A l’occasion de la fête du Trône, le Roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations du président américain Donald Trump,.
Dans ce message, Trump salue le « leadership » de SM le Roi dans les « efforts internationaux visant à encourager la tolérance religieuse et combattre l’extrémisme », se félicitant de l’amitié entre le Maroc et les États-Unis « fondée sur un intérêt mutuel à promouvoir la paix, la stabilité et les opportunités économiques ».
Le président américain a également saisi cette occasion pour se réjouir à la perspective de continuer à œuvrer de concert avec le Souverain afin de renforcer les liens entre les deux nations et les deux peuples et de poursuivre la collaboration bilatérale pour un Continent africain « plus sûr et plus prospère ».
A l’occasion de la fête du Trône, le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’Etat-Major général des Forces Armées Royales (FAR), accompagné du prince héritier Moulay El Hassan et du prince Moulay Rachid, a présidé, ce mardi après-midi (31 juillet 2018 ) à la Place du Mechouar du Palais Royal de Tétouan, la cérémonie de prestation de serment de 1.889 officiers lauréats des différents instituts et écoles militaires et paramilitaires et officiers issus des rangs, dont 294 officiers femmes. Le Souverain, qui a bien voulu baptiser cette promotion du nom de « Othmane ibn Affane », a prononcé un discours dont voici la traduction :
« Louange à Dieu,. Prière et paix sur le prophète, sa famille et ses compagnons,.
Officiers, Nous avons le plaisir de présider la cérémonie de prestation de serment par la nouvelle promotion des lauréats des écoles et des instituts militaires et sécuritaires, devant Notre Majesté, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major général des Forces Armées Royales. C’est l’occasion pour Nous d’exprimer Notre fierté quant à la formation moderne et complète que nous vous avons assurée et au regard du haut niveau de compétence qui est aujourd’hui le vôtre. Nous réaffirmons aussi Notre souci constant de faire bénéficier toutes les composantes de Nos Forces Armées Royales d’une mise à niveau continue et d’améliorer les conditions de vie de leurs membres. Ainsi, elles pourront continuer à remplir le devoir national qui est le leur, en défendant l’unité et l’intégrité de la Patrie et en préservant sa sécurité et sa stabilité. Nous avons décidé de donner à votre promotion le nom de «Othmane ibn Affane», illustre compagnon du Prophète et troisième calife guidé, en hommage à la mémoire de cet homme de savoir et de vertu, qui avait la réputation d’être intransigeant sur les principes. Soyez donc, que Dieu vous garde, dignes de la symbolique de ce nom synonyme d’abnégation, de bravoure et de droiture, fidèles en cela à votre devise éternelle : Dieu, la Patrie, le Roi. Wassalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh ».
Réuni ce mercredi 31 juillet 2018, à Casablanca, le Conseil d’administration de Sonasid a nommé Saïd Elhadi président du CA en succession à M. Mohamed Ramses Arroub.
Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Saïd Elhadi est un ancien cadre d’Al Mada avec une expérience de plusieurs années dans la sidérurgie, pour avoir notamment assuré des responsabilités de direction générale de Sonasid de 1998 à 2003.
Zhor Ansar a été invitée par le Roi Mohammed VI en personne à la réception donnée par le Souverain à l’occasion de la fête du Trône. Malgré son handicap, puisqu’elle est née privée de ses deux mains, cette jeune demoiselle a pu obtenir un baccalauréat libre au cours de la session de cette année. Son courage, salué par le Souverain qui l’a honorée par son invitation, sert d’exemple dans la société marocaine où les personnes à besoins spécifiques peinent à trouver leur place.
Grâce à l’hommage royal qui vient de lui être rendu, et qui lui a permis de se trouver au milieu de grandes personnalités, Zhor Ansar sera encore plus motivée pour aller de l’avant.
A travers cette vidéo de la MAP, Zhor Ansar commente à chaud sa réussite au baccalauréat.
L’Oasis Festival revient à Marrakech du 14 au 16 septembre 2018. Pour l’occasion une large sélection de stars de la musique électronique sera au rendez-vous au Fellah Hôtel de Marrakech.
Une nouvelle liste croustillante de noms vient juste de tomber pour s’ajouter à la prestigieuse Line Up du festival.
Les nouveaux artistes présents se nomment Boo Williams, Cinthie, Hot Since 82, Joy Orbison, rRoxymore (live), Sasha et Unes, et viennent parfaire un plateau impressionnant où figuraient déjà les reconnus Avalon Emerson, Ben Klock, Carl Cox, DJ Koze, Honey Dijon, Jessy Lanza, Mount Kimbie, Peggy Gou, The Black Madonna, et bien d’autres.
Pour compléter l’offre musicale, le festival s’ouvre cette année vers la culture au sens large, puisque le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) et le nouvel espace « Welcome to the Kingdom » s’emploieront à présenter le meilleur de l’art contemporain, de la culture, du design et de la gastronomie du Maroc.
Dans son rapport annuel pour l’année 2017, Bank Al-Maghrib dévoile 6 actifs occupés sur dix sans aucun diplôme. Outre l’absence de diplôme, la formation continue est quasiment inexistante, 97,6% des salariés déclarant n’avoir bénéficié d’aucune formation prise en charge par l’employeur au cours des douze derniers mois.
Par ailleurs, le rapport précise que pour les 15 à 24 ans, trois jeunes sur dix ne travaillent pas et ne suivent pas d’études ou de formation. Ce phénomène s’explique selon la BAM, par l’absence d’intérêt dans 26% des cas, la difficulté d’accès à un établissement d’enseignement dans 20% des cas, l’échec scolaire ou le redoublement dans 14% des cas et le manque de moyens financiers dans 13% des cas.
Le taux de chômage s’est accru de 0,3 point à 10,2% relève Bank Al-Maghirb dans son rapport annuel de 2017.
Après une sensible dégradation en 2016, l’évolution de la situation sur le marché du travail ressort mitigée en 2017 avec 86.000 postes générés, un niveau insuffisant face à une entrée nette de 135.000 demandeurs d’emploi explique la banque centrale.
Les jeunes citadins sont par ailleurs les plus touchés par le chômage, dans la mesure où plus de quatre sur dix sont sans emploi précise la même source.
Du 1er au 3 aout 2018, la ville d’Agadir accueillera la première édition du « Tournoi de la fraternité ». Un tournoi international de pétanque organisé par la ligue Souss-Sahara de cette discipline.
Tenue en marge des festivités de la fête du Trône, cette compétition départagera des triplettes représentant 19 pays, selon le président du comité d’organisation, El Mostapha Bikine.
Le tournoi est réparti en deux concours majeurs: le concours préliminaire qualificatif et le concours officiel
La plage de Safi municipale a célébré vendredi 27 Juillet 2018, sa labellisation Pavillon bleu. De quoi démarrer la campagne « Plages propres » sous de bons auspices.
Initiée par la Fondation Mohammed VI, cette campagne vise à faire de l’espace balnéaire un milieu de promotion et de développement de la culture de la protection de l’environnement dans une perspective globale de développement durable.
L’obtention du label Pavillon bleu pour la plage Safi Municipale vient couronner l’effort fournit par l’ensemble des équipes de la Province, de la commune et de Ciments du Maroc sponsor de cette plage depuis 2001.
Par ailleurs, le programme d’animation « SAYFOK » a mis en place pour l’été 2018 de nouvelles activités. Les estivants pourront ainsi participer à des jeux, concours et à des ateliers ludiques et artistiques sur la sensibilisation à l’environnement.
Suite à la publication d’un rapport d’enquête sur la disparition en 2014 de l’avion de la Malaysian Airlines (Vol MH370), Azharuddin Abdul Rahman, directeur de l’aviation civile malaisienne a déposé sa démission ce mardi 31 juillet 2018.
