Sunday, September 30, 2018

Economie circulaire : OCP limitera ses émissions de dioxyde de soufre à 98 %

Le Groupe OCP a annoncé avoir mis en place le système SULFACID au niveau de ses plateformes industrielles de Jorf Lasfar et de Safi.

Solution innovante pour réduire l’empreinte environnementale, ce procédé permet de disposer d’une technologie innovante favorisant une réduction importante des émissions de dioxyde de soufre – SO2- explique le Groupe dans un communiqué.

À Jorf Lasfar, le Groupe OCP a donc démarré l’implémentation de la technologie SULFACID au niveau de 2 lignes de production d’acide sulfurique. Le déploiement de cette technologie est également en phase de construction au niveau du site de Safi.

Ce nouveau système, une première dans l’industrie de fabrication d’acide sulfurique se targue le Groupe, a nécessité un investissement de 550 millions de DH pour les deux plateformes industrielles du Groupe OCP.

La technologie SULFACID marque un tournant historique en termes de réduction des émissions de gaz de l’ordre 98%. En effet, il s’agit d’une incorporation d’un système de lavage des gaz supplémentaire, conçu pour abattre le gaz SO2.

Le système récupère les gaz rejetés par l’unité de contact et les convertit en Acide sulfurique (H2 SO4), réutilisé dans la chaine de production, dans une logique d’économie circulaire. Ce système marque un tournant historique en termes de réduction des émissions de ce gaz en passant de valeurs de l’ordre de 600 ppm à des valeurs inférieures à 15 ppm (soit une réduction de 98%).

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EMSI : 5 médailles et 2 prix spéciaux au nom de l’innovation

L’EMSI, Ecole Marocaine des Sciences de l’Ingénieur a décroché 5 médailles et 2 prix spéciaux au Salon International des Inventions d’Istanbul ISIF’18  qui s’est déroulé du 28 au 29 septembre 2018 à Istanbul.

L’EMSI a remporté deux médailles d’argent pour ses inventions : SmartETMS et Gateway multi protocole pour les communications industrielles

L’innovation SmartETMS récompensée lors de ce salon dans la catégorie : Gestion de trafic routier et systèmes embarqués par une médaille d’argent et un prix spécial de l’office de la propriété industrielle de la république de macédoine.

Quant à Gateway multi protocole pour les communications industrielles, il est couronné par la médaille d’argent dans la catégorie : IoT et systèmes embarqués,  est un composant capable de remonter l’information fiable dans le milieu industriel dans le contexte des usines futures. Ce Gateway sera le premier pas vers une solution d’usine connectée made in Morocco.

 

Les inventeurs marocains ont obtenu aussi trois autres médailles en bronze pour les projets suivants :

 

  • Un système de supervision et de contrôle du trafic un système intelligent temps réel agile de gestion, de supervision et de l’analytique des congestions de trafic urbain fondé sur la diffusion de l’e-phéromone gaussienne floue et des infrastructures distribuées de capteurs virtuels sans fil.
  • Une unité mobile de dessalement de l’eau de mer ou d’eaux saumâtres, par la chaleur des gaz d’échappement d’un moteur à combustion interne, notamment d’un véhicule automobile, porteur d’un dispositif mettant en œuvre l’invention et combinant par cogénération le transport et la distribution de l’eau douce avec le dessalement de l’eau de mer ou d’eaux saumâtres ou la distillation de l’eau issue d’un puits, d’un lac ou d’une rivière.
  • SmartyPark, unenouvelle solution de stationnement, 100% made in Morocco, qui guide les automobilistes en temps réel vers les parkings gratuits les plus proches, ce qui leur permet d’économiser du temps et du carburant.
  • Un deuxième prix spécial a été attribué à Mme Safaa SAADAOUI en sa qualité d’enseignante chercheur et membre du laboratoire LPRI pour les efforts fournis dans la recherche et l’innovation entant que femme.

 

Rappelons que l’EMSI a récolté 27 distinctions lors des grandes compétitions à l’échelle nationale et internationale

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Sahara marocain : Kohler met l’Algérie devant ses responsabilités

L’Allemand Horst Kohler va droit au but pour ouvrir un nouveau chapitre concernant le dossier du Sahara, qui lui a été confié en 2017. L’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU au Sahara vient d’inviter directement l’Algérie à une réunion devant avoir lieu les 5 et 6 décembre 2018 en Suisse. Le Maroc, la Mauritanie et le Polisario ont été également invité à ce rendez-vous.

Selon un diplomate joint par l’AFP et qui s’exprimé sous le couvert de l’anonymat, il ne s’agira pas d' »une réunion de négociations », mais d’une « table ronde ».

L’ordre du jour précis de la réunion n’est d’ailleurs pas détaillé dans la lettre d’invitation à laquelle a eu accès l’Agence. Horst Kohler demande aux destinataires de lui soumettre des propositions avant le 20 octobre 2018.

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Saturday, September 29, 2018

MP: Un nouveau statut et toujours le même secrétaire général

Mohand a succédé à Laenser à la tête du Mouvement populaire (MP), à l’issue du 13e congrès national de cette formation politique tenu ce samedi 29 septembre 2018. Ce sera son 9e mandat !

Le congrès, très mouvementé, se tient dans le cadre du nouveau statut du parti, voté au début du congrès et dont les dispositions devraient être observées lors de ses réunions.

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Sahara marocain: La Chambre des représentants américaine interpelle l’ONU

Le membre du congrès Joe Wilson, ainsi que les deux membres du congrès Carlos Curbelo et Gerry Connolly, ont introduit la résolution de la chambre 1101, où ils affirment les liens entre les Etats-Unis et Le Royaume du Maroc. En même temps, ils ont dénoncé les activités récentes du Polisario, Une organisation financée par L’Iran.
“Le Royaume du Maroc était le premier pays à reconnaître les Etats-Unis en 1777, il reste un allié stratégique important, et un partenaire pour la paix au moyen-orient et en Afrique du Nord.” a affirmé le membre du congrès Joe Wilson. Et d’ajouter: « Le régime terroriste en Iran finançait des attaques contre le Maroc au profit du Polisario ». C’est le moment, conclut-il, pour les Nations Unies de favoriser un règlement pacifique au conflit du Sahara.

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Yémen : Les EAU continue à apporter leur aide aux familles déplacées

Continuant à apporter l’aide d’urgence dont ont grand besoin les nombreuses familles déplacées au Yémen, le Croissant-Rouge des Emirats Arabes Unis (EAU) a distribué, ce samedi 29 septembre 2018, des denrées alimentaires au profit d’un millier de bénéficiaires dans le gouvernorat d’Abyane relevant du district de Zinjibar.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une donation de Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince héritier d’Abou Dhabi et Commandant suprême adjoint des Forces armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis.

Remerciant le généreux donateur et les Emirats Arabes Unis pour leur soutien, continu, qui sauve des milliers de familles yéménites, le directeur du gouvernorat de Zinjibar rappelle que ces actions ont commencé depuis 2015. Cet effort est loué par les nombreux bénéficiaires qui vouent aux Émirats et à ses dirigeants une reconnaissance et une admiration particulière.

Premier pourvoyeur d’aides d’urgence au Yémen

Les Emirats arabes unis (EAU) ont été classés premier donateur d’aides humanitaires d’urgence au Yémen au niveau mondial en 2018.

Selon le Financial Tracking Service (FTS), spécialiste dans le suivi des flux de financement humanitaire, entre le début de 2018 et le 5 août 2018, les EAU ont fourni au Yémen une aide de plus d’un milliard de dollars américains dont 466,5 millions USD en réponse à l’appel aux aides humanitaires d’urgence et US $ 198,8 millions en tant qu’aide humanitaire directe.

Les aides des EAU au Yémen -d’avril 2015 à juillet 2018- se sont élevées à 3,81 milliards USD, couvrant divers secteurs, notamment les aides humanitaires et les efforts de reconstruction dans plusieurs gouvernorats yéménites libérés.

L’aide totale des EAU au Yémen a atteint 4,03 milliards de dollars, d’avril 2015 à septembre 2018. Cette aide a été fournie pour répondre aux besoins de 16,7 millions de Yéménites, dont 10,1 millions d’enfants et 3,4 millions de femmes.

L’aide humanitaire couvrait les programmes publics, la production et la fourniture d’électricité, le transport et le stockage, l’appui budgétaire, le développement de la société civile, les secteurs judiciaire et juridique, la santé, l’éducation, la construction et les services sociaux.

