Monday, July 20, 2020

US Round Up du lundi 20 juillet – Covid19 – Entreprises, Baisse salariale, Mickey Rourke & Robert De Niro, Frontière Canado- Américaine, Les Bahamas,

Pano Christou

Ils se préparaient pour un ralentissement de quelques mois, aujourd’hui ils pensent en termes d’années. Face à la résurgence ravageuse du Covid-19, les dirigeants d’entreprises américaines se trouvent contraints de se réinventer,  faire preuve d’imagination, et d’adaptabilité pour se maintenir à flot pendant la crise sanitaire et assurer leur survie à court et à long-terme. « Nous ne pouvons défier la gravité et maintenir le même business model d’avant la pandémie», a déclaré Pano Christou, le patron de la chaîne de restaurants de sandwichs Pret A Manger, qui a accusé un recul de 87% des ventes aux États-Unis, selon le  WSJ.

Entreprises US, l’espoir d’un rebond rapide s’éloigne

Alors que le virus continue de galoper aux Etats-Unis, les dirigeants des grandes entreprises se trouvent contraints de revoir leurs stratégies, reconnaissant ainsi l’impact permanent du coronavirus sur la demande, souligne The Wall Street Journal, ajoutant que les CEO des firmes américaines sont résolus à agir autrement puisque  toutes les démarches prises en mars et avril n’ont pas réussi à contrer l’impact dévastateur de la pandémie. En effet, la résurgence acharnée du Covid-19, a incité les entreprises allant des compagnies aériennes aux chaînes de restaurants à transformer les mises en congés en licenciements permanents, et à moins mettre l’accent sur leurs activités principales tout en rationnalisant indéfiniment la production et les effectifs. A titre d’exemple, Delta Air Lines a réduit ses plans de vols d’été. Chipotle Mexican Grill augmente ses effectifs pour renforcer ses activités de livraison à domicile. Vox Media, l’éditeur du magazine New York et de plusieurs sites Web d’information, annonce le licenciement de 6% de ses effectifs. « Nous ne pouvons défier la gravité et maintenir le même business model d’avant la pandémie», a déclaré vendredi Pano Christou, le patron de la chaîne de restaurants de sandwichs Pret A Manger qui vient d’annoncer son intention de fermer presque 20 magasins.

La crise économique cachée des États-Unis: Baisse salariale généralisée

Mark Zandi, Chief economist – Moody’s Analytics

Dans la même veine, Politico se penche sur l’impact de la crise sanitaire sur les salaires des millions d’Américains qui ont réussi à conserver leur emploi. Les employeurs ayant recours à la réduction des salaires pour se remettre à flot pendant la récession. Une décision inhabituelle qui devrait signaler les dommages profonds infligés au marché du travail, souligne la publication. Aujourd’hui face aux nouveaux ravages causés par le virus, et l’aggravation de la récession, ces coupes salariales censées être temporaires risquent de devenir permanentes – ou carrément ouvrir la voie à de nouveaux licenciements. Les chiffres n’ont pas reçu la même attention que ceux liés aux pertes d’emplois, qui sont publiés chaque semaine. Mais au moins 4 millions de salariés américains ont subi des réductions de salaire depuis février alors même qu’ils continuaient à faire le même boulot. Et des millions d’autres ont vu leurs salaires gelés, selon les économistes de la FED et de l’Université de Chicago. Pour Mark Zandi, économiste en chef chez Moody’s Analytics, : environ 7 millions de salariés ont subi des réductions sur leurs salaires. Ajoutés à ceux qui ont été forcés de réduire les heures de travail, le nombre grimpe à 20 millions de personnes – soit 1 travailleur sur 8 – qui ont vu leurs salaires diminuer au cours des derniers mois alors même qu’ils continuaient à travailler. «Nous sommes face à une crise des revenus qui est encore plus grave que celle du chômage», a récemment tweeté Claudia Sahm, directrice de la politique macroéconomique au Washington Center for Equitable Growth, note Politico.

Les plaisanciers américains ignorent la fermeture de la frontière canado-américaine

Les plaisanciers canadiens n’ont pas l’air de voir d’un bon oeil leurs homologues américains naviguer avec leurs drapeaux américains dans les eaux cristallines aux alentours de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique, rapporte The Washington Post. Avec un littoral d’une beauté intacte, le passage intérieur de l’île est un voyage de rêve pour de nombreux plaisanciers, en particulier ceux de Seattle, juste à côté. La publication ajoute que malgré le taux alarmant d’infections au coronavirus aux États-Unis ayant poussé le Canada à fermer ses frontières, certains plaisanciers font fi des restrictions canadiennes. Bill Wilson, qui dirige une coalition des clubs nautiques de la région, a envoyé une lettre aux 10 000 membres leur demandant de notifier toute présence de bateaux de plaisance américains. Il recevait deux ou trois notifications par jour, a-t-il affirmé. En un mois, une centaine de bateaux de plaisance ont été repérés ignorant de manière flagrante la fermeture des frontières canadiennes, selon le Vancouver Sun. En vertu de la « faille de l’Alaska« , les Américains sont autorisés à voyager à travers le Canada s’ils retournent en Alaska. Une exception qui a donné lieu à des abus, selon beaucoup de Canadiens, signale le WP.

Les Bahamas ferment leurs frontières aux Américains.

Selon The New-York Times, l’une des destinations internationales que les citoyens américains avaient encore la possibilité de visiter, vient d’interdire les vols commerciaux et les navires en provenance des États-Unis à partir de cette semaine, a annoncé dimanche le Premier ministre des Bahamas. L’interdiction exclut les vols commerciaux en provenance du Canada ou de l’Union européenne ainsi que les «vols internationaux privés», a souligné le premier ministre, Hubert Minnis. Les bateaux de plaisance et les yachts seront également autorisés à accéder au territoire des Bahamas. La compagnie aérienne nationale des Bahamas, Bahamasair, cessera également ses vols vers les États-Unis,  avec prise d’effet immédiate, ajoute M. Minnis. Pour rappel, Les Bahamas ont enregistré 153 cas de virus et 11 décès, selon la base de données du New York Times.

Le torchon brûle entre Mickey Rourke et Robert De Niro

Mickey Rourke et Robert De Niro

Après des décennies de conflit, depuis qu’ils ont partagé la vedette dans  ‘Angel Heart’ en 1987, la tension a atteint son point culminant entre Mickey Rourke et Robert De Niro, lit-on sur le site de Fox News. Rourke s’empare de son compte Instagram adressant un message explosif à la star de ‘Taxi Driver’.  « Hé Robert De Niro, oui c’est à toi que je parle, espèce de putain de gros pleurnicheur. Un de mes amis m’a récemment dit qu’il y a quelques mois, tu as été cité dans des journaux disant que Mickey Rourke était un menteur, et qu’il disait toutes sortes de conneries.  » L’acteur ajoute : « Écoutes Mr.Tough Guy dans les films, tu es la première personne à m’avoir traité de menteur et c’était dans un journal. Laisses-moi te dire quelque chose, espèce de trou de c.., quand je te verrai je le jure devant Dieu, sur ma grand-mère, sur mon frère et tous mes chiens, je vais t’embarrasser sévèrement à 100%.  » Les représentants de De Niro n’ont pas immédiatement répondu à la demande de commentaires faite par Fox News qui a évoqué par la même occasion la dernière brouille entre les deux acteurs en 2019, lorsque Rourke a affirmé que De Niro l’avait empêché de rejoindre le casting de « L’Irlandais ».

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