atteinte, rappelle la même source.
La justice marocaine, insistent les autorités publiques, est la seule responsable du dossier de la personne en question, poursuivie en justice pour son implication présumée dans la commission d’actes incriminés par le code pénal marocain. Il s’agit d’actes passibles de mesures et procédures légales et juridiques qui répondent aux conditions d’un procès équitable, souligne-t-on de même source. Cette poursuite en justice n’est aucunement liée à l’exercice par la personne concernée de sa fonction de journaliste, qu’il s’agisse de ses articles ou de ses investigations, que seul le Code de la presse et de l’édition marocain est habilité à régir, tout en sachant que la qualité de journaliste ne dispense point de la poursuite judiciaire, s’il s’avère que les actes reprochés au mis en cause constituent des éléments juridiques matériels et moraux d’un crime qui s’inscrit dans le cadre du droit public, explique le communiqué.
Les autorités publiques rejettent catégoriquement les tentatives de HRW d’assumer des rôles qui ne se rapportent pas à la défenses des droits de l’Homme, comme cela s’est reproduit dans sa dernière publication qui a tenté de semer le doute dans des jugements, d’exploiter, de mauvaise foi, la confidentialité des recherches et investigations judiciaires, et d’influer sur le déroulement normal d’une affaire judiciaire dont l’enquête est à ses débuts.
L’Organisation, poursuit le communiqué, a tenté de présenter une image contraire aux tenants et aboutissants et a fallacieusement interprété des textes et procédures juridiques et judiciaires sans fournir de preuves juridiques ou matérielles tangibles sur la non véracité des actes criminels sujet de l’affaire précitée, une action que seule la justice est habilitée à prendre dans tous les systèmes juridiques.
« Les fausses conclusions et les pré-jugements » contenus dans la publication ne peuvent refléter que des bases méthodologiques dénuées d’objectivité et entachées de sélectivité, approche qui est le propre de l’organisation dans son traitement de la situation des droits de l’Homme au Maroc, poursuit le communiqué.
Les autorités s’étonnent, poursuit la même source, du déni de HRW du droit à la liberté d’expression et d’opinion à une partie des médias nationaux pour la seule raison d’avoir publié des articles qui ne sont pas nécessairement en harmonie avec les conclusions de l’organisation et les orientations de ses soutiens.
A ceci s’ajoute l’adoption de l’organisation de versions appuyant une seule partie comme c’est le cas dans l’affaire relative au soupçon de viol et d’attentat à la pudeur, puisque l’organisation a violé le droit de la personne concernée à la protection judiciaire. Pis encore, conclut le communiqué, elle a délibérément renié la qualité professionnelle de celle-ci, fait constaté également par le Syndicat national de la presse marocaine dans son communiqué du 24 septembre 2020.
Nestlé annonce la nomination de Rémy Ejel en tant président pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord
Ejel a rejoint Nestlé en Arabie saoudite en 1998. Avant d’être nommé à ces nouvelles responsabilités, il occupait divers postes de direction dans différents marchés et pays au fil des ans. En 2007, il a assumé le rôle d’assistant directeur régional de la zone Asie Océanie et Afrique au siège de Nestlé en Suisse, soutenant tous les pays africains pendant quatre ans, avant de revenir au Moyen-Orient en tant que Business Executive Officer Confectionery. En 2013, il a été nommé Directeur Général pour l’Arabie Saoudite. A partir du 1er septembre, Rémy Ejel s’est chargé de la région MENA. Aujourd’hui, Nestlé MENA compte 25 usines réparties dans la région, emploie plus de 15 000 personnes dans 19 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de près de 3 milliards USD en 2019
Le conseil d’administration de WanaCorporate, a été marqué par la démission de la présidente du groupe Nadia Fassi-Fehri. Azzedine El Mountassir Billah a été nommé PDG de transition à cette occasion.
WanaCorporate a tenu son conseil d’administration le 30 septembre 2020 sous la présidence de Nadia Fassi Fehri. Après 5 ans à la tête du groupe, cette dernière a choisi de quitter le navire pour des raisons personnelles. Mais avant, elle a rappelé que les objectifs qui lui avaient été confiés lors de sa nomination à savoir la restructuration de la société et le retour de la croissance avec le développement de différents segments étaient atteints. Selon le groupe, a cours de son mandat Nadia Fassi Fihri a pu transformer Wana Corporate en un opérateur digital global, acteur majeur du secteur des Télécommunications, du digital et du paiement mobile au Maroc et a également investi les secteurs stratégiques du Cloud et de la Cybersécurité. Le conseil d’administration a procédé à la nomination de Azzedine El MountassirBillah comme PDG de transition pour le groupe, lui confiant la mission de mettre en place une nouvelle organisation permettant de consacrer Wana Corporate comme un acteur significatif au service de la digitalisation de ses clients, d’accélérer l’inclusion financière à travers le paiement mobile et de lancer l’internationalisation de la société en fixant un cap de développement ambitieux en Afrique.
C’est à Cleveland que s’est tenu mardi soir le premier débat présidentiel télévisé entre le président sortant, Donald Trump, et son adversaire démocrate Joe Biden. Pendant les 90 minutes d’échanges minés par les attaques personnelles et les insultes, l’approche intimidante et agressive du locataire de la Maison Blanche n’a pas facilité la tâche à Joe Biden. Elle a même incité les responsables de sa campagne à envisager un No-show du candidat démocrate dans les prochains débats.
Par Jamila Arif
Présidentielle Américaine : Est-ce le dernier débat de Joe Biden ?
Le premier débat entre le président Trump et son adversaire démocrate Joe Biden fut sûrement l’un des plus houleux de l’histoire américaine récente. Le ton a été donné dès le début de la soirée au long de laquelle les insultes et les attaques personnelles ont fusé. Joe Biden et le modérateur Chris Wallace ont été poussés à bout et intimidés par l’approche agressive de Donald Trump pendant les 90 minutes. Ce qui a incité la campagne Biden à se demander si ce débat ne devrait pas être son dernier. En effet, certains démocrates considèrent un No-show de Biden dans les prochains débats prévus pour les 15 et 22 Octobre, à Miami et Nashville, à moins que les règles du débat ne changent, informe Politico. D’ailleurs, Kate Bedingfield, la directrice adjointe de la campagne Biden, a déclaré que les responsables des campagnes étaient en pourparlers avec le Comité du débat. Pour le sénateur du Delaware, Chris Coons, il n’est pas évident que Biden participe aux futurs débats, rapporte le média.
Disney supprime 28,000 salariés
Walt Disney Co. (DIS -0,65%) a annoncé mardi le licenciement de 28,000 salariés dans ses parcs à thème aux Etats-Unis, à cause de la pandémie Covid-19. L’annonce est liée au conflit entre le géant du divertissement et l’État de Californie sur la question de la réouverture de Disneyland Resort, signale The Wall Street Journal. Alors que Disney a signalé que l’impact de la pandémie avait été «exacerbé en Californie par la réticence de l’État à lever les restrictions sur ses activités », les autorités locales ont répliqué que le comté d’Orange, siège du parc, n’avait pas fait assez d’efforts pour lutter contre l’épidémie Covid-19 pour envisager une réouverture, précise le Journal. Et de conclure que le groupe a perdu $4,72 milliards au second trimestre 2020, sa première perte depuis près de deux décennies.
Bourse – Wall Street dans le vert ce mercredi
Wall Street a ouvert dans le vert ce mercredi, profitant d’un regain d’espoir pour une entente sur un plan d’aide visant la relance d’une économie en difficulté. Et ce, en dépit du débat présidentiel chaotique la veille au soir, et l’incertitude politique qui continue d’affecter les perspectives économiques, relève The Washington Post. Quelques minutes après les échanges, le Dow Jones gagne 112 points, soit 0,4%. L’indice S&P 500 en hausse de 9 points, soit près de 0,3%, tandis que le composite Nasdaq, à forte coloration technologique a avancé de près de 32 points, soit 0,3%. Les investisseurs ont également braqué leurs regards sur les nouvelles données du Bureau of Economic Analysis publiées mercredi matin, qui affichent une chute de 31,4% du PIB au cours du dernier trimestre, relève le WP.
