Friday, April 29, 2016

SIAM: Akhannouch prône un partenariat Maroc-Côte d’Ivoire-Gabon

aziz_akhannouchLe SIAM 2016 pourrait être le départ d’une nouvelle coopération agricole entre le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Gabon.

En effet, à la sortie d’une réunion ministérielle avec ses homologues Mamadou Sangafowa Coulibaly de la Côte d’Ivoire et Mathieu Mboumba Nziengui du Gabon, Akhannouch a précisé que les 3 pays ambitionnent de développer un modèle tripartite.

« Cette coopération devra toucher des domaines prioritaires tels la sécurité sanitaire, le transfert de compétences et savoir-faire agricoles, l’investissement dans le domaine agricole, la recherche agronomique, la fertilité des sols et la formation professionnelle agricole » a précisé le ministre marocain.

Au vu des coopérations dans le domaine agricole qui se sont dynamisées ces dernières années, ce nouveau modèle pourra hisser les échanges économiques entre le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Gabon.



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Sahara: Victoire marocaine au Conseil de Sécurité

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a prorogé, vendredi 29 avril, d’une année le mandat de la MINURSO, jusqu’au 30 avril 2017, et consacré encore une fois la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, en qualifiant, à ce sujet, de « sérieux et crédibles » les efforts déployés par le Maroc pour aller de l’avant dans le processus vers une résolution du conflit du Sahara.

CS

Dans sa résolution n°2285, adoptée à la majorité des membres du Conseil de sécurité, avec trois abstentions et deux votes contre, l’instance exécutive de l’ONU « prend note de la proposition présentée par le Maroc, le 11 avril 2007, au Secrétaire Général, et des efforts sérieux et crédibles du Maroc visant à aller de l’avant dans le processus vers une résolution (du conflit) ».
Le Conseil de sécurité « insiste sur l’importance d’un engagement des parties à poursuivre le processus de négociations dans le cadre des pourparlers sous l’égide des Nations Unies ».

Dans cette résolution adoptée à l’unanimité des quinze membres, le Conseil de sécurité « réitère son appel aux parties et aux Etats voisins de coopérer plus pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres et de consolider leur engagement afin de mettre fin à l’impasse actuelle et réaliser des progrès sur la voie d’une solution politique ».

Le Conseil « reconnaît », dans ce sens, que « la réalisation d’une solution politique à ce différend de longue date et qu’une coopération renforcée entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe sont de nature à contribuer à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel ».

L’organe exécutif des Nations Unies a insisté, en outre, sur la nécessité d’ « enregistrement » des populations dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, et invité « à des efforts à cet égard ».

Le texte de la résolution rappelle, d’autre part, le soutien du Conseil de sécurité à la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ayant conclu que “le réalisme et un esprit de compromis de la part des parties sont essentiels en vue de réaliser des progrès dans les négociations”.

Le Conseil de sécurité appelle, par ailleurs, « les parties à continuer à faire montre de volonté politique et à œuvrer dans une atmosphère propice au dialogue, dans le but d’entrer dans une phase plus intense et plus substantielle de négociations ».

(MAP)



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Maroc-Afrique du sud : l’ambassade marocaine lance un site web pour faire connaître le Maroc

site webUne fenêtre diplomatique sur le net. L’ambassade du Maroc à Pretoria vient de lancer le site http://ift.tt/21jviA8 pour mieux faire connaître le Maroc à la nation arc en ciel et la sous région australe.

En effet, le site met en avant les services liés au séjour, les actes et services civils mais aussi met à porter de clic l’accès aux sites institutionnels du Royaume. Sur la page d’accueil, on peut consulter également les activités de Sa Majesté le Roi.

De même, la plateforme arbore fièrement les couleurs du Royaume et son Sahara Marocain en mettant l’accent sur l’historique de la cause nationale.



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Le Groupe Diana Holding signe avec MEDZ pour s’installer dans l’Agropole de Berkane

MEDZ DIANAC’est en marge du SIAM que le Groupe Diana Holding représenté par sa Présidente Directrice Générale Rita Maria Zniber et MEDZ représenté par le Président du Directoire Omar Elyazghi ont signé un protocole de partenariat pour une usine de conditionnement et d’exportation à l’Agropole de Berkane.

Ainsi, MEDZ sera en charge de la construction de l’infrastructure sur 5ha dans l’Agropole qu’il a développé dans la région. Le Groupe de Mme Zniber compte démarrer le projet au courant 2016 pour que l’unité soit opérationnelle en 2017.

Elle nécessitera un investissement de 200 millions de dirhams. Côté emplois, le Groupe table sur 500 emplois directs générés par la future station.



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Jazzablanca 2016 Goran Bregovic, gitan dans l’âme !

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S’il est une musique à la fois mélodique et agressive, c’est bien celle de Goran Bregovic. Une musique joyeuse aux tons « gypsy » et colorés qui a transporté le mercredi 20 avril, le public casablancais, dans un univers musical tzigane, généreux et festif. L’ex rock star de Sarajevo, qui ne fait pas les choses à moitié, a choisi de commencer son concert dans les gradins, histoire de nous faire partager un peu sa folie gitane. « Quand j’ai ramené mon premier cachet à la maison, mon père qui était colonel à l’époque, m’a dit qu’il espérait que je ne vivrai pas de ce métier de gitan… J’ai toujours été proche des gitans, j’ai même écrit un opéra Carmen avec une fin heureuse pour que les gitans puissent la jouer dans un mariage. D’ailleurs, je suis fier que les gitans puissent gagner de l’argent en jouant mes chansons », nous a confié le musicien qui s’est détourné du rock pour une musique tzigane teintée de rythmes reggae, de jazz et de musique du monde. Entre fanfare, chants traditionnels balkaniques et pulsations électropop, la musique de Goran Bregovic est une fête qui célèbre la richesse et le muticulturalisme de nos sociétés modernes. Exilé à Paris depuis 1991, pendant la guerre en ex-Yougoslavie, cet artiste de talent a réussi au fil des ans, à panser ses blessures de guerre grâce à sa musique endiablée, qu’il a imposée en Europe de l’Ouest en véhiculant des messages de paix. Son dernier album où il collabore avec Rachid Taha s’appelle d’ailleurs « Trois lettres de Sarajevo». Sarajevo étant « une métaphore qui renvoie à un monde où il serait possible de vivre ensemble, le violon est aussi une autre métaphore puisqu’il se joue différemment dans les 3 cultures monothéistes, donc, j’ai écrit un morceau pour 3 violons », nous a révélé celui qui pendant des années fut le compagnon de route du cinéaste Emir Kusturica pour lequel il a composé les musiques de la plupart de ses films, notamment « le Temps des gitans », « Underground » et «Arizona Dream». Depuis 1997, ce virtuose des Balkans sillonne le monde avec son Orchestre des mariages et des enterrements, formation protéiforme composée de musiciens traditionnels, qui recrée l’ambiance des grands rassemblements familiaux et sociaux balkaniques ✱



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Alaa Zouiten Un virtuose du luth à Jazzablanca

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‘Connu pour son style jazz arabo-andalou, le luthiste mandoliniste et compositeur marocain nous parle de «Talking Oud », son dernier album métissé mêlant rythmes jazzy, Flamenco, Gnaoua et rock progressif. ‘

Né en 1985 à Casablanca, Alaa Zouiten découvre sa passion pour la musique dès l’âge de 6 ans lorsqu’il tombe sur un vieux piano chez sa grand-mère. Elève brillant et studieux, il obtient son baccalauréat avec mention, entame des études en médecine à Marrakech et sort du conservatoire premier de sa promotion. Fasciné à l’époque par la musique arabo-orientale classique, il se découvre un penchant pour le Oud et rêve de suivre le pas de ses luthistes idoles comme Farid Al Atrach, Munir Bachir, Naseer Shemma ou Said Chraibi. En 2008, il rejoint le groupe de fusion marocain Jbara qui lui permet d’acquérir une nouvelle expérience musicale et le propulse sur le devant de la scène nationale et internationale. L’artiste décide alors de tout plaquer pour se consacrer à sa passion de toujours, le oud et entame des études musicales en Allemagne. En 2010, il enregistre « Un oud fou » dans un style jazzy arabo-andalou. Epris de flamenco, Alaa s’intéresse à plusieurs styles musicaux, notamment le Rock progressif, le Reggae, le Blues, la musique baroque, médiévale et classique, ainsi que les musiques traditionnelles marocaines tel que le « gharnati », « Gnaoua » ou « Ayta ». Inspiré par Miles Davis, l’artiste découvre l’esprit du jazz et crée un style personnel qui s’ouvre à une multitude de possibilités musicales. En 2012, il sort « Hada Makan », un opus enregistré en Allemagne où il repousse les limites du oud pour accoucher d’un style métissé résolument contemporain oscillant entre musique arabo- andalouse, flamenco, Jazz et Rock. Avec son dernier album « Talking oud » (2014), Alaa continue son processus expérimental, libère les cordes de son oud pour mieux saisir l’ambre du flamenco. Son passage très remarqué à la 11e édition du Jazzablanca restera longtemps dans les annales.