A titre indicatif, pas moins de 230,1 millions de dollars ont été alloués au secteur de la santé, ce qui a contribué à réduire la pénurie de services de santé, de médicaments et de fournitures médicales. Les Emirats arabes unis ont également construit et rééquipé des infrastructures sanitaires dans tout le pays. Cela comprenait la reconstruction et l’entretien de dizaines d’hôpitaux et de cliniques dans divers gouvernorats libérés.

Une aide ciblée

Pour avoir une idée sur l’importance de l’aide émiratie qui bénéficie directement aux familles yéménites déplacées, il faut savoir que, selon des chiffres officiels, du 20 juin au 20 septembre 2018, l’aide étrangère des EAU au gouvernorat yéménite d’Hodeïdah, par exemple, a atteint 84,9 millions d’USD. Dans cette zone, 60.000 paniers alimentaires ont été distribués à environ 500.000 personnes. De même, 23 stations et réservoirs d’eau ont été construits pour alimenter en eau et le secteur a bénéficié de 28 projets essentiels.

Les EAU ont également construit un certain nombre de boulangeries, parmi lesquelles les quatre premières ont été lancées dans le district yéménite d’Al-Khawkhah pour fournir du pain gratuit.

En appui du secteur de la santé à Hodeïdah, l’hôpital Al-Khawkhah, l’hôpital Ad-Durayhimi et l’hôpital de Tuhayta ont été réhabilités et des cliniques médicales mobiles ont été installées dans plusieurs régions du gouvernorat. Les ports de pêche ont été réhabilités pour normaliser la vie dans les zones libérées et le premier port a été ouvert dans le district d’Al-Khawkhah. Dans le secteur de l’éducation, 14 écoles de la côte de la mer Rouge ont reçu des fournitures scolaires et de l’énergie solaire.

Le centre de santé d’Al-Khawkhah a été réhabilité et rééquipé avec des fournitures médicales, entre autres centres et hôpitaux. De même, le réseau électrique, les générateurs et les lignes électriques de Mocha, au Yémen, ont également été restaurés.

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Agadir : Nouvelle distinction pour la sentinelle du patrimoine architectural du sud marocain

Référence nationale et internationale en architectures vernaculaires du grand sud marocain, Salima Naji ajoute une nouvelle distinction à son riche «palmarès». Cette infatigable sentinelle de l’architecture ancestrale authentique a été décorée, vendredi 28 septembre 2018, chevalière des Arts et Lettres. La cérémonie a été organisée dans les jardins du Consulat général français à Agadir.

L’ordre des Arts et des Lettres est une décoration honorifique française qui récompense les personnes qui ont contribuées et ont apportées un rayonnement des arts et des lettres en France ou dans le monde, et qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire.

Architecte DPLG (diplômée de l’École d’architecture de Paris-La-Villette), et docteur en Anthropologie (École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris), Salima Naji rejoint ainsi le cercle des quelques architectes de renommé internationale ayant reçu cette distinction dont Marie Schweitzer, Pierre Hebbelinck, Timothy Williams, David Tseng, Frédéric Namur, Jean-Marc Lalo et Karim Basbous.

La nouvelle reconnaissance obtenue par l’architecte et auteure Salima Naji s’ajoute à bien d’autres : son Prix jeunes architectes de la Fondation EDF en juin 2004, sa reconnaissance comme étant «Inspiring women, expanding Horizon» par la Mosaic Foundation à Washington en 2008, l’hommage qui lui a été rendu par l’Ordre des architectes du Royaume en 2010, etc.

Ses réalisations parlent pour elle. C’est elle qui a assuré la réhabilitation de plusieurs igudars (greniers collectifs, Amtoudi, Innoumar), de mosquées et de ksours (villages fortifiés d’Assa et d’Agadir Ouzrou). Elle œuvre aussi à la sauvegarde de la médina de Tiznit.

Salima Naji est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les architectures vernaculaires du Sud Marocain : Art et architectures berbères en 2001, Portes du Sud en 2003, Greniers collectifs de l’Atlas en 2006 et Fils de saints contre fils d’esclaves en 2011.

Portrait-vidéo

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Friday, September 28, 2018

Facebook : 50 millions de comptes touchés par une attaque informatique (Maroc compris)

Facebook a annoncé vendredi 28 septembtre 2018, que des pirates informatiques ont réussit à prendre le contrôle de 50 millions de comptes Facebbok.
Les  Hackers ont en effet exploité une vulnérabilité de la fonctionnalité « Voir en tant que ».

Lors d’une conférence de presse tenue le jour même par Mark Zuckerberg et ses équipes, l’entreprise n’était pas en mesure de savoir si ces pirates ont effectivement pris le contrôle de comptes concernés. L’enquête interne commençant tout juste, en collaboration avec le FBI, Facebook n’exclut pas que ce soit le cas.

L’attaque est survenue le 25 septembre 2018 et a été corrigé dans la nuit du 27 au vendredi 28 septembre 2018, a expliqué Mark Zuckerberg. L’entreprise a ensuite pris la décision de déconnecter de force et « par précaution » les 50 millions de comptes affectés et 40 millions de comptes supplémentaires pour circonscrire totalement la faille. De nombreux utilisateurs dans le monde dont des Marocains, ont rapporté avoir été effectivement déconnecté de leur compte vendredi.

En revanche, la firme ne dispose à ce stade que peu d’éléments sur l’identité des pirates, ou la façon dont les comptes subtilisés ont été utilisés. En détaillant le processus de piratage des comptes et en insistant sur son caractère « complexe », Facebook semble à première vue accréditer l’idée d’une attaque coordonnée.

Peu après 19 heures, l’action de Facebook était en recul de 3%

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Global Finance 2018 : Emirates Airline remporte le prix de « L’innovation Intentionnelle au Moyen Orient »

Emirates Airline a remporté le prix de l’innovation institutionnelle au Moyen Orient pour l’année 2018, décerné par le prestigieux magazine américain Global Finance.

Emirates a en effet été primée en reconnaissance à son investissement continu dans la modernisation de ses produits et ses concepts modernes à bord de ses avions, pour fournir une expérience-client de très haut niveau et favoriser une culture de service exceptionnelle.

Les prix de l’innovation s’inscrivent dans le cadre des prix « Meilleure Banque Digitale » qui sont décernés depuis 19 ans par Global Finance.

Le prix de l’Innovation 2018 récompense, en effet, les entreprises qui encouragent et soutiennent la culture de l’innovation et les hauts niveaux d’excellence, et les entreprises qui sont leaders dans leurs secteurs d’activité respectifs.

Pour rappel, Emirates a notamment dévoilé en novembre 2017 les nouvelles cabines de ses Boeing 777-300ER avec des améliorations dans toutes les classes, y compris les suites privées de Première Classe entièrement privatives.

La compagnie aérienne s’est inspirée de l’industrie automobile et a travaillé en étroite collaboration avec Mercedes sur plusieurs détails de conception qui offrent le confort et la fonctionnalité. Le résultat a donné des suites offrant jusqu’à 3,7m² d’espace privé, ainsi que plusieurs options d’éclairage et de climatisation.

Les passagers peuvent également, et pour la première fois au monde, ajuster leurs sièges en  position « zéro gravité », grâce à une technologie inspirée de la NASA.

Les suites situées dans l’allée centrale ont des « fenêtres virtuelles » dotées d’une caméra de fibre optique, qui projette la vue du paysage extérieur grâce à l’innovation technologique, sans oublier le service personnel d’appel vidéo pour les passagers de la Première Classe, qui permet de communiquer avec le personnel de cabine.

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Syrie : Le grand échec de Bachar el-Assad

Le bilan est terrible pour Bachar el-Assad. Si le dictateur damascène a reconquis la quasi-totalité de son territoire, il a perdu son indépendance. Après sept ans d’une terrible guerre civile, 350.000 morts et des destructions sans fin, Damas ne décide plus de son avenir. Comme hier le Liban, la Syrie n’est plus que le laboratoire où ses voisins, et la Russie, dessinent leurs nouveaux rapports de force. Sans lui demander son avis.

Dernier exemple en date. Alors que le monde entier retenait son souffle devant la perspective d’un écrasement de la province d’Idlib, 3 millions d’habitants, sous les bombes et les barils de chlore syriens, Russes et Turcs s’accordaient à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, pour créer une zone démilitarisée entre les troupes de Damas et la dernière zone du pays où survit encore la rébellion, celle des forces démocratiques et celles des djihadistes. Les civils sont, au moins momentanément, sauvés. Bachar el-Assad n’était pas à Sotchi. Vladimir Poutine lui a permis de conserver son trône. Le président russe décide désormais l’avenir de Damas, en fonction des intérêts russes.

