Saturday, February 29, 2020

Un Marocain à la tête du FNRBA

Le Directeur Général de l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques, Dr. Khammar Mrabit, a présidé la 15ème réunion du Comité de Pilotage du Forum of Nuclear Regulatory Bodies in Africa (FNRBA), le réseau de
collaboration des autorités de réglementation africaines, à Vienne, Autriche, du 19 au 21 février 2020.

Créé en 2008, le FNRBA regroupe actuellement 35 autorités de réglementation africaines et constitue une plateforme régionale pour l’échange d’expérience, le partage du savoir et des bonnes pratiques en matière de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (SSNR), conformément aux orientations et normes internationales, lit-on dans un communiqué.

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Vidéo : 7 précieux conseils de l’OMS pour se prémunir contre le Coronavirus

L’OMS recommande ces 7 mesures préventives essentielles pour réduire le risque de contamination :

1. Lavage régulier des mains

2. Évitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche

3. Respectez les règles d’hygiène alimentaire et évitez tout contact inutile avec des animaux sauvages ou de ferme

4. Évitez tout contact avec des personnes présentant des symptômes semblables à ceux de la grippe

5. Arrêtez la propagation des germes

6. Prenez des précautions lors des voyages

7. Consultez rapidement si vous pensez avoir été infecté par le coronavirus, veuillez appeler votre prestataire de soins de santé à l’avance et l’informer de votre venue.

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Friday, February 28, 2020

SADC – Appel à l’aide face aux criquets FNRBA

Les ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) responsables de la gestion des risques de catastrophes ont appelé à l’engagement de partenaires internationaux pour aider la région à contrôler la propagation des criquets nomades et pèlerins, rapporte Xinhua.

Dans un communiqué, publié vendredi dernoer, à l’issue de
leur réunion d’une journée dans l’archipel de Zanzibar, les ministres ont déclaré que la progression des criquets migrateurs pourrait avoir de graves implications pour la sécurité alimentaire de la région qui compte une population combinée de 345 millions d’habitants, renseigne la même source.

Les ministres ont noté avec inquiétude que les ravageurs – notamment les criquets nomades et pèlerins – et les maladies

des cultures ont contribué à la détérioration de la situation de la sécurité alimentaire dans la région. Et d’ajouter que ces responsables ont exhorté les 16 pays membres de la SADC à rester vigilants, à travailler ensemble et à partager les informations afin de contrôler conjointement la progression des insectes migrateurs.

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Al moustatmir Al qaraoui, Crédit agricole met le turbo

Pour s’assurer de permettre au plus grand nombre de TPE du monde rural de bénéficier du nouveau programme d’appui et de financement, le Président et le top management du Groupe Crédit Agricole ont entamé une tournée dans les différentes régions du Royaume pour mobiliser leurs troupes. Un réseau de 1.200 agences et nouvelles structures le Centre d’étude et de crédits TPE ont été dédiés au projet. A ce jour, plus de 1.500 dossiers sont en cours de traitement dans diverses activités: aquaculture, filière laitière, filière sucrière, irrigation, mécanisation, valorisation des produits du terroir et reconversion agricole.

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Inwi adhère officiellement à la « Déclaration numérique GsmA »

inwi est le premier opérateur télécom marocain à devenir officiellement membre de la « Déclaration Numérique » de la GSMA (Association nationale d’opérateurs de téléphonie mobile). Lancéeen janvier 2019, en marge du Forum Economique Mondial de Davos, cette déclaration rassemble 82 dirigeants du monde entier en faveur d’un « leadership responsable à l’ère du numérique ». Pour offrir le plus haut niveau de connectivité et de sécurité, inwi s’est notamment associé à des leaders mondiaux en la matière, pour offrir des services Cloud et de sécurité aux normes internationales, permettant aux entreprises marocaines d’accélérer leur transformation digitale.

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La loi de la concurrence

Pour le Conseil de la Concurrence, la réglementation des tarifs pratiqués par les notaires n’est pas une bonne chose. Elle porterait atteinte au principe de la concurrence dans la profession. Ainsi, nous dit-on, les notaires seront ainsi moins motivés pour améliorer la qualité de leurs services puisqu’il n’y a pas de concurrence entre eux. Sympa de penser aux notaires, pourquoi pas les dentistes, les pédiatres, les ophtalmos ?

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Transport anti-personnel

Une vraie catastrophe le transport du personnel (TP). On commence à comprendre pourquoi les chauffeurs roulent vite, grillent les feux rouges et refusent de céder la priorité. On comprend aussi le nombre d’accidents mortels causés par les bus du TP. Les chauffeurs expliquent: 14 à 16 voyages par jour, ils rentrent chez eux à minuit et doivent être prêts à 5 heures, salaire entre 2.800 et 3.000 DH par mois. Pression énorme des employeurs qui leur enlèvent 500 DH pour chaque retard. Les chauffeurs ont la réputation d’être des tueurs, mais en fait les vrais tueurs sont leurs patrons

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Coupe arabe U20 : Les Lionceaux de l’Atlas continuent sur leur lancée

Au bout d’une longue série de tirs aux buts, face à la Libye, ils ont validé hier, jeudi 27 février 2020 à Riyad, leur ticket pour les demi-finales.

Le match s’est soldé par un nul blanc. Lundi prochain, ils auront à confirmer leur force contre les Tunisiens.

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Doucement sur la sauce

Les gouvernorats, les provinces et les communes doivent rationaliser leurs dépenses. L’ordre vient du ministère de l’Intérieur lui-même. Il pense surtout aux dépenses de transport, de voyages, de location, d’aménagement et d’ameublement des bâtiments administratifs. Il pense aussi aux dépenses relatives à l’organisation de cérémonies, de conférences et de séminaires. Une circulaire du ministère insiste également sur la rationalisation de la consommation d’énergie dans les locaux des collectivité territoriales et de l’éclairage public. Bref, le ministère sait très bien dans quelle sauce les collectivités locales trempent leur pain.

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Le Burundi inaugure son consulat général à Laâyoune

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Vidéo – Coronavirus : La situation au Maroc expliquée par le ministère de la Santé

Aucun cas de coronavirus n’a été enregistré jusqu’à ce jour au Maroc, a affirmé hier, jeudi 27 février 2020, le ministère de la Santé, par la voix du directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies, Mohamed Youbi.

Les résultats des analyses de laboratoire effectués sur 19 cas suspects se sont révélés négatifs, a précisé Youbi lors d’un point de presse à Rabat, pour faire le point sur la situation épidémiologique dans le Royaume.

Toutes les personnes soupçonnées d’être infectées par le virus ont quitté l’hôpital et suivent un traitement à domicile, a indiqué Youbi, relevant que le ministère a mobilisé les équipements nécessaires à la détection, la notification et la prise en charge des cas possibles et de prévention en cas de détection des cas confirmés.

Youbi a passé en revue les différentes mesures prises par le ministère pour faire face à cette situation, notamment la prévention de l’introduction sur le territoire national du virus, la détection précoce des cas, la préparation des dispositifs d’analyses et le lancement des campagnes d’information et de communication.

Après avoir donné une définition des cas d’infection, Youbi a souligné le renforcement des mesures de surveillance prises au niveau des établissements de soins de santé et des structures hospitalières, avec investigation épidémiologique afin de détecter toute personne répondant à la définition de cas de coronavirus.

Youbi a cité, notamment, le déploiement de chambres d’isolement pour accueillir les cas possibles et l’équipement des établissements hospitaliers en moyens de protection nécessaires.

Compte tenu des derniers développements de la situation épidémiologique mondiale, marquée par la confirmation du nouveau virus dans d’autres pays, Youbi a rappelé l’instauration du contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux, en vue de détecter précocement tout éventuel cas importé et d’enrayer la propagation du virus, le cas échéant.

Évoquant les fausses rumeurs véhiculées sur le virus, le responsable a fait état d’une mise à jour quotidienne du site internet du ministère. Si un cas confirmé du coronavirus est détecté, le ministère en informera l’opinion publique, a-t-il dit, jugeant « inutile de cacher la vérité ».