Pourquoi Jennifer Aniston a voulu arrêter sa carrière ?
Jennifer Aniston
La star de « Morning Show » est peut-être l’une des actrices les plus aimées d’Hollywood. Mais elle vient de révéler qu’elle avait failli mettre un terme à sa carrière ces dernières années, rapporte Fox News. Aniston, 51 ans, a raflé les nominations aux Emmy et aux Golden Globe pour son rôle d’Alex Levy dans la série Apple TV + « The Morning Show » l’année dernière. Malgré ses hits de plusieurs décennies au cinéma et à la télévision, Aniston a déclaré aux animateurs du podcast « SmartLess » Jason Bateman, Will Arnett et Sean Hayes qu’elle avait failli tout plaquer et prendre sa retraite. Et d’ajouter : « Je devrais dire que ces deux dernières années, quitter l’industrie m’a traversé l’esprit, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant ».
Dolidol a développé une nouvelle technologie sous forme de tunnel pour la stérilisation de ses matelas
Dans le cadre du contexte épidémiologique actuel, Dolidol, annonce la mise en place de la technologie SteriMat, un tunnel de stérilisation, pour répondre aux besoins de ses consommateurs. « Son procédé, conçu par le laboratoire de recherche et de développement de Dolidol, consiste à faire passer tous les matelas dans un tunnel de stérilisation. Cette dernière s’appuie sur deux technologies approuvées par les ingénieurs de Dolidol : les rayons ultraviolets et une solution hydro alcoolique », note le groupe.
Rappelons que Dolidol possède aujourd’hui la plus grande unité de fabrication en Afrique, avec une capacité de 15.000 tonnes de mousse et 1 million de matelas par an. Ses produits sont commercialisés à travers tout le Maroc grâce à une flotte de plus de 150 camions, 10 agences régionales et un réseau de 50 magasins spécialisés et plus de 1 300 revendeurs. Outre le Maroc, Dolidol fait de l’Afrique un marché de développement. La société est présente en Côte d’Ivoire depuis 2016.
Intégration du Maroc dans l’économie africaine, quel état des lieux ? Quels freins à lever ? Quels opportunités à concrétiser ?…Avis du conseil économique social et environnemental.
Le CESE vient de publier son avis sur l’intégration régionale du Maroc en Afrique. Le travail est élaboré selon une approche participative associant les principaux acteurs publics et privés concernés. Le président du CESE, Ahmed Réda Chami, est catégorique : « en dépit des efforts louables et des résultats positifs réalisés au cours des vingt dernières années, les retombées des partenariats avec les pays africains, n’ont pas encore atteint tous les objectifs visés, se révélant en-deçà des opportunités qu’offre l’intégration régionale en matière de développement économique et d’aspiration des populations ».
Freins à lever
En sa basant sur une analyse croisée du niveau de positionnement concurrentiel des différents pays en Afrique durant les deux dernières décennies, le CESE note que les pays qui ont réussi sont ceux qui disposent de ressources financières, de capital humain et de technologie. Pour le Maroc, le CESE met l’accent sur une panoplie de freins tels que l’absence d’approche intégrée puisque le dispositif institutionnel chargé d’organiser la coopération africaine est caractérisé par une multitude des intervenants, une faiblesse des moyens humains et financiers et des difficultés de coordination entre les différentes composantes. Aussi, on relève une faible intégration des CER auxquelles appartient le Maroc avec des mesures non tarifaires et la multiplicité des régimes fiscaux entre pays qui augmentent les coûts de transaction afférents aux échanges extérieurs. Autres hics, une offre commerciale insuffisamment diversifiée, un nombre limité de produits faiblement transformés échangés, une diplomatie économique insuffisamment outillée pour assurer le suivi des accords et des projets d’investissement et des mécanismes de soutien à l’export insuffisants et inadaptés au regard des spécificités du marché africain. De plus, d’après le CESE, les mécanismes étatiques de soutien à l’export, selon plusieurs opérateurs économiques nationaux, sont souvent méconnus ou jugés trop bureaucratiques. L’une des contraintes phares également relevée, la faible intégration dans le transport maritime et routier (absence de compagnie maritime nationale et régionale, faible compétitivité des coûts de transport).
Opportunités à saisir
Selon Ahmed Reda Chami, « il faut adopter le co-développement comme mode d’action, en développant une stratégie intégrée et formalisée, dédiée à l’intégration du Maroc en Afrique en concertation entre les secteurs public et privé ». Il ajoute aussi que « dans le contexte actuel marqué par la crise de la COVID-19, la mise en place de stratégies régionales intégrées dans le domaine de la santé, la recherche et l’industrie pharmaceutique, constitue une réponse adaptée de nature à fédérer les efforts et les moyens, à promouvoir des chaînes de valeur régionales et in fine à renforcer la résilience des pays d’Afrique ». Dans son avis, le CESE note que les analyses démontrent que les opportunités de coopération économique entre le Maroc et les autres pays d’Afrique ne sont pas suffisamment exploitées au regard du potentiel qu’elles offrent. Il cite par ailleurs un ensemble d’opportunités à saisir dans divers secteurs notamment celui de l’agriculture, le textile, l’automobile, le tourisme, l’industrie culturelle et créative…Un focus particulier a été mis sur l’axe formation, qui présente selon le conseil, « un domaine d’excellence pour le co-développement avec les autres pays d’Afrique et pour apporter des solutions à des défis communs : éducation, mobilité des étudiants, emploi des jeunes dont le nombre des arrivées sur le marché de travail devrait atteindre 30 millions en 2030… ». Néanmoins, le CESE insiste que pour réussir le co-développement au service d’une croissance soutenue et partagée, l’intégration du Maroc en Afrique doit impérativement se faire dans le respect du concept de la durabilité, conformément aux engagements internationaux et à la législation du Maroc ainsi qu’aux directives panafricaines, régionales et nationales.
Leviers de réussite
Dans son avis, le CESE émet une série de recommandations pour que le Maroc réussisse son challenge. Il s’agit d’abord d’envisager une stratégie d’intégration du Maroc en Afrique en adoptant le co-développement comme mode d’action pour promouvoir un partenariat mutuellement avantageux pour le Maroc et ses partenaires africains en termes de développement économique, d’émergence d’une élite africaine formée en Afrique, de consolidation de la solidarité, de partage du savoir-faire et d’amélioration du bien-être des populations. Ensuite, il convient d’ériger l’intégration régionale du Maroc en Afrique parmi les priorités nationales en proposant des mécanismes pour accompagner la mise en œuvre des projets de co-développement. Sur le plan institutionnel et stratégique par exemple, le conseil recommande de renforcer la diplomatie économique en intégrant de manière très visible, dans l’agenda diplomatique en valorisant et professionnalisant entre autres, la fonction de Conseiller Economique et celle de Conseiller Culturel au niveau des missions diplomatiques du Maroc, en renforçant à la fois le rôle et la mission de l’AMCI afin de lui permettre d’intervenir d’une manière coordonnée et adaptée et la présence marocaine auprès des instances africaines en particulier au niveau de l’UA, la ZLECAf, de l’Agence de développement de l’UA/NEPAD et du Conseil Economique, Social et Culturel de l’UA (ECOSOCC). Aussi, le conseil préconise d’accélérer la promulgation des textes d’application de la loi ‘91-14’ relative au commerce extérieur, concernant l’encadrement des négociations des accords commerciaux internationaux et de renforcer les capacités marocaines du secteur public et privé dans le domaine du commerce extérieur à travers des programmes spécifiques (formation initiale et continue). Concernant l’intégration régionale et continentale, le CESE appelle au parachèvement de la ratification de l’accord relatif à la ZLECAf tout en veillant à une représentation active du Maroc auprès de son secrétariat général. La création d’un comité national public-privé, chargé du suivi et de la mise en œuvre de la ZLECAf serait aussi une nécessité. Pour l’UMA, le CESE insiste que le renforcement en dépit du blocage de l’UMA, des relations économiques, sociales et culturelles avec les pays du Maghreb et développer des coopérations avec d’autres CER. Concernant la CEDEAO, il est primordial aux yeux du CESE de faire aboutir l’étude d’impact relative à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO en concertation avec le secteur privé et la société civile et la décliner au niveau sectoriel. L’une recommandations phares du CESE : faire de la Région de Dakhla-Oued Ed Dahab, un hub africain en y renforçant les infrastructures de transport, en y créant des plateformes logistiques de commerce avec l’Afrique et en y développant des établissements d’accueil pour la clientèle des pays d’Afrique
Stop à la »justice des ordres », clament les grévistes.