Dès les premières années de la guerre syrienne, le président russe avait rapidement compris le parti qu’il pourrait en tirer. Disposant à Tartous, depuis l’époque soviétique, d’un point d’appui naval, Moscou en a fait une base importante qui lui a permis de reprendre pied en Méditerranée orientale. Devenue le gendarme, l’arbitre et le juge du pays, la Russie a oublié son statut de nain diplomatique qui, hier, humiliait tant Vladimir Poutine.

La Turquie et l’Iran sont les deux autres grands acteurs régionaux qui n’entendent pas céder leur place en Syrie. S’ils ne sont d’accord sur rien, comme l’a montré le processus d’Astana de mai 2015, ils s’entendent pour affirmer qu’ils ont un rôle à jouer dans la Syrie de demain. Le président Erdogan garde des troupes au nord de la Syrie, vers Idlib et dans la région d’Afrin qu’il a repris aux Kurdes. Il est inquiet de l’accord que ces derniers ont passé avec le régime de Damas pour bouter les troupes turques de Syrie. Un rapprochement syro-kurde encouragé par les Russes qui veulent s’appuyer sur les Kurdes pour chasser les derniers djihadistes du nord du pays.

L’Iran a d’autres préoccupations. Avec l’aide du Hezbollah, il a aidé Bachar el-Assad à récupérer son territoire pour obtenir une ouverture sur la Méditerranée et consolider son influence dans la région. Suscitant l’inquiétude des Israéliens, les voisins du sud. Depuis, à bas bruit, l’aviation israélienne bombarde, en Syrie, des dépôts de munitions appartenant au Hezbollah ou aux Gardiens de la révolution (quelques 200 raids en 18 mois). Benyamin Netanyahou veut obtenir le départ des milices iraniennes de Syrie. Sans grand succès, mais Israël montre qu’il reste vigilant.

Derniers acteurs d’une Syrie impuissante : les Occidentaux. Américains, Français et Britanniques n’ont plus la main mais maintiennent des forces spéciales vers Raqqa, l’ex-capitale de Daech, et la frontière irakienne, où sévissent encore des djihadistes. Ils veulent aussi protéger leurs alliés kurdes des attaques turques. Sept ans de guerre ont redistribué les cartes dans la région. Les vrais perdants ? Les Syriens qui, en 2011, rêvaient de choisir leur destin.

 

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Nasser Bourita rencontre Donald Trump

Le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, a rencontré le President des États Unis, Donald Trump, à l’issue de la conférence sur la lutte anti drogue dans le monde intitulée : « Global call to action on the world drug problem ».

Pour rappel, le Maroc est le seul pays maghrébin à avoir été sollicité par le président américain afin de co-organiser cette réunion de haut niveau marquée par la participation du secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, ainsi que de chefs d’Etat, de gouvernement, et de chefs de délégation prenant part aux travaux de la 73e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

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Festival du Film français : Alad’2 en avant-première pour lancer les festivités

Pour cette nouvelle édition du Festival du Film francais, l’institut francais a annoncey que le film Alad’2 qui ouvrira le bal des festivités le 11 octobre 20q8 au cinéma Rif à Casablanca.

Le public pourra découvrir le film en avant-première au Maroc, en présence de l’acteur et humoriste français Kev Adams.

Ce jeune comédien de 27 ans reprend son rôle d’Aladin trois ans après la sortie des Nouvelles Aventures d’Aladin. Dans ce deuxième opus réalisé par Lionel Steketee, il va tenter de libérer la ville de Bagdad prise aux mains d’un terrible dictateur, Shah Zaman (Jamel Debbouze) et récupérer sa princesse.

Outre Alad’2, le Festival propose également la projection de Dilili à Paris de Michel Ocelot, I feel good de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Roulez jeunesse de Julien Guetta et Joueurs de Marie Monge.

Des tarifs réduits mis en place par les cinémas partenaires permettront au plus grand nombre de participer à cette fête du cinéma.

Pour rappel, le Festival du Film Français a pour ambition, à travers une sélection de films récents, de mettre en avant la richesse du nouveau cinéma français. Il vous donne rendez-vous du 11 au 14 octobre 2018 à Casablanca, Rabat, Marrakech, Meknès, Tanger et Tétouan.

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Gaz naturel : L’USTDA octroie une subvention au Maroc

L’Agence américaine pour le Commerce et le développement (US Trade and Development) a accordé une subvention au Maroc pour une étude de faisabilité visant à évaluer la construction d’un terminal d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) et d’une installation de regazéification reliant le gazoduc Maghreb-Europe.

L’entreprise américaine, Lixia Capsia Gestionis LLC, a été désignée pour mener l’étude qui consiste à évaluer les sites potentiels de développement pour un terminal d’importation de GNL; une installation de regazéification pour fournir jusqu’à 5,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an; et un pipeline reliant le terminal d’importation de GNL au MEG.

« Ce projet aidera à répondre à la demande croissante de gaz naturel au Maroc, tout en créant de nouvelles opportunités commerciales pour les entreprises américaines », a déclaré Thomas R. Hardy, directeur des affaires publiques et du Congrès de l’USTDA.

Le Ministère marocain de l’énergie, des mines et du développement durable a ajouté: «Dans le cadre du bouquet énergétique marocain, le gaz joue un rôle important dans la diversification et la sécurité énergétiques. Cette étude donnera aux autorités marocaines des informations factuelles sur le rôle futur du GNL dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique du Royaume. »

Matthew Meredith, directeur général de Lixia Capsia Gestionis, a déclaré pour sa part : «Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Royaume du Maroc représenté par le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable pour faire avancer les objectifs énergétiques et soutenir la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale du Royaume ».

«Le Gouvernement américain est fier d’appuyer la diversification énergétique du Maroc et d’aider le Maroc à fournir de l’énergie fiable et efficace à ses citoyens», a déclaré la chargée d’affaires, Stephanie A. Miley. « Nous sommes impatients de voir les résultats de l’étude de faisabilité, le lancement éventuel du terminal GNL et de poursuivre l’excellente coopération entre nos deux pays, dans le secteur de l’énergie et comme dans tant d’autres domaines. »

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Gaz naturle : L’USTDA octroie un subvention au Maroc

L’Agence américaine pour le Commerce et le développement (US Trade and Development)a accordé une subvention au Ministère marocain de l’énergie, des mines et du développement durable pour une étude de faisabilité visant à évaluer la construction d’un terminal d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) et d’une installation de regazéification reliant le gazoduc Maghreb-Europe.

L’entreprise américaine, Lixia Capsia Gestionis LLC, a été désignée pour mener l’étude qui consiste à évaluer les sites potentiels de développement pour un terminal d’importation de GNL; une installation de regazéification pour fournir jusqu’à 5,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an; et un pipeline reliant le terminal d’importation de GNL au MEG.

« Ce projet aidera à répondre à la demande croissante de gaz naturel au Maroc, tout en créant de nouvelles opportunités commerciales pour les entreprises américaines », a déclaré Thomas R. Hardy, directeur des affaires publiques et du Congrès de l’USTDA.

Le Ministère marocain de l’énergie, des mines et du développement durable a ajouté: «Dans le cadre du bouquet énergétique marocain, le gaz joue un rôle important dans la diversification et la sécurité énergétiques. Cette étude donnera aux autorités marocaines des informations factuelles sur le rôle futur du GNL dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique du Royaume. »

Matthew Meredith, directeur général de Lixia Capsia Gestionis, a déclaré pour sa part : «Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Royaume du Maroc représenté par le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable pour faire avancer les objectifs énergétiques et soutenir la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale du Royaume ».

«Le Gouvernement américain est fier d’appuyer la diversification énergétique du Maroc et d’aider le Maroc à fournir de l’énergie fiable et efficace à ses citoyens», a déclaré la chargée d’affaires, Stephanie A. Miley. « Nous sommes impatients de voir les résultats de l’étude de faisabilité, le lancement éventuel du terminal GNL et de poursuivre l’excellente coopération entre nos deux pays, dans le secteur de l’énergie et comme dans tant d’autres domaines. »

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Libre cours

Naïm Kamal

L’inspiration m’est tombée sur la tête en lisant la contestation par une organisation non gouvernementale de la livraison d’armes italiennes à je ne sais plus quel pays, probablement, voire fort probablement l’Arabie Saoudite. L’ONG au cœur tendre a dans son porte-documents un argument béton. La loi italienne 185/1990. Elle interdit rigoureusement les exportations d’armes vers les pays impliqués dans des conflits armés. L’Italie, mais elle n’est pas la seule, a inventé avec ce goût pour le comique qui lui est ancestral des armes qui ne doivent se trouver que dans des endroits où on ne s’en sert pas. La logique la plus commune induit une question : Pour en faire quoi, des spaghettis Bolognaises ou pour les friands de pizzas, une quatre saisons ?