Après avoir rappelé la chronologie de l’apparition de l’épidémie au niveau mondial, Youbi a assuré que le Maroc s’est bien préparé en mettant au point un plan de veille et de riposte, mis à jour à la lumière de la situation épidémiologique.

Selon Youbi, jusqu’à présent, un total de 82.165 cas confirmés et 2.770 morts du coronavirus ont été enregistrés dans 44 pays du monde.

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Thursday, February 27, 2020

Doha : L’émir du Qatar reçoit Fouad Ali El Himma et Nasser Bourita

L’émir de l’Etat de Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a reçu, ce jeudi 27 février 2020 à Doha, le conseiller du Souverain, Fouad Ali El Himma et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l’Etranger, Nasser Bourita.

Au début de l’audience, El Himma a transmis à l’émir du Qatar “les salutations de son Frère, le roi Mohammed VI, et ses vœux de santé et de bonheur à l’émir et de davantage de progrès et de prospérité au peuple qatari”.

De son côté, l’émir de Qatar a chargé El Himma de transmettre à son frère le Roi Mohammed VI ses vœux de santé et de succès, et au peuple marocain frère de davantage de progrès et de prospérité.

Par la même occasion, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani a exprimé ses “remerciements pour la décision de son Frère, le Roi Mohammed VI de mobiliser toutes les ressources et les expertises du Royaume du Maroc pour contribuer à l’organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar”.

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Fouad Ali El Himma transmet un message royal à Mohammed Ben Salmane

Le Prince Mohammed Ben Salmane a reçu, ce mercredi 26 février 2020 à Riyad, Fouad Ali El Himma. Le Conseiller du Souverain a transmis au Prince héritier de l’Arabie Saoudite un message verbal du Roi Mohammed VI.

Lors de cette audience, qui s’est déroulée en présence également du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le Conseiller royal a transmis au Prince Héritier d’Arabie Saoudite les sentiments d’affection et de fraternité sincère que lui voue le Souverain.

Il a également réaffirmé au chef de l’Etat saoudien la volonté du Roi Mohammed VI de développer le partenariat distingué entre les deux pays dans tous les domaines, de consolider ses mécanismes et d’enrichir son contenu. À cette occasion, les discussions ont porté sur différentes questions régionales d’intérêt commun.

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Tunis a, enfin,  son Exécutif

Avec 129 voix favorables contre 77 rejets et une seule abstention, le gouvernement de la Tunisie dirigé par l’ancien ministre des Finances Elyes Fakhfakh, a obtenu la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (le Parlement tunisien) dans un vote confiance à l’issue d’une séance plénière de plus de 15 heures de débat, parachevée tard dans la soirée de mercredi à jeudi.

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Vidéo : Zoom sur la première expo de Geroge Hallett au Maroc

Christine Eyene, Commissaire de la 5e Biennale Internationale de Casablanca, nous parle de l’exposition de George Hallett : « Son. Texte. Image » C’est la première exposition au Maroc du célèbre photographe sud africain révélé au monde par ses portraits de Nelson Mandela lors des premières élections démocratiques sud-africaines en 1994. Images qui lui ont valu un World Press Photo Award en 1995.

 

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Entretien avec Farid Ghannam « Le Gnaoui aux influences Rai ! »

Le chanteur et compositeur Farid Ghannam nous parle de son dernier single « Barda ». Une complainte amoureuse aux sonorités Rai. Un style musical que l’artiste affectionne particulièrement, après s’être essayé à la Fusion et aux rythmiques Gnaouies, Jazzy et Pop.

L’Observateur du Maroc et d’Afrique: Parlez-nous de votre nouvelle aventure musicale « Barda » ?

Farid Ghannam  :  C’est une complainte amoureuse écrite par Khalid Salam et arrangée par Med Cherif. Réalisé par le talentueux Rédouane Akalay, le clip a été tourné à Ifrane. On était chanceux d’avoir du beau temps, des journées ensoleillées avec un peu de neige. On aurait dit les quatre saisons en même temps ! Le tout couronné par la direction artistique de ma femme qui m’a toujours soutenu.

C’est un morceau aux sonorités Rai. Pourquoi ce choix ?

Si j’ai commencé ma carrière professionnelle en 2006 avec le style Gnaoui, c’est parce que c’est un style qui coule dans mes veines. J’ai grandi dans un quartier artistique à Agadir qui est l’équivalent de Hay Mohammadi à Casablanca où on écoutait essentiellement de la musique traditionnelle. Dans ce quartier, on jouait de la musique berbère à longueur de journée, de la musique Gnaoua, de la musique Imessenguan « le Gnaoua en berbère ». Je suis aussi issu d’une famille de musiciens : ma mère est pianiste, mon père est accordéoniste et mon oncle un est batteur très connu dans notre région. C’était donc évident pour moi de cultiver au fil des années l’art de la fusion. J’écoutais aussi des morceaux de Jazz, de Blues, de la variété occidentale et quand je sortais dehors, je jouais de la musique Gnaoua avec mes amis, je m’essayais à plusieurs styles et c’est ce qui a forgé mon identité. Ce n’est qu’une fois adolescent que j’ai commencé à écouter du Rai comme les chansons de Cheb Khaled, Mami ou Hasni. J’ai donc adopté ce style pendant une période de ma vie avant de m’orienter par la suite vers la Fusion, et il faut dire que le Rai a toujours été ma musique de prédilection. « Belgana » (2019) avait cartonné et l’engouement du public pour ce genre musical m’a encouragé à continuer dans cette voie, du coup, j’ai réitéré l’expérience avec « Barda ».

Est-ce qu’il y a une manière particulière à aborder le Rai ? J’imagine que ce n’est pas donné à tout le monde ?

Normalement, il faut avoir les notions de base pour pouvoir chanter le Rai. C’est un style à part entière, il y a des règles à respecter, il y a une façon de chanter et à prononcer les mots, et ce n’est pas facile du tout. Il faut vraiment s’imprégner du rythme et écouter énormément de morceaux. Avec le temps, c’est devenu un peu ma tasse de thé et c’est surtout le public qui m’a poussé à adopter ce style pour mes derniers morceaux.

Est-ce qu’il y a des chanteurs de Rai qui vous ont donné envie de suivre cette voie ?

Oui, Cheb Khaled, surtout pendant les années 80, 90. C’était un peu l’âge d’or du Rai, celui des chansons très sentimentales qui plaisaient à tout le monde. Les chanteurs comme Mami, Khaled ou Hasni ont eu le mérite de dépoussiérer et de moderniser un peu ce style qui était l’adage des Chyoukhs. Ils ont réussi à l’internationaliser en intégrant des sonorités plus occidentales et modernes et l’ont rendu plus accessible au plus grand nombre surtout les jeunes. Et même si à l’époque, je chantais de la Fusion (Soul Music, Funk…), c’était plus du Rai Fusion que du vrai Rai brut et authentique. Du coup, c’était facile pour moi d’adopter ce style.

Vous préférez les  thématiques d’amour ?

Quelquefois, on est obligé de répondre aux attentes du public et les Marocains aiment les histoires auxquelles ils peuvent s’identifier, c’est pourquoi ils ont aimé « Belgana ». C’est également le cas de « Barda » qui parle d’une personne froide dépourvue de sentiments. Ces thèmes là plaisent énormément et je suis obligé de proposer aux gens ce qu’ils aiment et de laisser de côté ce qui me passionne, mais je suis sûr qu’un jour, je vais trouver un équilibre entre les deux.

Justement, qu’aimeriez-vous faire pour vous épanouir ?

Mon rêve c’est de mélanger la musique Gnaoua avec du Rai et de proposer quelque chose de nouveau. J’ai à la fois des fans de la musique Gnaoua et de la Fusion et un large public qui apprécie ma musique Rai dans le monde arabe. Et c’est un vrai challenge pour moi de pouvoir trouver un équilibre et de concilier les deux.

Vous avez 15 ans d’expérience. En 2012, vous participez à The Voice.  J’imagine que ça vous a ouvert les portes  du monde arabe ?