Les avocats algériens se sont mis en grève générale pour 48 heures mercredi. Un mouvement suivi à 100% dans toute l’Algérie, selon des sources concordantes. Principale raison de cette colère: les pressions politiques dont les blouses blanches se disent la cible.
L’union des barreaux a décidé de cesser toute activité judiciaire en solidarité avec les avocats d’Alger, en grève eux depuis dimanche, pour exiger « le respect des droits de la défense ».
« Les avocats sont tenus de respecter les décisions du barreau national », a déclaré à l’AFP Me Abdelouahab Chiter, en précisant que la grève est respectée « à 100% sur tout le territoire ».
L’agence de presse officielle APS a fait état du report de tous les procès prévus mercredi.
Selon Me Chiter, avocat et maître de conférence à la faculté de droit de Béjaïa (est), ce mouvement de protestation se déroule dans « un contexte exceptionnel » marqué par « des arrestations arbitraires » et un projet de révision constitutionnelle.
« Le pouvoir en place veut forcer le barreau national à adhérer au projet de nouvelle Constitution » et face à son « refus d’y adhérer, la réponse du pouvoir est de faire pression sur les avocats », a-t-il dit.
Le mouvement de grève a été déclenché par un incident d’audience au cours duquel le bâtonnier de l’ordre des avocats d’Alger a été, selon des avocats, « humilié » par un juge. S’est ensuivi dimanche un sit-in puis un arrêt du travail des robes noires de la capitale.
« En menant des actions contre des opposants, en instrumentalisant la justice, le pouvoir utilise l’appareil judiciaire dans la répression de tous ceux qui se prononcent contre le projet de nouvelle Constitution », a expliqué Me Chiter.
Le pouvoir algérien a été ébranlé par un soulèvement populaire inédit en février 2019, le « Hirak », qui réclame un profond changement du « système ». Les manifestations de ce mouvement ont été suspendues depuis mars en raison de la crise sanitaire.
Plus d’un million de dirhams sont mobilisés dans le cadre de cette nouvelle dynamique.
Pour lutter et prévenir l’exploitation sexuelle et la violence qui ciblent des enfants, l’Observatoire National des Droits de l’Enfant lance une nouvelle initiative pesant plus d’un million de DH.
Présidé par Son Altesse Royale La Princesse Lalla Meryem, l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE) annonce le lancement d’une nouvelle dynamique nationale pour le renforcement de la prévention et de lutte contre les violences dont sont victimes des enfants. Le principal objectif tracé est la lutte contre les abus sexuels.
L’ONDE prévoit une série d’actions dont les premières ont été lancées ce mercredi 30 septembre à Rabat. L’appui des organisations de la société civile au niveau national et local est placé en tête de liste. Plus d’un million de dirhams seront mobilisés dans ce cadre.
Pour pousser ses partenaires à agir vite, l’Observatoire a d’ailleurs déjà signé des conventions de partenariat avec 15 associations en provenance des différentes régions du Royaume : Laâyoune, Zagora, Agadir, Marrakech, Casablanca, Salé, Rabat, Berkane, Chefchaouen et Tanger.
L’ONDE précise qu’il fournira l’appui technique et financier aux ONG associées à cette initiative pour des programmes de sensibilisation ciblant les enfants et leurs familles. L’objectif est d’ancrer la culture des droits de l’enfant et encourager la culture de prévention et de dénonciation.
« Nous avons besoin d’un changement radical et positif au niveau de la définition et du statut de l’enfant. Un saut qualitatif au niveau sociétal et institutionnel s’impose pour faire de l’enfant une ligne rouge et instituer le caractère sacré de la protection de l’enfance pour en faire une responsabilité partagée », souligne Lamia Bazir. Et la Directrice exécutive de l’ONDE d’ajouter: «cette mouvance sociétale vise à briser les tabous qui nuisent à l’enfant, et à rompre avec la culture du silence, de la peur, du camouflage, de l’ignorance de la loi et de l’indifférence face à la souffrance des enfants».
Auto-protection
Autre objectif tracé: renforcer la capacité de l’enfant à participer au processus de signalement. Pour ce faire, une meilleure connaissance par les enfants de leurs propres droits est nécessaire. Il est prévu de leur initier aux mécanismes de défense qui seront mis à leur disposition, ce qui lui permettra d’acquérir des aptitudes d’autoprotection.
L’ONDE prévoit également le renforcement du partenariat avec les CHU ; l’organisation de sessions de formation au profit des enfants eux-mêmes et des acteurs institutionnels et associatifs; la création de commissions ad hoc régionales composées d’enfants parlementaires pour assurer le suivi-évaluation de la situation de l’enfance et l’émission de recommandations au niveau national.
Outre les accords paraphés avec la société civile, des conventions de partenariat avec le Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina de Rabat et le CHU Ibn Rochd de Casablanca ont également été signées afin de renforcer la coopération dans l’expertise, l’accompagnement et la prise en charge médicale et psychologique des enfants victimes, avec la perspective d’étendre la collaboration à d’autres CHU du Royaume.
Formation
L’ONDE a donné le coup d’envoi des sessions de formation étalées sur six jours, en vue d’ancrer le principe d’intérêt supérieur de l’enfant et de renforcer le droit de participation des enfants dans le dispositif de protection institutionnel. Cette formation qui bénéficiera aux responsables institutionnels et associatifs, aux intervenants au niveau des conseils locaux, ainsi qu’aux enfants eux-mêmes, vise à inciter toutes les institutions, tels que l’école, les établissements de santé, les centres de protection, les tribunaux et la famille à prendre en compte la voix, les besoins, les souffrances et les propositions de l’enfant dans toute décision le concernant.
Cette journée a également été l’occasion de lancer des commissions ad hoc régionales composées d’enfants parlementaires, chargées de la défense et du suivi des droits de l’enfant. A la demande des enfants parlementaires eux-mêmes, ces commissions ont été créées sous l’angle du principe de contrôle, de reddition et de suivi-évaluation des politiques publiques.
Le premier modèle sera lancé à partir de Tanger pour suivre le dossier l’enfant Adnane. Le but est d’évaluer les dispositifs de protection de l’enfance et formuler des recommandations pour empêcher la reproduction de tels actes. « L’implémentation de nos droits demeure tributaire de notre participation à tous les chantiers et toutes les décisions qui nous concernent. Et c’est à travers ces commissions ad hoc que nous pourrons accomplir notre mission en tant qu’enfants parlementaires et défenseurs des droits de nos pairs », affirme Rhita Jibou, enfant parlementaire
Recommandations de l’ONDE
La nécessité d’accélérer la mise en place des dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance dans l’ensemble du territoire, et de renforcer les Unités de protection de l’enfance (UPE) et les Centres d’accompagnement pour la protection de l’enfance (CAPE), qui constitueront un référent dans le signalement et l’accompagnement des enfants victimes au niveau local. « Il ressort de notre travail au quotidien, qu’en dépit de la multiplicité des services et des infrastructures de protection, l’enfant reste souvent perdu entre cet intervenant et l’autre, et entre cette infrastructure et l’autre, sans orientation et sans référent clair et précis. Ce qui lui fait perdre non seulement ses droits, mais aussi sa confiance, et rend sa situation encore plus difficile. D’où l’importance d’accélérer la mise en œuvre des dispositifs territoriaux de protection», indique Mme Lamia Bazir.