L’observateur du Maroc et d’Afrique : Qu’est ce qui vous a inspiré pour « Talking Oud » enregistré en Allemagne ?

Alaa Zouiten : C’est un album que j’ai enregistré avec les musiciens du groupe allemand « For free hands » que j’ai rencontré en 2014 au Jazz au Chellah. Je voulais présenter toute une palette musicale où le oud peut s’exprimer et parler plusieurs langues. Pour moi, au-delà de son histoire, le oud est avant tout un moyen d’expression. Je suis un musicien du 21e siècle qui évolue dans un contexte de mondialisation et ce qui émane de moi doit être en harmonie avec mon vécu quotidien. J’ai donc proposé un style arabo-andalou avec des morceaux plutôt Big Band, Gnaoui, rock progressif… En fait, je parle avec le oud en adoptant plusieurs langages musicaux.

Pourquoi il y a toujours cette touche jazzy qui caractérise votre métissage musical ?

Je prends l’esprit du jazz, son côté improvisation -qu’on retrouve d’ailleurs dans la musique araboandalouse-, son esprit d’ouverture et de partage, et je le mélang e avec d’autres styles, arabo-andalou ou autre. Actuellement, je prépare un Master en ethnomusicologie en Allemagne et ça me permet non seulement d’analyser la musique traditionnelle mais aussi de découvrir de nouveaux styles musicaux. J’ai toujours comparé la musique à la cuisine, c’est un art culinaire qui nous permet d’essayer plusieurs recettes avec plusieurs sauces. Cela dit, il faut savoir rester humble !

C’est facile d’improviser sur scène ?

C’est essentiellement technique à la base, car, pour improviser, il faut énormément répéter. Et des fois sur scène, l’imprévisible prend le dessus et c’est ce qui fait le charme de la musique ; c’est un domaine où on apprend en permanence.

Pourquoi cherchez-vous à repousser les limites du Oud ?

Parce que ça ne sert à rien d e recopier ce qui a déjà été f ait, et aujourd’hui encore, je ne sais pas pourquoi j’ai opté pour cet instrument ! A 6 ans, j’ai commencé à faire du piano, puis j’en ai fait aussi en Allemagne, mais le oud pour moi a été un véritable moyen d’expression. Ceci étant, je ne suis pas obligé de jouer comme les puristes ; d’ailleurs, tout ce que j’écris, je le compose à la base sur piano, après, je le transpose au oud, et c’est ce qui crée le nouveau !

Vous avez été énormément inspiré par Miles Davis ?

Oui, j’aimais sa philosophie qui consistait à ne choisir que les belles notes au lieu de jouer 1000 notes/ mesure pour laisser le tem ps au silence ; c’est un exercice assez difficile ! Ce qui me fascinait aussi chez lui, c’est qu’il est passé du swing, au Hip Hop jusqu’au Rap en passant par l’électro-jazz, il était à la pointe de toutes les révolutions du jazz. Sa fascination pour Jimmy Hendricks l’a amené à jouer du jazz rock… Il détectait facilement les talents et donnait la chance aux jeunes de s’exprimer.

Fardi Al Atrach était votre idole ?

Au départ, j’adorais 4 oudistes : Farid Al Atrach parce qu’il avait cette incroyable capacité de se détacher du lyrisme arabe, Munir Bachir, parce qu’il est l’un des premiers qui a fait connaître le oud à l’étranger ; Naseer Shemaa, qui avait une maîtrise incroyable de la technique et Feu Said Chraïbi, qui incarnait l’identité musicale marocaine puisqu’il était un des rares oudistes à s’inspirer de notre patrimoine traditionnel et c’est ce qui manque cruellement au Maroc ! On a toujours été influencé par les écoles orientales et on nous a longtemps endoctrinés musicalement avec pour seules références Abdelhalim, Oum Keltoum ou Farid Atrach, …Du coup, on tournait en rond et personne n’osait proposer du nouveau.

Vous cherchez à occidentaliser le oud finalement ?

Non, je ne pars pas d u principe de l’identité dans la musique. Je suis né dans une culture marocaine où on écoutait andaloussi et gharnati pendant les fêtes, dans les maria ges, on écoutait aita, chaibi, gnaoua et ça serait aberrant d’occulter notre éducation musicale et de partir vers autre chose. C’est ancré en moi, cela dit, rien ne pourrait m’empêcher d’inclure de la musique cubaine ou chinoise. J’aime beaucoup le Flamenco, mais j’ignore toujours la raison de cette passion ; l ’année dernière, à Grenade, je me suis senti chez moi. L’essentiel, c’est de capter ces émotions et de les transférer dans un processus de création.

Vous aimez bien les mélodies joyeuses.

Oui, les morceaux mélancoliques me soulent, c’est trop cliché ! C’est pour ça que je me lance dans la salsa ou le rock. Je n’aime pas l’émotion unidimensionnelle, la musique est très vaste, elle peut incarner l’érotisme, la colère…

Vos projets ?

Je négocie toujours avec des labels pour commercialiser « Talking Oud » on line. Sinon, je prépare un prochain album qui serait une vraie fusion Flamenco-arabe, avec un côté berbère, juif,… je vais me concentrer cette fois-ci sur une seule direction parce que dans la majorité des projets de métissage, on attend à ce que l’autre s’adapte et joue nos rythmes et mélodies alors qu’il faut s’ouvrir aux autres formes musicales (la Buléria, la Soleá…), être capable de les jouer pour pouvoir par la suite, rajouter sa propre sauce ✱



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BCIJ : une nouvelle cellule démantelée

BCIJLa vigilance des services de sécurité marocains continue de donner ses résultats. En effet, une cellule terroriste composée de trois membres, s’activant dans la ville de Nador et liés à l’organisation dite « Etat islamique », a été démantelée ce vendredi 29 avril, par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Les données ont démontré que les mis en cause ont reçu des instructions de dirigeants de « Daech » pour la création d’un Emirat dans le nord du Royaume, chargé de planifier une série d’attentats suicides à la voiture piégée contre des institutions sensibles dans le Royaume, grâce à l’appui logistique de cette organisation terroriste, a indiqué le ministère dans un communiqué.

La surveillance des membres de cette cellule a révélé qu’ils ont effectué des repérages d’un site sensible dans la ville de Nador dans la perspective de le prendre en cible dans le cadre de leur projet terroriste, a précisé la même source.

Les mis en cause seront déférés devant la justice à l’issue de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, a ajouté le ministère de l’Intérieur, soulignant que le démantèlement de cette cellule s’inscrit dans le cadre du suivi des réseaux terroristes porteurs de projets destructeurs.



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Une brise de romantisme souffle sur Essaouira

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La cité des Alizés a encore une fois fait vibrer la musique de chambre entre ses murs. Lors du concert d’ouverture de la 16e édition du Printemps musical des Alizés, qui s’est tenu ce jeudi 28 avril à Dar Souiri, le clarinettiste de renom Pascal Moraguès nous a fait vivre, en compagnie du Quatuor Danel, un moment d’exception, en rendant un vibrant hommage à l’Ecole Viennoise.

Dans une ambiance psychédélique, entre lyrisme, virtuosité et romantisme, l’ensemble musical connu pour l’intensité et la profondeur de son interprétation a livré du grand art avec sa magnifique reprise du Quatuor à cordes de Weber, du Quintette pour clarinette de Brahms avant de finir sur une note extraite du Quartet de Mozart.

« Ce festival est pour nous de la fierté, du bonheur et de la victoire », a tenu à rappeler André Azoulay, Président Fondateur de l’Association Essaouira Mogador, en parlant de la directrice artistique Dina Bensaid qui a dû s’absenter cette année parce qu’elle a été sélectionnée dans le concours Reine Elisabeth. « C’est une grande récompense pour nous Marocains, … Désormais des milliers de gens dans le monde découvriront que la musique de chambre a une adresse marocaine », a conclut fièrement André Azoulay.

Dina Bensaid qui a fait ses débuts à Essaouira dès l’âge de 11 ans, est ainsi la première africaine et la première maghrébine à accéder à la liste de sélection d’un des plus prestigieux et des plus inaccessibles concours au monde.

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« Les réparateurs du ciel » de Hassan Darsi

Les réparateurs du ciel, 120 x 120 m

‘Du mardi 10 mai au 7 juin 2016 à la galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca’

Après une première exposition en 2009, « Mutations ordinaires », Hassan Darsi réinvestit l’espace de L’Atelier 21 avec une nouvelle exposition, « Les réparateurs du ciel ». Depuis 2009, il n’y a pas eu d’exposition personnelle de l’artiste au Maroc. Le travail lent ainsi que ses recherches  aboutissent sur une nouvelle série qui surprend par sa nouveauté, tout en maintenant des liens avec ses travaux antérieurs. Dans cette nouvelle série, Hassan Darsi poursuit ses recherches sur l’alchimie entre la matière noire et la poussière d’or.