The Voice, ça a été comme un nouveau départ pour moi, comme si je commençais à zéro. C’était un challenge de chanter du Rai (un style maghrébin) dans ce genre d’émission, surtout que c’est destiné au public arabe. J’étais l’un des premiers à avoir chanté le style et ça a plu au public et aux coachs à l’époque, surtout à la chanteuse égyptienne Shérine Abdelwahab. Le surnom de « Farawla » s’est alors gravé dans toutes les mémoires, j’ai chanté dans plusieurs pays arabes, les gens commençaient à me reconnaître dans la rue même dans les pays européens !

Qu’avez-vous retenu de votre expérience avec Shérine Abdelwahab ?

Il faut toujours essayer tout et ne pas se limiter à un style donné. Avant, j’avais une carrière limitée mais The Voice m’a ouvert d’autres horizons, médiatiquement parlant, il m’a fait connaître auprès du public du monde arabe. Mon expérience avec Shérin est mémorable, j’ai côtoyé de  grandes stars comme Assi Helany, Kadem Saher ou Saher Rouba3i, j’ai appris comment me comporter et me déplacer avec les caméras, comment maîtriser ses émotions devant un large public, en direct, les Live étaient très difficiles mais j’ai réussi !

Je me rappelle aussi du duo avec Shérine
à Mawazine 2013, où on a chanté
« Bent Bladi ». C’était magique !

Comment on gère son stress sur scène ?

Je pense que c’est normal d’avoir le stress, ça prouve que tout va bien se passer. Au début, on a le trac car on a peur de l’inconnu. Avant que je monte sur scène, je suis très stressé mais dès que je mets les pieds sur scène, je me lâche, je deviens une autre personne et je me donne à 100% au public.

Vous êtes à la fois chanteur, musicien et compositeur. Quel rôle vous convient le plus ?

Les gens me connaissent en tant que chanteur mais à la base, je suis un multi-instrumentiste, guitariste et compositeur. La basse et le gembri sont mes instruments fétiches. J’ai une relation très particulière avec mes instruments mais aussi avec le chant, les deux sont complémentaires, ils sont aussi importants l’un comme l’autre. Que je m’exprime avec mes doigts ou avec ma voix, c’est la même chose pour moi, mes sentiments sont toujours les mêmes. L’important c’est que les gens ressentent ces sentiments et les partagent avec moi.

Vous avez été l’un des premiers à jouer du gembri électrique puis la basse ?

Je joue du gumbri depuis l’âge de 11 ans et c’est grâce à lui que j’ai pu faire plusieurs fusions à l’international, notamment aux USA en 2019. J’ai deux carrières : une avec la musique Gnaoua que j’aime beaucoup et une autre avec le monde arabe. La musique Gnaoua coule dans mes veines, ce sont mes origines et le Rai c’est une musique que j’ai adopté depuis mon jeune âge, j’essaie de concilier les deux.

Un  projet d’album ?

J’ai entamé ma carrière solo en 2013, et j’ai réalisé six singles depuis: Fi Ridak, Ya Bladi, Dima Hamdoulillah, Inti Diali, …J’ai chanté aussi en duo avec de grandes artistes comme Madeleine Matar, Myriam Farès (2013) et May Kassab (2019). Ce n’est pas facile de percer dans le domaine parce qu’il y a beaucoup de concurrence, ceci étant, je suis fier des talents marocains qui font rayonner la musique marocaine à l’international, moi-même je suis honoré d’être un ambassadeur de la musique marocaine à l’étranger Θ

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Wednesday, February 26, 2020

Loteries : Le Maroc reconfirme son leadership continental

Réunis, lundi 24 février 2020 à Casablanca en Assemblée Générale, les membres de l’Association des Loteries d’Afrique (ALA) ont approuvé à l’unanimité les statuts de création du Secrétariat Permanent de l’Association à Casablanca.

Inspirés des standards internationaux de la World Lottery Association et d’autres associations continentales, ces statuts renforcent la sécurité juridique des membres dans un cadre de bonne gouvernance.

Les membres de l’Association ont élu un comité exécutif composé des membres suivants :

  • Amadou Samba KANE, Président, (Sénégal)
  • Mustapha Younes EL MECHRAFI, Secrétaire Général (Maroc)
  • Habsou ALI, Vice-Président (Niger)
  • Nestor MAKOSSO TCHISSAMBOT, Vice-Président (Congo)
  • Vital Robert DIOP, Vice-Président (Mali)
  • Jean-Marie Emunugu Ehumba, Vice-Président (République Démocratique du Congo)
  • Touwindé Simon TARNAGDA, (Burkina Faso)

Le Secrétariat Permanent représente l’entité administrative de l’Association. Il sera dirigé par Younes El Mechrafi, Directeur Général de la MDJS.  Il aura pour missions de coordonner et d’administrer toutes les activités de l’Association, d’assurer sa gestion financière ainsi que celle de son patrimoine et de ses ressources.

La réélection de El Mechrafi constitue une nouvelle reconnaissance du rôle joué par la MDJS dans la promotion de la bonne gouvernance au niveau international.

Pour rappel, la MDJS, représentée par son Directeur Général, est membre du comité exécutif de GLMS (Global Lottery Monitoring System : organe mondial de protection de l’intégrité du sport) depuis 2015. Monsieur Younes El Mechrafi est également président du comité d’audit de la World Lottery Association (WLA).

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Chiffres officiels sur la pollution immobilière au Maroc

Les mesures entreprises depuis l’instauration de la Commission de lutte contre la spoliation foncière d’autrui ont permis de contourner le phénomène et de limiter sa prolifération, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader, précisant qu’aucun nouveau cas de spoliation n’a été enregistré depuis la mise en œuvre des décisions et recommandations de ladite instance.

Dans une allocution lors d’une réunion de la Commission de lutte contre la spoliation foncière d’autrui, Benabdelkader a affirmé que le nombre des affaires en cours, lesquelles sont antérieures à la création de la commission, ne dépasse pas 40 dossiers, dont neuf sont en cours d’instruction, six ont été soumis au Tribunal de première instance, quatorze sont devant les cours d’appels et quatre devant la Cour suprême, tandis que sept affaires font l’objet d’enquêtes préliminaires.

La commission, créée sur Hautes Instructions Royales pour suivre la question de la spoliation foncière d’autrui sous la supervision du ministère de la Justice, a commencé ses travaux en établissant un diagnostic précis du phénomène et de ses causes et a proposé des moyens pour y faire face, a-t-il indiqué, précisant que la commission a œuvré à l’identification des lacunes juridiques contenues dans un certain nombre de textes de la législation nationale, dont profitent les auteurs de tels actes criminels.

Et d’ajouter que les dispositions juridiques, comprises dans le code des droits réels, le code pénal, le code de la procédure pénale, et le droit des obligations et des contrats (DOC), comportent certaines carences et lacunes nécessitant l’introduction d’amendements pour barrer la route aux auteurs de ces actes criminels et limiter la propagation de ce fléau.

En application des recommandations et décisions prises par la commission, le ministère de la Justice a élaboré un ensemble de projets de loi et les a soumis au Parlement, en coordination et en consultation avec toutes les parties concernées, pour réduire les cas de falsification des procurations coutumières, unifier la sanction y afférente et organiser les opérations d’enregistrement des procurations, a-t-il fait savoir.

Le ministre s’est félicité du bilan législatif réalisé dans le domaine de la lutte contre la spoliation foncière d’autrui ainsi que de la qualité des textes juridiques promulgués, soulignant que la gravité du phénomène et son impact sur la sécurité immobilière des citoyens requièrent la vigilance juridique ainsi que le traitement en profondeur des lacunes des textes juridiques afin de consolider les acquis et assurer l’efficacité des mesures prises.

Aux volets organisationnel et pratique, Benabdelkader a indiqué qu’un inventaire des propriétés délaissées, réalisé en coordination entre le ministère de l’Intérieur et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), relève que le nombre de ces biens s’élevait à 8.299, dont 4.037 biens immobiliers titrés, ajoutant qu’une série de mesures ont été prises pour protéger ces biens immobiliers à travers l’inclusion de la mention “bien immobilier abandonné” sur le dossier de la conservation foncière concerné et en incitant les conservateurs des biens immobiliers à faire preuve de la vigilance lors de l’examen des transactions et le traitement des requêtes relatives aux biens immobiliers abandonnés.