L’impératif de garantir l’effectivité des lois, d’accélérer et de poursuivre le processus d’harmonisation de la législation nationale avec les standards
La nécessité d’élaborer un Code de l’enfant comportant un chapitre dédié à la protection pénale de l’enfant, conformément à une approche socio-juridique fondée sur le principe de l’intérêt supérieur. Une première mouture de ce Code a été préparée par l’ONDE qui se tient prêt à la partager avec les intervenants dans ce domaine.
Accélérer l’exécution des engagements pris par les départements ministériels et les institutions nationales dans le cadre du Pacte National de l’Enfance, signé devant Son Altesse Royale La Princesse Lalla Meryem lors de la 16ème édition du Congrès national des droits de l’enfant, à Marrakech en novembre 2019.
L’Etat va-t-il mettre fin à la subvention des masques ? Si les professionnels parlent d’une pénurie sur le marché et estiment qu’il n y a plus de subvention depuis déjà deux semaines, le ministère de l’économie et des finances met les points sur les « i »
Finalement, « l’Etat continue à subventionner les masques de protection pour maintenir leur prix à 80 centimes l’unité », nous confie Aziz Ajbilou, secrétaire général du département des affaires générales et de la gouvernance, relevant du ministère de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration. Cette réponse coupe court aux rumeurs qui enflaient jusque là sur la non reconduction de cette subvention décrétée le 7 avril dernier comme mesure temporaire contre les hausses des prix de masques de protection.
Aziz Ajbilou rappelle à cette occasion que, le Maroc a été parmi les premiers pays à imposer la généralisation des masques de protection à toute la population, comme mesure préventive nécessaire pour la limitation de la propagation de la pandémie covid 19 et ce à partir du 07 avril 2020. « Cette mesure nécessitait non seulement la garantie des quantités suffisantes en masques dans un contexte caractérisé par la rareté des matières premières à la base de leur production et par la demande accrue sur les masques à l’échelle internationale, mais aussi l’accessibilité de toute la population à ces masques à des prix abordables », note t-il. Parallèlement à la mobilisation des industriels pour couvrir les besoins nationaux, il a été procédé à la réglementation et au plafonnement des prix des masques de protection non tissés à usage médical et à usage non médical. «Et conformément aux hautes instructions royales de mettre à la disposition des citoyens les masques de protection non médical à un prix convenable, il a été instauré, à compter du 06 avril 2020, une subvention unitaire aux masques de protection non médical financée par le fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus dans l’objectif de stabiliser les prix à un maximum de 80 cts l’unité », explique Aziz Ajbilou
Pénurie ou pas ?
Si Amine Bouzoubaâ, le secrétaire général de la confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc a confirmé à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, qu’il y a une pénurie des masques au niveau des pharmacies, Aziz Ajbilou, lui, est catégorique : « Aucune pénurie n’est constatée pour ce produit ». Il ajoute même qu’il y aurait une abondance de l’offre toutes catégories confondues. Le secrétaire général du département des affaires générales et de la gouvernance, relevant du ministère de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration tient à noter par ailleurs que le marché des masques a beaucoup évolué depuis le mois d’avril 2020. « Actuellement plus de 40 sociétés sont certifiées pour la production des masques de protection, et ces sociétés sont réparties à l’échelle nationale et assurent la production de plus 16 millions de masques par jour », affirme t-il.
Un mois et demi après le viol et le meurtre de la petite Naïma dans la région de Zagora, les parents de la victime témoignent et réclament justice. L’équipe du site Kifach s’est rendue sur les lieux du crime. Ce qu’elle a découvert fait froid dans le dos !
C’est près du Djbel Kissane à l’est d’Agdz, non loin de la ville de Zagora et à 2 km du douar de Tafergalt que le corps sans vie de la petite Naima, âgée de cinq ans, a été retrouvé, samedi 26 septembre.
Consternés, les habitants de Tafergalt, un petit douar sans histoire où vivent 350 familles, sont sous le choc « Tout le monde se connaît ici, on n’a jamais eu ce genre de crime dans notre douar, on est choqués et pétrifiés », témoigne un habitant de Tafergalt qui affirme que la petite Naïma «a été kidnappée à 10 heures du matin, alors qu’elle était sortie jouer avec sa sœur non loin de sa maison. On a retrouvé sa sœur aînée chez des voisins mais aucune trace de la fillette ! »
Les parties de la dépouille de la victime ont été retrouvées par un berger au milieu des rochers de Djbel Kissane, plus d’un mois après sa disparition mystérieuse de Tafergalt, dans la commune de Mezguita. « J’emmène paître mon troupeau tous les jours, cette après-midi-là, lorsque je voulais traverser le cours d’eau, j’ai aperçu les cheveux puis le crâne d’un humain, ainsi que des os éparpillés un peu partout…Il y avait aussi des habits d’enfant, une robe et un pantalon rouge…qui flottaient », raconte pétrifié le berger.
« Le tueur de ma fille doit être exécuté ! »
Abattus et meurtris, les parents de la petite Naïma n’ont pas les mots pour crier leur douleur et leur colère « je suis choquée, celui qui a fait cela à ma petite fille est un monstre, ce n’est pas humain, on doit l’exécuter », confie la mère de la victime.
« Ma fille était handicapée, elle n’aurait jamais pu escalader seule ce jbel, explique le père de Naima. Quelqu’un l’a surement trainé jusqu’à cette zone difficile d’accès».
Naïma « zouhria » aurait été kidnappé par des chasseurs de trésors
Selon le témoignage d’un voisin de la famille de Naïma, la petite aurait été enlevée pour être utilisée dans des rituels de sorcellerie. « Ici, au douar, beaucoup de gens pensent que comme Naïma était zouhria, elle aurait été kidnappée par despersonnesqui enlèvent les enfants qui ont des signes distinctifs « dits zouhri » pour les utiliser dans des rituels de recherche de trésors ».
Pour l’heure, les raisons de ce meurtre sordide n’ont pas été révélées. Les recherches étant toujours en cours.
Provoquant un grand émoi sur les réseaux sociaux, la mort tragique de la petite Naima a suscité, de surcroît, un profond sentiment de dépit et de frustration. Les internautes en colère évoquent une discrimination géographique et une tenace injustice territoriale…
Par Hayat Kamal Idrissi
Au-delà du choc suscité par ce nouveau drame, le meurtre de la petite Naima Rouhi a provoqué une vague de colère sur la toile. Les raisons ? « Discrimination sociale et géographique et sous-traitement de sa disparition car originaire du Maroc inutile et issue de milieux défavorisés », déplorent les internautes. Mais loin de tout emportement émotionnel, des réactions à chaud, l’affaire Naima est-elle une autre démonstration de l’injustice territoriale dans notre pays ?
Disparités
A en croire les chiffres du HCP et les affirmations de la société civile, tous les Marocains ne sont pas égaux… Et les enfants sont encore plus touchés par ces disparités ! «Le statut des enfants est nullement respecté. Pour un bon nombre d’enfants issus de milieux défavorisés, cette phase est brûlée. Les chiffres avancés par le HCP sont l’expression de la défaillance des programmes et des projets de protection de l’enfance » fustige Omar Saâdoune responsable du programme de lutte contre le travail des enfants à l’Association Insaf. Une intervention faite suite à la publication par le HCP d’un rapport inédit sur le travail dangereux des enfants dans notre pays, datant de 2018.