Les enquêteurs avaient été « incapables de déterminer la véritable cause de la disparition du MH370 », a conclu le rapport présenté aux familles de victimes lundi au ministère malaisien des Transports, provoquant ainsi la colère des proches des passagers.
Le rapport souligne que le contrôle aérien n’a pas respecté les procédures opérationnelles habituelles, a déclaré le directeur général de l’aviation civile malaisienne, avant de déclarer que « c’est avec regret et après mûre réflexion que j’ai décidé de démissionner ».
Le rapport a, en outre fait état de nombreuses défaillances de contrôleurs aériens en Malaisie et au Vietnam notamment dans le déclenchement de « phases d’urgence » après la disparition du Boeing 777 des écrans radars.
Pour rappel, Le Boeing 777de la Malaysia Airlines a disparu le 8 mars 2014, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, sans laisser aucune trace.
L’opérateur de télécommunication Inwi a lancé une nouvelle application en ligne qui permettra à ses abonnés de gérer en toute autonomie, toutes ses lignes mobiles et Internet.
Performante, mobile, paramétrable à souhait et ergonomique, My Inwi permet entre autre aux utilisateurs de suivre en temps réel leur consommation, de modifier à tout moment leur offre ou leur formule d’abonnement en fonction des besoins et de personnaliser leur numéro.
La nouvelle application «My inwi» permet également de consulter l’état de ses factures, de les payer ou de programmer un rappel d’échéances pour recevoir des notifications selon la fréquence souhaitée. Idem pour les services de recharge. «My inwi» permet en effet d’effectuer tous types de recharges en toute sécurité et en temps réel.
Désormais, les clients de l’opérateur peuvent, depuis tout terminal mobile, échanger avec un conseiller en temps réel, suspendre leur ligne en cas d’incident ou de perte du téléphone, récupérer leur code PUK, contacter un conseiller commercial ou technique ou procéder au paramétrage internet de leurs mobiles, et ce 24/7.
Une proposition de loi visant à interdire l’usage du téléphone portable dans les écoles et les collèges a été adoptée lundi 30 juillet par le parlement français.
Ciblant les élèves, cette nouvelle loi sera effective dès la prochaine rentrée scolaire. Les députés ont entériné le texte élaboré par une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat, par 62 voix.
La prestigieuse équipe de voltige « Marche Verte » des Forces Royales Air (FRA) a émerveillé, lundi 30 juillet 2018, les habitants et les visiteurs de Martil, de M’diq et de Rifiyine par des shows aériens inédits, organisés à l’occasion de la commémoration du 19ème anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Ces shows impressionnants, présentés au large des plages de M’diq, Rifiyine et Martil, ont attiré des milliers de personnes venues admirer la diversité des démonstrations des voltigeurs de la « Marche Verte », qui se sont distingués par leur précision et leur beauté.
Pour rappel, l’équipe de voltige « Marche verte »a été créée en 1984. Cette patrouille a à son actif une première mondiale en la matière, qui lui a valu la reconnaissance des grands spécialistes de la voltige. Il s’agit de « La boucle en miroir » qui a permis à cette formation de remporter plusieurs prix et trophées.
Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, s’est dit « honoré » de prendre part à Tanger aux festivités marquant le 19-ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône.
« Pour moi, c’est aujourd’hui un grand honneur d’être à Tanger pour assister à cette très belle fête du trône », a déclaré Infantino à la presse à l’issue de la réception présidée lundi au Palais Marchane par le Souverain à cette occasion.
Le Roi Mohammed VI a été salué à cette occasion par plusieurs personnalités marocaines et étrangères venues lui présenter leurs vœux, dont Gianni Infantino.
« Il y a beaucoup d’émotions et de sensations fortes » à l’occasion de cette fête, « dans un pays qui aime le football », a affirmé le président de la FIFA.
Le Prince Moulay Rachid a présidé, ce lundi 30 juillet 2018 au Golf Royal à Tanger, un déjeuner offert par le Chef du gouvernement, à l’occasion du 19ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône.
Ont pris part à ce déjeuner, les présidents des deux Chambres du Parlement, les Conseillers du Souverain, les membres du gouvernement, les Hauts Commissaires, les présidents des institutions constitutionnelles, les officiers supérieurs de l’Etat-Major des Forces Armées Royales et les membres du Corps diplomatique accrédité au Maroc, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.
L’ambassadeur du Royaume du Maroc aux États-Unis, Lalla Joumala Alaoui, a offert, hier soir (lundi 30 juillet 2018) à Washington, une grandiose réception, à l’occasion du 19ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône.
Cette réception, qui a eu pour cadre le somptueux Hall of the Americas, s’est déroulée en présence d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie, des arts, des médias et de la culture.
Y ont pris part plusieurs représentants de haut rang de l’administration américaine, notamment le Secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, ainsi que d’autres hauts responsables de la Maison Blanche, du National Security Council, du département d’Etat et du Pentagone.
Ont également assisté à cette réception les procureurs généraux des Etats de Floride et de l’Utah, respectivement Pamela Bondi et Sean Reyes, et les présidents des universités Johns Hopkins et George Washington, ainsi que les maires des villes de St Petersburg (Floride), Rick Kriseman, de Thornton (Ohio), Lydia Mihalik, et de Rochester Hills (Michigan) Brian Barnett, qui est également Vice-président de la US Conference of Mayors.
Cette cérémonie s’est déroulée aussi en présence de plusieurs anciens ambassadeurs US à Rabat, de représentants du corps diplomatique accrédité à Washington, dont les doyens des groupes africain (Congo Brazzaville) et arabe (Koweït), de Présidents des think-tanks, ainsi que des représentants de la communauté marocaine dans sa grande diversité, outre des hommes et femmes des mondes des médias et des arts.
Dans une déclaration à la presse, Wilbur Ross a fait part du « plaisir d’assister avec d’autres responsables de l’administration américaine et des membres du Congrès à ce grand événement qui illustre l’amitié entre les Etats-Unis et le Maroc ».
Cette cérémonie a été aussi marquée par la projection d’un documentaire consacré à l’expérience marocaine de restauration des anciennes médinas qui illustre le savoir-faire architectural ancestral du Royaume.
Le Roi Mohammed 6 a reçu ce lundi 30 juillet 2018 à Tanger, José Luis Rodriguez Zapatero, ancien chef du gouvernement espagnol et Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération.
Lors de cette audience, le Roi était accompagnait du Prince Héritier Moulay El Hassan ainsi que le Prince Moulay Rachid. L’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères était quant à lui, accompagné de son fils, David Moratinos
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, samedi à Tétouan, une réception à l’occasion du 17ème anniversaire de l’accession du Souverain au trône de Ses glorieux Ancêtres.
Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan et du Prince Moulay Rachid, a présidé, ce lundi au Palais Marchane à Tanger, une réception à l’occasion du 19ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Plusieurs personnalités marocaines et étrangères sont venues présenter leurs voeux au Souverain en cette heureuse occasion.
On note notamment la présence de Gianni Infantino, Président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), de José Luis Rodriguez Zapatero, ancien chef du Gouvernement espagnol, de Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, d’Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, de Jacques Diouf, diplomate, ancien directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’Adnan Amin (de nationalité kenyenne), Directeur général de l’Agence internationale d’énergie renouvelable (IRENA), ainsi que de Aicha El Khattabi, fille de feu Mohamed Ben Abdelkarim El Khattabi.
A l’occasion du 19e anniversaire de la fête du Trône, le Souverain a insisté sur plusieurs points qui visent à améliorer la situation sociale du pays.
Dans cette optique, le Roi Mohammed VI invite le gouvernement et tous les acteurs concernés, a mener« une restructuration globale et profonde des programmes et des politiques nationales d’appui et de protection sociale et à soumettre des propositions portant sur leurs modalités d’évaluation ».
Un ensemble de « mesures sociales intermédiaires » sont attendues par le Souverain engageant le gouvernement à les amorcer dans les plus brefs délais et à le tenir informé périodiquement de leur état d’avancement.