Je ne le savais pas, mais burlesque est un mot d’origine italienne, il vient de burlesco qui a certainement donné Berlusconi, le chef de gouvernement le plus drôle qu’ait connu l’Italie depuis la chute de l’empire romain. Le burlesque
aux accents chantonnant de la botte a beaucoup inspiré les arts, le théâtre notamment, registre idoine pour une pièce dont le pitch mettrait en scène un marchand d’armes ambulant vendant à un passant dans une venelle cachée des regards un fusil, lui spécifiant de ne pas s’en servir pour faire la guerre, mais l’amour. L’amour, avec un fusil, un fusil à la place de… Heureusement que le théâtre permet à l’auteur de se réveiller à n’importe quel moment et c’est à cet instant qu’il saute du lit pour éviter à la comédie humaine de devenir par désenchantement tragédie du même nom.

Mais il n’y a pas que les italiens qui ont de l’humour. Les Espagnols non plus n’en manquent pas. Surtout quand un big contrat touchant au matériel militaire de 1,8 milliard d’euros se retrouve en danger de résiliation.

Je ne sais plus si c’est l’Arabie Saoudite, fort probablement l’Arabie Saoudite, qui a confié à l’Espagne en juillet dernier la construction de cinq corvettes. Pour tromper l’attente, Ryad a demandé quelques amuse- gueules : 400 bombes à guidage laser pour le modique pourboire de 9 millions d’euros et des poussières, croyant que qui peut le plus peut le moins. Eh bien non, le commerce des armes a des logiques que la logique ignore. Je ne sais quelle mouche a piqué les Espagnols, mais Madrid qui a pour premier client l’Arabie Saoudite en dehors de l’OTAN et de l’UE, s’est découvert subitement l’âme d’une Sainte-nitouche. Il se pourrait, commençait-on à chuchoter dans les alcôves politiques des Bourbons ibériques, que ces bombes de haute précision fassent au Yémen des dégâts collatéraux, nom d’emprunt donné par les commerciaux des armes aux civils qui meurent sous les bombes un peu partout dans le monde. Dans son palais à Ryad, le roi Salmane, malgré son âge avancé, et son fils dont les initiales, MBS, résonnent comme le nom d’un missile sol-sol, apprécient la plaisanterie à sa juste valeur. Ils en rient encore aux larmes. Très bien, il n’y a pas d’hors d’œuvre, il n’y a pas de commande. Le complexe militaro-politique madrilène en perd le sommeil, qui voit 1,8 milliard d’euros se transformer en châteaux de sable en Espagne. La ministre de la Défense tente de calmer le jeu. Devant une commission sénatoriale, elle déclare le plus sérieusement du monde : les deux commandes « n’ont rien à voir l’une avec l’autre » et « l ’Arabie Saoudite est un pays sérieux dans ses relations commerciales ». Sérieux, si sérieux, très sérieux même qu’elle a eu ses bombes et risque pour rire d’annuler tout de même le gros du marché.

 

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Entretien exclusif : Les mises en garde de Ségolène Royal (intégral)

Depuis l’accord de paris, la France est devenue un acteur mondial de premier plan sur les questions environnementales. Mais pour Ségolène Royal, si la France est indéniablement un leader mondial sur le climat, son leadership serait en train de s’essouffler depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. Elle déplore « le retour en arrière de la politique écologique » dans l’hexagone. L’ancienne ministre de l’Environnement regrette la démission de Nicolas Hulot : « lorsque nous sommes ministre, il faut se battre et nous ne partons pas même si c’est populaire ». Celle qui a été présidente de la Cop 21 reproche à Hulot sa faiblesse face aux lobbys. Pour elle, il a perdu le rapport de force à partir du moment où il a cédé sur des enjeux cruciaux comme le nucléaire. Son départ aura permis de mettre en lumière la différence entre le discours d’Emmanuel Macron et ses actes en matière d’environnement. une démission au retentissement  international dont le mérite a été également une prise de conscience.

De leurs côtés, les experts scientifiques intensifient les appels alarmants sur les dangers du dérèglement climatique et exhortent les dirigeants du monde à être à la hauteur du défi.

Les sommets sur le climat se multiplient avec des promesses et des annonces toujours plus ambitieuses. Mais sont-elles réalisables ? Les objectifs ne sont-ils par hors de portée ?

De retour de San Francisco où se tenait le premier sommet mondial pour l’action climatique (GCAS), l’ancienne ministre socialiste ne perd pas espoir. Idéaliste, elle estime nécessaire de fixer des objectifs forts en matière environnementale « Ce sont des ambitions qui seront un jour réalisables ». L’actuelle ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique a accordé un entretien à notre correspondante à Paris Noufissa Charaï. @Noufissacharai.

Ségolène Royal y parle aussi du Maroc, du Roi Mohammed VI…

L’Observateur du Maroc et d’Afrique: à San Francisco où vous participiez récemment au sommet mondial pour l’action climatique, vous avez déclaré : « Où est le leadership français sur le climat ? », pensez-vous qu’Emmanuel Macronsoitàlahauteurdesdéfis imposés par le réchauffement climatique ?

Ségolène Royal : Globalement, la France est un leader mondial avec les réalisations de la Conférence de Paris sur le climat, l’accord de Paris, les ratifications… Emmanuel Macron a repris ce flambeau de façon positive quand il a organisé le « One Planet Summit ». Mais il faut être vigilant, c’est pour cela que je tire la sonnette d’alarme comme l’a d’ailleurs fait Nicolas Hulot. Pour garder ce leadership au service du monde et pas seulement pour elle-même, la France doit aussi rester exemplaire sur son territoire. Mais en ce moment, nous assistons à un retour en arrière de la politique écologique. Après, ce n’est pas une fatalité, j’espère qu’avec le nouveau ministre, François de Rugy, cela sera remis d’aplomb.

 

Le sommet mondial pour l’action climatique (GCAS) est la première Cop sans chef d’États ou de gouvernements. Vous pensez que les villes peuvent mobiliser davantage que les États ?

Il faut la mobilisation de tous, comme cela a été fait par la Cop 21. La conférence de San Francisco est la continuité de «l’Agendadel’action»quicorrespondaux soixante-dix coalitions construites dans le cadre de la Cop 21. Les coalitions sont une alliance entre les villes, les territoires, les entreprises, les ONGs, les investisseurs financiers et les filières technologiques de la croissance verte dans chacun des domaines identifiés. Le travail dans ces coalitions a bien avancé, j’ai eu le plaisir de le constater à San Francisco.

Pendant la Cop 21 déjà, dans ces coalitions, il y avait celles des villes, des régions, des territoires. En tant que Présidente de la Cop et ministre de l’Énergie, j’avais déjà signé à Paris une convention avec Jerry Brown, le gouverneur de la Californie, et Michel Bloomberg (ndlr, ex maire de New York) était aussi présent. Ce sont les deux initiateurs du sommet de San Francisco et ils étaient déjà à Paris avec notamment John Kerry et Al-Gore. Tous les grands acteurs de la Cop 21 étaient là, les entreprises ont pu également faire le point notamment dans le secteur du bâtiment, mais également dans celui des transports, de l’eau, des océans, de la déforestation…

Ils ont pu faire l’état des lieux de l’avancée de leurs différents travaux.
La révolution énergétique se fait aux niveaux local et global. Il faut des engagements internationaux, cela est fait avec l’accord de Paris. Il faut des engagements nationaux, qui ne doivent pas reculer, et des engagements locaux. Et c’est quand tout le monde tire dans la même direction que cela est efficace.

Les villes ont un rôle majeur à jouer, mais également les régions en France ou les États américains. 70% des décisions de la lutte contre le réchauffement climatique sont prises à des échelons infrarégionaux. Plusieurs questions relèvent des compétences des villes comme : les transports, l’aide à l’isolation des bâtiments, l’éducation à l’environnement, la gestion de l’eau et la gestion agricole. Cela est possible au niveau local, à condition évidemment qu’il y ait des décisions nationales qui encouragent cette mutation et qui ne la ralentissent pas.