Pour sa part, le Directeur général de l’ANCFCC, Karim Tajmouati, a expliqué que le Maroc dispose de six millions de titres fonciers et que plus de 350.000 titres fonciers sont produits chaque année, d’où le grand nombre de propriétés titrées au niveau du Royaume.

Il a également souligné que les mesures prises ont pu neutraliser le phénomène de spoliation foncière d’autrui, ajoutant que la commission est déterminée à poursuivre son action à travers l’application de nouvelles mesures qui concernent, notamment, la restriction de l’accès aux informations sur les biens immobiliers.

La commission de lutte contre la spoliation foncière d’autrui a recommandé, lors de sa réunion, la révision des articles 27 et 28 du Décret relatif aux formalités de l’immatriculation foncière, qui permet aux tiers de consulter la situation des titres fonciers.

MAP

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«Le Conseil arabe pour l’intégration régionale», de Londres à Paris

 

Noor Abedallah

 

De l’enceinte du Parlement français, les artisans de paix ont évoqué leurs projets, et ont demandé la publication d’un rapport annuel concernant les gouvernements arabes, qui criminalisent ceux qui prônent la paix avec les Israéliens. Aussi, ont-ils appelé à affronter ce qu’on appelle les «lois anti-normalisation».

 

«Le Conseil arabe pour l’intégration régionale» est une initiative digne d’attention et de suivi. Il a vu le jour, au mois de Novembre 2019, à Londres. Sachant que cette date coïncide avec l’initiative de paix du président égyptien Anouar el-Sadate. Le Conseil et ses 32 Membres ont affirmé aux observateurs, puis aux peuples arabes et du monde, que leur initiative est unique du genre… Ceci apparait ou plutôt se distingue du fait, que les Membres sont tous Arabes, sans la présence d’aucun Israélien parmi eux… Plutôt des Membres de différents pays arabes, porteurs des préoccupations de leurs peuples, qui ont osé briser les frontières de la peur, et ont défié tout ce qu’ils peuvent subir comme insultes, et ont été traités de traitres, ou même ont reçu des menaces de liquidation. Se sont réunis pour dire : Oui à des relations normales avec Israël… Afin d’instaurer une coopération entre tous les pays de la région sans exclusion. Ceci, dans le but de rendre la région prospère, et en faire profiter les pays en voie de développement…

La première rencontre du Conseil, a constitué une «surprise» pour certains, mais fut une réalité et le début d’un rêve qui commence à se concrétiser. Le congrès a connu une réussite certaine, et laissé une excellente impression chez certains responsables du monde, à leur tête le secrétaire d’État américain Pompeo, qui a publié un tweet dans lequel il a exprimé son appréciation pour les efforts consentis par ce congrès, et son importance pour la région.

Le Conseil ne s’est pas arrêté à Londres, mais a poursuivi sa progression vers le succès. Sa direction fut le Parlement français, l’Elysée, puis le ministère des Affaires étrangères.

Au Parlement français, qui fut la première étape de la visite en France, les Membres du Conseil se sont exprimé chacun, au sujet des projets et des buts qu’ils visent. Aussi, concernant les raisons qui les ont conduits à rejoindre le Conseil. Ceci devant les députés du Parlement français, mais aussi des ministres et des médias locaux et internationaux. Une atmosphère très positive, et la partie française fut impressionnée par la présentation faites de la part des Membres du Conseil. L’ancien ministre koweïtien de l’Information, Sami Al-Nisf, a été le premier à prendre la parole. Il s’est présenté, puis a considéré que le Parlement français peut rendre un service humain exceptionnel, en publiant un rapport annuel concernant les procédures de criminalisation, que prônent les gouvernements arabes pour soi-disant «combattre la normalisation». Des législations encore en vigueur dans plusieurs pays arabes, et qui sont en opposition totale avec notre intérêt national. A savoir que ces dites législations, interdisent tout contact humain entre les peuples de la région, et considère tout appel à la paix, ou rencontre avec un partenaire Israélien, comme un délit, passible d’une peine de prison, ou la peine capitale.

– Il a souligné également que l’objectif commun entre les Membres, hommes et femmes, du «Conseil arabe pour l’intégration régionale», consiste à l’engagement à œuvrer pour pousser tous les peuples de la région à participer au processus de paix et de développement.

Quant à l’ancien député égyptien, le neveu du partenaire de la paix, Anouar el-Sadate, et le chef du Parti de «La Réforme et le développement», M. Mohamed Anouar el-Sadate, il a mentionné dans son intervention : «Il y a 41 ans, mon oncle, le Président égyptien, Anouar el-Sadate, a signé un traité de paix avec son homologue israélien. Mais depuis lors, on ne constate qu’une «paix froide» entre les gouvernements, les services de sécurité, et les élites économiques. La société civile de nos pays, n’en fait pas partie.

Il n’a pas non plus caché ses sérieuses réserves quant au contenu de l’initiative de paix Trump : «Nous voulons que le peuple palestinien concrétise ses aspirations légitimes à un État indépendant et à une vie meilleure. Nous pensons qu’une représentation plus large des acteurs – à commencer par les Palestiniens eux-mêmes – devrait faire partie de ce processus.

Puis a ajouté : Je suis venu au Parlement français pour réaffirmer la nécessité de «réchauffer la paix». Seul le lien direct entre le peuple israélien et ses voisins peut faire ressortir le meilleur du leadership et assurer une protection contre le pire. Nous devons renforcer les conditions qui permettent d’intégrer les énergies les plus prometteuses dans le processus de développement, et le maintien de la paix dans la région.

Parmi les participants, il y avait une jeunesse ambitieuse, à l’exemple du jeune tunisien Oussama Salami, un ingénieur innovant qui, en rejoignant le Conseil, a également pu transmettre les souffrances de sa génération de diplômés, qui portent des idées mais n’ont pas trouvé le terrain approprié pour les concrétiser Dans son intervention, il a expliqué son projet et la réalité dans son pays: Je travaille sur un projet pour développer mon pays et son économie en portant des améliorations au niveau de l’énergie (infrastructures aquatiques et électriques). Mes recherches indiquent que l’expérience dont j’ai besoin pour réaliser cette vision n’est disponible qu’en Israël, et que grâce à un partenariat civil avec des spécialistes israéliens dans ces domaines, nous pouvons obtenir des avantages significatifs et de taille.

Mais certaines élites politiques de mon pays s’opposent à ce genre de progrès, allant jusqu’à inciter contre tout Tunisien qui cherche à s’engager avec des Israéliens de quelque manière que ce soit. Ceci malgré l’importance de l’histoire des Juifs en Tunisie, qui remonte bien loin avant l’ère chrétienne. Une histoire qui a enregistré la participation des juifs tunisiens, au développement depuis plusieurs siècles, avant qu’ils ne soient pourchassés par la force dans les années quarante et cinquante du siècle écoulé. Des politiciens tentent d’instaurer une législation qui considère toute personne ayant rencontré un citoyen israélien, comme un «traître», qui doit être jugé pour cet acte et emprisonné. Pensez au paradoxe : Des dizaines d’extrémistes tunisiens sont allés en Syrie et en Irak pour tuer des innocents, puis sont rentrés, pour commettre des actes terroristes, et tuer d’autres innocents, et détruire le tourisme, épine dorsale de notre économie. Il n’y a pas de proposition d’une loi, en Tunisie, qui considère ces terroristes comme des «traîtres». Mais, en voulant servir mon pays, avec la certitude que ceci ne peut se faire sans des contacts avec des Israéliens. Mon patriotisme sera méprisé et peut-être serai-je puni. Quant au jeune journaliste algérien Sami Baaziz, il ne diffère pas beaucoup de ce que son collègue tunisien a dit, car il a évoqué les difficultés rencontrées par sa génération, en particulier dans sa profession, à savoir le quatrième pouvoir. Aziz en a parlé en disant : Les médias de mon pays continuent de tirer profit des stéréotypes antisémites, et véhiculer des théories du complot, au sujet des Juifs. Et de ce fait, incitent à la violence contre les citoyens israéliens et les Juifs en général. Pendant des générations, ce contenu a servi d’outil pour occulter les problèmes internes de corruption et de violations des droits de l’homme. Il a permis de cultiver une mentalité défaitiste, et a contribué à une culture d’extrémisme. Cela a rendu plus difficile pour nous, la résolution de nos propres problèmes, et d’engager nos voisins et le monde qui nous entoure de manière mature.