Considéré comme la principale composante des pires formes d’activité exercée par cette catégorie d’âge de la population, le travail dangereux concerne au Maroc 193.000 enfants âgés de 7 à 17 ans soit 59% des enfants travailleurs et 2,9% de l’ensemble des enfants de cette tranche d’âge. Hic ! Ce type de travail est à 80% pratiqué dans le milieu rural. L’injustice territoriale est clairement illustrée par ce chiffre éloquent. En montagne, dans les campagnes, dans villages, dans les oasis et même dans les petites villes des régions reculées… les enfants sont des victimes notoires de disparités socio-économiques et géographiques.
Enfants, premières victimes de l’injustice territoriale
« Ces chiffres sont énormes et posent de grands points d’interrogation quant à la responsabilité de l’Etat dans la protection de ces enfants ; qui devraient en principe, être sur les bancs d’école au lieu de travailler dans des conditions dangereuses», s’insurge Omar Sâadoune. Pour ce dernier le travail des enfants n’est que le résultat logique de défaillances multidimensionnelles. Il pointe du doigt l’ampleur de l’écart entre le monde rural et le monde urbain, en général mais surtout lorsqu’il s’agit d’enfance.
«Les chiffres du HCP confirment ce constat : l’enclavement, l’injustice territoriale et la discrimination en termes de développement humain et économique entre la ville et la campagne», ajoute-t-il.
Pauvreté multidimensionnelle
En effet, si en milieu urbain, les enfants sont au nombre de 39.000 à exercer un travail dangereux, respectivement 86% des enfants au travail dans les villes et 1,1% de l’ensemble des enfants citadins. En milieu rural, ce nombre s’élève à 154.000, et représente respectivement 54,8% et 5,1%. Un énorme écart qui remet à jour la problématique de la justice territoriale et ses retombées sur les citoyens mais également sur l’avenir du pays. « En travaillant dans ces conditions, des milliers d’enfants resteront à l’écart de la société et de tout développement. Ils deviendront des marginaux et le resteront à vie. C’est l’avenir de notre pays qui est ainsi confisqué», regrette l’acteur associatif.
D’après les résultats d’une étude élaborée conjointement par l’Observatoire national du développement humain (ONDH), le ministère de la Famille, de la solidarité et du développement social et l’UNICEF, la pauvreté multidimensionnelle touche 39,7% des enfants âgés de 0-17 ans au Maroc. Autrement dit, 4 enfants sur 10 au Maroc sont privés d’au moins de deux dimensions essentielles de leur bien être. Sur les 4 enfants touchés, 3 vivent dans les zones rurales. Encore une démonstration chiffrée des écarts. Pénalisés de naissance, ces enfants sont privés au moins d’une dimension importante de leur bien-être ( Santé, nutrition, éducation, accès à l’eau et à l’assainissement, logement décent, assurance médicale et moyens de communication et de l’information).
Ecarts creusés par la pandémie
« L’Etat d’urgence sanitaire et la crise liée à la pandémie ont creusé davantage les écarts entre les zones citadines et les régions montagneuses, rurales et reculées dans notre pays » nous affirme Dr Mohamed Dich, coordinateur national de la Coalition civile pour la montagne. Pauvreté, isolement et marginalisation socio-économique, au temps du Corona la situation dans ces régions s’empire. Evoquant les grands écarts socio-économiques entre les régions cloisonnées et le reste du pays, le coordinateur déplore l’aggravation de la situation en ces temps de crise liée au Coronavirus.
« Nous déplorons le grand taux de déperdition scolaire dans les villages reculés et même dans les quartiers pauvres de certaines villes où les élèves, n’ayant pas les outils nécessaires pour un apprentissage à distance. Ils sont privés de leur droit à la scolarisation », s’insurge Dich. Une situation qui remet à jour la grande problématique de la justice territoriale et sape l’égalité des chances pour les élèves des différentes régions.
Réputée pour son art provocateur, souvent drôle et intelligent, la photographe Fatima Mazmouz dévoile son travail sur le corps dansant de la Chikha. Une oeuvre qui s’inscrit dans son long travail sur le corps colonial. A découvrir jusqu’au 30 octobre à la galerie d’art Kulte Centerfor Contemporary Art à Rabat.
La photographe protéiforme Fatima Mazmouz poursuit sa recherche sur la domination culturelle, l’émancipation, le post-coloniqlisme, l’identité et ses articulations… Après le « corps pansant » autour de la grossesse, le « corps rompu » sur l’avortement, le « corps magique » sur la sorcellerie, elle récidive avec le « corps colonial » à travers le corps dansant de la Chikha. Composée d’une installation de photographies et de sculptures aux allures de performance, son exposition « Résistantes-Chikhates » est à découvrir jusqu’au 30 octobre à la galerie d’art Kulte Center for Contemporary Art à Rabat.
« La Chikha est une résistante qui combat par la danse et par les mots »
« Dans le corps dansant de la Chikha, la femme devient tour à tour coq, serpent et cheval, explique l’artiste. Part de l’histoire vivante de la culture populaire au Maroc, la Chikha est une femme-guerrière, une résistante qui combat par la danse et par les mots, renouvelant ainsi, intacte, à travers son corps, la tradition de l’histoire orale d’un pays. »
Présentée en collaboration avec The Mosaic Rooms (Londres, Royaume-Uni) et Kulte Center for Contemporary Art and Editions (Rabat, Maroc), la nouvelle série de F. Mazmouz déconstruit avec force, la culture sociale et politique qui instaure des rapports de domination et d’exploitation.
Autrefois, au Maroc, pour calmer un enfant, on le terrifie en le menaçant de lui faire venir un policier. Cette ère est définitivement révolue. Aujourd’hui, comme le montre cette nouvelle vidéo, le métier de policer devient le grand rêve de nombreux enfants.
Elle s’appelle Basma, a 4 ans, et s’est donnée comme surnom Hammouchia. Fascinée par le travail de celui qu’elle appelle «3ammou Hammouchi» (oncle Hammouchi) et par le métier de policier, elle a vu récemment une partie de son rêve se réaliser.
Comme d’autres enfants dont lobservateur.info a déjà publié les déclarations, elle aussi veut devenir policière. Un vœu qu’elle a exprimé à travers une vidéo publiée sur YouTube qui n’est pas passée inaperçu. Comme à son habitude, dès que le Directeur général de la DGSN et de la DGST l’a vue, il a aussitôt contribué à faire grandir le rêve de la petite.
Abdellatif Hammouchi a offert un uniforme complet à Basma Hammouchia, en plus d’autres cadeaux dont une tablette qui l’aidera dans sa scolarité. Elle a eu aussi droit à une immersion grandeur nature dans la préfecture de police de Casablanca.
Sous sa casquette de vraie policière en herbe, la bénéficiaire l’a remercié avec la spontanéité de son âge. De son côté, sa mère a été émue par ce geste. Elle a promis de faire tout son possible pour que le rêve de sa petite devienne un jour une réalité.
Avec l’arrivée de Basma Hammouchia, la brigade des policiers en herbe s’est agrandie.
Une série de photographies datant des années 30 et signées Jean Besancenot, sont exposées au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MahJ) à Paris. L’exposition (30 juin 2020 – 2 mai 2021) offre un aperçu rare de la vie de la population juive marocaine à la fin des années 1930, une époque où le pays abritait plus de 250 000 Juifs, soit la plus grande communauté israélite du monde arabe.
« Juifs du Maroc, 1934-1937 » est constituée d’une soixantaine de photographies et de dessins en noir et blanc du photographe et peintre français Jean Besancenot, qui a voyagé plusieurs fois au Maroc et connu pour son célèbre ouvrage sur les costumes et parures du pays.
