Friday, July 31, 2020

Vidéo: Le Roi, Amir Al-Mouminine, procède au rituel du sacrifice dans le respect des mesures sanitaires préventives contre la Covid-19

Le Roi, Amir Al-Mouminine, procède au rituel du sacrifice.

Le Roi, Amir Al-Mouminine, procède au rituel du sacrifice.

 

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine,  accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan et du Prince Moulay Rachid, a accompli, ce vendredi  31 juillet 2020, à la Résidence Royale à M’Diq, la prière de l’Aïd Al-Adha béni. Dans le cadre du respect par le Souverain des mesures sanitaires préventives visant à lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, le Souverain a bien voulu accomplir la prière de l’Aid sans prêche, à l’instar des membres de Son peuple fidèle.

Après la prière, le Roi a procédé au rituel du sacrifice en procédant à l’immolation du deuxième mouton.

 

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Thursday, July 30, 2020

Affaire « Hamza mon Bb »: 8 mois de prison ferme pour Dounia Batma

Dounia Batma en larmes...

Dounia Batma en larmes…

 

Le tribunal de 1ère instance de Marrakech a condamné, à une heure tardive dans la nuit du mercredi à jeudi, Dounia Batma, poursuivie dans le cadre de l’affaire « Hamza mon Bb », à 8 mois de prison ferme, indique-t-on de source judiciaire.

La Chambre criminelle près ladite juridiction a également condamné respectivement les dénommées « I.B » (sœur de D.B) et « A.A », poursuivies en état de détention, à une peine d’emprisonnement d’un an et de 18 mois.

Les trois mises en causes ont été condamnées à payer chacune une amende de 1.000 DH, a ajouté la même source.

Pour sa part, la dénommé « S.Ch », poursuivie en état de détention, a écopé de 10 mois de prison ferme, assortis d’une amende de 5.000 DH.

Le tribunal a, en outre, condamné « D.B » et « I.B » à verser, solidairement, la somme de 20.000 DH à titre de dédommagement au profit de la partie civile ainsi qu’aux dépens.

A noter que l’audience de ce mercredi a été marquée par les plaidoiries du représentant du ministère public, de la défense de la partie civile et de la défense des accusées qui a fourni les plaidoiries initiales et de forme liées à la nullité de certaines procédures d’enquête dans cette affaire.

Les accusés sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour « participation à l’accès frauduleux au système informatique de données », « participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système », « diffusion d’images et de déclarations d’autrui sans consentement », « diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d’individus et diffamation », ainsi que pour « participation et chantage ».

MAP

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via Abdo El Rhazi Affaire « Hamza mon Bb »: 8 mois de prison ferme pour Dounia Batma

Justice américaine: L’actrice américaine Ashley Judd autorisée à poursuive Harvey Weinstein

#Metoo suite... Ashley va pouvoir attaquer Weinstein.

#MeToo suite… Ashley va pouvoir attaquer Weinstein.

 

L’actrice américaine Ashley Judd peut finalement poursuivre pour harcèlement sexuel le producteur déchu Harvey Weinstein, qu’elle accuse d’avoir ruiné sa carrière pour avoir résisté à ses avances, a jugé mercredi une cour d’appel de Californie.

En première instance, un juge fédéral de Los Angeles avait au contraire estimé en janvier 2019 que le harcèlement sexuel n’était pas applicable dans le cas de la comédienne, qu’il avait toutefois à l’époque autorisée à entamer des poursuite civiles.

Ashley Judd, 52 ans, fut l’une des premières à avoir brisé le silence sur les agissements d’Harvey Weinstein, accusé de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol par plus de 80 femmes, dont des stars comme Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou encore Léa Seydoux.

Le magnat déchu a été condamné au printemps à New York à une peine de 23 ans de prison pour viol et agression sexuelle. Dans le cadre de procédures distinctes ouvertes à Los Angeles, il est également accusé par trois femmes de crimes similaires commis en Californie.

Dans une plainte déposée en avril 2018, Ashley Judd affirme que M. Weinstein a anéanti ses chances d’apparaître dans la trilogie fantastique de Peter Jackson « Le Seigneur des anneaux », l’une des plus lucratives de l’histoire du cinéma, en disant au réalisateur et à son équipe que travailler avec la comédienne était « un cauchemar ». Des affirmations que Peter Jackson a publiquement confirmées dans des interviews.

« Avec ces attaques sans fondement, M. Weinstein a réussi à faire inscrire Mme Judd sur une liste noire et a mis fin pour elle à la possibilité de travailler sur ce qui est devenu une série de films générant des milliards de dollars et 17 Oscars », dénonce la plainte.

Ashley Judd dit avoir été punie pour « avoir rejeté ses avances sexuelles un an plus tôt (en 1997), quand il l’avait coincée dans sa chambre d’hôtel sous le prétexte de parler affaires ».

En première instance, le juge de Los Angeles avait estimé que la loi en vigueur à l’époque sur le harcèlement sexuel ne s’appliquait pas aux relations entre acteurs et producteurs. Elle a certes été modifiée depuis pour inclure producteurs et réalisateurs, mais n’est pas rétroactive, avait-il jugé.

La cour d’appel saisie par la comédienne a quant à elle estimé que le rapport de force entre Harvey Weinstein et Ashley Judd était à la faveur du premier et « lui permettait d’exercer des pressions sur Mme Judd grâce à sa position professionnelle et son influence en tant que grand producteur d’Hollywood ».

Les juges ont renvoyé l’affaire devant le tribunal fédéral de Los Angeles.

L’avocate d’Harvey Weinstein, Phyllis Kupferstein, a affirmé à l’AFP qu’elle attendait avec impatience ce procès pour « faire toute la lumière » sur ce dossier.

« Les détails de l’enquête montreront que M. Weinstein n’a ni diffamé Mme Judd, ni nui à sa carrière, et n’a certainement jamais cherché à se venger d’elle », déclare l’avocate dans un communiqué, faisant valoir que son client n’avait « aucune autorité » sur le projet de « Seigneur des anneaux ».

Le défenseur d’Ashley Judd, Theodore Boutrous Jr., s’est de son côté félicité de la décision de la cour d’appel californienne, preuve selon lui que la loi interdit le harcèlement sexuel même hors des relations professionnelles classiques.

Dans sa plainte, Ashley Judd réclame des dommages et intérêts d’un montant non spécifié et s’est engagée à les reverser à des organisations de défense des victimes de harcèlement sexuel au travail.

Harvey Weinstein a démenti tout harcèlement ou rapport sexuel non consenti.

AFP

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Wednesday, July 29, 2020

Le Discours de la méthode

Par Ahmed Charaï

 

Le Discours du Trône est un rendez-vous attendu au Maroc, parce qu’il constitue le moment d’un bilan d’étape et de l’annonce des actions futures et de leur cap. Cette année les circonstances sont très particulières.

Le Maroc a été touché, comme le reste du monde, par le Covid-19. Sur le plan sanitaire la situation est sous contrôle, parce que le Royaume a confiné alors que le nombre d’infections n’avait pas explosé. Mais le déconfinement, la multiplication des tests ont relancé les chiffres, obligeant les autorités à un reconfinement partiel, qui concerne 8 villes, parmi lesquelles la capitale économique.

Cette politique consistant à prioriser la santé, a eu un coût exorbitant, à la fois pour les entreprises et le budget de l’Etat. Le Maroc a développé un soutien massif à la fois à l’outil productif et aux familles.

Dans ce contexte les citoyens marocains attendaient le discours, en espérant y trouver les voies de l’espérance. Ils sont satisfaits.

Le Roi Mohammed VI n’a pas fait mystère des difficultés du moment, sur la situation épidémiologique, mais aussi sur la situation économique, les pertes d’emplois qui seront occasionnées. Le Covid-19 a démontré que l’étendue de la précarité dépassait les chiffres qui circulaient. Le Discours Royal le note et fait de la généralisation de la protection sociale une priorité et un objectif à réaliser dans les cinq ans. C’est une avancée majeure pour le Maroc qui a créé un mille-feuilles de programmes, souvent inefficaces et laissant une dizaine de milliards de marocains en dehors de toute politique sociale. C’est une avancée majeure pour la cohésion sociale mais aussi pour renforcer la demande intérieure.

