Loi électorale. La secte islamiste se croit en guerre

Voilà ce qu’on pense du PJD. Une manif contre les islamistes

Il faut toujours se méfier des eaux qui dorment. Oui, ça on connaît. Maintenant, remplaçons eaux par islamises! Eh bien, le dicton est toujours valable. Les islamistes qui agitent les armes, qui tuent et propagent leur haine sont certes très dangereux, mais ceux qui ne disent rien, qui prétendent être pacifistes et démocrates sont  plus dangereux encore. Ils avancent cachés sous leurs barbes stylées, leurs discours conciliants, leur mode de vie à l’occidentale. C’est ce qu’a fait le président turc Erdogan. Il est monté sur la démocratie pour enfin la tuer.

Nos islamistes, à nous, paraissent parfaitement intégrés au jeu politique. Ce n’est qu’une illusion. Ils sont démocrates? En apparence seulement. Ils veulent le pouvoir, tout le pouvoir. Quitte à renoncer à certains de leurs plus grands principes pour l’obtenir. On a vu comment ils ont abandonné l’idée d’interdire les boissons alcooliques qu’ils propageaient avant d’entrer au gouvernement.

On a vu aussi comment ils sont accourus tous au Parlement pour contrer la loi électorale et plus précisément la partie relative au quotient électoral. Avant, le calcul se faisait sur la base des votes exprimés, désormais, il se fera sur la base des inscrits. Du coup le quotient augmente et offre la possibilité aux petits partis d’avoir des députés.  Or, cela, les islamistes n’en veulent pas. Ils sentent qu’ils vont y perdre. Surtout qu’ils ont perdu beaucoup de leur popularité depuis qu’ils sont arrivés aux affaires, en faisant toutes les concessions imaginables. Des erreurs aussi.

Curieux quand même. Les députés des ce parti ne se sont pas autant mobilisés quand il s’agissait de projets très importants pour l’avenir du pays (Education, finances…). Ce qui prouve que les pijidistes agissent comme une secte qui se mobilise lorsque ses intérêts risquent d’être touchés. On sait que leurs succès (tout est relatif) aux élections précédentes étaient le fruit d’une exploitation abusive de la religion. Ce filon ne donne plus rien depuis que les membres du PJD se sont discrédités en commettant des actes contraires à leurs propres principes.

Les cheveux au vent de la députée Maelainin, le flirt parisien de Yatime avec sa masseuse, et le gain au poker de son fils, le placement de Benkirane de sa fille au Secrétariat général du gouvernement, l’aventure entrepreneuriale de la fille de Rebbah au Canada, la fraude à la CNSS de Ramid et Amekraz, plus les aventures pornographiques de Fatima Nejjar et Omar Benhammad sur la plage de Mansouria. Sans parler de Hamiedine qui est toujours député alors qu’il est poursuivie en justice pour une affaire de meurtre. On peut ajouter les abus de bien sociaux et les dilapidations de derniers publics de certains élus locaux… Tout cela n’est pas bon pour la crédibilité. Ce n’est donc pas le mode de calcul du quotient électoral.

Le PJD prépare déjà les larmes et les plaidoiries de sa victimisation.

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via Abdo El Rhazi Loi électorale. La secte islamiste se croit en guerre