Prises entre 1934 et 1937, façon documentaire, les photos dressent un portrait intime de la communauté juive du Maroc. On retrouve des hommes, femmes et enfants posant dans des vêtements élaborés sur un fond neutre, ainsi que d’autres personnes pratiquant des activités quotidiennes. Selon un communiqué publié par le musée, l’exposition présente « un fon inestimable sur les communautés juives rurales du Maroc qui n’existent plus ».
Jean Besancenot, 1936
« Comment j’ai retrouvé la photo de mon père », par Hannah Assouline
Née en Algérie et résidant à Paris, la co-commissaire de l’exposition et photographe française Hannah Assouline, avait rencontré le photographe Jean Besancenot (1902-1992) en 1984. Elle tomba alors par hasard sur un portrait de son père, le rabbin Messaoud Assouline, photographié par Besancenot lorsqu’il était enfant dans l’oasis d’Erfoud au Maroc.
Heder (école juive). Tiilit, valée du Draa
Aujourd’hui, elle raconte dans un film présenté dans l’exposition : « Comment j’ai retrouvé la photo de mon père », l’histoire de cette image oubliée et de sa réappropriation par son père, né à Tinghir en 1920, élève du rabbin Baba Salé, qui devint à son arrivée en France rabbin de la rue du Bourg Tibourg (Paris 4e).
Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration
Voici les chiffres clés à retenir du projet de loi de Finances 2021 et de l’exécution de la loi de Finances de 2020 au terme des huit mois écoulés. En exposant ces tableaux de bord, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration a fait preuve d’un optimisme mesuré. Mohamed Benchaâboun a bien précisé que tout dépendra de l’évolution de la crise pandémique.
« Compte tenu du scénario du Fonds monétaire international (FMI) concernant la reprise de l’économie mondiale (+5,2%), en particulier dans la zone euro (5,3%), la croissance économique nationale devrait s’établir à 4,8% », a indiqué Mohamed Benchaâboun. Le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration s’exprimait lors de présentation l’exécution de la LF-2020, le projet de loi de finances (PLF-2021) et la programmation budgétaire triennale. Il avait en face de lui, des membres de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants.
Le ministre a tout de même nuancé son optimisme. La croissance annoncée ne pourrait pas compenser complètement la contraction économique de 2020. Laquelle est prévue à -5,8% et ce, en raison du report de la reprise de certains secteurs. parmi les secteurs les plus impacts, le tourisme et les activités connexes. Il en résulté une forte détérioration du marché du travail et des investissements des sociétés.
Benchaâboun a fait savoir que la valeur ajoutée agricole devrait progresser de 11%, sous l’hypothèse d’une récolte céréalière de 70 millions de quintaux (qx) et compte tenu des prévisions du ministère de l’Agriculture qui font état d’une hausse de la production des agrumes (29%) et celle d’olives (14%).
Il a également mis l’accent sur la nécessité de mettre une place une politique basée sur l’appui de la relance économique via l’investissement public, le renforcement de l’emploi, le soutien du financement, ainsi que sur l’élaboration de stratégies sectorielles dédiées aux secteurs les plus touchés à travers « le pacte pour la relance économique et l’emploi ».
S’agissant de la programmation budgétaire triennale, Benchaâboun a indiqué que la croissance économique devrait se situer à 4,2% en 2022, avant d’atteindre 4,6% en 2023.
Dépenses supplémentaires
Les priorités relatives à l’élaboration du Projet de Loi de finances (PLF) 2021 nécessiteront des dépenses supplémentaires de l’ordre de 33 milliards de dirhams (MMDH), a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.
Ces priorités portent sur l’opérationnalisation des Hautes Orientations Royales (14,6 MMDH), la mise en priorité des secteurs de la santé et de l’éducation (5 MMDH) et la gestion des dépenses incompressibles (13,6 MMDH), a précisé Benchaâboun dans une présentation devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants.
Il a, en outre, rappelé que parmi les enjeux inhérents à l’élaboration du PLF 2021 figure la mise en œuvre des trois Hautes Orientations Royales, contenues dans le dernier discours du Trône, à savoir le lancement de la première phase du chantier de généralisation de la couverture sociale, le lancement d’un programme ambitieux de relance de l’économie nationale et le lancement d’une réforme profonde du secteur public.
Les objectifs du chantier de généralisation de la couverture sociale concernent notamment la généralisation de l’assurance maladie obligatoire à partir de janvier 2021, la généralisation de la retraite en faveur de la population active, qui ne dispose pas actuellement de couverture sociale, ainsi que de l’indemnité de perte d’emploi en faveur de la population active, a relevé le ministre. La feuille de route de cette réforme comprend, entre autres, la révision du cadre réglementaire de la couverture médicale de base, à travers l’amendement de la loi 65-00, la création d’une nouvelle assurance maladie obligatoire pour la population nécessiteuse qui bénéficie actuellement du Ramed et l’engagement de mesures à même d’accélérer la couverture médicale au profit des travailleurs indépendants, des personnes qui exercent une activité libérale et des non-salariés, a-t-il souligné.
S’agissant de la gouvernance de la réforme, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’impliquer l’ensemble des acteurs et d’améliorer la gouvernance des régimes de couverture sociale dans l’optique de leur intégration dans un seul pôle qui gère la protection sociale au Maroc.
Quant au plan ambitieux de relance économique, Benchaâboun a relevé que sa mise en œuvre nécessitera la mobilisation de 10 MMDH pour la mise en place de mécanismes de garantie au profit des entreprises les plus impactées par la crise, ainsi que l’accompagnement de la compagnie Royal Air Maroc en allouant 1,17 MMDH en 2021 contre 700 millions de dirhams l’année en cours.
Secteurs prioritaires
Le projet de loi de Finances (PLF) 2021 vise à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation, en leur affectant un budget additionnel de 5 milliards de dirhams (MMDH), a annoncé, lundi à Rabat, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.
Lors de son intervention devant la commission des Finances et du développement économique à la Chambre des représentants, Benchaâboun a souligné que l’élaboration du PLF 2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).
Benchaâboun a fait également état d’une augmentation des dépenses de matériel de 717 millions de dirhams (MDH) et de 3 MMDH au profit respectivement des budgets des départements de la santé et de l’éducation, ajoutant que les dépenses d’investissement seront revues à la hausse de 850 MDH pour le secteur de la santé et 528 MDH pour celui de l’éducation.
Concernant les contraintes et les défis liés à la préparation du PLF 2021, le ministre a évoqué certaines charges incompressibles, se traduisant par une hausse de 8,5 MMDH au titre de la masse salariale (impact du dialogue social, régularisation des promotions..), une hausse de 1,5 MMDH au titre de l’organisation des élections, une hausse de 2 MMDH au titre des charges de la compensation et de 1,6 MMDH au profit des régions dans le cadre la mise en œuvre de la régionalisation avancée. « Si l’on tient compte de toutes ces données, il y aura un total de 13,6 MMDH sous forme de charges additionnelles », a fait remarquer le ministre.
Au delà de ces charges incompressibles, le ministre a estimé que l’année 2021 connaitrait un repli de 20 à 25 MMDH des recettes fiscales sur fond de répercussions de la crise, soulignant que ces contraintes impliquent la prise de mesures à même de garantir la soutenabilité des équilibres financiers et d’assurer les marges nécessaires au lancement des réformes structurelles pour la relance post-crise.
S’agissant de la restructuration des Etablissements et Entreprises Publics (EEP), Benchaâboun a mis en avant la création d’une agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat et le suivi de la performance des établissements publics pour consolider le rôle de l’Etat en tant qu’actionnaire, renforcer la bonne gouvernance au niveau des EEP, garantir la gestion stratégique des participations de l’Etat et suivre l’efficacité opérationnelle des établissements publics.
Et de préciser, dans ce sens, la nécessité d’explorer des ressources additionnelles à travers une gestion active des domaines de l’Etat et le recours à des mécanismes innovants de financement et à des partenariats public-privé.