L’historienne de l’art Florence Renault Darsi parle de l’artiste et de son œuvre en ces termes : « Hassan Darsi explore les fusions et les scissions de deux matières, la peinture noire et la poussière d’or ; il en visite les possibles et les contraintes, les évolutions et les trajets, jusqu’à faire naître des paysages, organiques ou célestes, jusqu’à l’apparition de monstres fantasmagoriques, ou encore jusqu’à l’explosion recherchée et attendue. Un processus qu’il avait déjà expérimenté avec la série des Exuvies, qui proposaient différents états de mues de serpents. Une mue omniprésente, préfigurée avec la série des Vagues dorées, où la sérigraphie dorée venait transformer les débordements tempétueux de l’océan. Une mue dont souffrent aussi les «Fantômes », silhouettes ineffables aux contours incertains, qui cohabitent avec Les réparateurs du ciel. Une mue allégorique, préfiguration de changements, de métamorphoses, celles de notre société, de nous-mêmes, de notre monde construit et de ses mutations parfois maîtrisées… parfois pas, ou mal… L’exuvie, cette peau morte que le serpent abandonne quand elle devient trop exigüe, est l’or jaune et l’or noir, la tentation originelle, l’alchimie des matières qui composent ces paysages tourmentés. A la fois symbole d’une renaissance et d’une fin, elle marque la présence sournoise d’une Hydre de Lerne indomptable, qui absorbe et digère les fragiles constructions que Les réparateurs du ciel semblent vouloir raccommoder… »

Hassan Darsi est né en 1961 à Casablanca. Après des études à l’Ecole supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Mons en Belgique, il rentre à Casablanca puis fonde l’Association La Source du Lion avec laquelle son travail personnel entretient toujours des résonnances et des connivences étroites autour du concept de Passerelles artistiques et de projets participatifs. Il a développé sur une période de plus de 20 ans une œuvre multiple : photographie, installations, sculptures, interventions dans des espaces publics, maquettes, performances, films vidéos et projets participatifs impliquant d’autres disciplines, danse, poésie, architecture…

Les œuvres de Hassan Darsi ont intégré des collections de renom dont le Musée national d’art moderne (Centre Georges Pompidou, Paris), le musée d’art contemporain d’Anvers (Belgique), la collection du FRAC Champagne-Ardenne, France, la collection Zorlu Center, Istanbul, Turquie.

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Gérard Torgomian préside le Concours National de Musique du Maroc

CNMM 2016 - Affiche

‘Du 22 au 25 juin 2016 à Rabat’

Organisée par l’Ecole Internationale de Musique et de Danse (EIMD) de Rabat et Casablanca, cette 14e édition dédiée aux instruments à cordes est un éventail d’extraits d’œuvres emblématiques préparé pendant plusieurs mois par les jeunes instrumentistes qui, pourront concourir seuls ou en duos. Cette nouvelle édition sera ainsi enrichie par la création d’une formule «duo» du même instrument (violon, alto, violoncelle, contrebasse et guitare) et concernera les 4 catégories (A, B, C et supérieure).

En 13 ans d’existence, près de 2700 jeunes musiciens âgés de 5 à 30 ans ont participé à cette prestigieuse compétition dédiée une année sur deux aux cordes (cordes frottées et cordes pincées). Le concours permet ainsi de dénicher et de faire émerger les talents de demain, grâce à un jury de professionnels du monde de la musique, qui évalue le niveau des candidats au fil de toute la compétition, qui s’étale sur plusieurs jours. Cette année, il sera présidé par le violoniste de renom Gérard Torgomian. Membre de l’orchestre de l’Opéra de Paris depûis 1974, il est connu pour son vaste répertoire dans la musique de chambre.

La cérémonie de clôture se déroulera le 25 juin à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et mettra à l’honneur tous les jeunes musiciens primés, qui recevront diplômes et récompenses des mains des partenaires et organisateurs. D’autres prix spéciaux pourront être attribués par le jury, notamment le “Prix du plus jeune lauréat du concours” et le “Prix du meilleur espoir marocain”.

À travers les années, le concours a connu la participation de grandes personnalités de la musique, en tant que présidents et membres de jury, telles qu’Abdel Rahman El Bacha, Ludovic Rucosa, Renaud Stahl et Betho Davezac.



via Abdo El Rhazi Gérard Torgomian préside le Concours National de Musique du Maroc

Air Côte d’Ivoire renforce sa flotte avec 4 A320 d’Airbus

A320 neoEt voilà la compagnie ivoirienne qui prend de l’altitude devant ses concurrents sous régionaux (Asky et eCair).

Air Côte d’Ivoire vient de commander 4 appareils d’Airbus. Il s’agit de 2 A320 et 2 A320neo pour un montant de 410 millions de dollars.

Airbus précise dans un communiqué que la compagnie abidjanaise est la première compagnie aérienne africaine a commandé le A320neo qui est le dernier né de la gamme A320.



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COP22 : un consortium marocain équipera le comité d’organisation de Voitures Électriques

Les Voitures Electriques arrivent au Maroc pour la COP 22. C’est le consortium Groupe Renault Maroc, Nissan Motors Egypt, Schneider Eletric et M2M qui porte ce projet innovant de véhicules à faible émission de CO2.

A Renault Zoe electric car is displayed at the French carmaker's booth during the second press day ahead of the 82nd Geneva Motor Show on March 7, 2012 in Geneva. Some 700 carmakers hold a press preview of their newest batch of automobiles at the Geneva Motor Show, which opens to the public from March 8 to 18. AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI

Le consortium s’appuie sur l’Agence nationale pour le Développement des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ADEREE) pour réussir ce projet.

En effet, les voitures consomment au Maroc 40% de la facture pétrolière et polluent à hauteur de 23%. Ainsi, avec la VE, les émissions d’effet de serre seront assez réduites au vu des objectifs de mix énergétique de 42% en 2020.

Concernant le consortium, il mettra à la disposition du comité d’organisation des VE pour marquer l’empreinte marocaine en développement durable.

Renault et Nissan se chargeront de la fourniture des VE et la promotion des ventes au Maroc. Pour sa part, Schneider Electric installera les bornes de recharges dans la ville de Marrakech et plus tard dans l’ensemble du territoire. L’intégrateur M2M s’occupera des transactions via la carte magnétique (recharge borne, lecture NFC, paiement) et de la plateforme de gestion de la flotte de VE. Enfin, l’ADEREE aura pour rôle de procéder à la réglementation et la fiscalité liées à la VE.



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Thursday, April 28, 2016

La permanence d’une alliance

Ahmed CHARAI

Ahmed CHARAI

L’alliance entre le Maroc et les pays du Golfe et celle entre cet ensemble et les USA ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Il parait nécessaire de rappeler, de préciser quelques faits historiques, qui permettent de saisir ce qui relève du variable, du changement et ce qui est de l’ordre du permanent. La relation avec les USA est très ancienne. Quelques années après la création de l’Arabie Saoudite, Abdelaziz Al Saoud, son fondateur, a rencontré le Président américain Roosevelt sur un navire de guerre, pour sceller une alliance qui survivra aux aléas des affaires du monde, en particulier au premier choc pétrolier de 1973. Pour le Maroc, cette relation date de l’indépendance des Etats-Unis. Cette alliance est bien évidement dépendante de l’environnement international. La guerre froide imposait des règles, celles d’un camp prédéfini, exclusif. Aujourd’hui, nous sommes face à un monde multipolaire où tout Etat souverain a intérêt à diversifier ses relations internationales pour mieux défendre ses intérêts, sa place sur l’échiquier. Le Maroc n’en fait pas mystère et c’est le sens du discours royal au sommet de Ryad. Dans notre pays, le choix fait est celui de consolider les relations bilatérales avec l’Europe, en particulier, l’Espagne et la France, relations économiques, humaines, culturelles très denses, mais aussi avec l’Afrique subsaharienne. Aucune de ces relations n’est exclusive. Au contraire, plus le maillage est dense, plus il renforce chaque relation particulière. Car tout Etat aspirant à l’émergence économique doit préserver une réelle présence sur la scène internationale. D’autant plus que la question du terrorisme est prégnante. La guerre contre ce phénomène transnational nécessite une coopération multilatérale où le Maroc est une pièce centrale mais qui doit impliquer les deux continents, et globalement toutes les puissances. En fait, tous ces débats sur les variations stratégiques sont nés de l’accord nucléaire avec l’Iran. L’administration Obama a mécontenté à la fois Israël et ses alliés du Golfe, pour des raisons différentes. Les monarchies du Golfe voient d’un mauvais oeil la levée des sanctions, le nouveau pouvoir financier d’un Iran impliqué, fortement, dans une lutte régionale, en utilisant le Chiisme. Ce à quoi l’administration américaine en place répond en disant qu’elle évite la bombe iranienne tout en maintenant la pression. Position qui n’a pas le soutien du congrès américain, hostile à un retour de l’Iran, comme le conçoit le Président Obama. Le cas d’Israël est particulier, parce qu’aux USA, quelque soit la majorité, la sécurité de l’Etat hébreu est considérée comme relevant de la sécurité nationale américaine. Obama s’escrime à expliquer à ses alliés de la région que son pays continuera à assurer leur sécurité. On ne peut pas dire que ces alliances sont fragilisées, ou remises en cause. Le changement réside dans le fait que l’administration américaine en place, et pour des raisons parfois qui lui paraissent pragmatiques, se voit obligée de tenir compte du rôle régional de l’Iran, sans abandonner son soutien traditionnel. C’est un chemin de traverse difficile à appréhender, sans se convaincre que les politiques stratégiques ont des ADN, qui font que le conjoncturel, aussi médiatisé soit-il, touche rarement le fondamental. D’un côté, les USA n’ont aucun intérêt à distendre leurs alliances au sein du monde arabe. La région est centrale dans leur vision stratégique et ils ne peuvent se permettre d’y perdre leur influence au profit d’autres puissances. De l’autre, les monarchies du Golfe ont tout intérêt à maintenir cette alliance, face au danger iranien. C’est donc une alliance dictée par l’intérêt et non pas par la passion, ce qui fait sa pérennité. Que les modalités soient appelées à changer, personne ne peut le contester. C’est ce qui se passe d’ailleurs sous nos yeux, en toute transparence. Cela relève de la rénovation d’une alliance pérenne, historique.