Précisant plus en détail sa vision et sa pensée autour de l’amélioration de la situation sociale du pays, le Roi a insisté sur quatre mesures essentielles qui garantiront un impact direct et palpable dans les domaines de l’éducation, le développement humain, la santé et le dialogue social.
Dans le domaine de l’éducation, le Souverain a appelé à alléger les charges supportées par les familles et de les soutenir pour que leurs enfants puissent poursuivre leurs études et mener à terme leur formation. La mise en œuvre de cette première mesure passe notamment par le programme « Tayssir ».
La troisième phase de l’Initiative nationale du Développement humain est quant à elle, appelée à être lancée et ce, en consolidant ses acquis et en recentrant ses programmes sur le développement du capital humain, la promotion de la condition des générations montantes, l’appui aux catégories en situation difficile, et via le lancement une nouvelle génération d’initiatives génératrices de revenus et d’emplois.
La troisième urgence mise en exergue par le Souverain s’apparente aux déficiences liées à la couverture médicale Ramed, appelant à l’occasion de redresser les anomalies qui entachent l’exécution du Programme de couverture médicale. Faisant le constat d’inégalités criantes et une faible gestion dans le domaine de la santé, le Roi a également appelé à une refonte en profondeur du système national de santé.
Enfin, l’aboutissement du dialogue social est l’une des préoccupations majeures du Souverain. « Le dialogue social est un devoir et une nécessité » rappelle-t-il aux membres du gouvernement. Poursuivant qu’il « convient de l’instaurer et de le maintenir dans la durée et sans aucune interruption. Et Je lui dis également qu’il doit rencontrer régulièrement les syndicats et communiquer constamment avec eux, indépendamment de l’issue éventuelle de ce dialogue ».
Le discours du Trône, comme d’habitude, a constitué une occasion pour recentrer les choses, les mettre en perspective de manière stratégique. Le Roi Mohammed VI a d’abord fustigé le nihilisme tout en reconnaissant les difficultés, mais en rappelant que le vrai patriotisme consiste dans la mobilisation de tous pour les dépasser
et non pas dans un négativisme qui nie les acquis.
Le discours met le doigt sur la question sociale. Il propose une nouvelle approche pour une meilleure cohérence des différents programmes existants, afin d’atteindre une plus grande efficacité au profit des classes ciblées. Cette
approche est novatrice, surtout que, selon la vision Royale, elle doit être accompagnée de procédures d’évaluation permanente.
Comme mesure d’urgence, le Roi a déterminé quatre axes pour une action gouvernementale immédiate. Trois concernant des programmes en cours mais en difficulté : L’aide à la scolarisation des enfants de milieux défavorisés, soit par le moyen d’un soutien financier, ou les cantines, ou encore les internats. Ce programme n’a pas reçu les budgets nécessaires à son optimisation.
Le RAMED, couverture médicale pour les indigents, est lui aussi en souffrance pour des raisons budgétaires. La troisième phase budgétaire de l’INDH, initiative que le Roi suit particulièrement, doit elle aussi, être mise
en place. Enfin, le Roi réclame la reprise du dialogue social et appelle tous les partenaires sociaux, ainsi que le gouvernement, à mettre les intérêts du pays au dessus des intérêts particuliers.
La question sociale, les manques à ce niveau ; la nécessité d’améliorer la protection sociale ; de revoir l’offre de la santé publique ; de réaliser l’équité sociale et territoriale, ont été au centre du discours du Trône. Mais le Roi n’a pas manqué de rappeler que la dignité du citoyen nécessite d’abord un emploi. Or, le même jour, le Wali de Bank Al Maghreb a présenté son rapport qui dit, que malgré la création d’un nombre important d’emplois, le taux de chômage a augmenté, parce que le marché du travail n’a pu inclure les nouveaux demandeurs.
Pour cela, il faut encourager l’investissement. Le Roi a rappelé que cela est primordial, mais qu’il ne faut pas se limiter aux textes. A nouveau le discours du Trône réclame une administration efficiente, débarrassée de la corruption. Le Souverain a rappelé qu’il appelle de ses voeux un nouveau modèle de développement. Ce qu’il avait annoncé lors de l’ouverture de la session parlementaire d’Octobre dernier. Il demande au gouvernement et donc aux
partis de s’y atteler. Mais les partis politiques doivent changer leurs méthodes pour s’approcher de la jeunesse, mieux prendre en compte ses attentes, ses revendications et pour canaliser son ambition de participer à l’édification du pays.
C’est un discours fort et pragmatique puisqu’il propose une approche, des mesures concrètes et un agenda. C’est à l’intendance, c’est à dire le gouvernement, de suivre.
A l’occasion du 19ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI, Bank Al-Maghrib a annoncé dans un communiqué datant du 30 Juillet 2018, l’émission d’une pièce commémorative de 250 DH.
La pièce principalement constituée d’argent, sera mise en vente à partir du 1er aout 2018 et coutera 550 dirhams l’unité.
Cette pièce de collection présente à l’avers l’effigie du Souverain et au revers une représentation des Armoiries du Royaume et d’une Carte de l’Afrique couverte de jeux de lignes constituant le globe terrestre.
La pièce commémorative sera disponible dans les guichets de Bank Al-Maghrib et à la boutique de son musée.
« Parfois j’exagère » avoue la star brésilienne dans un spot publicitaire tourné avec la marque de lame à raser Gilette.
«Vous pouvez penser que j’exagère. Et parfois, j’exagère. Mais la vérité, c’est que je souffre sur le terrain», explique la star brésilienne. «Quand je pars sans donner d’interviews, ce n’est pas parce que je veux juste les lauriers de la victoire. C’est parce que je n’ai pas encore appris à vous décevoir. Quand je suis impoli, ce n’est pas parce que je suis un enfant gâté. C’est parce que je n’ai pas appris comment être frustré» se justifie-t-il dans une mise en scène où l’on voit le joueur du PSG dans une compilation de ses désormais célèbres simulations.
«En moi il y’a encore un garçon, explique l’ancien joueur du FC Barcelone. Parfois il enchante le monde, parfois il agace tout le monde. .Je me bats pour garder ce garçon en vie à l’intérieur de moi, mais pas sur le terrain. Vous pouvez penser que je tombe trop, mais la vérité est que je ne suis pas tombé, je me suis effondré. Cela fait plus mal que n’importe quel pas sur une cheville opérée.»
«J’ai pris longtemps pour accepter votre critique, j’ai pris longtemps pour me regarder dans le miroir et devenir un nouvel homme. Je suis tombé, mais seuls ceux qui tombent peuvent se relever. Vous pouvez continuer à me lancer des pierres. Ou lâcher ces pierres et m’aider à rester debout. Quand je suis debout, tout le Brésil est debout avec moi», conclut Neymar Jr.
Pour rappel, lors du dernier mondial, la star brésilienne a exaspéré les amoureux du ballon rond par ses plongeons répétitifs et au Brésil, par son incapacité de mener la selecção au-delà des quarts de finale. La chaîne de télévision suisse RTS avait d’ailleurs calculé que le temps de jeu qu’avait fait perdre Neymar en restant au sol s’élevait à 14 minutes !
L’édition 2018 du Festival International Jawhara se déroulera du 10 au 12 aout. A l’affiche, des stars de la musique arabe, marocaine et magrébine, qui donnent rendez-vous à des milliers de festivaliers au sein des villes d’El Jadida, Azemmour et Bir Jdid.
Musique Moderne, Traditionnelle, Chaabi, Rap, fusion et autres seront au menu de cette 8 eme édition du Festival International Jawhara.
A l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a accordé Sa grâce à 1.204 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.
Détails
Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 899 détenus se répartissant comme suit :
– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 07 détenus.
– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 865 détenus.
– Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 27 détenus.
Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté sont au nombre de 305 personnes se répartissant comme suit :
– Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 42 personnes.
– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 14 personnes.
– Grâce sur les peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 06 personnes.
– Grâce sur la peine d’amende au profit de 243 personnes.
Le Roi Mohammed VI a présidé, ce dimanche 29 juillet 2018 à Al Hoceima, une réunion consacrée à l’activation des mesures contenues dans le Discours du Trône 2018, en présence du Chef du gouvernement et des ministres concernés par les principales questions abordées par ce Discours Royal, indique un communiqué du Cabinet royal.
Selon la même source, au cours de cette réunion, le Souverain s’est adressé aux membres du gouvernement présents, en particulier, sur trois sujets de grande priorité. Il s’agit, d’une part, de la situation du système de soutien et de protection sociale qui nécessite un travail de restructuration globale ; d’autre part, de l’accélération de la réforme du cadre de l’investissement et de l’accompagnement des entreprises, notamment en vue de créer davantage d’emplois ; et enfin, de l’élaboration du plan d’action à l’horizon 2025 dans le domaine de l’eau.
Le communiqué précise que le Roi Mohammed VI a également mis l’accent sur les mesures intermédiaires à mettre en place dès la rentrée prochaine. Ces mesures, indiquées dans le Discours du Trône, concernent en particulier le soutien à la scolarisation, le lancement de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et le redressement des dysfonctionnements du système RAMED.
Lors de la réunion d’Al Hoceima, peut-on lire dans le communiqué, le Roi a donné ses hautes orientations aux ministres concernés, soulignant la nécessité d’une coordination et d’une synergie totale dans l’action des différents intervenants, et insistant sur le besoin d’adopter une approche participative et de se concentrer sur la réalisation des objectifs, parce que les citoyens attendent du travail tenace et des résultats tangibles. Le Souverain a par ailleurs souligné sa détermination à suivre personnellement l’état d’avancement de ces chantiers. Il a également insisté sur la nécessité d’adopter une nouvelle méthode de travail basée sur l’accélération du rythme des réalisations et sur le sérieux et l’engagement dans l’action, avec des rendez-vous périodiques pour la présentation des réalisations tangibles et, le cas échéant, des éventuelles contraintes qu’il conviendrait de surmonter.
La présidence de la réunion par le Roi Mohammed VI, note le communiqué, reflète la haute sollicitude royale et traduit la volonté ferme du Souverain de trouver des solutions réalistes et innovantes aux différents problèmes posés et ce, dans un esprit de mobilisation nationale.
En plus du Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, étaient présents à cette réunion, le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, et la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social Bassima El Hakkaoui.
Le Roi Mohammed VI a adressé, ce dimanche 29 juillet 2018, un discours à la Nation à l’occasion du 19e anniversaire de son accession au Trône. Le Souverain a choisi de le faire depuis El Hoceima, ce qui constitue un message fort en soi. Et des messages forts, il y en a eu plusieurs dans le discours Royal.
La Nation d’abord !
Les premiers mots du Souverain ont été consacrés au devoir qu’a chaque citoyen marocain envers sa Nation.«Le pacte scellé entre les Rois de ce pays et ses fils, sera toujours un rempart infranchissable dressé autour du Maroc pour le protéger des manœuvres des ennemis et des menaces de toute espèce».
Après avoir rappelé que le Royaume a été, tout au long de son histoire séculaire, un pays providentiellement uni et une nation harmonieusement soudée, en tout temps et en toute circonstance, le Souverain a lancé cette phrase qui restera dans les mémoires : «Parce que le Maroc est notre patrie, notre maison commune, il est de notre devoir à tous de le protéger et de concourir à son essor et à son développement».
Le Roi Mohammed VI a également rappelé que le patriotisme, quand il est authentique, s’évertue à renforcer l’unité et la solidarité, particulièrement dans les moments difficiles. Le Souverain a affirmé qu’il était persuadé que les Marocains ne permettront pas aux négativistes, aux nihilistes et autres marchands d’illusions d’user du prétexte de certains dysfonctionnements, pour attenter à la sécurité et à la stabilité du Maroc ou pour déprécier ses acquis et ses réalisations.
«Nous continuerons à marcher ensemble et à travailler main dans la main pour aplanir les difficultés conjoncturelles et objectives, et ainsi réunir les conditions favorables à la poursuite des programmes et des projets de développement, générateurs d’emplois et garants d’une vie digne», a-t-il souligné.
Le gouvernement face à ses responsabilités
En insistant sur l’action collective, planifiée et coordonnée entre les institutions et les divers acteurs, plus particulièrement entre les membres du gouvernement et les partis qui le composent, le Souverain a affirmé que les formations politiques responsables sont celles qui se tiennent aux côtés des citoyens, dans les bons comme dans les mauvais jours. Il a aussi insisté, encore une fois, sur la nécessité de l’engagement des partis envers les citoyens et sur l’importance du renouvellement des élites, des méthodes de travail et de fonctionnement au sein des formations politiques.
Comme dans chacun de ses discours, le Roi Mohammed a mis l’accent sur le volet social. «La question sociale retient toute mon attention et m’interpelle vivement à la fois en tant que Roi et en tant qu’homme», a-t-il dit, en rappelant que l’ampleur du déficit social et les modalités de réalisation de la justice sociale et territoriale sont parmi les principales raisons qui l’ont incité à appeler, dans le Discours d’ouverture du Parlement, au renouvellement du modèle de développement national.
Dans ce sens, le Roi Mohammed VI a insisté sur la cohérence d’ensemble des programmes sociaux lancés et a loué la nouvelle initiative du « Registre Social Unique ». Cet outil permettra de déterminer, d’une manière rigoureuse, les ménages habilités à jouir des aides sociales. Le Souverain a aussi appelé à une restructuration globale et profonde des programmes et des politiques nationales d’appui et de protection sociale, sur la base d’une approche participative. En attendant, il a exhorté le gouvernement à mettre en place les mesures d’urgence nécessaire dont le lancement de la 3ephase de l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH) et la révision du système de couverture médicale dédiée aux démunis «RAMED».
Dialogue social et investissements
Le Souverain considère que le dialogue social est non seulement un devoir, mais une nécessité. Il insiste donc sur son instauration et son maintien dans la durée sans aucune interruption. En plus du climat social, le Roi Mohammed VI a insisté sur l’amélioration du climat des affaires, avec l’adoption de la Charte de déconcentration administrative, avant la fin du mois d’octobre prochain, l’entérinement de la nouvelle Charte de l’Investissement et l’activation de la réforme des Centres Régionaux d’Investissement. Le tout avec l’adoption des textes juridiques allant dans le sens de l’accélération des procédures administratives. Le but est de booster les investissements, la création d’emploi et de pallier la bureaucratie et la corruption.
Le Souverain a conclu son discours en soulignant que le devenir du Maroc, comme son passé et son présent, relève de la responsabilité de tous : «C’est ensemble encore que nous saurons relever les défis nouveaux et concrétiser les aspirations qui nous tiennent à cœur. En revanche, rien n’est acquis sans l’unité, la solidarité et la stabilité du pays, sans la foi dans la communauté de destin qui nous unit dans la joie comme dans la peine, sans un patriotisme sincère et un civisme responsable.»
Le Roi Mohammed VI a adressé, ce dimanche 29 juillet 2018, un discours à la Nation à l’occasion du 19eanniversaire de son accession au Trône. Le Souverain a choisi de le faire depuis El Houceima, ce qui constitue un message fort en soi. Et des messages forts, il y en a eu plusieurs dans le discours royal dont voici le texte intégral :
‘’Cher peuple,
Par la grâce de Dieu, le Maroc a été, tout au long de son histoire séculaire, un pays providentiellement uni et une nation harmonieusement soudée, en tout temps et en toute circonstance.