Catastrophique année 2020
L’exécution de la loi de Finances (LF) au titre de l’exercice 2020 dégage, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de dirhams (MMDH), soit de 8,8% par rapport à la même période un an auparavant, a fait savoir, lundi à Rabat, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.
Au détail, les recettes fiscales ont reculé de 11,5 MMDH (ou de 8,3%) au terme des huit premiers mois de cette année, a précisé Benchaâboun qui présentait devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, l’exécution de la LF-2020, le projet de loi de finances (PLF-2021) et la programmation budgétaire triennale. Et d’ajouter que l’impôt sur le revenu (IR) a accusé une baisse de 1,9 MMDH, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 3,7 MMDH, la taxe à la consommation (2,5 MMDH) et les droits d’enregistrement et timbres (2,4 MMDH), tandis que les recettes non fiscales se sont repliées de près de 2,3 MMDH. Parallèlement, Benchaâboun a relevé que les dépenses ont augmenté de 9 MMDH, soit de 5,8%, tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 MMDH, notant que le taux d’achèvement a atteint 56,4%.
Compte tenu de ces évolutions, le déficit budgétaire s’est aggravé de 15,8 MMDH, a-t-il indiqué. Hors fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), ce déficit ressort à 55,5 MMDH, soit une hausse de 25%.
En outre, le ministre a fait savoir que le gouvernement révisera ses prévisions de croissance économique à -5,8% à fin 2020, notant que ces prévisions dépendent de la situation épidémiologique du Royaume.
Benchaâboun a, par ailleurs, souligné que la valeur ajoutée du tourisme a chuté de 50%, alors que celles du transport et du commerce ont baissé respectivement de 12% et 9,1%, ce qui a impacté négativement le produit intérieur brut (PIB). Au volet du financement de l’économie, le ministre a fait état d’une hausse des crédits bancaires de quelque 29 MMDH durant les sept premiers mois de 2020 et ce, en faveur des entreprises et des particuliers, ainsi que d’une diminution du taux d’intérêt à 4,58% en moyenne. Pour ce qui est de l’inflation, Benchaâboun a estimé qu’elle devrait atteindre 0,6% au terme de cette année contre 0,2% en 2019, tandis que le chômage dépasserait les 13% à fin 2020.
« Nous présentons aujourd’hui les enjeux et les défis auxquels nous faisons face et ce, conformément à la loi organique des finances. Nous sommes en train de préparer un projet d’orientations pour le présenter au Conseil des ministres, ainsi que le projet de loi de finances au titre de l’exercice 2021 », a-t-il dit. Cette crise, a soutenu le ministre, constitue une occasion d’accélérer plusieurs réformes structurelles et sectorielles, ajoutant que cela nécessite un consensus autour des priorités.
Au Maroc, les innovations technologiques se suivent et ne se ressemblent pas. Celle d’Anis Kirama tombe à point nommé puisque des enlèvement et des infanticides font polémique ces-jours-ci dans le pays. Il s’agit du t-shirt qu’il a baptisé «Save the Children».
Plus q’un habit, c’est un ange-gardien connecté, spécialement conçu pour éviter aux enfants le risque d’enlèvement, d’agression, voire de viol.
Le t-shirt est muni d’un micro intégré permettant d’entendre, à distance, tout ce qui se passe autour de l’enfant qui le porte. Il peut aussi de mesurer son rythme cardiaque ou encore de suivre sa trajectoire via un service de géolocalisation.
Start-Top a rencontré le jeune entrepreneur, Anis Kirama, pour en savoir plus sur « l’ange-gardien » qu’il a créé.
Vivo Energy Maroc maintient son plan d’investissement 2020 et inaugure quatre nouvelles stations.
Vivo Energy Maroc continue d’étendre son réseau de distribution et de la commercialisation des carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc. Le pétrolier inaugure ainsi quatre nouvelles stations-service à Tanger, Marrakech, Oued Laou et Taounate. Les nouveaux espaces sont dotées d’une offre complète, incluant la restauration et les loisirs, ainsi que des baies de service proposant des offres en vidange, en mécanique rapide, en lavage et en pneumatiques. « Malgré une conjoncture économique assez difficile, Vivo Energy Maroc poursuit sa politique d’investissement dans le Royaume » déclare George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc
Allianz et l’assureur africain Jubilee viennent de signer un accord stratégique. L’objectif est de couvrir l’assurance non vie dans cinq pays d’Afrique de l’Est.
Le partenariat couvre la branche de l’assurance non vie au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ainsi que le segment de l’assurance à court-terme au Burundi et à l’Île Maurice. Jubilee Holdings Limited (JHL) conservera ses activités vie et retraite ainsi que ses activités d’assurance santéau Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
Dans la structure de partenariat proposée, Allianz va acquérir des participations majoritaires dans chacune de ces entités pour un montant total de 84 millions d’Euros, tandis que JHL conservera une participation minoritaire significative. La filiale de JHL au Kenya, Jubilee General Insurance Limited est la future joint-venture qui va acquérir également la compagnie d’Allianz au Kenya, Allianz InsuranceCompany of Kenya Limited.
Cette transaction, qui nécessite des approbations réglementaires sur les cinq marchés concernés ainsi qu’une restructuration des filiales de JHL en Ouganda et en Tanzanie en unités distinctes non vie, permettra à Allianz de devenir coactionnaire dans cinq filiales non vie du Groupe JHL – en détenant entre 51%et 66%dans chaque société. Sur une base estimative, ces sociétés non vie représentent 12,3% du total des actifs nets consolidés de JHL, soit un total de 252 millions d’Euros, au 30 juin 2020. «Nous sommes très fiers de ce développement historique pour JubileeInsurance», a déclaré NizarJuma, président de JHL. Et il ajoute : «Au cours de la dernière décennie, nous avons été approchés par un certain nombre d’assureurs internationaux cherchant à s’associer à Jubilee pour s’étendre en Afrique de l’Est. Avec Allianz, nous avons maintenant trouvé un partenaire dont les objectifs stratégiques sont alignés aux nôtres, et dont l’expertise dans le secteur de l’assurance non vie est en mesure d’apporter une amélioration à notre gamme de produits et à la qualité des solutions de gestion des risques que nous pouvons offrir à nos clients ».
Sur Très Hautes Instructions du Roi Mohammed VI, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a effectué mardi une visite à Bamako.
Durant cette visite, Bourita a été reçu en audience par le président de transition de la République du Mali, Monsieur Bah N’Daw.
Bourita s’est, également, entretenu avec le Vice-président de transition, le Colonel Assimi Goïta, ainsi qu’avec le Premier ministre de transition, M. Moctar Ouane.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a eu, par ailleurs, des entretiens avec des dignitaires maliens, notamment Bouyé Haïdara et l’imam Mahmoud Dicko.
L’ensemble des interlocuteurs maliens, et à leur tête le président de transition du Mali, Bah N’daw, ont tenu à exprimer leurs sincères remerciements au Roi Mohammed VI pour la sollicitude permanente dont Sle Souverain a toujours entouré la République du Mali et son peuple.
Suite aux informations véhiculées sur la tenue du soi-disant congrès constitutif de « l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine », le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire à ce sujet, a annoncé mardi le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune.
Cette enquête judiciaire, qui intervient eu égard à ce que cet acte représente en matière d’atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume et comporte des incitations claires à commettre des actes contraire au Code pénal, permettra de prendre les mesures juridiques adéquates pour préserver l’ordre public. Elle donnera aussi lieu à la sanction juridique pour atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume, avec effet de dissuasion à la fois publique et privée garantissant la préservation des constantes nationales, a précisé le procureur général dans un communiqué.