Car le Discours Royal a aussi noté que cette crise a dévoilé que trop de secteurs sont liés à la conjoncture mondiale. La nouvelle vision c’est une réévaluation des choix sectoriels pour saisir les nouvelles opportunités. Si on connait la fibre écologiste de Mohammed VI, on est sûr que l’économie verte en fera partie.

Pour y arriver, et parce que le système bancaire a ses limites pour relancer l’économie entière  , une caisse d’investissement stratégique sera mise en place. C’est une excellente nouvelle pour les projets innovants.

Le Roi a aussi appelé à une meilleure gouvernance de l’Administration et des entreprises publiques. Là aussi c’est une réforme urgente, qui ne peut se limiter à la digitalisation.

Enfin le Roi a appelé tous les acteurs à faire corps et à dépasser la politique politicienne et ce à quelques mois des élections . Cette échéance démocratique ne doit pas entraver la réponse aux défis.

Comme d’habitude le discours a été concis, précis, mais très puissant. Les pistes dégagées sont réellement une nouvelle feuille de route. Il faut espérer que l’exécutif se mette au diapason.

 

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Plan Royal inédit à deux piliers : l’économique et le social

 

Le Roi Mohammed VI a adressé, ce mercredi 29 juillet 2020, un discours à la Nation à l’occasion du 21e anniversaire de son intronisation. Ce discours traduit la Vision prospective Royale face à l’impact socio-économique de la crise pandémique. 

 

C’est sous le signe de l’optimisme que le Roi Mohammed VI a entamé son discours en mettant en exerce la force pérenne des liens entre le Trône et le Peuple, qui font «indissolublement corps, dans les heures fastes comme dans l’adversité». Le Souverain a également témoigné de sa grande affection pour chaque citoyen, surtout en ces temps difficile de la crise pandémique du Cvid-19. «L’intérêt bienveillant que Je porte à la santé de chaque citoyen marocain et à la sécurité de sa famille est à l’aune de mes préoccupations à l’égard de mes propres enfants et de ma propre famille».

Reconnaissance Royale

Le Roi Mohammed VI a déclaré que ce n’était pas de gaieté de cœur que des résolutions difficiles, voire rudes parfois, ont été adoptées. «Nous avons été guidés en cela par une double priorité : protéger les citoyens et agir dans l’intérêt supérieur de la Nation».

En remerciant toutes les forces vives qui sont en première ligne dans la lutte contre la Covid-19,  le Souverain a exprimé sa fierté de constater comment l’ensemble des Marocains et les forces vives de la Nation ont traversé cette conjoncture en manifestant un haut niveau de prise de conscience, de discipline et de réactivité positive, chacun remplissant avec sérieux et responsabilité le rôle qui lui incombe.

Le Roi Mohammed VI a salué aussi les citoyennes et les citoyens pour l’esprit solidaire et l’engagement responsable dont ils ont fait preuve pendant la période de confinement, tant sur le plan individuel que collectif.

Le Roi Mohammed VI a rappelé «les moments mémorables au cours desquels un bel esprit d’entraide et de volontariat prévalait entre voisins», et le haut sens de patriotisme exprimé dans des moments difficiles.

Fonds spécial salvateur

Le Roi Mohammed VI a souligné l’ampleur de la crise et ses fâcheux impacts sanitaires, mais aussi économiques et sociales. C’est pour cela que le Souverain avait donné ses hautes instructions pour la création du Fonds spécial pour faire face à cette situation qui a permis la mobilisation de 33 milliards 700 millions de dirhams, comme l’a rappelé le Souverain. «Le total des dépenses engagées jusqu’à présent se monte à 24 milliards 650 millions de dirhams. Cette somme a permis le financement des mesures d’appui social et l’achat du matériel médical nécessaire», a détaillé le Roi Mohammed VI.

Par ailleurs, le Souverain a annoncé que 5 milliards de dirhams seront affectés à la Caisse Centrale de Garantie, dans le cadre de la relance économique.

En affirmant que les incidences de la crise seront rudes, le Roi Mohammed VI a annoncé aussi avoir orienté le gouvernement pour qu’il appuie la résilience des secteurs touchés, qu’il préserve les emplois et soutienne le pouvoir d’achat des ménages restés sans moyens de subsistance.

Par ailleurs, face aux relâchements constatés, le Roi Mohamed VI a appelé à la vigilance, à la solidarité, au respect des mesures sanitaires et à l’élaboration d’un plan qui maintienne la nécessaire mobilisation et permette d’affronter, le cas échéant, une éventuelle seconde vague de la pandémie.

Vision Royale prospective

«Notre travail ne consiste pas seulement à contrecarrer la pandémie. Il vise aussi à remédier à ses répercussions économiques et sociales dans le cadre d’une vision prospective globale mettant à profit les enseignements tirés de la période en cours», a déclaré le Roi Mohammed VI.

Le Souverain a relevé l’esprit solidaire et responsable dont font preuves les Marocains, mais aussi des insuffisances qui touchent plus particulièrement le domaine social. Pr conséquent, le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à  initier un plan ambitieux de relance économique pour permettre aux secteurs de production de se remettre d’aplomb, d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenu, avec une attention particulière aux petites et les moyennes qui constituent le maillon central du tissu économique national.

«Dans ce cadre, environ 120 milliards de dirhams seront injectés dans l’économie nationale, soit l’équivalent de 11% du PIB. Ce taux inscrit le Maroc parmi les pays les plus audacieux en matière de politique de relance économique post-crise», a annoncé le Souverain.

Le Roi Mohammed VI a affirmé également qu’un Fonds d’investissement stratégique devait être créé pour remplir une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé, dans une diversité de domaines.

«En sus de la participation de l’Etat, ce Fonds devra compter sur la coordination et la rationalisation des différents Fonds de financement», a précisé le Souverain en insistant sur l’adhésion du gouvernement ainsi que des acteurs économiques et sociaux.

Le Roi Mohammed VI a insisté, une nouvelle fois, sur la réforme profonde du secteur public, pour «garantir une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives et, in fine, rehausser leur efficience économique et sociale». Dans cette perspective, le Souverain a appelé à la création d’une Agence Nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat et à suivre la performance des établissements publics.

Protection sociale pour toutes et pour tous

«Tous les projets et toutes les initiatives que Nous engageons ont une double finalité complémentaire : la promotion du développement et l’instauration de la justice sociale et spatiale», a déclaré le Souverain. Et le Roi Mohammed VI d’ajouter :«Notre aspiration prioritaire est d’assurer la protection sociale à tous les Marocains. Et Notre détermination est qu’à terme Nous puissions en faire bénéficier toutes les franges de la société».

Le Souverain a affirmé que le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains.

«Nous préconisons le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales. Il sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi», a détaillé le Roi Mohammed VI. Pour assurer la bonne conduite de ces mesures, le Souverain a appelé à une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU). Dans la Vision prospective Royale, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national. C’est pour cela qu’il a appelé le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale incluant le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale.«Il importe d’adopter une bonne gouvernance reposant sur un dialogue social constructif. Guidé par les principes de probité, de transparence, de droit et d’équité, ce dispositif devra prévenir tout dérapage ou toute instrumentalisation de ce noble projet sociétal à des fins politiques», a déclaré le Roi Mohammed VI.

A la fin de son discours le Souverain s’est adressé à toutes les forces vives de la Nation, les engageant à adhérer vigoureusement aux efforts déployés à l’échelle nationale pour dépasser la conjoncture actuelle et faire face à ses répercussions économiques et sociales : «J’en appelle à leur patriotisme, à leur sens des responsabilités individuelles et collectives».

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Le Roi Mohammed VI reçoit Wali Bank Al-Maghrib

Le Roi Mohammed VI a reçu, ce mercredi 29 juillet 2020 au Palais Royal de Tétouan, le Wali Bank Al-Maghrib. Abdellatif Jouahri a présenté au Souverain le rapport annuel de la Banque Centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2019.