Je dispose d’un projet pour réformer cette situation en éduquant la prochaine génération tenante des médias dans mon pays. Le but sera de montrer la vérité sur Israël, son peuple et les Juifs. Je pense que cela contribuera à la paix civile en Algérie et à une paix plus large dans la région. Cela nous permettra également de réfléchir à nos défis locaux de manière analytique et constructive, et ainsi nous pourrons trouver des solutions réalistes à nos problèmes.

Il serait naturel, en se lançant dans un tel projet, de faire appel à des experts de l’histoire israélienne et juive, ainsi qu’à des experts dans le domaine de la réforme des médias. Beaucoup d’entre eux sont, bien sûr, des citoyens israéliens. Cependant, les lois de mon pays m’empêchent même de les rencontrer, et encore moins de travailler en partenariat avec eux.

Nous devons surmonter ce problème. Ce vouloir, explique la raison de ma présence parmi vous, aujourd’hui.

Quant à la jeune égyptienne, avocate britannique de parents égyptiens, Ijlal Ghiteh, elle s’est exprimée d’une manière différente, vu qu’elle réside en Europe, concernant son engagement et sa présence à Paris. Elle a évoqué le mouvement de boycott BDS, dirigé essentiellement par des occidentaux, en copiant les manières de boycott dans le Monde Arabe. Ce mouvement a causé des dommages infinis aux sociétés arabes. D’une part, il n’a pas réussi à vaincre les Israéliens, qui ont, sous l’effet du boycott, inventé des méthodes, qui ont eu pour conséquence la revitalisation de l’économie et la société de leur pays.

– Elle a également montré que le boycott d’Israël est devenu un modèle pour des boycotts interarabes : les divisions ethniques et sectaires sont devenues plus aigues. Chose qui a précipité la désintégration de la Syrie, de l’Irak, de la Libye et du Yémen.

– Elle a également mentionné que les Arabes ont perdu, en raison du boycott, des avantages économiques, qui pouvaient résulter des partenariats avec les Israéliens. Aussi, ont perdu l’opportunité de constituer une force de paix et de réconciliation entre Israéliens et Palestiniens, en instaurant des relations civiles et d’amitié entre les deux parties.

Pour sa part, le musicien irakien, résidant aux Pays-Bas, Mohamed Kamar, a évoqué dans son intervention l’importance de la présence des juifs en Irak, depuis l’Antiquité. Aussi, qu’il souhaite raviver le patrimoine des artistes juifs irakiens, en partenariat avec des musiciens israéliens d’origine irakienne. Essentiellement, le patrimoine des frères Saleh et Daoud al-Koweiti, les plus grands compositeurs de musique de l’histoire moderne irakienne. Mais il a déclaré que : Dans notre pays, existe une loi qui prévoit des peines, variant de l’emprisonnement à la peine de mort, à l’encontre de ceux qui commettent le soi-disant «crime de normalisation». Cette loi est injuste, contre nos intérêts en tant que nation et en tant que peuple.

Le musicien, Mohamed Kamar, a passé en revue la situation de Bagdad à la veille de la Seconde Guerre mondiale, où vivait la plus grande communauté juive : Ils étaient nos professeurs, nos partenaires commerciaux, nos médecins et nos avocats, nos innovateurs en musique et nos amis bien-aimés. Cependant, la culture de la majorité, a rendu la vie de ces juifs intolérable. Nous avons confisqué leurs biens et les avons forcés à fuir leur patrie de 2 600 ans. Ce faisant, nous avons perdu un morceau de l’esprit collectif, et une classe professionnelle dont nous avions désespérément besoin, pour continuer à construire une société juste.

Nooman Chaari, en confirmation de l’intervention du musicien, compositeur et compositeur irakien : Je suis citoyen tunisien, et comme mon collègue irakien Mohamed Kamar, je suis compositeur et artiste. Je pense que la musique, le langage universel, peut rapprocher les gens. L’année dernière, j’ai cherché à construire sur ce principe en développant une coopération musicale avec un chanteur israélien. Maintenant, je voudrais faire un pas de plus en créant un opéra du Moyen-Orient, qui sera une coproduction avec des artistes de la région qui participent à revivre leur héritage musical commun.

Pensez aux nombreux obstacles qui entravent un tel projet : guerres, guerre civile, culture de l’extrémisme et de l’exclusion. En cherchant à mettre fin aux représailles du gouvernement contre les Arabes qui rencontrent les Israéliens, nous savons qu’il ne s’agit que d’une mesure infinie de mesures qui seront nécessaires pour ramener la paix et la prospérité dans notre région. Mais l’expulsion des Juifs autochtones de notre région – suivie de l’évitement du peuple israélien – est le processus d’exclusion le plus ancien et le plus long de notre histoire moderne. L’expulsion des Juifs a ouvert une politique d’exclusion qui a visé depuis longtemps d’autres objectifs. Nous pensons donc qu’il y a une signification et une importance, spéciales, pour extirper ce fléau de ses racines.

Quant à Maryam Al-Ahmadi, des Émirats arabes unis, conseillère juridique, militante civile, et engagée pour la promotion de la société, elle a présenté une opinion différente, lors de son intervention. Indiquant qu’elle croit au rôle déterminant de la femme pour l’établissement de la paix. Elle n’a pas caché sa fierté de constater que le Conseil est composé à une proportion respectable de femmes. Ajoutant que sa collègue, absente à cette rencontre, Saloua Seïf, militante civile, veut préparer les enfants à devenir la prochaine génération de pacificateurs.

Ajoutant : L’année dernière, la direction politique des Émirats arabes unis, a annoncé «l’Année de la tolérance», a soutenu des activités interconfessionnelles et interculturelles visant à rassembler les musulmans, les chrétiens et les juifs. Cette année, dans une nouvelle étape, mon pays accueillera des Israéliens du secteur privé, du domaine de la technologie, de la culture et des arts pour participer à l’Expo 2020 à Dubaï.

– La conseillère juridique des EAU, Maryam Al-Ahmadi, a conclu son intervention en disant : J’espère et je crois que d’autres pays de la région imiteront l’expérience des EAU en donnant aux citoyens, aux artisans de la paix, les moyens de poursuivre leurs objectifs. Je pense que la voix du Parlement français peut bien contribuer à encourager ces progrès.

Quant au chercheur universitaire palestinien, Mohammed Al-Dajani Al-Dawi, qui vit à Jérusalem, professeur d’université et fondateur d’un mouvement civil pour promouvoir la paix et la compréhension entre le peuple israélien et palestinien, son intervention est très importante, car il est présent sur le théâtre des événements et sa position est plus difficile que les autres Membres. Il en dit : j’ai fait face à des critiques dans ma communauté à cause de ma défense du dialogue doux et de la recherche de la connaissance. La critique vient principalement des éléments de la ligne dure, qui croient que nous sommes dans une meilleure position, si nous boycottons, isolons et excluons les Israéliens. Mais je souligne que le dialogue et l’engagement sont la seule voie à suivre pour nous tous. La raison doit être claire : c’est une caractéristique universelle de la nature humaine que l’hostilité et l’exclusion engendrent la colère et l’entêtement, tandis que l’amitié et l’inclusion conduisent au compromis et à la confiance. Cela vaut autant pour les Israéliens que pour les Palestiniens.

Ajoutant : Lors de la réunion d’inauguration du «Conseil arabe pour l’intégration régionale», j’ai proposé des plans pour que le premier programme, qualifie pour un doctorat en études de la paix, modération, dialogue interconfessionnel et réconciliation. Pour mettre en œuvre ces initiatives, nous avons tous besoin de faire notre travail sans harcèlement ni crainte de punition. Le soi-disant «combat contre la normalisation», pose un énorme défi à de nombreuses personnes dans la région, qui veulent se joindre à nous, d’une manière ouverte.

