Younes Mechiche a décidé de faire le tour du monde avec seulement 1.000 DH en poche. Il partage ses photos, vidéos et son carnet de voyage avec les internautes. Les Marocains connaissaient déjà un grand voyageur, Ibn Battouta, en voici un autre avec autant de bougeotte mais avec la technologie en plus.
«Depuis toujours, j’adore voyager, surtout en back pack. J’ai choisi l’Asie parce que c’est un continent riche en culture et loin de tout ce que je connais. De plus, un grand nombre de pays asiatiques est ouvert pour un passeport marocain», explique Y. Mechiche. Son objectif est de prouver à tous les Marocains dans ma situation « qu’avec une bourse limitée et un peu de motivation on peut partir loin et surtout le plus longtemps possible».
Younes a quitté le Maroc le 26 décembre 2016, visitant plusieurs pays notamment l’Inde, le Népal et la Thaïlande. Pour financer son voyage, Younes innove en faisant de petits boulots qui lui permettent de gagner de l’argent mais surtout « faire des nouvelles rencontres ». Il a fait un extra dans un film bollywoodien, il a installé la première connexion satellite Tata (opérateur indien) dans la vallée de Zanskar dans l’Himalaya. Il a également fait un shooting privé à Bangkok et une couverture media de la plus grande foire de chameaux au monde dans le Rajashtan en Inde. Par ailleurs, il a officié en tant que promoteur de soirée à New Delhi, et photographe au marathon du Ladakh dans le nord de l’Inde.
Graphic designer Younes Mechiche aime transmettre sa passion pour la beauté et l’art à travers les photos et les vidéos qu’il partage sur les réseaux sociaux et sur sa chaîne Youtube. «Mon objectif est de partager au maximum et inspirer le plus grand nombre de personnes à suivre mes pas et à réaliser leur rêve ». En plus, il leur facilite les choses : « Je prépare une série de vidéos tutos pour expliquer en détail des informations sur les pays que je visite, leur culture, traditions et coutumes».
Younes a même atteint des sommets, comme la montagne Stok kangri de 6.153m² « c’était un vrai challenge pour moi surtout que je l’ai fait sans entraînement ni préparation. Atteindre le sommet de cette montagne n’a pas été une chose facile mais j’avais tout le temps le sourire et je n’ai pas pensé une seule fois à abandonner. Je ne compte pas m’arrêter là, je vais faire l’Everest un de ces jours».
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via Abdo El Rhazi C’est Ibn Battouta des temps modernes
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