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Maroc-Sénégal : Une convention d’entente lie les ministères de la fonction publique

bampassyLes ministres de la fonction publique du Maroc et du Sénégal, Mohamed Moubdi et Viviane Bampassy se sont rencontrés le 27  avril. La ministre sénégalaise effectue une visite de travail du 27 au 29 avril à Rabat.

Lors de cette rencontre les deux parties ont examiné les différentes voies susceptibles de renforcer leur coopération dans les domaines de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration. Ainsi, Monsieur Mohamed MOUBDI et Madame Viviane Laure Elisabeth Bampassy ont signé à cette occasion un mémorandum d’entente  qui établit le cadre de collaboration et d’échange entre les deux parties, en vue d’assurer la modernisation et le renouveau du secteur public, le renforcement des capacités de gestion et le développement et la rationalisation des ressources humaines.

Le mémorandum d’entente signé, concerne les domaines de la simplification des procédures administratives, la modernisation de l’administration électronique, la valorisation du capital humain de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC), la gestion axée sur les résultats, la réforme du statut de la fonction publique et la promotion du dialogue social, le renforcement de la bonne gouvernance, le renforcement  de la déontologie dans le secteur public, la promouvoir la déconcentration administrative et la promotion de la qualité du service public.



via Abdo El Rhazi Maroc-Sénégal : Une convention d’entente lie les ministères de la fonction publique

« Bine Yediha » Le nouveau single de Meezo L Fadly, tourné sous l’eau

Clip Meezo

Nominé aux Africa Music Awards en 2015 avec son premier single M’Wooppy, le jeune artiste marocain Hamza El Fadly ou Meezo L Fadly, connu pour ses reprises sur Youtube des tubes internationaux à la sauce jazzy et sa participation à The Voice au Liban, nous revient avec un titre inédit dédié à sa maman.

Avec son deuxième clip tourné entièrement sous l’eau, l’artiste casablancais « funky » voulait reproduire l’univers d’un bébé qui barbote dans le ventre de sa mère. On y voit Meezo chanter « le premier regard qu’il a échangé avec sa mamam lorsqu’il a vu le jour », comme l’explique le message en fin de la vidéo.

Une première au Maroc et dans tous les pays arabes.

Rappelons que le premier clip du chanteur « M’Wooppy », a été entièrement tourné en mode selfie vidéo, où l’on voit l’artiste se balade dans les rues de Marrakech à la recherche de sa bien aimée.



via Abdo El Rhazi « Bine Yediha » Le nouveau single de Meezo L Fadly, tourné sous l’eau

Faouzi Laatiris expose ses « Volumes fugitifs » au Musée Mohammed VI

Affiche - Volumes fugitifs au MMVI

‘Du 05 mai au 30 août & du 15 septembre au 30 décembre 2016 à Rabat’

Le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain accorde sa première carte blanche à l’artiste Faouzi Laatiris, sous le titre « Volumes Fugitifs. Faouzi Laatiris et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan ».

Né en 1958 à Imilchil au Maroc, l’artiste étudie à l’INBA de Tétouan dans les années 1980, où il enseigne depuis 1993 à nos jours, instaurant l’atelier « Volume et installation » qui développera au Maroc les pratiques liées à l’espace, aux formes hybrides et dynamiques, à la mise en scène des objets.

Pour le premier volet de l’exposition (05 mai-30 août 2016), Faouzi Laatiris présentera son nouveau projet « Les Sept portes », entouré de neuf artistes qu’il a contribué à révéler soit dans les années 1990, soit dans les années 2000, deux générations d’artistes qui connaîtront un écho remarquable et toujours vibrant sur la scène internationale. Le deuxième volet de l’exposition (15 septembre-30 décembre 2016) se recentrera sur l’oeuvre de Faouzi Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier « Volume et installation » de l’INBA de Tétouan. Remonter aux années 1990 permettra de se replonger dans les transformations économiques et esthétiques liées à la mondialisation – autant d’enjeux que Faouzi Laatiris incarne, à la manière d’un éclaireur iconoclaste.

Pour accompagner l’exposition, un ouvrage ambitieux et trilingue (français-arabe-anglais) sera publié en coédition entre la Fondation Nationale des Musées et Kulte Gallery & Editions. Croisant les archives, les entretiens et les essais critiques, il retrace les trajectoires des professeurs et étudiants emblématiques de l’INBA de Tétouan, des années 1950 à nos jours. Afin de s’interroger collectivement sur ce que « faire école » veut dire : dans le contexte de Tétouan, dans l’histoire nationale et au-delà de l’ici et maintenant.

Le commissariat de l’exposition, ainsi que la direction de l’ouvrage accompagnant l’exposition, sont assurés par Morad Montazami, commissaire-chercheur à la Tate Modern de Londres et soutenu par Iran Heritage Foundation. Il est l’auteur de textes sur les artistes Jeremy Deller, Jordi Colomer, Allan Sekula, Farid Belkahia,

Eric Baudelaire, Walid Raad, Hamed Abdalla… Il fut commissaire des expositions « Bahman Mohassess, 60 Pieces of a Lost Body » (2015) et « Behjat Sadr, Trace Through the Black » (2016) aux galeries Ab-Anbar et Aria à Téhéran, ainsi que co-commissaire de l’exposition « Unedited History: Iran 1960-2014 » au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et au MAXXI (Rome) en 2014-2015. Il dirige également la revue Zamân sur l’art moderne et contemporain du Moyen-Orient et du Maghreb ainsi que les éditions Zamân Books.



via Abdo El Rhazi Faouzi Laatiris expose ses « Volumes fugitifs » au Musée Mohammed VI

Guinness : la plus grande théière du monde est marocaine

théAllez, prenons une théière normale et multiplions-la par deux-mille. Et ben, cela donne exactement la plus grande théière du monde.

Celle-ci est marocaine et elle a été révélée, mercredi 27 avril, à Meknès. Elle est signée Atay Sultan et elle été dévoilée, en marge du SIAM 2016, à l’occasion des 80 ans de l’entreprise. Et alors ? Avec cette « prouesse », l’enseigne marocaine, à vocation internationale, a eu son ticket d’entrée au livre Guinness des records.

La théière en question est longue de 4 mètres, avec un diamètre frôlant les 2,60 mètres. Côté poids, elle pèse dans les 1200 kilogrammes et peut contenir 1600 litres d’eau. Au-delà de ces chiffres « froids », l’entreprise, dont la marque est présente dans une vingtaine de pays, a fait la démonstration devant un large public dans la capitale ismaélienne.

Et ils étaient plusieurs à avoir goûté des centaines de verres de thé in situ. Des verres qui ont nécessité 105 boites de thé et 75 kg de sucre et des kilos de menthe.



via Abdo El Rhazi Guinness : la plus grande théière du monde est marocaine

Alstom fournira le matériel roulant du TER de Dakar

TER alstomC’est officiel, le constructeur français spécialisé dans les tramway, trains et TGV gagne le marché du matériel roulant de Train urbain de Dakar.

C’est la Direction centrale des marchés publics (DCMP) qui a donné un avis favorable à l’attribution du marché à Alstom. Le marché se chiffre à 149,66 milliards de FCFA soit 228,4 millions d’euros.

Il s’agit donc de la ligne entre Diamniadio et le centre ville de Dakar long de 36 km. La deuxième tranche sera entre Diamniadio et l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) sur un tracé de 19 km.



via Abdo El Rhazi Alstom fournira le matériel roulant du TER de Dakar

Assurances : Atlantique Assurances Mali et Saham Burkina décrochent leurs autorisations

saham logoLes deux sociétés d’assurance des groupes BCP et Saham vont déployer leurs activités d’assurance.

En effet, c’est lors de la 83ème session de la la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) que ces deux assureurs ont obtenu un avis favorable pour les autorisations nécessaires.

La première société, Atlantique Assurances Mali pourra exercer donc au Mali et Saham pourra démarrer ses activités au Burkina.