Emmanuel Macron avait fait beaucoup de bruit avec « Make our planet great again », mais est-il écologiste ?

Il y a certaines choses qui vont dans le bon sens et d’autres non. Il faut une remise à niveau, et surtout il faut réparer ce qui a été détruit depuis un an.

 

Sur quoi Emmanuel Macron a-t-il reculé depuis le début de son mandat ?

Beaucoup de choses ont reculé en un an, comme la suppression du crédit d’impôt de transition énergétique qui permettait aux gens de faire des travaux d’économies d’énergies très efficaces. La suppression de ce crédit inquiète les entreprises car elles doivent licencier alors que moi je les avais encouragées à se former et à obtenir des qualifications.

Avec la suppression du crédit d’impôt, les Français commandent moins de travaux, ce qui est dommage car la première action la plus efficace contre le réchauffement climatique est l’économie d’énergie. Il y a également la suppression des subventions aux « territoires à énergies positives » qui étaient justement une impulsion donnée au niveau locale. Ils ont aussi donné une autorisation à l’importation de l’huile de palme que j’avais bloquée ; il y a eu le vote sur la reconduction du glyphosate pour cinq ans et le refus d’inscrire son interdiction dans la loi. Il y a eu le retour des permis miniers de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures alors que j’avais mis fin à ces autorisations pour être en accord avec la Cop 21. Nous voyons bien que les lobbys de l’industrie des énergies fossiles ont repris le dessus. Mais paradoxalement, cela est positif car cela montre que contrairement à ce que pense Nicolas Hulot, rien n’est facile. C’est beaucoup de travail, ce sont des combats difficiles, il faut avoir des alliés et bien connaitre ses dossiers pour pouvoir être fort dans les arbitrages ministériels.

François de Rugy peut-il réussir là où Nicolas Hulot a échoué ?
Nous le jugerons sur les actes. Tout le

monde peut réussir dès lors qu’il s’organise bien, qu’il y a les équipes derrière et une bonne connaissance des dossiers. Il y a un principe très simple, je l’avais dit à Nicolas Hulot, c’est celui de « non régression», c’est-à-dire que nous ne reculons pas sur ce qui y a déjà été fait.

Dès sa prise de fonction, Nicolas Hulot a reculé sur le nucléaire, il s’est de facto affaibli sur tout le reste. Parfois, les « nouveaux » pensent qu’ils sont plus malins que ceux qui étaient là avant. Moi quand je suis arrivée à l’Environnement, j’ai appuyé des ministres qui n’étaient pas de mon bord politique, l’environnement est au-dessus des clivages politiques ! Il ne faut pas se désolidariser de ceux qui étaient là avant vous, et c’est ce que Nicolas Hulot a fait.

Lorsque Nicolas Hulot recule sur des enjeux cruciaux comme il l’a fait, il s’affaiblit lui-même. Dès qu’il a cédé au premier lobby du nucléaire et des énergies fossiles, il a perdu le rapport de force. Les autres ont essayé de le faire reculer sur tout, comme nous l’avons vu pour le glyphosate. C’est la responsabilité de Nicolas Hulot, c’est facile de dire que c’est la faute d’Emmanuel Macron. Lorsque nous sommes ministre, il faut se battre et nous ne partons pas même si c’est populaire. Il y a un tel dénigrement de la politique par les gens que cela plait, seulement cela n’est populaire que provisoirement. C’est plus impopulaire de rester car c’est ingrat de rester. La politique c’est ingrat, c’est aussi cela que ça révèle. C’est ingrat car c’est beaucoup de travail et d’engagement politique, mais nous ne gagnons pas à tous les coups.

Justement, vous évoquez les lobbys notamment industriels, ces derniers rendent-ils la transition écologique impossible ? Emmanuel Macron peut-il limiter leur influence ? Vous venez de
le rappeler, 34 députés de la majorité ont encore voté contre l’interdiction du glyphosate et son inscription dans la loi
. C’est tout l’enjeu de la politique, c’est pour cela que la démission de Nicolas Hulot est désolante ! Nous ne quittons pas le navire quand il y a des combats à conduire, c’est trop facile ! Si tout le monde démissionne quand la situation est difficile, qui va rester pour se battre ?

Le départ de Nicolas Hulot a-t-il affaibli la cohésion gouvernementale, déjà pointée du doigt par l’opposition ? Estimez-vous que c’est toujours un gouvernement « en même temps de gauche et en même temps de droite » ? Ce qui est certain, c’est que lorsqu’un ministre démissionne sans prévenir le Président et le chef du gouvernement cela fait désordre. En plus, Nicolas Hulot est parti à un moment où la popularité d’Emmanuel Macron était en baisse, donc ce n’est pas une bonne action. Quand nous sommes ministre d’État, nous avons des responsabilités, nous respectons la fonction et la mission. Ce n’est pas populaire de dire ça car son départ a été très populaire, mais moi je pense que la politique n’est pas seulement un droit ou un caprice, c’est un devoir ! Je ne sais pas s’il serait parti au moment où Emmanuel Macron était au plus haut dans les sondages.

Nicolas Hulot du gouvernement a provoqué une prise de conscience. Les citoyens ont-ils vraiment le pouvoir de changer les choses et d’influencer les politiques ?

Au quotidien, les citoyens peuvent trier leurs déchets à condition que le ramassage des déchets corresponde au tri. En France, nous sommes très en retard sur la question, pourtant le tri représente beaucoup d’économie d’énergies et de pollution. Les citoyens peuvent acheter des voitures électriques au lieu des voitures polluantes, ils peuvent faire des économies d’énergies, ne pas gaspiller… Il y a beaucoup de choses à faire à titre personnel, c’est une éducation, un changement de comportement.

Dans un appel paru vendredi 7 septembre dans Libération, 700 scientifiques demandent aux gouvernants français de « passer de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone». Le climatologue Jean Jouzel estime que c’est « difficilement imaginable» (…)mais une ambition « nécessaire ». Pouvons-nous passer des paroles aux actes ? De l’ambition à la réalisation ?

L’objectif doit impérativement être posé comme ça. En matière environnemental, il faut tendre les objectifs et fixer des objectifs supérieurs à ce que nous appelons le réalisme. Si vous fixez des objectifs inférieurs, vous n’y arriverez pas, vous serez encore en-dessous des objectifs. Si vous fixez des objectifs par exemple « zéro déchet », comme je l’avais fait quand j’étais ministre, cela signifie que l’objectif est « zéro déchet ». Cela veut dire qu’à un moment donné, nous serons capables de recycler tous les déchets et je pense que cela est possible. Ce sont des objectifs extrêmement ambitieux et c’est ce qui permet de tirer vers le haut à la fois la rentabilité économique, la créativité et l’investissement dans les startups ou encore dans les dépôts de brevets. L’objectif doit être fort. C’est comme lorsque Kennedy disait « nous allons aller sur la lune » ou que les premiers aviateurs voulaient traverser le pacifique en avion, cela paraissait impossible et c’est pourtant ce qui a permis sa réalisation. Ce sont des ambitions qui seront un jour réalisables. Peut-être pas tout de suite et nous ne savons pas toujours comment, mais nous ne pouvons pas raisonner de manière statique surtout sur le plan technologique qui évolue très vite.

L’accord de Paris prévoit une aide annuelle de 100 milliards de dollars d’ici à 2020 pour les pays pauvres. A Bangkok, des experts se sont réunis pour finaliser la mise en œuvre de l’accord et en vue de préparer la Cop 24. Des délégués représentant certains des pays les plus pauvres de la planète ont accusé les États-Unis, qui se sont retirés de l’accord et d’autres pays occidentaux, de ne pas respecter leurs engagements en matière d’investissements verts. L’accord de Paris va-t-il être respecté ?

C’est le sujet crucial de la Cop 24 de décembre. La communauté internationale a intérêt à être au rendez-vous des financements ! Cela fait la troisième Cop depuis la Cop 21 et l’engagement pris est que le financement soit sur la table pour la Cop 24.

L’annonce du Fonds bleu pour le bassin du Congo, porté par Denis Sassou-Nguesso avait été faite une première fois, au Maroc, lors de la COP22. En mars 2017, un mémorandum d’entente a été signé à Oyo, au Congo. En avril dernier, lors d’un sommet sur le climat à Brazzaville, le Roi Mohammed VI avait déclaré : « Le financement de ce projet, constitue le défi majeur à sa mise en œuvre ». Pensez-vous ce financement possible et le projet est-il réalisable ?