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US Round Up du mercredi 29 juillet – Jeff Bezos, Kodak, Donald Trump Jr., Andrea Bocelli, Masque Covid-19

L’audience très attendue des puissants GAFA au Capitol Hill se tiendra ce mercredi après avoir été reportée en raison des funérailles de John Lewis. A l‘instar de Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook), Jeff Bezos (Amazon) a fourbi ses armes en prévision des questions des élus américains. Selon des extraits de son discours consulté par Politico, Bezos compte défendre le bilan et les accomplissements de son groupe.  «Le monde a tout autant besoin de petites que de grandes entreprises», lit-on dans son discours d’ouverture…

Jeff Bezos : « Big is Good »

En préparation de sa toute première audience devant le sous-comité « concurrence » de la commission des affaires judiciaires de la chambre des représentants, le patron d’Amazon, envoie  un message à ses homologues GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), qui vont eux aussi être interrogés par les élus ce mercredi. Selon des extraits du discours de Bezos consulté par POLITICO, «Il y a des choses que les petites entreprises ne peuvent tout simplement pas faire. Peu importe le niveau de votre performance en tant qu’entrepreneur. Vous n’allez quand même pas construire un Boeing 787 entièrement en fibre dans votre garage », écrit-il dans son témoignage prévu au Capitol Hill.   L’homme qui a fondé le géant de l’e-commerce dans le garage de ses parents en 1995, compte défendre les bilans et les accomplissements de son groupe, et son rôle en termes de création d’emplois. En plus de faire valoir qu’il n’est en fait qu’un modeste acteur dans un marché mondial concurrentiel de la distribution évalué à $25 trillions, réfutant ainsi les allégations selon lesquelles Amazon domine les marchés américains, relève Politico.

Kodak – De la photographie à la pharmacie

Eastman Kodak a obtenu un prêt gouvernemental de $765 millions  en vertu du « Defense production Act », le premier du genre. Le but: contribuer à accélérer la production nationale de médicaments utilisés dans le traitement d’une série de pathologies, et réduire la dépendance des États-Unis aux fournisseurs étrangers, rapporte The Wall Street Journal.  L’ex-fleuron de la photographie mondiale va donc se lancer dans la production d’ingrédients pour des médicaments génériques dont l’antipaludique hydroxychloroquine. Le prêt, accordé par l’agence DFC doit être remboursé sur 25 ans, a déclaré le patron Jim Continenza, ajoutant que le groupe qui jouit d’une expérience de plus de 100 ans dans les procédés chimiques avancés dispose également d’une infrastructure lui permettant «de se mettre immédiatement au travail ».  Kodak qui comptait à son apogée 145,000 salariés dans le monde, prévoit la création de 300 emplois à Rochester et 50 au Minnesota, note le WSJ.

La guerre des masques continue

Alors que le virus continue de frapper cruellement les Etats-Unis, la question du masque continue à faire débat. Il en est question sur le site du New-York Times qui a souligné que les grands magasins ont récemment imposé le port du masque à leur clientèle tout en adoptant une approche de laisser-faire. Ainsi, Walmart Walgreens et Lowes n’interdisent point l’accès aux clients qui refusent de porter un masque.  «Pour ne pas mettre la sécurité des employés  en danger en se confrontant avec les clients qui refusent le port du masque», signale Lowes. Ce qui rend ces règles inoffensives et inutiles,  permettant ainsi la propagation du virus tout en mettant les employés de ces établissements en première ligne d’une guerre culturelle et politique autour du masque, souligne le NYT. D’ailleurs plusieurs vidéos circulent dans les média sociaux affichant des altercations musclées impliquant des clients à propos des masques. Ce qui a incité des enseignes comme Macy’s de renforcer leurs équipes de sécurité.  «Une règle qui n’est pas appliquée, n’est pas une règle», lança Stuart M. Appelbaum, le président du syndicat représentant les salariés de Macy’s et Bloomingdales.

La riposte de Donald Trump Jr. au blocage de son compte Twitter

Donald Trump Jr.

Twitter a bloqué mardi plusieurs comptes de personnalités publiques très suivies suite au partage d’une vidéo polémique, informe The Washington Post. Laquelle vidéo a été retirée de la plate-forme pour avoir violé sa politique contre la diffusion de fausses informations liées à la pandémie du coronavirus. Parmi ces comptes ceux de Donald Trump Jr., Kelli Ward, président du GOP -Arizona et l’avocat de l’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, Sidney Powell. Le compte de Trump Jr. a été bloqué pendant 12 heures, a signalé la plateforme. Plusieurs tweets d’autres utilisateurs ayant partagé la vidéo ont été supprimés par la plateforme le mardi matin dont deux retweetés par le président Trump. Selon le WP, Trump Jr. a réagi à ces mesures sur Fox News mardi soir, critiquant Twitter pour avoir «censuré» ses propos. Le fils du président explique qu’il donnait simplement aux gens la chance de considérer un post qui conteste les propos du moment qui suggèrent que les masques et les mesures de confinement ne sont pas nécessaires pour ralentir la propagation du coronavirus, et fait la promotion de l’hydroxychloroquine comme remède contre covid19, a-t-il déclaré à Tucker Carlson  de la chaîne américaine.

Andrea Bocelli s’est dit `humilié et offensé ‘ par le confinement

Andrea Bocelli

La star de l’opéra Andrea Bocelli, qui a survécu au COVID-19 ce printemps, s’est attiré les foudres des italiens après avoir attaqué les mesures de confinement, informe Fox News.  C’était lundi lors d’une conférence sur la pandémie en présence du chef de l’opposition de droite Matteo Salvini, qui a lui aussi dénoncé les mesures sévères imposées par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie. La star nominée aux Grammy Awards dit avoir été « humilié et offensé » après avoir été « privé » de sa « liberté  de sortir » pendant le confinement. Il a également avoué avoir bafoué les mesures de distanciation sociale. Bocelli qui avait contracté le virus le 10 mars, a annoncé en mai son rétablissement, des semaines après avoir chanté seul le dimanche de Pâques dans la cathédrale de Milan. Consterné, le sous-secrétaire du ministère de la Santé, Pierpaolo Sileri, a souligné mardi que Bocelli «voulait peut-être exprimer le désagrément des Italiens qui étaient contraints de rester chez eux, confinement oblige », souligne la chaîne.

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Justice : Omar Radi en détention préventive pour attentat à la pudeur avec violence et viol, entre autres

 

Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a annoncé, ce mercredi 29 juillet 2020 dans un communiqué, que le juge d’instruction a ordonné la mise en détention préventive de Omar Radi.

 

La mise en détention a été décidé, explique le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca, suite à l’interrogatoire préliminaire, en vue de poursuivre l’enquête concernant les accusations qui pèsent sur lui dans deux affaires relatives à l’attentat à la pudeur avec violence et viol et à la réception de fonds étrangers dans le dessein de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État et d’entreprendre des contacts avec des agents de pays étrangers en vue de nuire à la situation diplomatique du Maroc.

Dans son communiqué, le procureur général du Roi relève que suite à une plainte déposée par une citoyenne et sur la base de l’enquête menée par les services de la police judiciaire de la Gendarmerie Royale à Casablanca, le parquet général a déféré Omar Radi devant le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca en vue d’enquêter sur deux présumés délits relatifs à l’attentat à la pudeur avec violence et viol, lesquels délits sont stipulés dans les articles 485 et 486 du Code pénal.

Dans le cadre de l’enquête déjà annoncée par le parquet dans son communiqué du 24 juin 2020 et suite aux résultats de cette enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire, le parquet compétent a également demandé d’effectuer une enquête avec le mis en cause au sujet de la réception de fonds de parties étrangères en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État et de mener des contacts avec des agents de pays étrangers pour nuire à la situation diplomatique du Maroc, deux délits qui figurent dans les articles 191 et 206 du Code pénal, conclut le communiqué.

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Fête du Trône : Grâce Royale au profit de 1.446 personnes

 

A l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.446 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.

La même source indique que les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 1.267 détenus se répartissant comme suit :

– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 323 détenus.
– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 940 détenus.
– Commutation de la peine de mort en peine perpétuelle au profit de 02 détenus.
– Commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 02 détenus.

* Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en liberté sont au nombre de 179 personnes se répartissant comme suit :

– Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 39 personnes.
– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 08 personnes.
– Grâce sur la peine d’amende au profit de 120 personnes
– Grâce sur la peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 10 personnes.
– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 02 personnes.

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« Zanka Contact » sélectionné au Festival de Venise

Après avoir remporté le Prix Atlas à la postproduction aux Ateliers de l’Atlas à la dernière édition du FIFM, le premier long métrage « Zanka Contact » de Ismael El Iraki vient d’être sélectionner à la Mostra de Venise.

 

Le premier road-movie rock et romantique du réalisateur et scénariste marocain Ismael El Iraki a été sélectionné en compétition Orizzonti (Horizons) à la prochaine Mostra de Venise. « Il y a un an jour pour jour, c’était notre dernier jour de tournage de Zanka Contact. Aujourd’hui mon coeur déborde de joie et de reconnaissance pour chacun des membres de notre équipe, chacun des bosseurs fous et talentueux qui m’ont accompagné lors de cette aventure », déclare Ismael El Iraki sur sa page Facebook.