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Wednesday, April 27, 2016

Exportations : La RAM réduit les tarifs pour l’ASMEX

cargoLes exportateurs marocains sous la coupole de l’ASMEX, Association Marocaine des Exportateurs, pourront bénéficier de réduction sur les frets de marchandises de la part du transporteur aérien national particulièrement RAM Cargo.

La convention de partenariat porte sur des tarifs allant jusqu’à -40% selon la distance du transfert de marchandises.

Concernant les marchandises périssables, la RAM procédera à une réduction de 20% sur toutes les destinations.



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Transition énergétique: Signature d’un accord franco-sénégalais

transition énergétiqueLes caisses de dépôts française et sénégalaise scellent viennent de sceller un nouveau partenariat. Elles viennent, en fait, de procéder à la signature d’un accord portant sur la transition énergétique et écologique.

Cet accord s’inscrit dans le cadre du renforcement institutionnel et technique de la Caisse des Dépôts et Consignations du Sénégal et du développement de son activité d’investisseur. Il prévoit, notamment, une coopération renforcée entre les deux institutions dans le domaine de la transition énergétique et écologique et couvre quatre secteurs d’intervention. A savoir les infrastructures, le logement, le développement urbain et le financement des PME.



via Abdo El Rhazi Transition énergétique: Signature d’un accord franco-sénégalais

Nuits sacrées et bien-être en famille à Mazagan

Ramadan Mazagan

Mazagan Beach & Golf Resort se pare des couleurs et des saveurs marocaines durant le mois sacré de Ramadan avec une offre d’exception pour profiter en famille ou entre amis d’un séjour inoubliable..
A l’occasion du mois de Ramadan, les tables de Mazagan Beach & Golf Resort proposent avec générosité de somptueux buffets colorés et savoureux ; l’occasion de découvrir les spécialités convoitées par les amoureux de gastronomie authentique et goûteuse.
A chaque coucher de soleil, dans une ambiance ramadanesque, le ftour sera servi aux rythmes des musiques andalouses au restaurant l’Olives au bord de la piscine du grand Riad ou sous les voiles colorés du restaurant Morjana.
Pour le plus grand plaisir des familles, les enfants pourront durant la journée s’adonner à de nombreuses activités proposées par les 3 clubs pour enfants de 3 mois à 17 ans pendant que les parents se ressourceront en toute tranquillité sur le parcours de golf avec vue imprenable sur l’océan et au Spa.

Pour les adeptes de remise en forme alliant relaxation et détente, les séances de Yoga au bord de la mer et de Hot Yoga en studio prodiguées par Vicky Thompson instructrice de renommée internationale promettent une expérience bien-être unique.

 



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RAMY AYACH en concert au profit de l’enfance

Ramy Ayach

‘Le 05 mai 2016, au Megarama de Casablanca ‘

La Pop star libanaise animera début mai un concert caritatif à Casablanca, organisé par l’Association Ayach Al Tofoula, une structure qui agit auprès des populations rurales les plus marginalisées pour apporter à la petite enfance marocaine une offre d’éducation et de formation adaptée, notamment dans les bidonvilles et le zones défavorisées.

Le chanteur libanais, qui a élu le Maroc comme deuxième pays, s’allie ainsi aux valeurs de l’association et jouera pour une cause humanitaire ses rythmes et sonorités dans un show mélodieux. L’instrumentiste, auteur et compositeur libanais le plus adulés de sa génération  donnera le meilleur de lui-même au public marocain qu’il affectionne particulièrement.

L’artiste qui a plusieurs cordes à son arc, maitrisant le luth, la guitare, la batterie et le piano, s’est fait connaître grâce à l’émission « Studio El Fan » en 1996 durant laquelle son impressionnante interprétation de « Beghnaeela » lui vaut de remporter la médaille d’or.

Le succès de la chanson lui vaut d’être nominé pour le prix de ‘Meilleure Chanson’ en 1997. Cette année là, il sort son tout premier l’album titré « Raeh »et s’embarque pour une tournée mondiale de plus de 50 concerts dans 12 pays en Europe, Moyen-Orient et Amériques. En 1999, Ramy Ayach signe un contrat avec Rotana et sort son 2e album « Welah » pour lequel il compose la chanson « Shtatilak » qui est un bestseller d’emblée. Les singles « Sawad Elninny » et « Wel’ah »ont aussi un succès considérable. « Diwan Al Hobb » (Le livre de l’amour) sort peu de temps après, en 2000, et inclut les chansons « Allah Alik »« Khad Hareer » ainsi que le célèbre titre « Arfeeno »  dont le clip vidéo se plaça au top des chartes pendant un mois. Rami Ayach connait la consécration en 2002 grâce à l’opus « Albi Mal » qui le propulse au top des classements partout dans le monde arabe. Ayach accumule les nominations et rafle le prix de « Meilleur Clip Video » pour « Albi Mal ». Il enchaîne les succès et les collaborations.  Désormais évoluant sous le label de Melody Music, Rami Ayach continue de briller et de se dépasser pour un jour atteindre le rang des plus grands immortels de la chanson arabe et internationale.



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Aéronautique : Hexcel démarre les travaux de son usine à MidParc

hexcel pose pierreLa société française Hexcel, spécialisée dans la fourniture de nids d’abeilles usinés pour les constructeurs, a procédé ce mardi 26 avril à la pose de la première pierre de sa nouvelle usine.

C’est en présence du ministre marocain de l’industrie Moulay Hafid El Alami et de Thierry Melot vice président et DG de Hexcel que les travaux ont été lancés à MidParc.

L’usine qui sera opérationnelle en 2017 produira essentiellement des nids d’abeilles usinés mais aussi des pales, nacelles et moteurs. Elle a nécessité un investissement de 20 millions d’euros et emploiera d’ici 2020 près de 200 employés.



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Tuesday, April 26, 2016

E-commerce : l’américain Dubli lance sa plateforme au Maroc

dubli shoppingLe e-commerçant Dubli va intégrer le Maroc dans sa plateforme de mall qui compte déjà 12 pays. Le Maroc sera ainsi le premier pays africain à figurer dans le site marchand de Dubli. Ce dernier compte faire du Maroc son hub vers l’Afrique.

Dubli est la plus grande plateforme de e-commerce au monde, fondée aux USA en 2003 et comptant plus de 16000 boutiques en ligne et 450 millions d’acheteurs.

La marque va aussi mettre en avant son avantage concurrentiel qui est le principe du « cash back ». En pratique, il consiste à chaque fois que le client fait un achat chez un marchant qui est partenaire du programme de fidélité, ce dernier lui reverse un pourcentage sur le prix d’achat.



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Festival Gnaoua et Musiques du Monde Entre magie du passé et promesses de l’avenir !

Jamaaladeen Baba Oud 4b © Sound Evidence (1)

‘Du 12 au 15 mai 2016 à Essaouira’

Pour sa 19e édition, la grande messe Gnaoua d’Essaouira rend hommage aux anciens, tout en portant les regards vers la jeunesse et la relève assurée. Rythmé par des fusions, des résidences inédites, une programmation éclectique et un forum des droits de l’Homme qui s’enracine, le festival de la ville des alizés rendra d’abord hommage aux enfants prodiges de la ville partis trop tôt, Mahmoud Guinea et Tayeb Saddiki. Ainsi qu’au grand Doudou N’diaye Rose dont le son des tambours résonne toujours à Essaouira 15 ans après son premier concert en terre marocaine.

Pour sa programmation jazz,  le festival sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir de grands noms du jazz, des artistes qui ont redéfini le jazz en développant un style unique, en proposant une vision intelligente selon une culture, un vécu, un besoin. De Randy Weston, à Jamaaladeen Tacuma, Christian Scott et Jeff Ballard Trio.

Randy et les Gnaoua c’est toute une histoire ! Il a été le pionnier de la fusion gnaoua-jazz avec son complice de Tanger Maâlem Abdallah El Gourd. Randy Weston compose toujours depuis maintenant près de soixante ans dans un style caractérisé par une synthèse de musique africaine et de jazz américain. Randy a joué avec les plus grands comme Duke Ellington, Count Basie ou encore Thelonious Monk, dans le monde du jazz il a su faire une vraie place aux Gnaoua.

Jamaaledden Tacuma est un bassiste jazz-funk de légende, il a accompagné Carlos Santana, Ornette Coleman et Jeff Beck. Ornette Coleman disait de lui « Jamaaladeen est le maître de la séquence ». Après Marcus Miller et Richard Bona pour ne citer qu’eux, la basse sera encore une fois un des instruments phare du festival, et quoi de plus normal au monde du gembri ! Neila Tazi, productrice du festival, explique « ce festival est un réel laboratoire de fusions musicales et nous tenons à ce qu’il continue d’en être ainsi. Nous protégeons cette spécificité et cette authenticité qui caractérisent cet événement, qui lui donnent du sens et de la crédibilité. Les stars du festival, ce sont avant tout les Gnaoua ».