La Fête du Trône, dont nous commémorons aujourd’hui le dix-neuvième anniversaire, est la célébration concrète de la Beia (allégeance) qui Me lie à toi. Elle symbolise le Pacte qui nous engage mutuellement à faire preuve d’une fidélité immuable aux constantes et aux symboles sacrés du Maroc et à consentir tous les sacrifices pour préserver son unité et sa stabilité.
Le pacte, ainsi scellé entre les Rois de ce pays et ses fils, sera toujours un rempart infranchissable dressé autour du Maroc pour le protéger des manœuvres des ennemis et des menaces de toute espèce.
Grâce à ce pacte, nous avons surmonté les difficultés rencontrées, nous avons œuvré dans un climat d’unité, de sécurité et de stabilité et ainsi, nous sommes fiers de ce que nous avons récolté et engrangé en termes d’acquis et de réalisations.
En effet, parce que le Maroc est notre patrie, notre maison commune, il est de notre devoir à tous de le protéger et de concourir à son essor et à son développement.
Le patriotisme, quand il est authentique, s’évertue à renforcer l’unité et la solidarité, particulièrement dans les moments difficiles. C’est pourquoi les Marocains libres ne se laissent jamais affecter par les aléas de la vie, pour accablants qu’ils puissent être parfois. Mieux encore, face aux vicissitudes, pour affronter les épreuves et relever les défis, leur foi s’en trouve fortifiée et leur détermination décuplée.
Je suis persuadé qu’ils ne permettront pas aux négativistes, aux nihilistes et autres marchands d’illusions d’user du prétexte de certains dysfonctionnements, pour attenter à la sécurité et à la stabilité du Maroc ou pour déprécier ses acquis et ses réalisations.
Car, en définitive, les Marocains ont conscience que c’est la Nation, aussi bien que les citoyens, qui paient toujours le plus lourd tribut au chaos et à la discorde.
Nous continuerons à marcher ensemble et à travailler main dans la main pour aplanir les difficultés conjoncturelles et objectives, et ainsi réunir les conditions favorables à la poursuite des programmes et des projets de développement, générateurs d’emplois et garants d’une vie digne.
Cher peuple,
Accomplir des réalisations, corriger les failles et remédier aux problèmes économiques ou sociaux, sont autant d’objectifs qui nécessitent une action collective, planifiée et coordonnée entre les institutions et les divers acteurs, plus particulièrement entre les membres du gouvernement et les partis qui le composent.
Il importe aussi de dépasser les différends conjoncturels, d’œuvrer à l’amélioration du rendement de l’Administration et de veiller au bon fonctionnement des institutions, car, in fine, il importe de renforcer le climat de confiance et de sérénité au sein de la société et toutes ses composantes.
De fait, les affaires des citoyens ne doivent souffrir d’aucun report, ni aucune attente, dans la mesure où elles ne se rattachent pas à une période spécifique. D’ailleurs, les formations politiques responsables sont celles qui se tiennent aux côtés des citoyens, dans les bons comme dans les mauvais jours.
Il est vrai que les partis s’efforcent de s’acquitter au mieux de leur tâche. Néanmoins, il leur faudra attirer de nouvelles élites et inciter les jeunes à s’engager dans l’action politique, les générations d’aujourd’hui étant les mieux placées pour connaître les problèmes et les nécessités de leur époque.
Les partis doivent également renouveler leurs méthodes de travail et rénover leurs modes de fonctionnement.
Il est attendu des différentes instances politiques et partisanes qu’elles se montrent réceptives aux doléances des citoyens, qu’elles interagissent sans délai avec les événements et les évolutions de la société, voire qu’elles anticipent leur émergence, et non qu’elles les laissent prendre parfois inopportunément des tours inquiétants, donnant ainsi l’impression qu’elles ne sont nullement concernées par ce qui arrive.
Cher peuple,
La question sociale retient toute Mon attention et M’interpelle vivement à la fois en tant que Roi et en tant qu’homme.
Depuis Mon Accession au Trône, J’ai toujours été à l’écoute de la société et prompt à cerner ses attentes légitimes. Constamment à l’œuvre, Je porte l’espoir inaltérable d’améliorer les conditions de vie des citoyens.
Au cours de deux décennies, les réalisations accomplies par le Maroc et les acquis engrangés en faveur des Marocains, constituent un véritable motif de satisfaction et de fierté. Pourtant, J’ai le sentiment que quelque chose continue à nous faire défaut en matière sociale.
Par la volonté de Dieu, Nous poursuivrons l’action menée dans ce domaine avec tout l’engagement requis et la rigueur nécessaire. Ensemble, il nous appartient d’identifier les faiblesses existantes et de leur apporter les remèdes adéquats.
L’ampleur du déficit social et les modalités de réalisation de la justice sociale et territoriale sont parmi les principales raisons qui Nous ont incité à appeler, dans le Discours d’ouverture du Parlement, au renouvellement du modèle de développement national.
En effet, il est insensé que plus de cent programmes de soutien et de protection sociale, de différents formats et se voyant affecter des dizaines de milliards de dirhams, soient éparpillés entre plusieurs départements ministériels et de multiples intervenants publics.
En fait, ces programmes empiètent les uns sur les autres, pèchent par manque de cohérence et ne parviennent pas à cibler les catégories effectivement éligibles.
Comment peut-on, donc, espérer que ces programmes répondent efficacement aux besoins des citoyens et impactent réellement leur quotidien ?
Il n’est nul besoin de rappeler ici que Nos critiques ne constituent pas une fin en soi, mais une incitation à l’autocritique, exercice vertueux et salutaire, si, à la parole, sont joints l’acte et la réforme proprement dits.
A cet égard, Nous estimons que la nouvelle initiative du « Registre Social Unique » (RSU) est un début prometteur, susceptible d’induire un accroissement progressif du rendement des programmes sociaux, à court et à moyen terme.
Ce Registre est un système national d’enregistrement des familles qui pourront bénéficier des programmes d’appui social. Les ménages habilités à jouir des prestations de ce régime, seront déterminés selon de rigoureux critères objectifs et grâce aux nouvelles technologies.
Il s’agit d’un projet social stratégique et ambitieux, qui touche de larges franges de la population marocaine. Sa portée dépasse de loin le cadre d’un programme gouvernemental pour un seul mandat et va au-delà d’une vision attribuée à un département ministériel, à un acteur partisan ou à un acteur politique.
Cher peuple,
L’ambition qui M’anime pour améliorer la situation sociale du pays, dépasse largement la simple mise en place d’un dispositif ou d’un programme, si important soit-il.
Par conséquent, J’invite le gouvernement et tous les acteurs concernés à entreprendre une restructuration globale et profonde des programmes et des politiques nationales d’appui et de protection sociale et à soumettre des propositions portant sur leurs modalités d’évaluation.
Pour cela, une approche participative est requise. Il convient également de faire preuve d’une certaine hauteur de vue, d’inscrire l’action envisagée dans la durée et d’user de célérité dans la phase d’exécution. Il importe aussi de procéder à la capitalisation des acquis et à la mise à profit des expériences réussies.
En attendant que cette réforme porte pleinement ses fruits, Nous incitons à adopter un ensemble de mesures sociales intermédiaires, en cohérence avec l’esprit de la Restructuration que Nous appelons de nos vœux.
J’engage donc le gouvernement à amorcer, dans les plus brefs délais, l’élaboration de telles mesures et à Me tenir périodiquement informé de leur état d’avancement.
Pour garantir un impact direct et tangible, J’insiste sur la nécessité de se concentrer sur les mesures d’urgence à mettre en œuvre dans les domaines suivants :
– Premièrement : donner une impulsion vigoureuse aux programmes d’appui à la scolarisation et de lutte contre la déperdition scolaire, à partir de la prochaine rentrée scolaire, notamment au Programme « Tayssir » d’aide financière à la scolarisation, à l’enseignement préscolaire, au transport scolaire, aux cantines scolaires, aux internats.