Le projet est réalisable dans la mesure où, outre le financement, tout le reste est fait : l’accord est fait et les stratégies nationales sont en voie d’être faites. Maintenant, il faut tenir la parole sur les 100 milliards de dollars promis avec à la fois des fonds publics et privés. Les fonds privés sont en place car les fonds verts et les obligations vertes se sont développés en puissance. Il y a une dynamique de la finance verte qui s’est mise en place. Mais le Roi du Maroc a raison sur la question du Fonds bleu pour le bassin du Congo, c’est un sujet majeur, c’est la définition d’un projet intégré au tour d’un espace territorial très sensible où nous constatons tous les dégâts du réchauffement climatique en particulier sur l’eau. Si nous arrivons à démontrer la faisabilité d’un projet qui intègre plusieurs pays autour d’un bassin hydraulique ça serait un formidable espoir. Nous avons le même projet au tour du lac Tchad, du Nil mais aussi au Sénégal. Les bassins hydrographiques sont des sujets clefs, c’est la question du manque d’eau qui va aujourd’hui être la plus violente et qui suscite les plus grands déplacements de population.

Comment accompagner les États pauvres, notamment africains, dans leur lutte contre le réchauffement climatique ?

Il faut des transferts de technologie, cela commence comme nous le voyons avec l’alliance solaire internationale qui est très opérationnelle. Après, dans le cadre des coalitions, les États africains se regroupent entre eux et prennent également des initiatives.

Le climat peut-il devenir une priorité dans la coopération France-Maroc et qu’est-ce qui pourrait être fait dans ce domaine entre les deux pays ?

La coopération entre la France et le Maroc est déjà très avancée, en particulier dans le domaine du solaire, mais aussi pour l’isolation des bâtiments et l’architecture. Il y a beaucoup à apprendre au Maroc en termes de savoir-faire. La coopération entre les deux pays existe sur diverses questions d’énergies renouvelables, d’autant plus que le Maroc est un fer de lance sur les questions d’énergies renouvelables en Afrique.

Entretien exclusif paru dans le magazine L’Observateur du Maroc et d’Afrique du 21 septembre 2018

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Une accusation de viol rattrape Cristiano Ronaldo

Les « Football Leaks » avaient dévoilé l’année dernière l’existence d’une accusation de viol contre Cristiano Ronaldo.  L’affaire est ravivée par le témoignage de la victime, une Américaine de 34 ans, dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

En avril 2017, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel avait écrit que le joueur portugais aurait conclu un accord début 2010 avec une femme qui l’accusait de viol en juin 2009. Dans cet accord, Ronaldo se serait engagé à payer 375.000 dollars contre le silence de son accusatrice et la destruction de tous les documents liés à cette affaire.

Der Spiegel publie dans son édition de la semaine une interview à visage découvert de la victime : Kathryn Mayorga, une Américaine de 34 ans.

Selon l’hebdomadaire allemand, l’avocat de cette femme a lancé une procédure pour contester la validité de l’accord conclu hors des procédures judiciaires. Dans son témoignage, Kathryn Mayorga donne sa version de la nuit du 12 juin 2009, passée dans la suite d’un hôtel à Las Vegas, et décrit un viol. D’après elle, le footballeur s’est ensuite agenouillé et aurait déclaré : « A 99%, je suis un mec bien. Je ne sais pas pour le 1% restant.»

Cristiano Ronaldo a nié ces accusations, poursuit le Spiegel, et aurait assuré que la relation sexuelle était consentie.

 

 

 

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Mezouar : « Une entreprise forte ne peut l’être sans cette formidable jeunesse qui ne demande qu’à libérer son potentiel »

Une entreprise forte ne peut l’être sans ses partenaires à savoir le gouvernement, les syndicats, les Universités, mais également ‘’cette formidable jeunesse » qui ne demande qu’à libérer son potentiel, a affirmé, Salaheddine Mezouar en plein cœur de l’université d’été de la CGEM vendredi 28 septembre 2018 à l’ISCAE de Casablanca.

« Notre Université d’été sera un lieu de brassage des idées et de la construction des réflexions autour de cet objectif auquel nous aspirons tous : un Maroc gagnant’’, a ajouté M. Mezouar qui ouvrait les travaux de la 1è édition de l’Université d’été de la CGEM, organisée sous le thème ‘’Une entreprise forte, un Maroc gagnant’’.
Mezouar a indiqué que cette Université d’été de la CGEM offre un espace de débat où ‘’nous voulons nous placer dans une perspective d’avenir et co-construire le Maroc de demain’’

Chefs d’entreprises, décideurs publics, universitaires, experts nationaux et internationaux de renom, débattront dans le cadre de cette rencontre de deux jours des enjeux économiques et sociaux auxquels le Maroc fait face et envisageront les solutions les plus adéquates pour renforcer l’émergence du royaume.

Ce rendez-vous, qui s’inscrit dans une perspective annuelle, constituera, selon ses organisateurs ‘’un moment fort’’ pour le monde de l’Entreprise et marquera ‘’ la rentrée économique’’.

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Bank Assafa réalise un « total bilan » de 1,9 milliards de dirhams

La banque participative Bank Assafa, filiale du Groupe Attijariwafa bank, a réalisé un total bilan de 1,9 milliard de dirhams au titre du premier semestre 2018, a annoncé, vendredi 28 septembre 2018, à Casablanca, la banque.

La nouvelle banque a enregistré un résultat net négatif qui s’est établit à -63 millions de dirhams au titre du premier semestre de l’année en cours, alors que le produit net bancaire (PNB) a atteint 6 millions de dirhams, a indiqué le président du Directoire de cette banque participative, Youssef Baghdadi, lors d’un point de presse consacré à la présentation des résultats du premier semestre 2018.

Il a également relevé que les dépôts ont atteint 639 millions de dirhams tandis que les créances sur la clientèle ont totalisé 1,2 milliards de dirhams.

M.Baghdadi a, par la même occasion, souligné que Bank Assafa ambitionne devenir la banque participative de référence au Maroc puis dans la région en matière de conformité, de qualité de service et d’impact favorable sur son environnement.

Dans ce sens, il a indiqué que la banque a lancé plusieurs chantiers structurants à travers notamment un réseau d’agences en perpétuelle élargissement, une communication inscrite dans la continuité avec des campagnes périodiques, une agence digitale des services de banque à distance, et une caravane de deux agences mobiles.

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U.E : Akhannouch achève une série de rencontres à Bruxelles

Le Ministre marocain de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch a achevé jeudi 27 septembre 2018 une visite institutionnelle de trois jours à Bruxelles.

Cette visite a eu pour objectif de discuter de la mise à jour des protocoles agricole et la pêche maritime de l’accord d’association Maroc-UE, ainsi que du développement des relations entre le Maroc et l’Union Européenne.

Durant cette visite, le Ministre s’est notamment entretenu avec le Commissaire européen en charge de l’agriculture et du développement rural, Phil Hogan, plus haut représentant européen sur les questions agricoles.

Hogan a soutenu la position de la Commission européenne sur l’accord Maroc-UE, qui favorise le libre-échange et souligne l’importance des bonnes relations commerciales en ce qui concerne les produits agricoles. Il a également souligné lors de cette entrevue l’importance de l’investissement et du développement économique de la région méditerranéenne pour le bien des populations des deux rives.

Le Ministre a également rencontré des eurodéputés de différents groupes politiques : présidents de groupes politiques, présidents et vice-présidents de commission ainsi que des coordonnateurs de groupes de travail liés à l’enjeu de la relation Maroc-Union Européenne.

Pendant ces réunions, les eurodéputés rencontrés ont souligné le rôle central que joue le Maroc dans la stabilité de la région du Maghreb et se sont félicités de l’opportunité de renforcer la coopération pour le développement économique et social que procurent les accords commerciaux, notamment en supportant des milliers d’emplois dans la région.

A noter que la Commission Commerce International du Parlement Européen a émis un avis favorable concernant l’adaptation de l’accord d’association Maroc-Union Européenne.

Cet avis positif vient suite à la visite effectuée récemment par une délégation de cette commission aux provinces du Sud où elle a pu constater, comme elle le souligne dans son rapport, le bénéfice direct de l’accord d’association sur les populations de ces régions.

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Mezouar : « Une entreprise forte ne peut l’être sans cette formidable jeunesse qui ne demande qu’à libérer son potentiel »

Une entreprise forte ne peut l’être sans ses partenaires à savoir le gouvernement, les syndicats, les Universités, mais également ‘’cette formidable jeunesse » qui ne demande qu’à libérer son potentiel, a affirmé, Salaheddine Mezouar en plein cœur de l’université d’été de la CGEM vendredi 28 septembre 2018 à l’ISCAE de Casablanca.