Le festival c’est aussi celui de l’avant garde du jazz et des musiques du monde. Il accueillera pour la première fois au Maroc une étoile montante, le trompettiste Christian Scott. Un génie de la trompette à ne manquer sous aucun prétexte… Il y a près de dix le Festival  Gnaoua vous faisait découvrir Ibrahim Maalouf, vous verrez Christian Scott !

Vous retrouverez aussi les passionnants Hoba Hoba Spirit qui ne sont plus à présenter  et vous découvrirez, dans cette veine énergique, Blitz the Ambassador. Originaire du Ghana, leader d’un nouveau mouvement musical, mélangeant sonorités africaines, comme l’Highlife et l’Afrobeat, avec un son hip hop lourd et originel, Blitz The Ambassador ne transforme pas seulement le paysage musical, il amène une nouvelle voix au monde. Producteur, compositeur, percussionniste, vidéaste et lyriciste, Blitz redéfinit la notion d’homme de mot. Sa musique est aussi sur les immigrants qui ont fait l’Amérique, qui l’ont façonné. Pour lui l’immigration est la chaîne qui relie le passé au présent.
Quelle meilleure transition pour rappeler un des rendez-vous majeurs du festival, celui du  Forum des Droits de l’Homme dont la thématique cette année sera « Diasporas africaines : racines, mobilités, ancrages». Une cinquième édition de ce forum qui rappelle l’attachement du Maroc à son africanité et qui invite à prendre part au rendez-vous un panel d’intervenants émérites.

Toujours en marge de la programmation musicale la ville vivra aux rythmes de l’art, de la culture. L’hommage aux anciens sera aussi mis en lumière par le travail du talentueux Hassan Hajjaj à travers une exposition intitulée «  Colors of gnaoua ». Les œuvres sont le fruit d’une quête de plusieurs années et d’une rencontre entre le « Andy Warhol marocain » et  Marouane Lbahja, né et élevé dans l’amour et le respect de l’art et de la culture Gnaouie. L’exposition raconte en images l’histoire exceptionnelle de la tagnaouite. Une histoire riche, avec des mots simples tout droit sortis du cœur, loin des clichés et des théories savantes.

Le festival se clôturera sur un concert hommage rendu à Tayeb Sadiki grand témoin et acteur de la naissance de groupes qui ont révolutionné la musique marocaine pendant les années 70 comme Nass El Ghiwane, Lamchaheb ou Jil Jilala. Ce concert sera dirigé par le fondateur de l’un de ces groups mythiques en la personne de Mohamed Derham qui sera rejoint par Nabil El Khaldi, Omar Sayed et Maâlem Mustapha Baqbou.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

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Automobile : SAGE s’intéresse à la transformation digitale de la filière

SAGE logicielL’éditeur de logiciels de gestion et de CRM, SAGE Maroc en collaboration avec son partenaire Highers Computing a participé au salon de la sous-traitance automobile qui s’est tenu à Tanger les 20, 21 et 22 avril.

La participation de SAGE a été l’occasion pour présenter à l’ensemble des industriels les solutions de gestion performantes de l’éditeur. 

Il s’agit de la GPAO (Gestion de la Production Assistée par Ordinateur) particulièrement la solution Sage100 Production i7 qu’il propose aux sous-traitants (plasturgistes, tôliers, électroniciens …).



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Konika Minolta fait un swing vers l’Afrique avec CAMEA Golf Cup

Konica_Minolta_logoLeader dans plusieurs pays de l’impression de production ( A3 multifonction Laser et couleur A4), Konica Minolta affiche ses ambitions africaines avec la 2ème édition de CAMEA Golf Cup qui s’est déroulée à Marrakech le 19 avril 2016.

Mark Oldfield, Senior Manager CAMEA International Sales Division (ISD de Konica Minolta CAMEA) affirme à ce propos que : «Konica Minolta porte un intérêt tout particulier au marché africain, actuellement en pleine croissance ».

L’événement a réuni près de 80 joueurs de la région CAMEA qui ont participé à cette édition pour marquer au fer le leadership et la notoriété de Konica Minolta.



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Maroc-Bahreïn : Un nouvel élan pour la coopération bilatérale

Le Roi Mohammed VI et le Roi du Bahreïn Hamad Ben Issa Al Khaklifa.

Le Roi Mohammed VI et le Roi du Bahreïn Hamad Ben Issa Al Khaklifa.

Quelques jours après le Sommet Maroc-CCG, le Roi Mohammed VI s’est rendu, lundi 25 avril 2016, au Bahreïn pour une visite de fraternité et de travail. L’occasion de donner une nouvelle impulsion aux relations bilatérales entre les deux pays. Après un accueil des plus chaleureux, le Souverain et son hôte le Roi du Bahreïn Hamad Ben Issa Al Khaklifa ont eu des entretiens à l’issue desquels les deux Chefs d’Etat ont présidé la cérémonie de signature de trois conventions de coopération.

Il s’agit d’un protocole portant modification de l’accord de non double imposition et de lutte contre l’évasion fiscale (taxe sur le revenu), signé le 7 avril 2000, d’un programme d’exécution de l’accord de coopération dans le domaine des waqfs et des Affaires islamiques 2016-2017-2018 et d’un protocole de coopération entre l’Institut supérieur de la magistrature du Royaume du Maroc et l’Institut des études judiciaires et juridiques du Royaume de Bahreïn.



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Rétrospective Giacometti au Musée Mohammed VI

Giacometti 1

‘Du 20 avril au 4 septembre 2016’

Cette exposition inédite consacre pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe l’œuvre de cet artiste qui compte parmi les plus grands du XXe siècle. Présentée en collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, cette 1ère grande rétrospective consacrée à l’oeuvre d’Alberto Giacometti (1901-1966) en Afrique, sous la direction de Catherine Grenier, commissaire de l’exposition, présente plus de 100 oeuvres majeures de l’artiste, provenant des riches collections de la fondation. Le visiteur découvrira ainsi des pièces uniques depuis la formation de l’artiste dans l’atelier de son père en Suisse, jusqu’aux chefs d’oeuvres iconiques de la dernière période.

46 sculptures, 19 peintures, 30 dessins, ainsi que des objets d’art décoratif et une riche documentation photographique, permettront d’appréhender les multiples aspects de l’oeuvre de Giacometti (oeuvres pré-surréalistes et surréalistes, problématiques liées à la représentation humaine ; la question du placement de la figure dans l’espace). Une section thématique soulignera l’influence capitale pour Giacometti de sa rencontre avec les arts d’Afrique, qui marque le début de son oeuvre de maturité (la Femme qui marche, les longues figures debout, dressées hiératiquement sur de grands socles, qu’il réalise dans les années 1950-60).

Giacometti 2

L’exposition présente, aux côtés des chefs d’oeuvres comme « La boule suspendue », « la Cage » ou « l’Homme qui marche », des oeuvres uniques et des plâtres peints originaux. Ainsi qu’une série de portraits peints et de dessins inédits.

Une convention de partenariat entre la Fondation Nationale des Musées et le Centre Pompidou a été signée par Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des Musées du Maroc et Serge Lasvignes, président du centre Pompidou.



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« Femmes du Maroc Saharien », par Emmanuel Dierckx de Casterlé

Femmes du Maroc saharien

Véritable hommage à la femme saharienne, l’ouvrage de l’ancien ambassadeur de l’ONU au Maroc Emmanuel Dierck De Casterlé, met en exergue, à travers 21 portraits de femmes du sud du Maroc, illustrés par Nezha Alaoui, la diversité culturelle et l’hospitalité marocaine.

Animées d’un esprit d’indépendance étonnant, ces femmes jeunes et moins jeunes, connues et inconnues que l’auteur a rencontrées sur le chemin de Tata à Dakhla, jouent un rôle de transmission d’un savoir-vivre ancestral. Vivant étroitement dans une complicité et un partage, elles perpétuent dans les familles, de génération en génération les rites et les traditions culturelles.

Chaque région du Maroc porte son identité. Et le Sud en particulier, réputé pour ses traditions culinaires, artisanales et vestimentaires, fascine et subjugue par sa magie. De Casterlé dresse ainsi le portrait de la femme saharienne, connue pour sa fierté et sa capacité à développer une expression particulière de sa féminité, lui conférant une place importante dans la société. Présence, rituels, histoires, tout y est pour la découvrir dans cet ouvrage destiné à lui rendre hommage.

Epris de la beauté de la région et touché par l’hospitalité de ses habitants, l’auteur belge a réussi à retranscrire subtilement les histoires confiées par ces femmes, aux chemins de vie captivants et aux personnalités fascinantes.

En plus d’évoquer les dromadaires « vaisseaux du désert », le livre s’intéresse particulièrement à la tenue féminine traditionnelle « lamelhfa », qui représente le caractère identitaire le plus marquant de la femme sahraouie. Vêtement unique au Sahara, utilisée par les femmes sahraouies pour se protéger des vents brulants, la melhfa est un grand voile de tissu de couleurs vives. S’apparentant au sari indien, ce drapé d’un seul pan proviendrait d’un village indien situé sur les rives de l’Hindoustan, en passant par l’Afghanistan, la Perse et la Syrie. Il aurait été transporté d’Est en Ouest par les caravaniers revenant du pèlerinage à la Mecque, et est attesté dans la région saharienne depuis le XIe siècle!