Quant à Sana Wajid Ali, chercheuse universitaire, et militante civile irakienne, basée à Berlin, elle nous a raconté son histoire émouvante en disant : Je suis étroitement liée à ma ville natale Karbala, que je visite de temps en temps pour donner des conférences aux élites communautaires de cette ville sainte. Quand je suis arrivé à Berlin en tant que réfugié irakien, je suis allé voir d’autres personnes pour m’aider à reconstruire ma vie. L’aide, dont j’avais tant besoin, je l’ai reçue d’une famille juive avec de nombreux parents israéliens. L’histoire de leur exode conjoint, les a conduits à me traiter avec miséricorde et bienfaisance, dont les Juifs ont manqué tout au long de l’histoire. J’ai découvert l’étendue de la désinformation sur la vie des Juifs et d’Israël, et aussi notre humanité commune.

Concernant son projet, elle explique : Je suis en train de développer un projet avec mon collègue au «Conseil arabe pour l’intégration régionale», le jordanien Abdullah Sawalha, pour créer un nouveau centre d’études israéliennes en Irak. A savoir, sauver les générations des mensonges concernant Israël, et son peuple, en menant des recherches objectives, et en enseignant la langue hébraïque. Mais les lois irakiennes criminalisent toute communication avec les Israéliens. Chose qui constitue un obstacle majeur devant nous.

Toutes les interventions des Membres du Conseil devant le Parlement, bien qu’elles diffèrent, versent dans le concept de relations naturelles avec Israël, sans crainte ni intimidation.

Au deuxième jour de la visite, la délégation s’est rendue au palais de l’Élysée, sur invitation du Conseiller du président français, qui a accueilli et a discuté avec les Membres, qui se sont présentés en mentionnant les points les plus importants de leurs projets. Pour conclure la journée par une réunion avec le Conseiller du ministre des Affaires étrangères au Moyen-Orient, qui à son tour a pris connaissance du groupe, et a discuté avec, des projets et des buts qu’ils portent. Il a les remerciés pour leur courage et leur ont souhaité plein succès.

Ainsi, a pris fin la visite à Paris, et les membres sont rentrés, chacun dans son pays. Ils ont gagné en force, en détermination et en courage grâce au succès qu’ils ont connu, et à l’admiration et aux encouragements des plus importants politiciens européens… En espérant un brillant avenir.


Noor Abedallah écrivaine et chercheuse palestinienne spécialisée dans les sujets économiques et politiques dans les pays arabes. Elle tweete à @noorabedallah .

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via Abdo El Rhazi «Le Conseil arabe pour l’intégration régionale», de Londres à Paris

Coronavirus : Aucun cas confirmé au Maroc (Ministère de la Santé)

En publiant sur son site web une information récapitulative concernant le Coronavirus au Maroc, le ministère de la Santé a provoqué un début de panique.

Comme on peut le voir sur l’illustration ci-dessus, le chiffre 15 recense les cas possibles et il est indiqué juste en bas que tous ces cas ont été déclarés négatifs après leur examen au laboratoire. Sauf que le grand public n’a retenu que les « 15 cas possibles ».

Pour lever le doute, nous avons appelé le département concerné qui nous a confirmé qu’il n’y aucun cas confirmé au Maroc.

Leçon à retenir : la communication sur un sujet aussi sensible doit absolument être parfaitement claire.

Par ailleurs, des rumeurs ont circulé, cette fois-ci à Tanger, sur la détection du cas positif d’un Italien. Les autorités portuaires de la ville du détroit ont affirmé à nos confrères de Kifache.com qu’il n’en était rien.

Autre leçon à retenir : les propagateurs de rumeurs concernant le Coronavirus jouent avec le feu.

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via Abdo El Rhazi Coronavirus : Aucun cas confirmé au Maroc (Ministère de la Santé)

Hooliganisme : La guerre des gradins

Fans ou fanatiques ? De la passion au dévouement aveugle annulant le droit de l’autre à exister, il n’y a qu’un fil. En football, comme en n’importe quelle discipline, l’excès de zèle est toujours source de dépravation. Ce qui est arrivé en cette soirée du 12 février 2020, au stade Moulay Abdellah à Rabat, suite au match ayant opposé le Raja de Casablanca et l’AS FAR, en atteste éloquemment. « Le spectacle était d’une extrême brutalité. Les choses ont vite dégénéré et les affrontements entre supporters Rbatis et ceux Casablancais étaient tellement violents. Du sang a coulé ce soir gratuitement. C’est vraiment désolant de voir comment un simple match de foot s’est transformé en boucherie », nous raconte Rachid, un supporter casablancais qui n’en revient pas d’y être échappé intact ce soir-là.

L’Histoire se répète

Triste rappel d’un certain jeudi noir, 11 avril 2013. Mêmes protagonistes, cette fois-ci à Casablanca. Plus de 200 personnes ont été arrêtées à l’issue des agressions physiques et des actes de vandalisme survenus suite au match ayant opposé le Raja de Casablanca à l’équipe des FAR de Rabat. Tout y passe : commerces, moyens de transports en commun, voitures de particuliers, boutiques… On saccage et on ne fait pas de distinction. Citoyens et supporters sont attaqués et grièvement blessés. La grogne des supporters est tellement incontrôlable que la ville se transforme, le temps d’un après-midi, en véritable champ de bataille. Les Verts versus les Militaires ; si le score du match était à égalité, en dehors du stade, il en était autrement. C’est la guerre de supporters déchainés. Un après-midi qui vire vite au cauchemar. Sept ans plus tard, ce triste souvenir remonte en surface. Des vidéos, des photos et des récits sanglants, terrifiants et surtout désolants. Le plaisir que devrait procurer un match de foot est troqué contre une jouissance malsaine gratifiant une violence inouïe.

Fanatisme sportif

Mais comment peut-on basculer aussi facilement d’une ambiance festive à une démonstration grandeur nature de fanatisme sportif ? « La violence observée dans nos rues, nos établissements, nos stades de football, dans notre  espace public en général pourrait être analysée comme une régression vers des modes d’expression archaïques et infantiles qui fragilisent la cohésion sociale. Ce phénomène pourrait être compris comme un signe et une conséquence de la crise de la société : crise culturelle, crise économique, crise de valeurs, de l’identité et crise du modèle politique », nous explique auparavant le sociologue  Khalid Hanefioui. Crise multidimensionnelle qui semble affecter particulièrement la jeune population des stades. En mal d’espace d’expression et de pistes pour canaliser une énergie débordante et souvent inutilisée, un bon nombre de supporters trouvent leur « bonheur » dans les stades, parmi une foule aux mêmes référentiels, animée par la même passion et par les mêmes préoccupations.   

« Les supporters se présentent toujours comme apolitiques, mais le football au Maroc est devenu un lieu d’expression de l’errance socio-économique des jeunes exclus de la société. Le « supporterisme » serait un moyen d’expression, de protestation et surtout le cadre de construction d’identité, une manière d’exprimer un désir de paraître, d’exister et d’être reconnu au sein d’une société dont ils se sentent plutôt exclus », analyse Abderrahim Bourkia, journaliste et auteur du livre « Des ultras dans la ville ». Une description qui nous rapproche un peu de l’état d’âme d’une jeunesse croulant sous le poids d’un mal être tenace et qui se réalise, en quelque sorte, à travers les victoires de ses équipes préférées. S’y identifiant à fond, toute défaite, toute « atteinte », toute « accusation », est considérée comme une attaque personnelle, une attaque directe à l’amour propre d’un jeune en mal de repères.      

Guerre psychique

« Etre au sein d’un groupe de supporters permettrait à ces jeunes de s’approprier une identité propre, de construire un mode de vie, une appartenance, une identité collective face aux autres. Certains peuvent voir ce mouvement social comme naïf, dépolitisé… Alors que les chants et les tifos affichent des messages sociaux clairs liés aux problématiques touchants les jeunes : Chômage, pauvreté, exclusion, mépris, incompréhension et envie de quitter ce pays et se faire un autre avenir et une vie meilleure ailleurs », rajoute Bourkia. Chants, tifos, groupes facebook, posts et contre-posts à longueur de journée sur les réseaux sociaux… tous les moyens sont bons pour s’exprimer « librement » et partager passion, doute, réserve, grogne et révolte contre les adversaires. « En considérant la multitude de messages, de posts et de publications rendues publiques sur les réseaux sociaux, au sein des groupes de supporters de part et d’autres, l’on peut comprendre la profondeur et l’ampleur des influences exercées sur ces jeunes. La veille d’un match donné et bien avant, la mobilisation est extrême et quand on dit mobilisation c’est aussi bien positivement que négativement », commente Youssef, un jeune supporter wydadi.

