200 parlementaires de tous les partis des pays européens appuient les manifestations pour la liberté en Iran et soutiennent l’appel de la dirigeante de la résistance iranienne, Maryam Radjavi, pour que l’ONU dépêche une délégation d’enquête.
La chef de file de la résistance iranienne a souligné que le massacre des civils en Iran, correspond, sous tous les critères, à un crime contre l’humanité. Elle a demandé une fois de plus à l’ONU l’envoi d’une mission en Iran pour enquêter sur ce crime et inspecter les prisons du régime et voir les prisonniers. L’opposante iranienne a appelé aussi le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Union européenne à prendre des mesures urgentes pour faire libérer les personnes arrêtées lors du récent soulèvement.
Suite à cet appel, 200 députés de 14 pays européens ont signé une déclaration exprimant leur soutien au soulèvement anti-gouvernemental de millions de personnes dans 191 villes d’Iran, appelant à la démocratie et au respect des droits de l’homme. Les signataires (50 députés italiens, 50 députés suisses, 20 députés portugais et 30 députés Britanniques ainsi que des parlementaires français, irlandais, polonais, roumains, lituaniens, maltais, Albanais, de San-Marin, marocains et jordaniens) soutiennent également l’appel de Maryam Radjavi pour que l’ONU dépêche une délégation d’enquête.
Les signataires de la déclaration ont appelé les Nations Unies, l’Union européenne et les États membres à condamner la répression des manifestants, à prendre des mesures urgentes pour mettre fin au massacre et à la libération des détenus et à fournir au peuple iranien un accès gratuit à Internet.
La déclaration est également soutenue par plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont L’ancien ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, l’ancien ministre italien des Affaires Étrangères Giulio Terzi, l’ancien ministre marocain de l’Éducation et de la Jeunesse Najima Thay Thay et Les anciens ministres jordaniens Saleh al-Ghalab et Bassam Alamoush.
Les parlementaires de diverses tendances politiques en Europe ont condamné la répression des Manifestations en Iran sur ordre d’Ali Khamenei, le guide suprême, et souligné que «de terribles séquences vidéo montrent des forces de sécurité de l’État et des gardiens de la révolution tirant avec des armes à feu depuis les toits ou à bout portant sur des manifestants non armés. Dans de nombreux cas, le régime est intervenu pour réprimer la population avec des hélicoptères et des chars. »
Le régime a tenté de dissimuler l’ampleur de ses crimes en coupant complètement Internet. Selon les derniers rapports de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), également connue sous le nom de MEK, la principale opposition Iranienne, plus de 1.500 manifestants ont été tués, 4.000 autres blessés et plus de 12.000 arrêtés.
L’OMPI a dévoilé les identités de plus de 500 victimes. Il est très préoccupant que de hauts responsables gouvernementaux aient appelé à l’exécution des Personnes arrêtées. Le président Hassan Rohani a soutenu la répression de la manifestation et son
Conseiller a menacé de mort l’OMPI, que les dirigeants du régime désignent comme la cause principale Du soulèvement, à l’instar du massacre de 1988, au cours duquel le régime iranien a exécuté 30.000 prisonniers politiques.
La résistance iranienne condamne dans un communiqué le silence de la communauté internationale concernant le crime du régime des mollahs.
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via Abdo El Rhazi Iran : L’ONU appelée à dépêcher en urgence une commission d’enquête
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