 

Un clin d’œil à David Lynch et Quentin Tarantino

 

 

Entre polar et film musical, le long métrage qui rappelle Sailor & Lula de David Lynch et l’univers de Quentin Tarantino, regroupe des acteurs de talents comme Khansa Batma, Ahmed Hammoud, Saïd Bey, Abderrahmane Oubihem, Mourad Zaoui et Fatima Attif. Il raconte une histoire d’amour entre deux survivants : Larsen, un rocker has-been qui a perdu sa voix, qui tombe amoureux de Rajae, une prostituée à la voix d’or. Il lui écrit des chansons racontant sa vie nocturne dans les rues dangereuses de Casablanca, un Maroc underground et méconnu. Leur amour met sens dessus-dessous un microcosme peuplé de maquereaux mélomanes, de flics tortionnaires et d’éleveuses de pit-bulls. Lorsque Rajae rejette un client agressif, puissant et cruel, les amants s’enfuient vers le Sud, ses paysages de western et ses promesses de liberté. Ils sont poursuivis et leur élan libertaire va tourner au drame sanglant… Leur idylle y survivra-t-elle ?

 

Un road-movie purement Rock’n roll à la sauce western

 

 

« Zanka Contact n’est pas du tout un film réaliste, explique Ismael El Iraki. C’est une déclaration d’amour au rock’n roll, au style  western, aux serpents, aux motos, …tout ce que j’aime en fait. Ça se passe dans un Maroc underground un peu tragicomique, avec des personnages haut en couleurs, un mac mélomane, un tortionnaire un peu déjanté, une ex prostituée, qui élève des pitbulls dans le sud du Maroc, avec sa carabine, …C’est une histoire de libération pour deux personnages qui portent en eux un trauma très lourd. Un chemin de libération, qu’ils vont vivre ensemble.

Pour le jeune réalisateur marocain, l’idée c’est de voir « comment passe-t-on d’une victime à survivant ? » : « C’est un projet qui m’est venu de mon propre stress post-traumatique en tant que survivant de l’attentat du Bataclan. J’ai découvert que une espèce de maladie infectieuse qui nous a été collée par la violence, …on a partagé beaucoup de choses avec le victimes de viol, d’harcèlement et d’abus divers, … Si dans « Zanka Contact », il y a mon amour du cinéma, avec mes disques préférés, ma bague de tête de mort qui ne me quitte jamais, il y a aussi malheureusement mes hallucinations, mes cauchemars de cette période-là, …Avant toute chose, c’est un film Rock !, conclut le réalisateur.

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Barrages collinaires : Les lacs de la mort

 

Chaque année, les lacs collinaires font des centaines de morts par noyade. Au Rif, la situation devient alarmante.

 

Par Hayat Kamal Idrissi

 

« Il ne se passe pas une semaine en été sans qu’un jeune ou un enfant perd la vie en nageant dans ces lacs collinaires. La chaleur étouffante dans les montagnes les pousse à risquer leur peau en se rafraichissant dans les seules « piscines » disponibles », nous assure, au téléphone, Abdelmajid Aharaz, représentant de l’Observatoire international des médias et des droits de l’Homme, section Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

 

Noyades en série

 

Il y a quelques jours, un jeune de 19 ans, qui travaillait dans les champs voisins, meurt noyé dans un barrage collinaire à Zaouiate Herrach, commune de Beni Hmad (Province de Chefchouen ). Exténué par le dur labour sous un soleil de plomb, il cherche un peu de fraicheur dans les eaux stagnantes du barrage. Mais il y trouve la mort. Un triste sort pour le jeune travailleur mais également pour de nombreux habitants des bourgades du Rif se situant loin des points d’eau naturels.

Ouvrages de stockage, les retenues collinaires recueillent  les eaux de surface et les eaux de pluie et de ruissellement.  Considérées comme des barrages, elles ne sont toutefois pas autorisées par la loi. « Encore moins par ici au Rif. Car souvent les agriculteurs qui les construisent, utilisent ces eaux pour irriguer les nouvelles variétés de cannabis importées. Très vorace, ces variété « intruses » exigent une irrigation régulière et importante contrairement aux variété beldi locales, adaptées au milieu rifain », nous explique Aharaz.

 

Barrages illégaux

 

Doublement illégaux, les barrages collinaires ont été l’année dernière l’objet d’une large opération de destruction de la part des autorités locales. Une opération qui a suscité d’ailleurs une forte indignation des populations locales trop dépendantes de ces barrages. « Pourtant ça repousse comme des champignons  et ce sont nos enfants et nos jeunes qui paient le prix cher de cette situation hors la loi. De profonds bassins dangereusement agencés sans aucune surveillance.  C’est une invitation franche à la mort », s’insurge Noureddine Âouni, activiste de la société civile à Bab Berred. Il en appelle, par la même occasion, à l’interdiction totale et au contrôle continu sur terrain.

Une réclamation qui n’est pas du goût de tout le monde. Un simple tour des commentaires sur une publication à propos d’un nouveau naufrage d’un autre jeune de Beni Rzine, province de Chefchaouen, est instructif. Beaucoup d’interventions montrent qu’au-delà du souci de sauvegarde d’innocentes vies, l’enjeu socio-économique l’emporte largement. « Vous voulez nous ruiner ! », « Vous réclamez la destruction des barrages car vous n’êtes pas un pauvre agriculteur qui n’a que ces eaux pour sauver sa récolte », « Ce n’est nullement notre responsabilité. Les gens doivent faire attention. Ces barrages sont un outil de travail pour des centaines de simples fellahs et non pas des piscines municipales ! »…

Des réactions fortes à profusion. Leurs auteurs insistent, en effet, sur l’importance vitale de ces retenues.  Moyen d’irrigation non seulement de cannabis, mais également de cultures vivrières dans des zones arides, ces barrages sont les garants de la sécurité alimentaire de milliers de familles. Noyade ou faim ?  Un sacré dilemme !

 

 

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Le coût de la mauvaise gouvernance. 15 morts en 48 heures

Le bilan macabre des accident de la circulation du dimanche 26 et lundi 27 est étourdissant: 15 morts, 26 blessés graves et 287 blessé légers. Et le ministère des transports qui annonce cette catastrophe, ne parle que des accidents en milieu urbain. Le bilan doit être plus lourd avec les chiffres du milieu rural.

Qu’importe, le ministère n’en démord pas, ce bilan n’est pas exceptionnel, il ne diffère pas de celui de la même période de l’année dernière. Oui, mais on aurait pu l’éviter si les citoyens n’avaient paniqué et repris la route juste après l’annonce du gouvernement de fermer les villes.

Gouverner c’est prévoir dit-on. Ça veut dire qu’avant de décider quoi que ce soit, in doit étudier toutes les conséquences et les conséquences des conséquences. Sinon, qu’est ce qui nous différencierait des gnous qui peuvent se jeter dans le fleuve même quand ils voient qu’il y’ a plein de crocodiles.

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Covid-19. Après le chaos de dimanche, la panique du gouvernement

El Othmani et Aït Taleb, il faut retourner à l’école de la com.

Le ministre de la santé: « Nous comprenons la colère des Marocains, mais nous ne voulons pas être joyeux un jour et pleurer une année ». Pour sa part, le chef du gouvernement assume la responsabilité de la décision de fermer les villes et du timming. Plus tard, un conseiller personnel en communication du chef du gouvernement (on voit le résultat de ses conseils) a sorti, lui aussi, des explications incongrues, bien que personne ne lui ait rien demandé.

Après avoir justifié la décision, il a souligné que « cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu d’erreurs, il y en a assurément parce que d’un côté il s’agit d’un travail humain (explication des islamistes déjà utilisée dans les cas de Ramid et Amekraz), et de l’autre, nous sommes dans une situation exceptionnelle qui a perturbé les plus grandes économies disposant de grandes infrastructures sanitaires ».

Au moins une certitude

S’il doit y avoir une certitude dans cette réaction du gouvernement, c’est que précisément ce dernier a paniqué. Le chaos qu’il a créé à cause de sa précipitation lui a fait craindre un rappel à l’ordre. Et dans sa panique, il a parlé, sans convaincre. Des conférences de presse, des communiqués et des lives complètement inutiles.