Né à Bruxelles et résidant au Maroc depuis plusieurs années, M. Dierckx de Casterlé est Maître en économie, diplômé de l’Université Catholique de Louvain et licencié en philosophie de l’Institut Saint Thomas d’Aquin. Diplomate international pendant une quarantaine d’années partagées entre New York, siège de l’ONU, et de nombreux pays africains, il servit en poste au Maroc à deux reprises, où il termina sa mission comme coordonnateur des Nations Unies.



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COP22 : un tandem d’influence pour les acteurs africains

cop22Djembe Communications et Mission Conseil, respectivement agence de communication d’influence et agence d’événementiel, déploient un dispositif pour les pays et acteurs africains participant à la COP22.

En effet, conscients des enjeux de la Conférence sur le climat organisée à Marrakech, les deux agences veulent en faire une opportunité de partenariat pour ces pays. Djembe Communications et Mission Conseil leur proposent l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de communication et d’influence à une prise en charge des aspects logistiques et organisationnels.

Ainsi, un dispositif (site dédié, animation réseaux sociaux, callcenters) sera mis en place pour mieux communiquer et accompagner ces participants africains.



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Maroc Telecom démarre 2016 sous de bons auspices

maroc-telecomL’opérateur panafricain a réalisé de bons résultats au premier trimestre 2016. Son chiffre d’affaires a progressé de 10,2% pour toutes les activités du Groupe (Maroc et filiales africaines).

Maroc Telecom compte à la fin mars 2016 près de 53 millions de clients, ce qui représente une hausse de 3% de son parc clients.

Au Maroc, le chiffre d’affaires a légèrement fait un rebond de +0,9%. L’opérateur renoue avec la croissance de son CA qui était affecté par ses lourds investissement, d’après le directoire. 

Quant aux filiales africaines, elles continuent d’afficher la forme avec 12,7% de CA.



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Monday, April 25, 2016

Médicaments : Sothema signe avec le russe Biocad et attend le « OK » du ministère

laboratoire-midac_tubes-a-essai La société pharmaceutique Sothema a récemment signé avec la multinationale russe Biocad une convention lors de la visite de SM le Roi en russie.

Il s’agit d’une convention pour la production de 3 médicaments contre le cancer. Ainsi, Sothema compte produire les Rituximab, Bevacizumab et Trastuzumab.

Elle a sollicité auprès du ministère de la santé une autorisation de conformité qui lui permettra de pouvoir produire ces médicaments à des prix de commercialisation bas. Sothema compte même exporter ses nouveaux médicaments dans leurs marchés habituels en Afrique et en Europe.



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Ainsi va le monde !

Vincent HERVOUET

Vincent HERVOUET

Jeudi, petit-déjeuner avec Alain Juppé

«Certains veulent renverser la table. Moi, je veux mettre un nouveau couvert. Il s’agit de rassembler, mais pour réformer». Dans ce salon de l’hôtel George V, l’ancien Premier ministre est en terrain conquis. Personne à table n’envisage de lui demander de comptes. Pourquoi faut-il donc qu’il vante les réformes lancées, il y a plus de 20 ans et qui avaient fini par mettre le pays dans la rue ? Pourquoi vouloir prouver qu’il a toujours raison ? Sur l’éco, l’éducation, l’Europe, la Libye, la Syrie, l’Islam, etc. On dirait le plaidoyer d’un retraité. Cette auto-commémoration permanente suscite une sorte de joie amère : Alain Juppé a le narcissisme douloureux. «Le meilleur d’entre nous», comme disait J. Chirac, ne comprend pas que l’électorat de droite reproche à sa génération d’avoir orchestré le déclin.

Mardi, diner avec une longue cuillère

Etre ministre en Hongrie, c’est avoir à se justifier dès qu’on voyage en Europe. Laszlo Trozanyi est ministre de la Justice et il a ses habitudes dans ce club sélect dont les hautes fenêtres ouvrent sur la Concorde. Il n’y a pas si longtemps, il était ambassadeur à Paris. Ce sont ses anciens collègues auxquels il doit maintenant expliquer que le régime décrié de Viktor Orban ne représente aucune menace en Europe. Il le fait en juriste et défend les accords de Dublin piétinés par l’afflux des migrants. Ce n’est pas la grille dressée à la frontière serbe qui aurait ruiné les accords de Schengen mais les bras ouverts d’Angela Merkel aux réfugiés. A vrai dire, depuis le début de l’année, le revirement des Européens sur ces questions semble donner raison à Budapest (Seulement 146 réfugiés ont obtenu l’asile en Hongrie… mais moins de 20 en Espagne…) Le ministre plaide surtout en historien et rappelle que son pays a survécu à des siècles de menaces ottomanes, la dislocation de son empire, le calvaire des occupations nazies et soviétiques… Si la constitution qui prétend que «Dieu bénit les Hongrois» choque Bruxelles, alors c’est l’Europe qui pose problème en reniant ses racines. CQFD

Mercredi, «l’écureuil empaillé ?» 

A Toulouse porte un nom très français, mais n’a pas l’accent de la ville rose. Elle vit depuis trop longtemps à Arlington dans la banlieue de Washington. Cette consœur américaine a été l’une des premières à tenter d’expliquer le phénomène qui bouleverse la campagne 2016 : «Pourquoi voter pour un homme qui a un drôle d’écureuil assis sur la tête ?». Donald Trump mérite mieux qu’un haussement d’épaules ou un soupir accablé. C’est un clown qui venge la classe moyenne de sa colère contre les institutions. «The» Donald semble sorti du feuilleton «Happy days» qui cultive la nostalgie des années 50 où l’Amérique vivait sans états d’âme : «il cherche à s’identifier au héros bien-aimé du feuilleton, macho, grande gueule, dragueur, bagarreur et rebelle, en lutte contre l’autorité et les convenances, qui installe son bureau dans les toilettes pour homme d’un restaurant…» A la veille des primaires dans le Wisconsin, Mélania, sa troisième épouse a été mobilisée en urgence pour dire que son mari est un chic gars. Trop tard ! A force de déclarations provocantes, «the Donald» a fini par lasser l’électorat féminin. C’est plus grave que le rejet qu’il suscite dans les minorités. Résultat : sa défaite face à Ted Cruz est cinglante. Elle donne un premier coup d’arrêt à ses ambitions présidentielles. L’écureuil bientôt empaillé ?



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Entretien : Ignacio Alvarez Ossorio, Professeur des études arabes à l’université d’Alicante

Très peu étudié en Europe, le phénomène de radicalisation islamiste commence à intéresser les chercheurs. D’où des indicateurs édifiants concernant l’Espagne. A Madrid. Entretien réalisé par Barbara Casado

Ignacio Alvarez Ossorio

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Comment évolue le processus de radicalisation chez les jeunes en Espagne ?

Ignacio Alvarez Ossorio : Le processus de radicalisation en Espagne se déroule en particulier à Ceuta et Melilla. Il est concentré à 70% dans les mosquées où il y a des prêcheurs radicaux, même si ces derniers temps la radicalisation s’est intensifiée à travers les réseaux sociaux.

Quel est le profil type des jeunes radicalisés ?

Leur profil a beaucoup changé au fil du temps. Mais en général, ce sont des jeunes hommes, avec un niveau d’instruction très bas, qui sont souvent liés à la délinquance. Ils se radicalisent à une étape de leur vie où ils sont encore vulnérables, manquent de maturité et sont donc facilement influençables par des idéologies extrémistes.

Il faut savoir que 71,6% des terroristes islamistes en Espagne se radicalisent sur le territoire national, indépendamment de l’origine ou de la nationalité des individus concernés. Cependant, ceux qui ont été radicalisés en dehors de l’Espagne, l’ont été principalement en Algérie (39%) et au Pakistan (30%).

Quels sont les principaux lieux de radicalisation de ces jeunes?

Parmi les endroits les plus communs où ce processus de radicalisation se déroule, on peut citer les mosquées, les prisons et les lieux de rassemblement : cafés Internet, cabines téléphoniques, boucheries halal, gymnases, salons de thé, etc.

En chiffres, les prisons sont des lieux de radicalisation pour au moins 17,3% de djihadistes espagnols. Le fait de faire cohabiter des djihadistes avec d’autres prisonniers n’a pas favorisé la prévention de la radicalisation.

En outre, les petits magasins, les salons de coiffure, les magasins de prêt-à-porter, et d’alimentation, les restaurants et les centres d’appels, généralement situés dans le même quartier, sont aussi des zones de radicalisation et de recrutement particulièrement ciblés. Dans le quartier de Madrid de Lavapies, par exemple, entre la fin des années 90 et le début des années 2000, il y a eu une série de créations d’entreprises contrôlées par les djihadistes qui étaient capables d’initier ou d’intensifier la radicalisation et d’attirer de nombreux jeunes musulmans dans la région.

Par ailleurs, parmi les autres lieux où la radicalisation s’est développée, il y a le Centre culturel islamique, connu sous le nom de la mosquée M-30, la mosquée d’Abu Bakr également à Madrid ou encore la mosquée Tariq bin Ziyad à Barcelone.