Le but recherché est d’alléger les charges supportées par les familles et de les soutenir pour que leurs enfants puissent poursuivre leurs études et mener à terme leur formation.
– Deuxièmement : lancer la troisième phase de l’Initiative nationale pour le Développement humain, en consolidant ses acquis et en recentrant ses programmes sur le développement du capital humain, la promotion de la condition des générations montantes, l’appui aux catégories en situation difficile, et en lançant une nouvelle génération d’initiatives génératrices de revenus et d’emplois.
– Troisièmement : redresser les anomalies qui entachent l’exécution du Programme de couverture médicale «RAMED», et, parallèlement, refondre en profondeur le système national de santé, qui se caractérise par des inégalités criantes et une faible gestion.
– Quatrièmement : œuvrer avec célérité à l’aboutissement du dialogue social. A cet égard, Nous exhortons les différents partenaires sociaux à tenir compte de l’intérêt supérieur du pays et à faire preuve de sens des responsabilités et d’esprit de consensus pour procéder à l’élaboration d’un pacte social équilibré et durable, à même de rehausser la compétitivité de l’entreprise et de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs dans les secteurs public et privé.
Je le dis au gouvernement : le dialogue social est un devoir et une nécessité ; il convient de l’instaurer et de le maintenir dans la durée et sans aucune interruption. Et Je lui dis également qu’il doit rencontrer régulièrement les syndicats et communiquer constamment avec eux, indépendamment de l’issue éventuelle de ce dialogue.
A ce propos, Je souligne avoir toujours été persuadé que la forme suprême de protection sociale est celle qui passe par la création d’emplois productifs et garants de dignité.
En fait, on ne peut espérer des créations d’emplois ni l’instauration d’un système de protection sociale moderne et décent, sans un bond qualitatif dans les domaines de l’investissement et de l’appui au secteur productif national.
Par conséquent, et plus spécifiquement, il convient de mener à bien trois chantiers majeurs :
• Le premier chantier consiste à faire adopter la Charte de déconcentration administrative, avant la fin du mois d’octobre prochain. Cet instrument donnera les moyens aux responsables locaux de prendre leurs décisions et d’exécuter les programmes de développement économique et social, en accord et en cohérence avec les visées de la Régionalisation avancée.
• Le deuxième chantier implique d’agir avec célérité pour faire entériner la nouvelle Charte de l’Investissement et activer la réforme des Centres Régionaux d’Investissement en leur accordant les prérogatives nécessaires pour remplir leur mission correctement. Citons particulièrement le mécanisme de décision à la majorité des membres présents, en remplacement de la règle d’unanimité actuellement en vigueur ; le regroupement des commissions concernées par l’investissement en une Commission régionale unifiée ; ce qui permettra de mettre un terme aux blocages et aux prétextes invoqués par certains départements ministériels.
• Le troisième chantier concerne l’adoption de textes juridiques :
o fixant, d’une part, à un mois le délai maximal accordé à certaines administrations pour répondre aux demandes qui leur sont adressées dans le domaine de l’investissement, tout en établissant que l’absence de réponse dans ce délai, tient lieu d’approbation ;
o et empêchant, d’autre part, toute administration publique de demander, de la part d’un investisseur potentiel, des documents ou des informations qui sont déjà en possession d’une autre administration publique. C’est, en effet, aux services publics qu’il revient d’organiser un échange coordonné des informations, grâce au recours à l’informatique et aux nouvelles technologies.
Notre souhait est que ces mesures décisives agissent comme un vigoureux catalyseur pour stimuler l’investissement, comme jamais auparavant, pour aider à la création d’emplois, améliorer la qualité des prestations offertes aux citoyens, endiguer les manœuvres dilatoires qui, tous les Marocains le savent bien, font le lit de la corruption.
Par ailleurs, ces mesures seront un levier de réforme de l’Administration : elles permettront en effet de rendre pleinement opérationnel le principe de reddition des comptes, d’identifier les dysfonctionnements qui empêchent le bon aboutissement de cette Réforme.
Il convient donc de rendre effectives ces mesures dans le domaine de l’investissement, dans la perspective de les généraliser à tous les niveaux de la relation entre l’Administration et les citoyens.
Toutefois, la bonne application des textes, aussi parfaits soient-ils, restera tributaire du sérieux et du sens de l’engagement que va y mettre chaque responsable administratif.
Nous insistons en outre sur la nécessité d’une mise à jour des programmes d’accompagnement destinés aux entreprises, en particulier ceux visant la facilitation de leur accès au financement, l’accroissement de leur productivité, et la formation et la mise à niveau de leurs ressources humaines.
Le but recherché est bien de rehausser la compétitivité de l’entreprise marocaine, de renforcer ses capacités exportatrices, et d’accroître son potentiel de création d’emplois. Une attention particulière doit être portée aux petites et moyennes entreprises qui représentent 95% du tissu économique national.
L’entreprise productive a aujourd’hui besoin de davantage de confiance de la part de l’Etat et de la société. C’est la voie à travers laquelle l’investissement pourra retrouver le niveau souhaité, et l’attentisme délétère cèdera la place à une dynamique marquée par la prépondérance d’un esprit d’initiative responsable et d’innovation.
En effet, le regain du dynamisme économique est tributaire du niveau d’engagement des entreprises, du renouvellement de la culture des affaires et d’une exploitation optimale des nombreux atouts offerts par le Maroc. Il convient également de prendre en considération les enjeux de la compétition internationale et, même parfois, de ceux des guerres économiques et commerciales.
Cher peuple,
Notre souci constant d’améliorer la situation sociale générale et de relever les défis économiques n’a d’égal que Notre engagement actif à préserver et à valoriser les ressources stratégiques de notre pays. En la matière, au premier chef, l’eau joue un rôle clé dans la dynamique de développement et dans la préservation de la stabilité.
Dieu dit dans le Saint Coran : » Nous avons fait de l’eau toute chose vivante ».
A cet égard, le Plan national de l’Eau doit apporter des remèdes aux problématiques de gestion des ressources en eau, au cours des trente prochaines années.
En ce qui les concerne, le gouvernement et les institutions compétentes sont appelés à prendre des mesures d’urgence et à mobiliser tous les moyens disponibles pour traiter les situations urgentes liées au faible approvisionnement des habitants en eau potable et à la fourniture des volumes d’eau destinés à l’abreuvement du cheptel, particulièrement pendant la saison d’été.
C’est pourquoi Nous n’avons cessé d’insister sur la nécessité de poursuivre la politique de construction de nouveaux barrages, un domaine où le Maroc fait figure de pionnier.
A cet égard, J’ai tenu à perpétuer cette tradition, comme en témoignent les trente barrages de tailles différentes, qui ont été érigés durant les dix-huit dernières années.
Cher peuple,
Le devenir du Maroc, comme son passé et son présent, relève de notre responsabilité à tous.
Ensemble, Nous avons réalisé bien des choses, dans divers domaines.
C’est ensemble encore que nous saurons relever les défis nouveaux et concrétiser les aspirations qui nous tiennent à cœur. En revanche, rien n’est acquis sans l’unité, la solidarité et la stabilité du pays, sans la foi dans la communauté de destin qui nous unit dans la joie comme dans la peine, sans un patriotisme sincère et un civisme responsable.
Face aux développements que connaît notre pays, nous avons plus que jamais besoin de rester attachés à nos valeurs religieuses et nationales immuables. Nous devons aussi avoir constamment présents à l’esprit les sacrifices consentis par nos ancêtres pour que le Maroc reste uni, pleinement souverain et éminemment digne.
C’est, donc, tout naturellement que Nous sommes saisi en ce moment d’une pensée émue et déférente pour la mémoire immaculée des valeureux Martyrs de la Patrie, à leur tête Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.
L’instant est également propice pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires, à la Sûreté nationale et à la Protection civile, dans toutes leurs composantes, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’intégrité, la sécurité et la stabilité du pays.