Plus grave encore, ces justifications sont complètement destructrices pour la thèse même du gouvernement. Le ministre de la santé fait sa conférence de presse sans respecter une de ses plus importantes recommandations, la distanciation physique. Bien sûr, lui il n’avait personne à moins d’un mètre de lui, mais les journalistes et les photographes n’avaient pas cette chance. Voilà comment des responsables gouvernementaux brûlent le dernier bout de confiance qui leur reste. 

Il faut montrer au peuple que les erreurs se paient.

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Le ministre français de la Santé : « La France n’est pas dans une deuxième vague »

Le ministre français de la Santé, Olivier Veran.

 

En appelant à « ne pas lâcher » les gestes de prévention et les efforts pour l’éviter, le ministre de la Santé, Olivier Véran assure, ce mercredi 29 juillet 2020, que la France n’est pas dans une deuxième vague de l’épidémie du nouveau coronavirus.

 

« On est dans la poursuite d’une épidémie à plus ou moins bas bruit selon les pays et les villes concernées », a expliqué le ministre sur LCI, faisant état de clusters qui « émergent » et de « signaux d’alerte » en provenance de certains hôpitaux avec une tendance à l’augmentation du nombre d’admissions.

« Nous enregistrons un certain nombre de diagnostics chez des patients plus jeunes », a-t-il souligné, insistant sur l’importance du « comportement collectif » et de l’action « déterminée » des pouvoirs publics pour éviter une deuxième vague de l’épidémie qui a fait plus de 30.000 morts en France.

Le ministre a déploré en outre le relâchement des Français face à la pandémie pointant du doigt des « gens qui ne respectent pas les règles » préventives dont la distanciation sociale et le port du masque de protection dans les espaces clos et les transports en commun.

« Il ne faut pas lâcher maintenant » les gestes de prévention contre le coronavirus, a-t-il dit, soulignant que « le travail qui a été fait par les Français qui a permis de sauver tant de vies, doit se poursuivre cet été ».

La Direction générale de la Santé avait alerté samedi d’une « nette augmentation » de la circulation de Covid-19, avec plus de 2.500 cas recensés entre vendredi et dimanche derniers et la détection de 130 clusters actifs dans différentes régions du pays.

Quelques jours auparavant, le Conseil scientifique, instance mise en place pour éclairer l’exécutif français dans la gestion de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, s’était inquiété de la possibilité d’une deuxième vague en France à l’automne.

Dans ce contexte, le gouvernement a imposé depuis le 20 juillet le port obligatoire du masque de protection dans tous les lieux clos ouverts au public sur l’ensemble du territoire français.

AFP

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HCP : Moins de la moitié des entreprises ont récupéré la totalité de leurs employés

 

Une proportion de 44% des entreprises a récupéré la totalité de ses employés depuis la levée du confinement imposé par la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

« Si 81% des entreprises ayant réduit leurs effectifs estiment avoir récupéré tout ou partie de leurs effectifs, seules 44% ont déclaré avoir pu en réintégrer la totalité depuis la levée du confinement. Cette proportion est quasiment la même par catégorie d’entreprises », fait savoir le HCP dans une note sur la reprise des activités des entreprises suite à la levée du confinement imposé par la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

Par branche d’activité, cette proportion atteint 64% dans les industries chimiques et parachimiques, 56% dans les industries du textile et 41% dans les industries métalliques et mécaniques, alors qu’un tiers des entreprises de l’hébergement et restauration auraient récupéré totalement leurs employés, précise la même source.

En outre, le HCP indique que les effectifs non qualifiés font les frais de la crise sanitaire puisque 56% des entreprises affirment ne pas pouvoir récupérer ce type de profil. Cette proportion est plus marquée dans les secteurs de la construction et de l’industrie avec respectivement 74% et de 67%.

La récupération des emplois perdus suite à la crise, selon les entreprises, nécessite la mise en place d’un ensemble d’actions d’accompagnement, ajoute-t-il, notant que 71% des chefs d’entreprises souhaiteraient la réduction des charges fiscales et 64% la suspension des cotisations sociales et leur prise en charge par l’Etat.

Pour 61% des chefs d’entreprises, le retour au niveau normal de l’emploi se ferait avant la fin de l’année.

Par secteur, 38% des entreprises de la construction ne s’attendent pas à une reprise du niveau normal de l’emploi avant un an. Cette proportion est de 34% pour les entreprises opérant dans l’industrie et de 41% pour le secteur du commerce.

Selon la branche d’activité, 45% des entreprises des industries électriques et électroniques prévoient une durée d’au moins un an pour retrouver la vitesse de croisière normale en termes d’emploi.

Pendant la période du confinement, 49,8% des entreprises organisées ont réduit temporairement leurs effectifs employés et 9,6% d’entre elles l’ont fait de manière définitive.

La répartition par catégorie fait ressortir que la proportion des grandes entreprises (GE) qui ont réduit leurs effectifs est de 53% contre 62% chez les petites et moyennes entreprises (PME) et 58% parmi les très petites entreprises (TPE).

Par secteurs d’activité, la proportion des entreprises ayant réduit leurs effectifs s’est élevée à 73% dans la construction, 67% dans l’industrie et 56% dans les services.

Par branche d’activité, 85% des entreprises des industries du textile et du cuir ainsi que 82% de celles des industries électriques et électroniques ont réduit leurs effectifs pendant la crise.

Cette note présente les principaux résultats de la deuxième enquête relative à l’impact de la crise sanitaire sur les entreprises. L’objectif de cette enquête est de constater le niveau de reprise d’activité des entreprises suite à la levée du confinement, d’appréhender les contraintes qui freinent cette reprise et de relever les mesures d’adaptation qu’elles ont entamées pour s’adapter au nouveau contexte post-confinement.

Il s’agit de décrire ainsi à travers ces résultats, les difficultés des entreprises dans leur quête de reprise d’activité après le coup d’arrêt causé pour une grande partie d’entre elles par le confinement.

Cette enquête, menée via la collecte assistée par tablette et téléphone du 03 au 15 juillet, a été réalisée auprès de 4.400 entreprises organisées représentant l’ensemble des unités opérant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, de la construction, de l’énergie, des mines, de la pêche, du commerce et des services marchands non financiers.

MAP

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Covid-19: Les pré-symptomatiques aussi dangereux que les asymptomatiques

L’information sur le danger que représente les pré-symptomatiques est passée inaperçue. Pourtant, vu son importance pour la santé publique, elle doit faire l’objet d’une alerte spéciale. 

 

Pour bien se protéger du nouveau coronavirus, il faut considérer que toutes les autres personnes qu’on peut côtoyer sont contaminées au Covid-19 et s’en protéger. Même celles qui vivent sous le même toit, mais qui sortent pour le travail ou autres. Et pour cause ! On sait déjà qu’il y a des porteurs du virus qui ne présentent ni vont présenter aucun symptôme: les fameux symptomatiques.

Pour rappel, l’OMS avait officiellement expliqué que ces derniers contaminent rarement les autres, mais ils contaminent quand même.

S’y ajoutent les pré-symptomatiques. Lors de la conférence de presse, d’urgence, qu’il a donnée lundi 27 juillet 2020, Khalid Aït Taleb a prévenu du danger de ces personnes atteintes par la Covid-19, mais qui ne sont pas encore au stade de présenter des signes de maladie.

Le long de cette période, que le ministre de la Santé n’a pas déterminée, ces cas positifs non encore déclarés peuvent propager le virus. Cette nouvelle alerte reconfirme l’importance vitale du port du masque, en plus du respect des autres mesures barrières et sanitaires.

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Covid-19: Fermeture des abattoirs de Marrakech

Les abattoirs ont été fermés, mais les chambres froides gardées ouvertes jusqu'à écoulement des stocks.

Les abattoirs ont été fermés, mais les chambres froides gardées ouvertes jusqu’à écoulement des stocks.

 

La situation se complique à Marrakech à la veille de l’Aïd Al Adha. Les Marrakchis qui comptaient sur les abattoirs pour sacrifier le mouton doivent chercher une autre solution.

 

Un foyer de contamination à la Covid-19 a été découvert au sein même des abattoirs de Marrakech.  Sur 300 bouchers testés pour l’obtention de l’autorisation d’exercer, 28 bouchers ont été déclarés positifs. Les autorités locales ont aussitôt réagi en décidant la fermeture immédiate de ces lieux d’abattage. Les chambres froides des abattoirs restent opérationnelles jusqu’à écoulement des viandes congelées.