En encourageant leurs équipes, les fans dépassent souvent les limites. Un simple tour sur les groupes de supporters sur les réseaux sociaux et même sur les pages personnelles, nous révèle comment la situation a dégénéré ces dernières années. Trêve de « supporterisme » dans la bonne humeur et le respect de l’esprit sportif. C’est franchement une guerre psychique entre gangs. Tout y est permis. Caricatures, trolls, insultes, mépris, attaques, diffamations, menaces… La violence verbale conjuguée à l’impression « d’impunité » et au « faux » courage procuré par le fait d’être caché derrière un écran, nous voilà avec un cocktail Molotov à base de fanatisme sportif pur jus. « Et l’on s’exclame lorsque ça nous explose entre les mains une fois dans les gradins. Cette violence physique aussi étonnante qu’elle est, n’est que l’aboutissement logique de la mobilisation et de la propagande ayant précédé le jour j. Il en faut un exécutoire à toute cette tension cultivée si minutieusement sur les réseaux sociaux », rajoute Youssef qui en sait quelque chose car très actif sur facebook et toujours présent dans les gradins. « Ainsi les supporters de l’équipe « ennemie », les équipements du stade et de la ville, les biens des citoyens et parfois même ces derniers, la presse, les forces de l’ordre deviennent une cible à une violence mal canalisée », rajoute l’activiste

« Il semble pertinent de parler d’un mouvement social car l’importance du supporterisme et des « Ultras » réside dans le processus identitaire de nombreux jeunes qui se définissent socialement comme supporters et prennent les tribunes des stades pour un lieu d’expression. A mon avis, il y a certes une profondeur dans « la cause des supporters » qui explique l’engouement des milliers de jeunes pour ce mouvement. Leurs chants et slogans reflètent en effet  un malaise social sous-jacent qui s’exprime  à travers des revendications pacifiques tels les  chants et autres slogans ; ou par des affrontements et actes de violences d’une composante de la société qui n’est pas socialisée et n’ayant pas acquis des outils de communication pacifique », analyse l’auteur « Des ultras dans la ville » avant de proposer une piste pour les « encadrer ». « A mon avis, il faut élaborer une feuille de route, y inclure et intégrer des plans socio-économiques, parier sur l’accès à la culture et au sport afin d’assurer une bonne combinaison entre l’aspect sécuritaire, capital et incontournable, et l’aspect social. Ceci en renforçant le rôle des agents de la socialisation : famille, école et maisons de jeunes et en créant  davantage de centres socioculturels de proximité accessibles à toutes et tous. Les manifestations des ultras et des supporters en disent long sur ce qui les travaille de l’intérieur que ça soit en termes d’idées, de croyances, de savoir-être, de  représentations et de référentiels », conclut le chercheur.

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Macron face au séparatisme : La ligne de crête

Par Ahmed Charaï

Le Président français était largement critiqué, parce qu’il ne s’était pas exprimé sur le communautarisme islamiste depuis son élection. Il a décidé de le faire en 3 étapes, la première étant sa visite à Mulhouse. Il a choisi un glissement sémantique : l’ennemi à combattre c’est le séparatisme et non pas le communautarisme.

C’est un choix judicieux parce que les communautés qui respectent les lois de la république ne peuvent être attaquées, sauf à stigmatiser leurs membres.

Emanuel Macron sait que ce sujet est explosif. Tous les populistes utilisent le phénomène pour mélanger l’islam, l’émigration, la simple xénophobie, le terrorisme et théoriser la néfaste vision apocalyptique du grand remplacement.

A l’inverse, des quartiers-ghettos sont en dehors de la république, des courants irrédentistes ont réussi à s’y infiltrer, à imposer des règles rigoristes en matière de comportements sociaux, à proclamer la supériorité de ces prétendues règles à l’autorité du droit positif.

Nier ces réalités, en se cachant derrière la victimisation sociale a ruiné la gauche française. L’extrême droite, prospère, elle, sur les peurs, les approches faciles, au point que dire que « le problème c’est l’islam et non pas l’islamisme » est devenu courant, stigmatisant plusieurs millions de français.

C’est une ligne de crête difficile et Emanuel Macron s’y engage avec une prudence de sioux. Il circonscrit et nome les problèmes. L’autorité de l’État doit s’imposer, cela est clair dans son discours de Mulhouse. Le séparatisme doit être combattu.

Dans ce qui doit être la première partie d’une trilogie, il a insisté sur le financement des mosquées, des associations sportives, culturelles…. Ce n’est pas le moindre des handicaps à l’émergence d’un islam français.

La loi de 1905 sur la laïcité, prise au pied de la lettre ne permet pas de régler ce problème. Des pays étrangers financent et donc contrôlent les lieux de culte. Les imams sont formés à l’étranger, et parfois envoyés par des États pas du tout respectueux des valeurs qui fondent la France. Des édiles, des maires, pour contourner la loi, passent des accords clientélistes avec des associations liées à ces forces occultes. C’est un vrai souci pour la démocratie française qui voit des puissances étrangères, notamment la Turquie, mais aussi des pays du Golfe, installer des points d’ancrage par le biais d’une aide financière au culte.

Le président Macron voudrait que les prêches soient en français, ce qui n’est en rien une atteinte à l’islam, puisque le Pakistan, la Malaisie, ou l’Inde, utilisent leur langue pour les prêches, de même en Allemagne, ou en Angleterre, parce que les musulmans ne sont pas tous arabophones.

L’idée de cibler le séparatisme est très forte. Elle évite la stigmatisation et pointe du doigt les frontières. On attend les deux prochains développements promis. Les décisions politiques attendues doivent être courageusement assumées. En même temps, il faut une autre politique de la ville pour casser les ghettos.

Si l’islam politique a réussi à s’inscrire dans « les territoires perdus » c’est aussi parce que les services publics les ont désertés. Le Président Français a raison, c’est une situation complexe.

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Un médicament antipaludique serait efficace contre le Coronavirus

Un banal traitement à la chloroquine, médicament couramment utilisé contre le paludisme, a montré des signes d’efficacité contre le coronavirus, a assuré hier à l’AFP Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille, en s’appuyant sur les résultats d’une étude clinique chinoise.

« Nous savions déjà que la chloroquine était efficace in vitro contre ce nouveau coronavirus et l’évaluation clinique faite en Chine l’a confirmé », explique le professeur Raoult, spécialiste renommé des maladies infectieuses, en commentant la première publication sur cette étude clinique de trois chercheurs chinois dans la revue BioScience Trends.

« Finalement, cette infection est peut-être la plus simple et la moins chère à soigner de toutes les infections virales », ajoute le directeur de cet institut hospitalo-universitaire très impliqué dans la détection du nouveau coronavirus en France.

L’article publié en ligne le 19 février tire ses résultats d’un essai clinique mené dans plus de dix hôpitaux chinois (à Wuhan – épicentre de l’épidémie -, Pékin et Shanghai notamment) pour mesurer « l’efficacité de la chloroquine sur le traitement de pneumonies associées au Covid-19 ».

« Les résultats obtenus jusqu’à présent sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie », précisent les chercheurs chinois.

La brève étude ne quantifie toutefois pas cette différence d’efficacité.

« Les capacités antivirales et anti-inflammatoires de la chloroquine pourraient jouer dans son efficacité potentielle à traiter des patients atteints de pneumonies provoquées par le Covid-19 », poursuit l’article sur l’étude menée par les professeurs Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, de l’université de Qingdao et de l’hôpital de Qingdao.

Une nouvelle d’autant plus intéressante que « la chloroquine est un médicament peu cher et sans danger, utilisé depuis plus de 70 ans », insiste l’article.

Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine par jour pendant dix jours serait suffisant.