Nous tenons aussi à saluer l’action humanitaire et sociale des Forces Armées Royales, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Nous songeons en particulier à l’exemple de l’hôpital de campagne déployé à Gaza pour alléger les souffrances de Nos frères palestiniens et pour les appuyer dans leur lutte, et à celui de l’hôpital du Camp Zaatari. Ces missions viennent s’adjoindre au travail humanitaire et médical précédemment effectué par de Nos Forces Armées Royales dans plusieurs pays africains frères.
Je serai, cher peuple, comme tu M’as toujours connu, le premier à te servir, ayant toujours à cœur de répondre à tes préoccupations, réceptif à tes doléances, et garant de tes droits et de tes valeurs sacrées.
« Et quiconque craint Allah, Il lui donnera une issue favorable, et lui accordera Ses dons par des moyens sur lesquels il ne comptait pas. » Véridique est la parole de Dieu’’.
Le Roi Mohammed VI présidera, lundi 30 juillet 2018 à partir de 14H15 au palais Marchane à Tanger, une réception à l’occasion du 19 ème anniversaire de l’accession du Souverain au trône de Ses glorieux ancêtres, a annoncé dimanche le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie.
Programme détaillé, selon la même source
Lundi 30 juillet 2018
– Le Roi présidera une réception au Palais Marchane dans la ville de Tanger à partir de 14H15.
– Dans la soirée du même jour, les Princesses présideront, au palais Marchane à Tanger, un dîner offert par le Roi Mohammed VI, en l’honneur des femmes invitées.
Mardi 31 juillet 2018
– Le Roi Mohammed VI, chef suprême et chef d’Etat-major général des Forces armées royales, présidera, à partir de 13H45 mn à la Place du Mechouar du Palais royal à Tétouan, la cérémonie de prestation de serment devant le Souverain par les officiers, nouveaux lauréats des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils.
– Le Roi Mohammed VI, recevra, au mess des officiers de la Garde Royale de la ville de Tétouan, les vœux des Forces armées royales. Le Souverain recevra également les officiers, majors de promotion lauréats des différentes écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils. Un déjeuner sera offert en cette glorieuse occasion.
– A partir de 16H45, le Souverain présidera la cérémonie d’allégeance à la place du Mechouar du Palais Royal de la ville de Tétouan.
Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a reçu, ce dimanche 29 juillet 2018 à Al Hoceima, les membres de la délégation officielle devant se rendre aux Lieux Saints de l’Islam pour accomplir le rite du pèlerinage au titre de l’année 1439 de l’hégire.
A cette occasion, le Souverain a donné ses hautes instructions aux membres de la délégation pour apporter assistance aux pèlerins marocains et veiller à ce qu’ils accomplissent leur rite dans les meilleures conditions, a indiqué Mohamed Sajid, ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale qui conduit cette délégation.
Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan et du Prince Moulay Rachid, a reçu, ce dimanche 29 juillet 2018 à Al Hoceima, le président de la Cour des Comptes.
A cette occasion, Driss Jettou a présenté au Souverain le rapport annuel relatif aux activités des juridictions financières au titre des années 2016-2017 et ce, conformément aux dispositions de l’article 148 de la constitution et l’article 100 de la loi 62.99 formant code des juridictions financières.
Le Roi Mohammed VI a reçu, ce dimanche 29 juillet 2018 à Al Hoceima, Abdellatif Jouahri, Wali Bank Al-Maghrib, qui a présenté au Souverain le rapport annuel de la Banque Centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2017.
Dans son allocution devant le Souverain, Jouahri a indiqué qu’en 2017, la croissance de l’économie nationale a connu une nette accélération à 4,1 pc, bénéficiant des conditions climatiques favorables et du raffermissement de l’économie mondiale. « Cette amélioration a permis la création d’un nombre important d’emplois, qui est resté toutefois insuffisant pour absorber les nouveaux demandeurs sur le marché du travail, entraînant ainsi une légère hausse du taux de chômage », a-t-il affirmé.
Au niveau des équilibres macroéconomiques, il a précisé que le déficit budgétaire s’était allégé à 3,6 pc du PIB et que le déficit du compte courant était revenu à 3,6 pc du PIB, contribuant à maintenir les réserves internationales nettes à un niveau permettant de couvrir près de six mois d’importations.
Dans ce contexte, l’inflation a marqué un net ralentissement, revenant à 0,7 pc sous l’effet d’une amélioration de l’offre des produits alimentaires à prix volatils, a poursuivi Jouahri.
Au regard de ces évolutions, a-t-il ajouté, Bank Al-Maghrib a maintenu l’orientation accommodante de sa politique monétaire en vue de soutenir l’activité économique. Elle a ainsi gardé son taux directeur inchangé et a continué son programme de soutien au financement bancaire des très petites, petites et moyennes entreprises. Bank Al-Maghrib a également continué de renforcer son cadre de supervision bancaire, tout en assurant un accompagnement particulier aux banques participatives dont les activités ont démarré au courant de l’année. La Banque a également procédé au rehaussement de la crédibilité des systèmes et moyens de paiement et à la consolidation de la résilience des infrastructures des marchés financiers.
Il a relevé par ailleurs que l’année 2017 a été marquée par l’aboutissement des préparations de la réforme du régime de change, dont la mise en oeuvre, entamée au début de l’année 2018, se déroule dans de bonnes conditions avec une appropriation par les banques et les entreprises.
Jouahri a affirmé que le Maroc a réalisé quelques avancées en 2017. Toutefois, le rythme du progrès reste en deçà des attentes, l’activité non agricole étant lente et malgré les incitations accordées et l’effort de la dépense publique, l’investissement privé reste limité, réduisant ainsi les chances d’une reprise rapide de la croissance et de l’emploi.
Il a ajouté que de tels constats, après les performances remarquables au cours de la première décennie de 2000, ont amené Sa Majesté le Roi à s’interroger sur l’adéquation de notre modèle de développement au contexte actuel et sur sa capacité à répondre aux aspirations légitimes de la population, appelant ainsi à le revoir et à le repenser.
A cet égard, Jouahri a affirmé qu’au regard des efforts importants qu’il déploie, le Royaume du Maroc a besoin non seulement de poursuivre et d’élargir les réformes, mais également et surtout de réussir leur mise en oeuvre et de les parachever dans les délais impartis. « C’est le cas de la réforme du système d’éducation et de formation, dont la déclinaison tarde à prendre forme trois ans après l’adoption de la vision stratégique 2030 », a-t-il dit. Il en est de même pour le Plan national de promotion de l’emploi qui nécessite des mesures concrètes pour atteindre les objectifs ambitieux qu’il s’est fixé.
Dans le même sillage, Jouahri estime que la réforme de la compensation devrait être parachevée et généralisée dans le cadre d’une politique plus globale axée à la fois sur l’instauration de la réalité des prix et sur le soutien aux ménages les plus démunis.
A ce sujet, il a affirmé qu’il devenait urgent de mettre en place un système de ciblage de la population, d’autant plus que plusieurs programmes sociaux font face à de fortes contraintes financières qui menacent leur viabilité. De même, concernant les régimes de retraite, il a indiqué qu’au vu du rythme de l’épuisement des ressources de la Caisse marocaine des retraites, il était urgent de parachever le processus entamé en 2016 de manière à assurer la pérennité de ces régimes.
Sur un autre registre, le Wali de Bank Al-Maghrib a précisé que le Maroc a réalisé sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, des progrès notables en termes de consolidation de sa stabilité, de son positionnement régional et de son attractivité. En outre, il continue de jouir de la confiance des institutions internationales et d’une appréciation positive des agences de notation. Pour consolider et pérenniser ces acquis, Jouahri estime que les autorités gagneraient à revoir la gouvernance de la politique publique pour lui assurer davantage de cohérence, d’efficacité et de rendement.