« Notre Université d’été sera un lieu de brassage des idées et de la construction des réflexions autour de cet objectif auquel nous aspirons tous : un Maroc gagnant’’, a ajouté M. Mezouar qui ouvrait les travaux de la 1è édition de l’Université d’été de la CGEM, organisée sous le thème ‘’Une entreprise forte, un Maroc gagnant’’.
Mezouar a indiqué que cette Université d’été de la CGEM offre un espace de débat où ‘’nous voulons nous placer dans une perspective d’avenir et co-construire le Maroc de demain’’

Chefs d’entreprises, décideurs publics, universitaires, experts nationaux et internationaux de renom, débattront dans le cadre de cette rencontre de deux jours des enjeux économiques et sociaux auxquels le Maroc fait face et envisageront les solutions les plus adéquates pour renforcer l’émergence du royaume.

Ce rendez-vous, qui s’inscrit dans une perspective annuelle, constituera, selon ses organisateurs ‘’un moment fort’’ pour le monde de l’Entreprise et marquera ‘’ la rentrée économique’’.

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Attijariwafa bank primée « Top Performer RSE 2018 » pour la 2ème année consécutive

Attijariwafa bank a intégré le nouvel indice RSE « Casablanca ESG 10 » de la Bourse de Casablanca, lancé officiellement le 27 septembre 2018.

Cet indice rassemble les 10 valeurs cotées ayant obtenu les meilleurs scores de l’agence de notation extra-financière Vigeo Eiris en termes de Responsabilité Sociétale d’Entreprise.

Le Casablanca ESG 10 permettra d’attirer l’investissement socialement responsable et de promouvoir les bonnes pratiques de la RSE au Maroc.

A cette même occasion, Attijariwafa bank a été primée « Top Performer RSE 2018 » pour la 2ème année consécutive par Vigeo Eiris, dans le cadre de son évaluation annuelle des sociétés cotées dans le monde. Le référentiel de notation compte plus de vingt critères et près de 300 indicateurs portant sur six domaines de responsabilité sociétale à savoir : le respect des droits de l’homme, la valorisation du capital humain, la protection de l’environnement, l’éthique des affaires, l’efficacité et l’indépendance de la gouvernance et l’engagement en faveur du développement de leurs territoires d’implantation.

Attijariwafa Bank confirme ainsi son leadership en matière de responsabilité sociale au Maroc.

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Aérien: Une ligne directe Maroc-Chine en perspective

Le ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, Mohamed Sajid, s’est entretenu, jeudi 27 septembre 2018 à Dunhuang (nord-ouest de la Chine), avec le ministre chinois de la Culture et du tourisme, Luo Shugang, des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine des investissements touristiques, du transport aérien et de la formation des professionnels du secteur.

Dans une déclaration à la MAP à l’issue de ces entretiens avec son homologue chinois, Sajid a indiqué que les deux parties ont examiné l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre le Maroc et la Chine, notant que la partie chinoise a exprimé son soutien à cette initiative qui répond à la grande affluence des touristes chinois vers le Maroc.

La réunion a également porté sur l’organisation de l’année culturelle et touristique du Maroc en Chine et d’une manifestation chinoise similaire au Maroc, a ajouté le ministre, précisant qu’une cellule conjointe a été mise en place pour mettre en œuvre ce projet dans un délai proche.

La réunion, qui s’est déroulée en présence de Mme Lamia Boutaleb, secrétaire d’Etat chargée du Tourisme, de l’ambassadeur du Maroc en Chine, Aziz Mekouar et de responsables chinois, a également porté sur les programmes de formation au profit des professionnels du tourisme au Maroc.

A cet égard, le ministre chinois s’est engagé à soutenir ces programmes au profit des guides marocains parlant la langue chinoise.

Sajid, qui effectue une visite de travail en Chine dans le cadre de sa participation à l’Exposition culturelle internationale de la Route de la Soie, a souligné l’importance de renforcer les excellentes relations de coopération entre les deux pays, qui connaissent un développement soutenu, en particulier après la visite historique de SM le Roi Mohammed VI en Chine, au cours de laquelle le Souverain et le président chinois, Xi Jinping, ont signé la déclaration conjointe sur l’établissement d’un partenariat stratégique.

Intervenant dans le cadre de la 3 ème édition de l’Exposition culturelle internationale de la Route de la Soie de la région de Dunhuang, Sajid a par ailleurs affirmé que cette manifestation s’inspire de l’initiative « la Ceinture et la route » proposée par le président chinois, Xi Jinping en 2013, relevant que cette initiative constitue une plate-forme mondiale pour valoriser les cultures et les civilisations et promouvoir les valeurs de paix et de tolérance.

Il a ajouté qu’en dépit de ses aspects économiques, cette initiative est un levier important pour rapprocher les peuples et les civilisations, estimant que le tourisme, un vecteur de rapprochement entre les cultures, est au cœur de cette initiative.

Il a dans ce sens rappelé que le Maroc a été l’un des premiers pays qui a adhéré à l’initiative « la Ceinture et la route », précisant à cet égard que les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont signé en novembre 2017 un mémorandum d’entente relatif à l’adhésion du Maroc à cette initiative et son intérêt qui a été réitéré lors du 3 ème Forum sur la coopération sino-africaine.

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via Abdo El Rhazi Aérien: Une ligne directe Maroc-Chine en perspective

Chanson: Leïla part à la conquête du public espagnol (+vidéo)

Native de la ville d’Oujda, ‘’Leila’’ alias ‘’Brown Lilly’’ va se produire, pour la première fois en Espagne (à Jerez et à Séville) les 4 et 5 octobre 2018, à l’invitation de la Fondation « Trois Cultures de la Méditerranée ».

La jeune chanteuse a grandi dans l’Est du Maroc, une région culturellement riche comme en témoignent les nombreux patrimoines musicaux tel que Regada, Âarfa, Mechiakha, Gharnati, Rai, sans oublier le Chaâbi algérien.

Mélomane et pleine de vie depuis son plus jeune âge, Leila a grandi dans un milieu conservateur. En dépit des répercussions d’une société qui perçoit d’un mauvais œil l’art et la musique, ‘’Laila’’ enregistre à quinze ans son premier single, un écho à ses racines régionales teinté d’influence de la world music.

En 2015, la jeune chanteuse forme ‘’Snitra’’, son premier groupe avec lequel elle effectuera une tournée de concerts ponctués par une résidence artistique à Nouakchott en Mauritanie en 2017.

‘’Leila’’ quittera ensuite Oujda pour s’installer à Casablanca où la scène musicale est en effervescence faisant ainsi la rencontre de plusieurs musiciens de renom qui partageront avec elle leurs expériences et leur savoir-faire. 

‘’Leila’’ est fidèle à elle-même, une femme vraie dont la voix valse entre la fragilité et la puissance, elle se crée très vite un univers à travers un songwriting intelligent et original mélangent Anglais, darija et arabe littéraire. 

Sa musique est entrainante et accessible à tous, un mélange harmonieux des différents styles de sa région qu’elle marie avec grâce et légèreté à ses influences Rock, Reggae et Blues.

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REBEL SPIRIT au café littéraire du Rotary Casa Corniche

Le jeudi 11 Octobre  2018

Le Rotary Casa Corniche entame l’année rotarienne 2018-2019 avec une rencontre littéraire autour de la bande dessinée «  Casablancais #2 : From casa with love  », du bédéiste et artiste peintre  Mohamed BELLAOUI alias REBEL SPIRIT. Cette rencontre, qui se déroulera à l’Hotel Farah  Casablanca, sera rehaussée   par la présence de plusieurs personnalités du monde rotarien ainsi que de la sphère littéraire et artistique (la bédéiste Zaineb FASSIKI, l’écrivain Réda DALIL, …etc).

Animée conjointement par le PP du Club ROTARY CASA CORNICHE khalid M’HAMMEDI et le grand féru d’art et de culture Ali SERHANI,  cette rencontre-débat sera aussi  l’occasion de mettre en avant les valeurs universelles du Rotary. Humanisme, le don de soi, le travail pour la communauté, le partage, la défense des causes humaines et sociales qui sont au cœur des préoccupations du Rotary.

