On dit que l’ancien président du Front de libération algérien Amar Saïdani est au Maroc où il compte s’établir en demandant l’asile politique. C’est du moins ce que se partagent les Algériens sur les réseaux sociaux qui soulignent qu’il a dû quitter la France à cause d’une demande d’extradition qu’aurait exprimée le pouvoir algérien. Après la France, Saïdani aurait essayé le Portugal qu’il a dû quitter aussi pour convenance personnelle, certainement à cause de la langue.
C’est donc après qu’il a opté pour le Maroc. Les hirakistes algériens ne voient pas d’un bon oeil le fait que le Maroc accueille celui qu’ils accusent d’avoir volé les derniers publics et qui doit être jugé en Algérie. L’un des opposants établis en Suisse, Ghani Mehdi, porte-voix du Hirak, estime que ce serait une erreur d’accepter la présence de l’ancien président du FLN au Maroc, pour lui ce serait trahir le Hirak.
Déjà une première remarque. Le Maroc ne trahit personne parce qu’il se tient à bonne distance de ce qui se pass en Algérie. Un problème interne doit rester un problème interne. Et puis, jusqu’à maintenant, personne n’a parlé d’une demande d’extradition de l’ancien patron du FLN. Et même s’il y en avait une, le Maroc devrait-il y répondre favorablement? Rien n’est automatique.
D’autres Algériens pro-hirak, n’ont aucun problème, pour eux, Saïdani est allé dans un pays frère qui avait déjà accueilli les chefs de la révolution algérienne et que pas mal de responsables algériens y vivent ou y vont pour « sentir le parfum » de leur pays.
Amar Saïdani est connu pour deux positions différentes vis-à-vis du Maroc. D’abord il avait commencé par affirmer que l’Algérie faisait face au danger extérieur et que ce danger était le Maroc. Puis un certain jour, il avait déclaré que le Sahara est Marocain. Evidemment, c’était du jamais vu en Algérie, parce que dire que le Sahara est marocain peut conduire en prison, tellement cette affaire est taboue. Mais lui, il l’a fait.
Bien sûr, de plus en plus d’Algériens le pensent, surtout quand ils ont pris conscience du budget que consacre leur Etat à ces séparatistes qui vivent dans le luxe sur le dos des Algériens, lesquels ont du mal à s’approvisionner en denrées de base et doivent supporter en plus l’irrégularité de la distribution d’eau.
Stay tuned!
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via Abdo El Rhazi Amar Saïdani au Maroc. Que faire de cette patate chaude?
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