 

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Tuesday, July 28, 2020

Le Roi Mohammed veille à l’indépendance et la crédibilité des institutions

 

Au vu de la confusion qui entoure le dossier des pétroliers et des versions contradictoires présentées par le président du Conseil de la concurrence, le Roi Mohammed VI a pris une importante décision.

 

Le Cabinet royal annonce dans un communiqué, publié ce mardi soir 28 juillet 2020, que le Souverain a reçu deux notes du président du Conseil de la Concurrence relative à la « décision du Conseil » sur les « éventuelles ententes des sociétés pétrolières et du Groupement des Pétroliers du Maroc ». La première, le jeudi 23 juillet 2020, à travers laquelle le président de ce Conseil porte à la très haute attention du Roi Mohammed VI, la teneur de « la décision adoptée par la plénière, le mercredi 22 juillet par 12 voix pour et 1 voix contre » d’infliger une sanction pécuniaire d’un montant de « 9% du chiffre d’affaires annuel réalisé au Maroc » pour les 3 distributeurs leaders et d’un montant inférieur pour les autres sociétés.
La deuxième, reçue par le Souverain ce mardi 28 juillet 2020 de la part du même président du Conseil, fixe le montant de la sanction à infliger aux pétroliers à hauteur de 8% du chiffre d’affaires annuel sans distinction entre les sociétés et sans aucune indication sur la répartition des voix.

Le communiqué du Cabinet royal souligne que le Souverain a également reçu le 28 juillet 2020, une fiche émanant de plusieurs membres du Conseil dans laquelle ces derniers relèvent que « la gestion de ce dossier a été caractérisée par des transgressions de procédure et des agissements de la part du président qui entachent la qualité et l’impartialité de la décision prise par le Conseil ».

Le communiqué énumère les nombreux griefs contenus dans cette correspondance : communication dommageable à l’examen de l’affaire et à la crédibilité du Conseil ; passage forcé au vote avant que le débat ne soit clos ; interprétation tronquée et violation de l’article 39 de la loi relative à la liberté des prix et de la concurrence ; opacité de la procédure d’instruction, marquée par un partage sélectif des documents ; non satisfaction des requêtes des membres en vue d’un examen équilibré des arguments avancés par les sociétés et comportement du président qui laisse penser qu’il agit sur instructions ou selon un agenda personnel.

Compte tenu de ce qui précède et au regard de la confusion qui entoure ce dossier et des versions contradictoires présentées, peut-on lire dans le communiqué, le Roi Mohammed VI, fermement attaché à l’indépendance et à la crédibilité des institutions et garant de leur bon fonctionnement, a décidé la constitution d’une commission ad-hoc chargée de mener les investigations nécessaires à la clarification de la situation et de soumettre à sa haute attention un rapport circonstancié sur le sujet dans les meilleurs délais.

Le Cabinet royal annonce aussi que le Souverain a bien voulu désigner comme membres de la dite commission les hauts responsables suivants : les 2 présidents des chambres du Parlement, le président de la Cour Constitutionnelle, le président de la Cour des Comptes, le wali de Bank Al Maghrib et le président de l’Instance de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption. « La mission de coordination sera assurée par le Secrétaire Général du Gouvernement », indique la même source.

 

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INTERVIEW – Un grand souk virtuel 100% marocain

legrandsouk.ma a vu le jour. Son ambition ? Promouvoir les produits locaux et le savoir-faire de l’artisanat marocain depuis toutes les villes du Royaume en donnant de la visibilité aux commerçants locaux à travers une présence digitale.

Porteurs de projets, commerçants, artisans, ou encore professionnels du tourisme, on trouve quasiment tout ce qui se rapporte au Maroc dans ce grand souk.

Nous avons rencontré virtuellement, son fondateur, Fahd Ghaidi, qui prône: «Consommez marocain !»

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Explosion des contaminations, fallait-il reconfiner?

Les chiffres de contaminations ont explosé cette semaine. Les autorités ont pris des décisions drastiques pour maîtriser les choses. Fallait-il reconfiner ? et est ce que la situation est aussi inquiétante aujourd’hui ? Eclairage de l’épidémiologiste Jaâfar Haykal.

Samedi 25 juillet le Maroc a battu le record en matière de cas positifs d’infection au covid-19. Le nombre dépasse les 800. Le lendemain, le chiffre a atteint 633 cas avant d’arriver à 609 hier. Devant la gravité de la situation, le ministère de l’intérieur et celui de la santé ont annoncé la suspension de la sortie et l’accès à huit villes marocaines où le nombre des contaminations ne cesse d’augmenter. La décision n’a pas plu aux citoyens surtout à la veille d Aid Adha. Mais les scientifiques ont un autre avis. «je pense que c’est une décision judicieuse. Il fallait passer à l’action et mettre en place des mesures restrictives pour certains quartiers, zones et régions », commente l’épidémiologiste Jaâfar Haykal. Selon lui, «l’augmentation vertigineuse des nombres de cas n’est pas due aujourd’hui à l’élargissement du dépistage. Mais, plutôt au relâchement inapproprié par rapport à des mesures barrières que tout le monde n’a pas respecté. En quelque sorte, ceci a  facilité la possibilité de circulation du virus d’autant plus que certains espaces publics n’ont pas garantit de sécurité sanitaire à leurs clients ».

Saturation du système de santé

La tendance haussière du nombre de cas positifs de cette dernière semaine inquiète les scientifiques. «On se retrouve avec des centaines de cas alors que notre politique de prise en charge est très particulière au Maroc. Tous les cas positifs même asymptomatiques sont en milieu de soins.  Donc, on dépiste, on isole et on traite. Or le problème, si nous continuons à ce rythme de centaines de cas tous les jours, la capacité de notre système sanitaire risque de se saturer et ne permettra pas de prendre en charge l’ensemble des cas », prévient Haykal qui pour lui, le problème risque de se poser rapidement dans les jours qui viennent.

Retard de diagnostic

L’un des indicateurs alarmants aussi : la hausse du nombre de cas graves et de décès. Pour Haykal, «si nous enregistrons des cas graves c’est parce que nous avons des retards de diagnostic chez certains qui n’ont pas envie d’être dépisté. Ils sont positifs, ils le savent et attendent assez longtemps avant d’être pris en charge par le système de santé ». En tant que médecin spécialise dans le domaine qui prend en charge ces cas, il nous confie que depuis le début du mois de mars jusqu’à mi avril, il avait à faire avec cas difficiles et compliqués. Pendant le mois de mai, le nombre de cas graves était en baisse avec une prédominance de personnes asymptomatiques. «Là, ça reprend. Soyons prudents. Une vague arrive et on doit tout faire pour qu’elle ne fasse pas des ravages », alerte Jaâfar Haykal qui met l’accent sur des facteurs amplificateurs tels que l’arrivée de l’Aid et de l’automne qui pourraient entrainer une forte circulation du virus surtout chez les personnes âgées vulnérables.

Agir vite !

En même temps, il appelle les autorités sanitaires à réagir rapidement. «J’avais dis et répéter en début juin, qu’en cas de déconfinement, l’enjeu majeur serait de planifier et de préparer notre système de santé public et privé,  pour qu’il soit réactif », souligne t-il avant de compléter « Aujourd’hui il va falloir réagir rapidement et se poser les bonnes questions liées à la gouvernance d’une crise. Nous ne sommes plus dans la gestion classique. Nous avons bien géré le confinement encore faut-il bien gérer le déconfinement ».

