C’est une évaluation sans concession du bilan du secrétaire général de l’ONU sur les colonnes du Wall Street Journal qu’a publiée Ahmed Charaï. Un rappel des failles de l’ONU sous le mandat de Ban Ki Moon.
«Depuis que Ban Ki-monn a pris les rennes de l’ONU en tant que Secrétaire général en 2006, son mandat au sein de l’organisation onusienne a été miné par les échecs tant sur le plan institutionnel que personnel», constate Ahmed Charai. Dans une tribune qu’il a publiée, le 20 mars 2016 dans les colonnes du Wall Street Journal en sa qualité d’éditeur de L’Observateur du Maroc et d’Afrique et de membre du conseil d’administration du think tank américain Atlantic Council ainsi que du Center for Strategic and International Studies, A. Charaï prévient l’opinion publique internationale de l’incompétence de Ban Ki-moon et des graves conséquences de sa prise de position partiale dans le dossier du Sahara. Il détaille également, par un rappel de faits précis, les casseroles que traîne le secrétaire général sortant de l’ONU concernant notamment la tentative d’occultation d’affaires de mœurs de contingents onusiens, le cafouillage de l’ONU face à la propagation d’Ebola, la prise de position personnelle de Ban Ki-moon justifiant les attaques aux couteaux contre les Israliens, sa neutralité passive envers Bacha al-Assad, etc.
Pour Ahmed Charai, en prenant position contre le Maroc, Ban Ki-moon plaide en faveur de la perpétuation de la lutte armée contrairement à ce que préconise l’esprit fondateur de l’ONU.
via Abdo El Rhazi Wall Street Journal : Charaï recadre Ban Ki-moon
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