Le dernier rapport du Département d’Etat américain sur la situation des droits de l’Homme au Maroc continue de susciter des réactions. Ainsi, dans sa livraison de jeudi dernier, The National Interest, indique que ce document participe d’une « mauvaise foi manifeste » de la part de l’actuelle administration américaine.
« La mauvaise foi manifeste de l’actuelle administration s’est illustrée à travers le dernier rapport du Département d’Etat sur la situation des droits de l’Homme au Maroc », souligne Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks US.
Lorsqu’un pays en développement, de surcroît un allié de la première heure des Etats-Unis d’Amérique, met en œuvre des mesures audacieuses en matière de réformes et des droits de l’Homme, avec des résultats probants à la clé, qui plus est suscite l’admiration de la communauté internationale, ce pays est en droit de s’attendre à être reconnu et soutenu par les autres démocraties du monde, écrit l’auteur de cette analyse. Et de noter que de la part de l’exécutif US actuel, le Royaume a été traité à l’exact opposé de cette approche.
La magazine US, spécialisé dans les questions géostratégique internationales rappelle, dans ce contexte, la convocation de l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, Dwight L. Bush, par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, en présence de Mohamed Yassine Mansouri, Directeur Général des Etudes et de la Documentation (DGED), lors d’un entretien durant lequel il a été exposé au diplomate américain les « erreurs factuelles », dont « certaines auraient pu être évitées par une simple consultation des différents rapports internationaux sur le Maroc ».
Et la publication de relever que le Maroc « s’attend à ce que les Etats-Unis fassent amende honorable et reconnaissent ces erreurs ».
via Abdo El Rhazi Rapport du Département d’Etat – Le National Interest met les points sur les «i»
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