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US Round Up du mardi 28 juillet – Nancy Pelosi, Miami Marlins, Lamborghini Huracan, LVMH, Allocation chômage, Police fédérale,

Nancy Pelosi

A l’approche de l’expiration de l’allocation chômage au beau milieu de la pandémie qui poursuit sa course meurtrière dans nombre d’Etats américains, Washington délibère sur les prochaines mesures d’aide.  Alors que les démocrates souhaitent prolonger cette allocation de $600 jusqu’à janvier, la Maison blanche et les républicains proposent de la réduire à $200. Une aide loin de subvenir aux « besoins fondamentaux : la nourriture, le loyer et la survie économique » selon la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi…

La pandémie poursuit sa course meurtrière, Washington délibère sur le secours

Alors que le coronavirus poursuit sa course macabre dans les régions du sud et de l’ouest, les gouverneurs se voient de nouveau contraints de prendre des décisions difficiles, limitant des activités économiques en imposant les mesures de protection contre la propagation du virus. La douleur économique qui en découle a mis Washington sous les projecteurs pendant que les législateurs débattent des prochaines mesures d’aide, indique The New-York Times. Parmi les problèmes les plus brûlants à présent: l’allocation chômage hebdomadaire de 600 $ qui expirera à la fin du mois, et que les républicains veulent réduire des deux tiers, à 200 $. Les dirigeants démocrates ont quitté lundi une réunion de près de deux heures avec des responsables de la Maison Blanche, se disant insatisfaits de la proposition des républicains. «S‘ils ne veulent même pas tacler les besoins fondamentaux dont la nourriture, le loyer, et la survie économique, ils ne sont vraiment pas prêts à négocier sérieusement», a déclaré la présidente de la Chambre Nancy Pelosi après sa rencontre avec le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin; Mark Meadows, le chef du cabinet; et le sénateur Chuck Schumer , le chef de la minorité, rapporte le NYT.

Les maires exhortent le Congrès à interdire le déploiement d’agents fédéraux dans les villes

Les maires de six villes américaines ont  demandé lundi au Congrès d’interdire au gouvernement fédéral de déployer des agents fédéraux militarisés dans des villes qui n’en veulent pas, même si l’administration Trump envisage d’en envoyer davantage à Portland – Oregon, informe Politico. «Le déploiement flagrant de la force fédérale dans les villes par cette administration en dépit de l’objection des autorités locales ne devrait jamais se produire», ont écrit les maires de Portland, Seattle, Chicago, Kansas City, Albuquerque et Washington D.C. aux dirigeants de la Chambre et du Sénat américains. La publication a également signalé que lundi matin, des agents fédéraux avaient lancé des gaz lacrymogènes, des flash bangs et des boules de poivre sur les manifestants devant le palais de justice fédéral du centre-ville à Portland. Les mêmes manoeuvres musclées ont été constatées lors des manifestations dans d’autres villes ce week-end à Oakland, en Californie; à Richmond, en Virginie; à Austin, Texas; à Aurora, dans le Colorado. Alors que le président  Trump a tweeté lundi que les bâtiments fédéraux à Portland «ne survivraient pas un jour» sans la présence des agents fédéraux, la sécurité nationale dit envisager l’envoi d’environ 50 agents supplémentaires des douanes et de la protection des frontières à Portland, précise Politico.

LVMH – plongeon du bénéfice net au 1er semestre

Dans l’une des tendances les plus étranges de la pandémie mondiale, les prestigieuses marques de luxe ont été assimilées à des valeurs refuges. Mais le plongeon du bénéfice net du groupe de luxe LVMH au premier semestre vient nous rappeler qu’une industrie qui repose sur les voyages à l’international et le bien-être ne s’en tirera pas à bon compte, souligne The Wall Street Journal. Et pour cause, LVMH a affiché une baisse du résultat opérationnel courant de 68% contre 59% prévue par les analystes. La marge opérationnelle courante est ressortie à 9%, contre 21% un an auparavant. La division mode et maroquinerie qui compte les marques Christian Dior et Louis Vuitton a accusé également une chute de 24% de ses ventes. Quant aux activités joailleries et montres du groupe, elles ont reculé de 52% au deuxième trimestre. Les réservations pour la chaîne d’hôtels de luxe Belmond, rachetée en 2018 à $3,2 milliards devraient également demeurer faibles. Les investisseurs considèrent un portefeuille diversifié de plus de 70 marques comme défensif. Cela peut être vrai dans le long terme. Mais pour l’instant, cette ampleur ne fait qu’exposer le groupe à un plus large éventail de problèmes, conclut le Journal.

Covid19 – L’infection des Miami Marlins va-t-elle compromettre la saison du baseball ?

La première crise existentielle de la ligue nord américaine Major League Baseball (MLB), dans une saison inédite, a frappé fort le cinquième jour de son programme 2020, avant même que la moitié de ses 30 équipes ne puissent organiser leurs matchs d’ouverture à huit clos à domicile, signale The Washington Post. C’est arrivé d’une manière qui ne surprendrait pas un épidémiologiste: Une épidémie Covid-19 qui s’acharne sur une équipe dont la ville natale est un point chaud, mettant le restant de la saison dans une position vulnérable. Pour l’instant, l’infection au Covid-19 des membres du Miami Marlins dont 11 joueurs et deux coaches n’a pas complètement plombé toute la saison de la formation floridienne. Les responsables de la MLB espèrent que la contamination au coronavirus soit limitée pour que les Marlins puissent aller de l’avant  avec leur saison 2020, souligne le WP.

Coronavirus – Il utilise l’aide financière du PPP pour se payer une Lamborghini 

Selon Fox News, un jeune homme de Miami, a été accusé d’avoir dépensé son prêt du Paycheck Protection Program  (PPP) –  destiné à aider les entreprises américaines et les particuliers ravagés par la crise sanitaire – pour se payer une Lamborghini Huracan 2020. David T. Hines, 29 ans,  a été en effet accusé par le ministère de la Justice (DoJ) d’avoir frauduleusement obtenu un prêt de $13,5 millions sous couvert de plusieurs sociétés, dans le cadre de cette aide a rapporté Fox 9. Dans un contexte économique fortement marqué par la crise, le jeune homme a payé $318,000 pour l’achat du bolide italien, et il avait $3,4 millions  dans ses comptes bancaires, affirment les autorités compétentes. Selon le New York Times, Hines avait déclaré avoir quatre entreprises à diriger, des dizaines d’employés, et environ 4 millions de dollars de dépenses mensuelles. Environ $3,9 millions lui ont été accordés, selon le Times. Dans les jours et semaines qui ont suivi, il n’a pas versé les salaires évoqués mais a par contre fait des achats dans des commerces de luxe et les resorts de Miami Beach, note Fox News.

 

 

 

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Covid-19 : Un vrai cauchemar

 

L’Université de Yale vient de constater que le Coronavirus, en véritable envahisseur,  s’invite aussi dans nos rêves.

 

Depuis le début de l’épidémie du Coronavirus, les cauchemars se multiplient et prennent des proportions inquiétantes. Le virus réussit aussi à s’immiscer dans les rêves : C’est le constat surprenant fait par des chercheurs de Yale.

Phénomène

L’Université américaine vient en effet de publier un communiqué axé sur les rêves étranges rapportés par de nombreuses personnes pendant la pandémie. Toujours d’après ces spécialistes du sommeil, un nombre important de patients affirment avoir fait des rêves récurrents et stressants en cette période spéciale. Susan Rubman, psychologue à Yale Medicine, souligne pour sa part que « ce ne sont pas des cas isolés. Les gens croient qu’ils sont les seuls à avoir tant de rêves étranges, mais c’est un phénomène important »,  explique la psychologue. Plus fréquents et plus stressants, les mauvais rêves seraient liés à la conjoncture pandémique.

Immunité fragilisée

Un phénomène qui  suscite, d’ailleurs, de plus en d’intérêt et motive différentes études. Sur son site internet, l’université de Harvard a mis en ligne un questionnaire consacré exclusivement aux rêves. La majorité des rêves « recensés » révèlent la peur  d’attraper le virus, l’anxiété, la frustration liée à la distance sociale et à l’isolement, l’oubli de prendre des mesures de prévention.

Impactant la qualité du sommeil, les rêves liés au Covid-19 sont à prendre au sérieux, insistent les spécialistes. Signe de stress, ces cauchemars peuvent entraîner une fragmentation du sommeil et par conséquent un sommeil non-réparateur. « Ce qui provoque une détresse psychologique tout

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Adultère et violence conjugale. Un homme arrêté pour une vidéo où il agresse sa femme

Âgé de 28 ans, un tangérois se fait arrêter après avoir posté une vidéo où on le voit ligoter et agresser sa femme qui la soupçonne d’adultère.

 

Une nouvelle affaire sordide de violence à l’encontre des femmes éclate sur les réseaux sociaux. Accusant sa femme de l’avoir trompé, un homme originaire de Tanger a publié une vidéo d’une cruauté inouïe qui est devenue virale sur la toile.

La séquence de la vidéo montre un homme sans scrupule, s’en prendre violemment à sa femme, qu’il accuse d’adultère. Sous prétexte de tromperie, il « infligeait des agressions physiques à une femme dénudée et ligotée », explique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Aussitôt postée sur les réseaux sociaux, la vidéo a été épinglée par le service central chargé des crimes liés aux nouvelles technologies.

