La Marocaine des Arts, Maison de ventes aux enchères, propose, pour la 2e année consécutive, une vacation d’exception sur les Arts traditionnels marocains & les œuvres d’art. Désireuse de valoriser les savoir-faire ancestraux du royaume, La Marocaine des Arts présentera, le samedi 15 juin 2019, à 17h, au Studio des Arts Vivants, une collection prestigieuse de plus de 220 pièces qui narrent la richesse culturelle du pays.
Pour sa prochaine vacation, la maison de ventes aux enchères présentera une sélection éclectique d’œuvres reflétant la pluralité ethnographique et culturelle du pays.
Le 15 juin prochain, la Marocaine des Arts consacrera une partie de sa vente aux enchères aux peintres qui ont participé à forger l’histoire de la scène artistique marocaine. Jilali Gharbaoui, Mohamed Hamidi, Miloud Labied, Abderrahim Yamou, ou encore Mohamed Kamal Boutaleb, autant de grands maitres marocains dont les œuvres seront à acquérir. Auprès des pièces de ces figures emblématiques, figureront une très belle huile sur panneau d’Edouard Edy Legrand, et une somptueuse huile sur toile de Jean Gaston Mantel, représentant une vue sur les Oudayas de Rabat, de 150×300 cm et datant de 1971.
Après les tableaux, la Marocaine des Arts fera place aux Artefacts du Maroc, clef de voûte de cette vacation. Des pièces historiques, faisant écho à diverses périodes marquantes du royaume, seront ainsi présentées. Céramique, broderies précieuses, vêtements traditionnels, orfèvrerie berbère, orfèvrerie judéo-marocaine, armes etc., soit autant de pièces issues du savoir-faire et de l’héritage culturel marocain.
Seront accessibles à la vente une prestigieuse collection d’armes anciennes dont une exceptionnelle paire de sabres « nimchas » de qualité muséale, dont les larges boucles d’attaches sont en pur or 18 carats. Une inscription sur leurs lames en acier satiné demasquiné d’or indique « Fait à Fès » avec la date 1313H soit 1894-95 pour l’un et 1314H, soit 1895-96 pour l’autre. Aussi, des bijoux splendides seront présentés, dont une belle couronne de mariage en or ajouré, à décor de feuillages, palmettes et arabesques sertis de diamants, rubis de Fès et émeraudes : le « Diadème aux oiseaux ». Une exceptionnelle série de textiles issus de différentes régions du Maroc sera également sur le devant de la scène avec notamment deux pièces introuvables : une paire de tentures murales « Arid » de Chaouen de la fin du 19esiècle et un rarissime ornement de lit en broderie de soie sur lin de la ville d’Azemmour, de la fin du 17esiècle. Enfin, une riche collection de céramiquesdu 17eet 18esiècles fera partie de la vacation, dont une sublime Mokhfia de Fès. Son décor floral foisonnant et ses tonalités gris bleu permettent de situer cette pièce dans les productions les plus précoces et les plus abouties de la céramique marocaine.
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via Abdo El Rhazi La Marocaine des Arts, le dessein de la mémoire
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