Au final, il a affirmé que notre pays a besoin aujourd’hui d’un véritable sursaut et d’une mobilisation de toutes ses forces vives pour instaurer un climat favorable et remettre l’économie sur un sentier plus élevé de croissance et de création d’emploi. Notre pays, a-t-il estimé, pourra ainsi assurer de meilleures conditions de vie à sa population et donner l’espoir d’un avenir meilleur à sa jeunesse.
Abdellatif Jouahri a, à cette occasion, remis à le Roi Mohammed VI le rapport annuel de la Banque centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2017.
Le technicien tunisien Faouzi Benzarti a été nommé sélectionneur de l’équipe de Tunisie en remplacement du démissionnaire Nabil Maâloul, a annoncé la Fédération tunisienne de football (FTF).
Le nouvel entraîneur des Aigles de Carthage a signé un contrat de deux ans renouvelables, a indiqué la FTF dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche (28-29 juillet 2018) sur sa page Facebook, sans donner d’autres détails.
L’ex-coach du club marocain Wydad Casablanca a déjà entraîné l’équipe tunisienne en 2011, ainsi que plusieurs formations locales dont l’Espérance de Tunis (EST) et le Club Africain (CA), les deux principaux clubs de la Tunisie.
Le technicien de 68 ans prend les commandes des Aigles de Carthage en remplacement de son compatriote Nabil Maâloul, qui a démissionné après avoir reçu une offre intéressante du club qatari Al-Dahil.
Le Roi Mohammed VI prononcera dimanche 29 juillet 2018 le discours du Trône, a annoncé hier le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.
Le discours royal sera retransmis à 21H30 sur les ondes de la radio et à la télévision.
Le représentant Permanent du Royaume du Maroc aux Nations unies, Omar Hilal, a été élu ce jeudi 27 juillet 2018, Vice-Président du Conseil pour le cycle 2019, au nom du Continent Africain au sein du Conseil Économique et Social des Nations-Unies à New York.
Elu par acclamation, le Vice-Président pour le cycle 2019 l’ECOSOC, va permettre au Royaume de présider l’un des Segments clés qui se tiennent sous les auspices du Conseil, à savoir : le Segment d’intégration, le Segment des Affaires humanitaires, le Segment des activités opérationnelles pour le développement, et le Segment dédié aux réunions de coordination et de gestion de l’ECOSOC.
«Impossible de concevoir une dynamique économique sans la contribution des MRE », lance d’emblée le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la Migration, Abdelkrim Benatiq, au sein de la Chambre des conseillers.
En effet, aujourd’hui, on compte quelques 5 millions de MRE. Selon une enquête de l’OCDE, ils sont essentiellement concentrés dans dix pays, principalement européens. Un tiers réside en France. L’Espagne et l’Italie accueillent, à eux deux, plus d’un million d’émigrés marocains, deux fois plus qu’en 2000/2001. Si la majorité des émigrés marocains a encore un niveau d’éducation faible, ce constat est en train de changer. Un demi-million d’émigrés marocains détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur, deux fois plus qu’en 2000/01.
Des transferts de fonds, mais pas uniquement… La diaspora marocaine, grandissante, hétérogène et dynamique représente une ressource majeure pour l’économie marocaine. Les retombées ne se limitent pas aux seuls aspects budgétaires comptables et domestiques mais impliquent aussi, et surtout, les effets multiplicateurs indéniables sur l’ensemble de l’économie nationale et locale. Parmi tous les pays d’origine des immigrés vivant en Europe, le Maroc apparait comme celui qui bénéficie le plus des flux financiers issus de l’émigration.
A un niveau macro-économique, l’étude des retombées économiques de l’émigration implique donc la question centrale des transferts monétaires en devises fortes, dont le produit est considéré comme un facteur d’équilibre dans les échanges du pays avec l’extérieur. Ainsi, les transferts des MRE ont enregistré une progression remarquable au cours des dernières années, avec une accélération considérable durant la dernière décennie.
En chiffres, durant l’année 2017, les transferts ont totalisé 65,4 milliards de DH, contre 62,5 milliards une année auparavant ce qui équivaut une hausse de 13% soit le niveau le plus haut de ces six dernières années. Ils ont permis de couvrir 64% du déficit commercial. A fin mai 2018, les transferts des MRE s’élèvent à 26,80 milliards de DH, soit une hausse de 9,7% par rapport à la même période de 2017.
Selon le ministre, en plus des ressources financières, les Marocains du monde sont une valeur ajoutée pour tout projet sociétal, vu les connaissances et l’expérience qu’ils ont acquises dans les pays de résidence. Or, en dépit des transferts jugés importants, seul 7,7% du total est orienté vers l’investissement. Et pour cause, 71% sont absorbés par la consommation.
Les activités financières les plus courantes parmi les ménages recevant des transferts de fonds sont les investissements immobiliers (35% des ménages dans les zones rurales et 46% dans les zones urbaines), suivis du paiement d’un traitement médical pour un membre du ménage, de l’acquisition d’une maison et de l’épargne.
Néanmoins, selon une étude de la Fondation Hassan II pour les MRE, ce sont les retombées micro-économiques qui apparaissent les plus intéressantes à mettre en évidence. Ces transferts contribuent à la formation des revenus des ménages et jouent un rôle capital dans la survie de plusieurs familles au Maroc. « Dans les régions où les ressources sont moins diversifiées, la part des envois d’argent des émigrés dans le revenu des manages est encore plus importante. On peut mesurer l’ampleur des implications au moins au moyen terme de tout tarissement de cette source de revenus sur l’équilibre économique et social des régions concernées », note cette même étude.
Profils
Selon l’enquête de l’OCDE, les hommes sont plus nombreux que les femmes (86% contre 14%). Le nombre d’émigrées marocaines ayant un niveau d’éducation élevé a augmenté de 125 % pendant la dernière décennie, une augmentation plus rapide que celle observée chez leurs homologues masculins.
Par ailleurs, les descendants d’immigrés marocains sont plus diplômés que leurs parents : plus de 31 % de descendants d’émigrés marocains en Europe (250.000) détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur. La quasi-totalité des émigrés actuels dans le cadre de l’étude sont en âge de travailler (15-64 ans). Les personnes âgées de 15 à 44 ans représentent près des trois quarts des émigrés actuels. Quelque 75% des émigrés étaient économiquement actifs au Maroc avant de quitter le pays: 48% exerçaient un emploi et 27% étaient au chômage.
En général, les migrants transfèrent des fonds à leur famille au Maroc. Lorsque ces fonds sont consacrés à la création d’une entreprise, le phénomène peut générer de l’emploi. Des études ont montré que les transferts de fonds pouvaient atténuer les contraintes financières et permettre aux ménages d’investir dans le capital humain.
Les migrants de retour peuvent rapporter des fonds, des compétences entrepreneuriales et des réseaux utiles dans leur pays d’origine. D’après l’enquête menée auprès des ménages par l’OCDE, la propriété d’une entreprise ou d’un bien foncier (terrain non agricole et maison/appartement autre que la maison/l’appartement où vit le ménage) est très faible. Seul 1% des ménages de l’échantillon (24 ménages) déclare être propriétaire d’une entreprise. Cette proportion est supérieure parmi les ménages ne recevant pas de transferts de fonds et sans migrant de retour. Un ménage sur cinq détient un terrain non agricole et 4% sont propriétaires d’une maison autre que celle dans laquelle vit le ménage.
Si on veut attirer les investissements des MRE, il faut multiplier et diversifier les offres, car ailleurs elles sont beaucoup plus attractives.
De son côté, le ministère chargé des MRE a mis en place un dispositif d’appui aux porteurs de projets d’investissement. Il consiste en la mise en place d’une cellule dédiée à leur accompagnement. Sa mission est d’informer et orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l’économie, d’assister les porteurs de projets durant toutes les étapes de réalisation, de la conception à la concrétisation.