Les enquêteurs du service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Tanger, en collaboration avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont pu identifier le lieu où avait été enregistrée la vidéo ainsi que l’auteur des faits, qui été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

 

« La violence matrimoniale reste légitime »

 

Malheureusement, le traitement infligé à la jeune femme n’est pas un cas isolé, surtout dans un pays où « la violence matrimoniale reste tout à fait légitime », affirme le sociologue Ahmed El Motamassik qui rappelle « qu’au niveau de l’inconscient d’une bonne partie des Marocains, existe cette idée que la violence contre les femmes ou les enfants est normale ».

Résultat, les cas de violences à l’encontre des femmes ne cessent de se multiplier au Maroc. Selon la dernière enquête nationale du ministère de la famille publiée en mai 2019, 54,4 % des femmes ont été victimes de violences. Pourtant, seulement 28,2 % d’entre elles se sont adressées à une personne ou à une institution, et uniquement 6,6 % ont porté plainte contre leur agresseur.

 

 

Le traitement judiciaire de ces affaireslà n’incite pas les femmes à porter plainte

 

« Si la grande majorité des femmes violentées par leur conjoint ne porte pas plainte, c’est parce que la réponse finale n’est pas appropriée, nous explique Leila Slassi, avocate et co-fondatrice du collectif Massaktach qui estime que « Rien ne justifie qu’on fasse violence à une femme, qu’elle soit coupable d’adultère ou pas. Lorsqu’une la femme porte plainte, souvent, ça se retourne contre elle, et la réponse judiciaire se solde généralement soit par de l’acquittement soit par du sursis. Et donc, le traitement judiciaire de ces affaires-là n’incite pas les femmes à porter plainte. De plus, porter plainte, c’est un cauchemar, c’est plusieurs années de procédure judiciaire, et quand on voit le résultat aujourd’hui dans notre pays, ça ne vaut pas le coup. Tant qu’on a ce genre de justice, porter plainte pour ces femmes c’est une deuxième souffrance ».

En tout cas, sur les réseaux sociaux, les langues commencent à se délier chez les femmes victimes de violences, même si ces dernières sont la plupart du temps, couvertes de honte et portées pour responsables.

En 2018, le collectif Massaktach avait été créé pour dénoncer la culture du viol et les violences subies par les femmes au Maroc. L’opinion publique avait à l’époque été choquée d’apprendre « l’affaire Khadija », une adolescente âgée de 17 ans, qui avait porté plainte pour avoir été séquestrée, violée et tatouée de force pendant deux mois par une dizaine d’individus.

Connue sous le nom de « Baddunes », l’influenceuse marocaine, Ghita avait créé une page instagram pour libérer la parole des femmes victimes de violences sexuelles. Sa page compte environ 50 000 abonnés et comporte des centaines de témoignages.

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Le subtile et grand hommage des Américains au Maroc

Mike Pompeo avec Abdellatif Hammouchi lors de la visite du haut responsable américain à Rabat en décembre 2019.

Mike Pompeo avec Abdellatif Hammouchi lors de la visite du haut responsable américain à Rabat en décembre 2019.

 

Dans le cadre des célébrations de son 231e anniversaire, le Département d’État américain a choisi de mettre en exergue l’excellence des relations maroco-américaines.

Institution essentielle dans la configuration du pouvoir central des États-Unis, le Département d’État américain vient de souffler sa 231e bougie. Pour cette célébration, inscrite dans la continuité d’une longue histoire, ce département, qui est l’équivalent du ministère (fédéral) des Affaires étrangères, a illustré le post publié sur les réseaux sociaux à l’occasion par la photo du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo avec Abdellatif Hammouchi. On y voit le Directeur général de la DGSN et de la DGST, discutant avec le haut responsable américain lors de la visite qu’il avait effectué au Maroc le 5 décembre 2019.

Dans la culture américaine, une image vaut beaucoup mieux que les mots. Surtout quand elle est choisie par l’institution représentant la diplomatie et donc le «visage» des États-Unis dans le monde.

La photo de Pompeo avec Hammouchi est une grande reconnaissance à cet homme qui a révolutionné l’appareil sécuritaire dans le royaume, mais à travers lui à la stratégie clairvoyante du Roi Mohammed VI qui permet au Maroc de combattre efficacement le terrorisme et la radicalisation.

Les Américains sont aussi impressionnés par la Vision africaine du Souverain. La photo qu’ils ont choisie pour le dire est très parlante.

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Radioscopie du secteur bancaire en 2019

Quelles actions menées en matière de réglementation bancaire en 2019 ? Quelle évolution de l’activité et de la rentabilité des établissements de crédit  et organismes assimilés ? Et quels risques encourus ?…rapport de la banque centrale.

Dans la 16ème édition de son rapport annuel sur la supervision bancaire relatif à l’exercice 2019, Bank Al Maghrib note que dans un contexte de décélération de la croissance économique, la hausse du crédit bancaire au secteur non financier s’est établie à 4,8%, reflétant une accélération des crédits aux entreprises à 5,6% et un ralentissement des prêts aux ménages à 3,6%. Aussi, le rapport évoque une progression des créances en souffrance à 70 milliards de dirhams, soit un taux de sinistralité de 7,5% en hausse de 20 points de base. Pour sa part, la collecte des dépôts n’a progressé que de 2,9% sous l’effet d’une baisse des dépôts à terme concomitante à une hausse de la circulation fiduciaire.

Solidité de l’assise financière

« En dépit de cet environnement, les banques ont consolidé leur assise financière à travers une appréciation de leurs résultats et un renforcement de leurs fonds propres. Elles ont pu dégager, sur base sociale, un résultat net bénéficiaire en hausse de 8%, tiré notamment par les activités de marché », souligne Bank Al Maghrib. Dans le détail, les onze banques ont réalisé globalement, sur base consolidée, un résultat net-part du groupe en progression de 2,7%, reflétant l’impact des performances baissières de certaines filiales en Afrique subsaharienne. Au plan de la capitalisation, les fondamentaux des banques se sont de nouveau renforcés, dégageant, sur base sociale, un ratio de solvabilité de 15,6% et un ratio de fonds propres de base de 11,5%, au-dessus des minimas réglementaires de 12 et 9% respectivement. Sur le plan de la régulation et de la surveillance, les actions menées auprès des établissements de crédit ont visé à conforter la résilience bancaire et à rehausser les pratiques bancaires en matière de gouvernance des risques, de pilotage du capital, de contrôle interne et de conformité, tout en suivant les plans correctifs mis en place par les acteurs pour se conformer aux exigences de la Banque Centrale. Aussi, les banques ont été appelées à préparer la mise en œuvre de la réforme de la classification des créances. Sur le plan transfrontalier, la Banque continue d’œuvrer à élargir les mécanismes de coopération avec ses homologues étrangers en matière de contrôle bancaire à travers notamment la signature de deux nouvelles conventions avec les Banques Centrales d’Egypte et de l’Ile Maurice.

Protection de la clientèle

Dans le domaine de la finance verte, la banque centrale  a  finalisé un projet de directive réglementaire fixant les orientations en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux. En matière de protection de la clientèle des établissements de crédit, les actions menées en 2019 ont porté sur la redynamisation de l’activité du Centre Marocain de Médiation Bancaire, l’édiction d’une directive réglementaire portant sur la mobilité bancaire et la fixation de règles devant encadrer la délivrance des mainlevées sur les garanties. S’agissant de l’industrie de la finance participative, la Banque a continué d’œuvrer avec les parties prenantes à favoriser le parachèvement de l’écosystème notamment au plan légal, fiscal et des instruments du marché des capitaux.

Financement  TPME

Durant l’année 2019,  les actions visant la promotion du financement de la TPME ont connu un nouvel élan. En exécution des hautes orientations Royales, la Banque s’est pleinement engagée, aux côtés du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, dans l’élaboration de ce programme qui a donné lieu à la création d’un fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat et au lancement d’une offre de financement « Intelaka » destinée à soutenir la création d’entreprises. Les efforts menés par la Banque Centrale et le marché auront permis au terme de 2019 de conforter davantage la résilience du secteur bancaire, ce qui lui a permis de faire face à la crise pandémique survenue au terme du 1er trimestre 2020 ainsi qu’à ses impacts aux plans sanitaire, économique, social et financier

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