Ces mosquées organisent souvent des excursions et des réunions de famille dans des espaces généralement éloignés de l’environnement urbain. Certains sites situés sur les rives de la rivière Alberche, non loin de Madrid, font partie des zones qui étaient souvent utilisées par Imad Eddin Barakat Yarkas, chef de la cellule d’Al-Qaïda en Espagne pour la radicalisation de ses disciples.

Du reste, au cours des dernières années, Internet et les réseaux sociaux deviennent des moyens très utilisés pour passer des messages extrémistes et promouvoir la radicalité et la violence.

Comment peut-on éviter cette radicalisation?

Il est important de prendre des mesures multidimensionnelles pour résoudre ce problème. L’action des forces de sécurité de l’Etat est indispensable, mais elle ne suffit pas. Nous devons promouvoir aussi un islam modéré, autre que celui exporté par l’Arabie saoudite. Dans ce sens, la vision du Roi du Maroc pour la promotion d’un islam tolérant est très pertinente, avec notamment une formation appropriée des imams. Une telle formation est un élément indispensable dans la lutte contre le radicalisme en Espagne et en Europe.

Dossier « De la délinquance à Daech » L’Observateur du Maroc et d’Afrique n° 349 du 08 au 14 avril 2016

 



via Abdo El Rhazi Entretien : Ignacio Alvarez Ossorio, Professeur des études arabes à l’université d’Alicante

Entretien : Michel Onfray, Philosophe français

C’est le philosophe français le plus lu dans le monde et le plus controversé. Michel Onfray publie chez Grasset un essai au titre évocateur «Penser l’islam». Dans la presse, il cumule les Une hostiles et les éditos favorables. En homme libre, il continue son travail de philosophe. Pour lui, vivre en philosophe est plus important que de constituer une œuvre théorique. Après les attentats de Paris, il a pris du recul et s’est retiré de la scène médiatique. Il revient avec un essai annoncé comme un véritable brûlot. Propos recueillis par Olivier Stevens

Michel Onfray,

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Pourquoi vous êtes vous imposé cette diète médiatique ?

Michel Onfray : J’ai souhaité que «Penser l’islam» ne paraisse pas en janvier au moment des célébrations commémoratives des attentats contre Charlie Hebdo. Je voulais calmer les esprits. De même, je me suis retiré de Twitter dans un souci d’apaisement. J’ai été fort critiqué dans tous les sens : j’étais un islamophile, un islamophobe, je faisais le jeu de Daech puis celui du Front National. Reporter une publication n’est pas y renoncer. Je n’ai rien changé à mon livre.

Avez-vous hésité à le sortir au lendemain des attentats de Bruxelles ?

Non. Mais il faut bien sûr être vigilant avec les mots qu’on emploie, c’est pour cela que j’ai volontairement limité le nombre de mes interviews lors de la sortie de ce livre.

Que pensez-vous du débat sur la déchéance de nationalité ?

C’est un aveu d’impuissance du pouvoir en place. Ce n’est évidemment pas une réponse crédible à ce qui se passe. Retirer leur nationalité à des gens qui ont la volonté de se faire exploser entraînant dans la mort des dizaines ou des centaines de victimes, c’est évidemment ridicule. C’est organiser un débat intellectuel, d’un niveau très faible d’ailleurs, parce qu’on ne sait vraiment pas quoi faire sur le terrain. Hollande, le gouvernement Valls ou les Républicains n’ont aucune solution à proposer. Le peuple le sait, il n’est pas dupe de ce spectacle lamentable. Les politiques occupent l’espace médiatique avec des effets d’annonce, avec de faux débats, de fausses querelles qui leur permettent de gagner du temps.

Que faut-il faire selon vous ?

Il faut d’abord écouter le peuple. La vox populi lorsqu’on ne l’abrutit pas avec des émissions de télévision débiles, lorsqu’on ne le transforme pas en idiocratie, témoigne d’un solide bon sens. Il a le sens de la vérité, détecte très vite qui est sincère ou pas. Je viens d’un milieu simple, rural et ouvrier, je l’ai beaucoup dit, mais mon père qui était ouvrier agricole était virgilien sans jamais avoir lu Virgile. De même, je crois que le peuple – je ne parle pas des foules- a un sens politique très sûr.

Dans «Penser l’islam» vous faites un parallèle entre le terrorisme et la politique étrangère de la France. Les auteurs des attentats de Paris et Bruxelles sont-ils une création occidentale ?

C’est évidemment plus complexe que cela. Il faut voir les choses avec un peu de hauteur et sur la longue durée. On ne peut pas penser qu’un terroriste naisse ex-nihilo sans raisons. De même nous, démocraties occidentales, ne sommes pas automatiquement dans le camp du Bien, loin de là. Pour comprendre cela, il faut faire de l’Histoire, de la Philosophie, ce qui est difficile aujourd’hui. Comprendre n’est pas légitimer. Mais, il faut ouvrir les yeux : depuis 1991, la politique initiée par Bush et continuée par ses successeurs et alliés a causé la mort de 4 millions de musulmans sur la planète. Les musulmans sont dans une logique d’oumma, de communauté qu’ils soient Blancs ou Noirs, Marocains, Libanais, Soudanais, Français ou Suédois. Dans leur logique, on a tué leurs frères. Qui les a tués ? «L’Occident», un terme général qui depuis une génération désigne l’ennemi.

Vous inscrivez ces rapports conflictuels entre Orient et Occident dans une histoire de longue durée. Cette opposition n’est donc pas neuve…

Non, elle n’est pas neuve. Je peux même remonter à l’Hégire et dire qu’elle résultait déjà d’un conflit latent. Aujourd’hui, l’Histoire s’emballe. En partie à cause des nouvelles technologies qui accélèrent le rythme de l’information. En partie aussi à cause de l’idéologie mondialiste qui prône un nouvel ordre mondial et essaye de passer en force même dans les régions du monde qui lui sont hostiles. Je crois que nous ne sommes plus à la hauteur d’un vrai échange entre les civilisations. La colonisation a été une erreur ; le néo-colonialisme latent l’est aussi. La repentance à tout va est contre-productive également. Nous n’avons plus qu’une valeur en occident : l’argent. Je dis donc que ce que nous faisons avec l’islam depuis quelques décennies n’est pas sans rapport avec l’apparition de Daech et du terrorisme.

Les conceptions de la vie sociale de l’Occident et du monde musulman sont-elles compatibles ?

On ne peut pas répondre à cette question sans postulats préalables. Aujourd’hui, l’Occident c’est le monde des affaires, de la politique politicienne, du libéralisme, du militarisme. Cette civilisation n’est compatible avec aucune autre qu’elle soit chinoise, indienne, musulmane, animiste et je dirais même chrétienne même si je suis résolument athée. Tant que nous ne proposerons rien d’autre au monde, notre avantage ne sera que technologique et économique. De plus, il s’avérera de plus en plus fragile et éphémère.

Vous soulignez aussi la violence de certaines sourates du Coran. Ne sont-elles pas également à l’origine des conflits actuels ?

Oui, certainement. C’est pour cela que je prône un islam compatible avec la laïcité et les valeurs de la République. Dans le Coran, il y a des sourates belliqueuses, antisémites, violentes et dégradantes à l’égard des femmes. Il y a aussi des sourates qui ouvrent à la miséricorde, à l’entraide, à la charité, à l’introspection vigilante et sereine. Mais en Europe, et plus particulièrement en France, nous avons une longue tradition historique de tolérance religieuse à partir du moment où ces religions sont compatibles avec un modèle de vie laïc prôné par les Lumières et issu de la Révolution française. Chez nous c’est l’Etat qui symbolise la citoyenneté. C’est donc l’Etat qui doit prendre en charge la construction des mosquées, la formation des imams, surveiller les prêches pour qu’ils soient conformes à l’esprit de la République. En échange nous devons assurer la protection des musulmans, veiller à la liberté de leur culte.

Certains contestent la possibilité d’un islam français ou même européen. Y croire, n’est-ce pas faire preuve d’un optimisme béat ?

Je pense que c’est au contraire faire preuve de réalisme. Il y a au minimum 10 millions de musulmans en France, peut-être beaucoup plus. On ne les renverra plus «chez eux» car «chez eux», c’est ici. On doit leur proposer un contrat social qui les agrée, mais qui soit aussi conforme à nos valeurs, à notre manière de vivre. Leur dire : «un certain nombre de sourates sont condamnables dans le Coran, condamnez-les avec nous. Vivez librement votre religion en privé, construisez un espace public avec les éléments du Coran compatibles avec nos valeurs millénaires, pas seulement chrétiennes, mais aussi issues de l’Antiquité gréco-latine : la féminité, la mixité, le vivre ensemble, le corps, l’éducation, la tolérance, etc.»

Dossier « De la délinquance à Daech » L’Observateur du Maroc et d’Afrique n° 349 du 08 au 14 avril 2016



via Abdo El Rhazi Entretien : Michel Onfray, Philosophe français