Fruit d’une collaboration entre l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès et ses partenaires, « Fez Smart Factory » (FSF) sera opérationnelle d’ici mars 2022. La zone comprendra la première usine modèle 4.0 au Maroc
D’un investissement de 104 millions de DH, cette zone industrielle sera cofinancée en grande partie par l’Agence Millennium Challenge Account-Morocco (MCA-Morocco) via un apport du Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) à hauteur de près de 50% du coût du projet et la Région Fès Meknès. Le projet est créé par le consortium composé de l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès (UEMF) en tant que chef de file, la Branche Fès-Taza de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), la Société Alten Delivery Center Maroc et le Conseil Régional de Fès-Meknès.
Détails du projet
L’objectif est de développer une zone industrielle durable par la mise à profit des concepts de l’industrie 4.0. Ainsi, le futur projet FSP sera composé d’espaces dédiés aux services de transfert de technologie, d’ingénierie, d’innovation et de recherche & développement (R&D) et de recherche technologique (R&T), comprenant un incubateur, un accélérateur de startups, des sociétés d’ingénierie et des entités de R&D et de R&T. La zone comprendra également la première usine modèle 4.0 au Maroc et 93 lots industriels destinés à des usines intelligentes. S’étendant sur une superficie de 11 Ha (propriété de l’UEMF), le projet FSF abritera un bâtiment dédié aux services d’innovation pouvant accueillir environ 40 porteurs de projets, 30 startups, 10 sociétés d’ingénierie, 5 entités de R&D et R&T et une dizaine d’investisseurs dans le business center.
Plus de 5.000 emplois créés
Les secteurs industriels ciblés par les activités de « Fez Smart Factory » sont divers. Il s’agit notamment de l’Agro-alimentaire , l’Électrique/Électronique , la Mécanique/métallurgie, les Énergies renouvelables , l’Ingénierie Digitale et intelligence artificielle et la Confection Textile et Cuir. Les bénéficiaires seront choisis sur concours parmi ces secteurs. Cependant, d’autres opportunités d’industrie 4.0 pouvant se présenter dans tous les secteurs industriels, seront saisies, plus particulièrement les industries de production des petites séries. A terme, ce projet devrait générer plus de 5 MMDH d’investissements et plus de 5.000 emplois directs hautement qualifiés. Pour y parvenir, le projet FSF profitera de l’appui des compétences de l’UEMF et de ses plateformes à la fine pointe de la technologie (la plus grande plateforme d’impression 3D du pays et la première École d’ingénierie Digitale et d’Intelligence Artificielle en Afrique).
A Rabat, Salé et bien d’autres villes, on parle d’une pénurie de masques non tissés subventionnés au niveau des commerces et pharmacies. Qu’en est-il réellement ?
«Les masques ne sont plus subventionnés depuis près de deux semaines », nous confie une source bien informée. Elle ajoute aussi que «cette subvention ne sera pas reconduite à cause du manque de liquidités dans le budget de l’Etat ». Le secrétaire général de la confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, Amine Bouzoubaâ, confirme qu’il y a réellement une pénurie des masques subventionnés depuis près d’une semaine au niveau des officines.
Libre marché
En effet, cette subvention a été décidée en début avril pour garantir l’accès des masques à tout le monde. Les masques non tissés étaient donc vendus aux différents points de vente à 0,60 DH pour une revente au grand public à 0,80 DH. Le montant de la subvention a donc été fixé à 0,50 DH TTC et prélevé sur le Fonds de gestion de la pandémie du coronavirus. L’aide ciblait exclusivement les masques vendus aux ménages et aux particuliers. Les établissements publics et entreprises privées, eux, les payaient à un prix négocié avec une clause d’interdiction à la revente
Avec cette fin de subvention, le marché sera donc libre et les prix seront revus à la hausse, d’autant plus que selon, notre source proche du dossier «l’Etat n’a pas encore fixé les tarifs. Ce qui ouvre la voie à libre concurrence ». Mais, « la hausse ne sera pas excessive », assure le professionnel, puisque selon lui, il y a une surproduction de ce type de masques non tissés sur le marché. Aussi, comme le souhaite Amine Bouzoubaâ, cette décision va booster le segment des masques en tissu lavables. Pour lui, ceci permettra de lutter contre la pollution des rues par les masques jetés un peu partout, ce qui représente un risque majeur sur la santé publique.
Suite aux orientations Royales, les Marocains auront tous droit à une couverture sociale d’ici 2022. Les préparatifs vont bon train.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun lors de la présentation des orientations du PLF 2021 devant la commission des Finances de la première Chambre. La couverture sociale universelle est une décision Royale. Et le projet nécessitera près de 14 MMDH et sera étalé sur deux ans. 5,36 MMDH seront mobilisés à partir du système de cotisations au niveau des deux caisses sociales : la CNOPS pour les fonctionnaires et la CNSS pour les employés du secteur privé. Le reste, soit 8.46 MMDH seront assurés par l’Etat. Mohamed Banchâaboun précise que ce montant sera divisé sur deux années (4,2 MMDH en 2021 et 4,2 MMDH en 2022).
Des projets de loi en cours de préparation
Parallèlement, le projet impliquera une réforme profonde qui concernera la mise à niveau du système de la santé, la réforme progressive du système de la compensation via l’activation du registre social unifié et la réforme fiscale à travers la mise en place de la contribution professionnelle unique.
Aujourd’hui, les projets de loi concernant le chantier sont prêts. Il s’agit notamment du projet d de loi n°65-00 portant Code de la couverture médicale de base et celui 98-15 concernant le système de l’AMO pour les indépendants.
Si le gouvernement a refusé, hier, la création d’un Fonds spécial pour la lutte contre le cancer, objet principal de la pétition pour la vie signée par des milliers de citoyens, son comité de présentation n’en perd pas pour autant espoir…
Par Hayat Kamal Idrissi
« Nous regrettons profondément la décision du gouvernement. Pour le comité de présentation de la pétition, la création de ce fonds de lutte contre le cancer est une réclamation stratégique et vitale. Ceci dit, nous ne baisserons pas pour autant les bras et on n’aura pas de répit tant que ce fonds n’a pas vu le jour. Pour nous, aucune autre alternative ne pourra le remplacer », affirme le comité de présentation de la pétition pour la vie, quelques heures après la rencontre de son mandataire Omar Chekaoui avec le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani.
Lundi 28 septembre, le gouvernement a accepté, dans la forme, la pétition pour la création d’un Fonds dédié à la lutte contre le cancer mais préfèr créer une commission et lancer un plan national. Ce dernier sera doté d’un budget de 780 milliards de centimes étalé sur les dix prochaines années, avec une moyenne de 78 milliards de centimes par an. Aussi le gouvernement annonce la généralisation du vaccin contre le cancer du col de l’utérus pour les filles de 11 ans. Des promesses prometteuses, selon le comité.
Promesses
«Si ces promesses sont mises en application, elles seront de véritables acquis dans la lutte contre le cancer et pourront améliorer le vécu de beaucoup de malades. Nous tenons le gouvernement actuel, et ceux qui lui succèderont, comme engagés et entièrement responsables de la réalisation de ces promesses devant les malades, leurs familles mais aussi les signataires de la pétition », ajoute-t-on auprès du comité. Ce dernier insiste, dans un communiqué, sur la mise en exécution des engagements du gouvernement exprimés lors de cette réunion le plutôt possible. « Nous réclamons l’octroi d’un budget spécial pour la lutte contre la cancer dans le cadre du projet de loi de finance 2021 », insiste le comité de présentation.
Œuvrer pour éviter que les Marocains ne meurent plus du cancer car incapables de se soigner et de payer les frais des soins médicaux ; c’est en effet l’objectif de cette pétition pour la création d’un fonds dédié à la lutte contre le cancer. Après neuf mois de gestation, la pétition signée par des milliers de Marocains a réussi à se frayer un chemin pour arriver sur le bureau du chef du gouvernement. « La pétition a été un véritable exercice de démocratie participative. Nous félicitons les citoyens et les signataires qui sont parvenus ainsi à faire entendre leur voix. Ce n’est qu’un début », conclut Jaouad Ech-chafadi, membre du comité de présentation.