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via Abdo El Rhazi REBEL SPIRIT au café littéraire du Rotary Casa Corniche

Le Salon International du Sport et des Loisirs bat son plein (Photos)

La 3 eme édition plus grand Salon du Sport et des Loisirs en Afrique se tient actuellement à l’Espace Toro sur la corniche Casablancaise et réunira pendant 4 jours les professionnels du secteur qui pourront se rencontrer, échanger et “faire du business” mais également les amateurs qui souhaitent découvrir de nouvelles disciplines ou tout simplement faire du shopping.

Le SISL s’étale sur 20.000 m2 dont 10.000 m de surface couverte et accueille de grandes personnalité du sport marocain et international.

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via Abdo El Rhazi Le Salon International du Sport et des Loisirs bat son plein (Photos)

Racisme anti-blancs:  L’explosive affaire PLB ne fait que commencer

Le titre « PLB » dont la signification est « Pendez les Blancs », du dernier clip du rappeur Nick Conrad suscite une polémique enflamée sur les réseaux sociaux. La vidéo de la chanson, publiée le 17 septembre, a depuis été supprimée sur YouTube « car elle ne respectait pas le règlement de la plateforme concernant les contenus incitant à la haine ». Le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête.

Dans la chanson, Nick Conrad lance : « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands. Fouettez-les fort faites-le franchement, que ça pue la mort que ça pisse le sang. »

Dans le clip, on voit un personnage blanc torturé par le rappeur en compagnie d’une autre personne. Ils lui font mordre le trottoir pour ensuite écraser sa tête avec un grand coup de pied derrière le crâne. Une scène qui fait référence au film « American History X », avec l’acteur Edward Norton, sur les néonazis aux Etats-Unis qui font subir le même sort à un noir. Une autre citation tirée du film Malcom X apparaît aussi dans PLB: « Le prix pour faire que les autres respectent vos droits humains est la mort. »

Le rappeur explique sa démarche auprès de RTL en ces termes : « Je ne cherchais pas le buzz, ce clip est supposé amener à réfléchir et pas rester en surface. Je ne comprends pas les gens qui ne vont pas chercher en profondeur ». Le chanteur juge que ce n’est pas un appel à la haine et qu’il a simplement osé personnifier le racisme. « Dans mon clip qui n’est que de la fiction, j’ai voulu inverser les rôles de l’homme blanc et de l’homme noir et proposer une perception différente de l’esclavage », a-t-il argumenté. Il a souligné que si c’était à refaire, il rajouterait « peut-être » la mention : « Ceci est une fiction » dans l’introduction, car certains sont restés bloqués sur le premier degré.

En réaction, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (ex-Front national) écrit sur Twitter : « Alors que de nombreux compatriotes subissent un racisme anti-Blanc dont aucun expert autoproclamé ni média ne parle, cette provocation ne doit pas rester impunie. Il n’y a rien d’artistique dans ce qui est purement et simplement un appel à la haine et au meurtre ». Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur rebondit aussi sur Twitter : «Je condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses. Mes services œuvrent au retrait sans délai des contenus diffusés. Il appartiendra à l’autorité judiciaire de donner les suites appropriées à ces odieux appels à la haine.»

Ces propos ont conduit le parquet de Paris à ouvrir, mercredi 26 septembre 2018, une enquête pour «provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit». Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

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Jumelage : Marocains et Tunisiens tissent des liens solides dans l’artisanat

La Maison de l’artisan et l’Office national tunisien de l’artisanat ont signé, mercredi 26 septembre 2018, une convention de jumelage visant à promouvoir le secteur de l’artisanat aux plans national et international.
Cette convention de jumelage, signée par les directeurs généraux de la maison de l’artisanat et l’office tunisien de l’artisanat, respectivement Abdallah Adnani et Faouzi Benhalima, intervient au terme des travaux de la Commission mixte maroco-tunisienne en charge de l’artisanat, tenue les 25 et 26 septembre à Tunis.
En vertu de cette convention, les deux parties s’engagent à renforcer leur coopération à travers particulièrement l’échange d’études et d’expertises dans le domaine de l’e-marketing, dédié à la promotion des produits artisanaux et au développement des techniques utilisées en la matière.
S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de coopération dans le domaine de l’artisanat, signé entre Rabat et Tunis en septembre 1999 à Rabat, la convention porte aussi sur l’échange de visites entre les responsables des deux pays et l’encouragement de leur participation aux réunions et manifestations liées à l’artisanat organisées dans les deux pays.
Aux termes de cette convention, les deux parties ont exprimé la détermination à encourager les investissements dans ce domaine à travers l’organisation des rencontres entre les professionnels marocains et tunisiens en marge de l’exposition « De nos mains » au Maroc et du salon tunisien de l’innovation en matière d’artisanat, ainsi que l’échange d’expériences pour l’émergence d’établissements d’artisanat modèles.
La Convention, qui englobe également la coopération dans le domaine de l’organisation des expositions, vise à prospecter les voies permettant la facilitation de la commercialisation des produits artisanaux à travers l’organisation de journées d’artisanat dans les deux pays et l’échange d’expériences et d’expertises en matière de formation, d’encadrement, de développement des compétences et de gestion administrative, ainsi que des documents et d’informations sur les textes législatifs et réglementaires.
S’exprimant à cette occasion, le Directeur général de la maison de l’artisan a indiqué que cet accord permettra aux deux institutions, chargées de la promotion des produits de l’artisanat dans les deux pays, de mettre en place un programme intégré pour l’amélioration des conditions des artisans et la promotion de leurs produits.

Il a ajouté que cette convention vise à faire en sorte que les produits artisanaux marocains et tunisiens répondent aux goûts des clients tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du monde arabe.
Pour sa part, la ministre tunisienne du tourisme et de l’artisanat, Salma Elloumi, a souligné que cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions de la commission mixte maroco-tunisienne tenue en juin 2017, revêt une grande importance en raison de l’existence d’une complémentarité entre le Maroc et la Tunisie dans le domaine de l’artisanat et de leur rôle dans le développement des relations bilatérales.
Tout en mettant l’accent sur l’importance de l’artisanat dans les économies des deux pays, elle a fait savoir que la convention de jumelage entre la maison de l’artisan et l’office tunisien est de nature à soutenir les plans dédiés à la promotion de l’artisanat dans les deux pays.
Pour sa part, le directeur général de l’office tunisien de l’artisanat a affirmé qu’à la faveur de la consolidation des efforts des artisans marocains et tunisiens, les deux pays peuvent désormais surmonter les difficultés liées à la promotion et l’accès aux marchés extérieurs.
Dans ce sens, il a insisté sur l’impératif de renforcer la coopération maroco-tunisienne en matière de garantie de la qualité des produits artisanaux, en relevant qu’il existe de nombreuses opportunités qu’offre ce secteur notamment celle se rapportant à la réalisation d’une complémentarité en la matière.
Pour l’ambassadeur du Maroc en Tunisie, Latifa Akharbach, cette convention se distingue par son caractère de développement vu le rôle important de l’artisanat dans l’économie sociale, aussi bien au Maroc qu’en Tunisie, soulignant que l’artisanat constitue non seulement un levier de développement pour le tourisme mais aussi un secteur de lutte contre le chômage, la précarité sociale et la pauvreté.
Elle a noté que la signature de cette convention devra permettre aux deux pays de développer un grand nombre de créneaux liés essentiellement à la formation de l’artisan, la promotion des produits et la garantie d’une forte présence dans les grandes expositions.

 

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Thursday, September 27, 2018

Mustapha Slalou et Mohand Laenser en course pour la tête du MP

Mohand Laenser, secrétaire général sortant du Mouvement populaire (MP), et Mustapha Slalou, membre du bureau politique du parti, se sont engagés dans la course à la tête de cette formation politique, a annoncé le Comité préparatoire jeudi. Après l’expiration du délai imparti ce jeudi à 12H00, deux candidatures ont été déposées par MM. Slalou et Laenser, selon un communiqué du président du Comité du 13ème Congrès du MP.

Quelque 2.500 délégués représentant les différentes régions du Royaume prendront part à partir de vendredi aux travaux du congrès prévu du 28 au 30 octobre et qui sera marqué par un vote sur le nouveau statut du parti. Le Mouvement populaire affirme avoir l’ambition d' »encadrer et mobiliser les citoyens dans l’optique de lutter contre la désaffection électorale, avec un accent particulier sur les jeunes considérés comme un véritable capital pour l’avenir ». L’implication de la jeunesse dans la gestion de la vie publique requiert, selon le MP, « une mobilisation collective, en particulier de la part des formations politiques ».

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