« C’est une extraordinaire nouvelle ce traitement qui ne coûte rien », a insisté le professeur Raoult auprès de l’AFP, se félicitant du travail des chercheurs chinois pour trouver un médicament efficace, voie à privilégier selon lui plutôt que la recherche d’un vaccin qui ne pourrait de toute façon pas être disponible avant de longs mois.

Interrogé sur BFMTV depuis Rome sur ce traitement, le ministre français de la Santé Olivier Véran a assuré s’être entretenu à plusieurs reprises avec Didier Raoult : « Il m’a fait part de ses observations et des études qu’il mettait en évidence, que j’ai fait remonter à la direction générale de la santé qui est en train de faire toutes les analyses ».

« On sait qu’il y a des études intéressantes en effet sur un impact in vitro mais les études sur le patient restent encore à déterminer », a encore dit le ministre.

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Vidéo : Zoom sur l’African Digital Summit 2020

La cinquième édition de l’African Digital Summit (ADS 2020) aura lieu, les 19 et 20 mars prochain à Casablanca. Thème central choisi cette année : « Quand le Digital fait rayonner l’Afrique: de la compétence à la profitabilité ».

Initiée par le Groupement des Annonceurs du Maroc (GAM), cet évènement régional vise à accompagner l’entreprise et les dirigeants pour une meilleure compréhension des enjeux liés au digital, l’identification des meilleures solutions et l’anticipation des évolutions futures qui impacteront leur avenir.

Explications de Youssef Cheikhi, président du GAM ( Groupement des annonceurs du Maroc)

Recueillies par Lilia Habboul et Khalid Chouri

 

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via Abdo El Rhazi Vidéo : Zoom sur l’African Digital Summit 2020

Tuesday, February 25, 2020

Coronavirus : Un premier cas confirmé en Algérie

Industrie : Cap sur la production décarbonée

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique.

“Quelle énergie pour l’industrie marocaine ?” est la thématique retenue pour la 4ème édition des Matinées de l’Industrie qui a suscité l’engouement, comme une pomme que l’on croque à pleines dents, de plus de 800 participants.

L’un des moments forts de cette édition, qui a réuni à Casablanca 25 experts de divers horizons, est le keynote de clôture donné par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, indique un communiqué des organisateurs.

Pour faire bon poids, bonne mesure, la quatrième édition des Matinées de l’Industrie s’est penchée sur un thème fort important pour le tissu économique et industriel marocain : l’énergie. Une édition réussie de par le nombre croissant des participants, la qualité des experts venus de plusieurs horizons pour échanger et débattre des enjeux de l’énergie dans l’industrie, souligne la même source.

Mis à part les trois panels organisés lors de cette édition, les Matinées de l’Industrie ont été marquées par le keynote donné par Elalamy. Ce dernier, dans son allocution de clôture, a rappelé le chemin parcouru par le Maroc pour devenir un pays industrialisé.

“Nous avons mis en place une vision pilotée par SM le Roi Mohammed VI parce l’industrialisation d’un pays ne se fait pas sans ce cadre-là. Cela prend des décennies d’incertitude, de positionnement, de réussite et de correction de tirs…”, a-t-il dit.

“Nous avons aussi réfléchi à mettre nos secteurs industriels ensemble en intégrant la notion d’écosystème. Nous avons décidé ensuite d’accompagner l’amorçage de l’industrie par un fonds dédié, qui a été doté grâce à SM le Roi de 20 milliards de dirhams, de dons d’accompagnement des industriels”, a-t-il soulevé.

Valeur aujourd’hui, selon le ministre, le Maroc est devenu un véritable concurrent pour bien des pays, devenant leader africain devant l’Afrique du Sud. “Nous sommes en train de titiller pas mal de pays européens et nous avons renversé la balance commerciale avec quelques pays”, a-t-il ajouté.

Selon le ministre, le Maroc devrait être un pays industrialisé. “Nous n’avons pas le choix. Nous y allons à pas forcés avec un regard vigilant de SM le Roi”, a-t-il souligné, notant que l’objectif est d’augmenter le taux d’intégration dans le secteur de l’automobile par exemple.

Elalamy a souligné les réalisations dans ce secteur en termes d’intégration en profondeur. “Cela a nécessité un travail d’arrache-pied pour que ce soit réalisable. Pour y arriver, il faut passer de 60 ou 85% de taux d’intégration dans le secteur de l’automobile, le premier secteur d’exploration au Maroc tous secteurs confondus : 77 milliards de dirhams en 2019 et l’objectif est d’atteindre 100 milliards d’euros”.

En termes de compétitivité dans le secteur, il reste encore beaucoup à faire tant qu’il y a, selon Moulay Hafid Elalamy, deux pays majeurs qui “nous battent encore” à savoir la Chine et l’Inde.

“Toutes ces industries sont énergivores, consomment beaucoup d’énergie. Il faut les réaliser et être compétitif à la fois. Et si on devient décarboné au passage? Et si notre industrie au Maroc pouvait devenir décarbonée?”, s’interroge le ministre.

Et d’ajouter : “SM le Roi avait lancé les énergies renouvelables. Personne n’y a cru. Cela a été difficilement imaginable. Cela paraît un projet qui ne correspond pas au Maroc”.

Cela dit qu’aujourd’hui, le Maroc a réalisé 42% de taux d’utilisation d’énergies renouvelables par rapport à la consommation globale d’énergie. L’objectif est d’atteindre 52% dans l’horizon 2030. “Nous sommes aujourd’hui en train de passer en dessous de l’énergie fossile, tandis que l’éolien est d’ores et déjà acquis. Ceci veut dire qu’il est possible que le Maroc décide d’orienter son énergie renouvelable vers son industrie. Cela veut dire aussi que les produits peuvent être décarbonés. Peu de pays européens peuvent prétendre aujourd’hui qu’ils fabriquent du décarboné”, a-t-il indiqué.

Ceci veut dire, selon le ministre, que le Maroc ne subirait pas les mesures européennes ciblant les produits carbonés. L’adoption d’une telle mesure permettrait au pays de sauter le pas de la barrière non-tarifaire de l’Union européenne.

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Tanger-Med : Contrôle intensifié contre le Coronavirus sans blocage de navires

Le Maroc intensifie les contrôles de sécurité sanitaire à l’entrée de ses ports et aéroports pour éviter l’entrée sur son sol du Coronavirus.
 
Ce sont ces mesures préventives qui ont provoqué des blocages momentanés à l’entrée du Port de Tanger-Med de certains navires.
 
Le responsable de communication du port vient d’assurer à nos confrères de kifache.com à ce sujet que les contrôles sont menés systématiquement sur tous les bateaux en provenance de pays touchés par le #virus et qu’aucun navire en provenance de #Gênes n’a été interdit d’accès à Tanger-Med.

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Coronavirus : Antonio Guterres juste stupide de ne pas financer l’OMS

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé hier, lundi 24 février 2020, les donateurs à répondre aux appels de fonds lancés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) afin de financer ses opérations visant à lutter contre la propagation de l’épidémie mondiale du coronavirus (COVID-19).

En déplacement à Genève, en Suisse, Guterres a visité lundi le centre de crises de l’OMS, une visite durant laquelle il a tenu à féliciter cette agence onusienne pour son travail visant à contenir l’épidémie.

« Il a appelé tous les pays à assumer leurs responsabilités et à tout faire pour se préparer à contenir la maladie, réitérant que cela reste possible », a indiqué son porte-parole à New York.

Le Secrétaire général a, de même, appelé les donateurs à soutenir les appels de financement de l’OMS. « S’il y a vraiment quelque chose de stupide à faire, c’est de ne pas financer entièrement les appels de l’OMS », a dit M. Guterres, soulignant que les appels de fonds de l’Organisation mondiale de la santé « sont essentiels pour aider les Etats membres à éviter que ces maladies tragiques ne deviennent de véritables cauchemars mondiaux ».

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« Ijra game » de l’Association Gorara

L’Association Gorara pour les arts et les Cultures lance en partenariat avec HEINRICH-BÖLL, son 1er jeu sur mobile 100% marocain inspiré de son guide juridique autour de la migration.

Ce jeu ludique explique aux migrants toutes les procédures et démarches nécessaires lors de leur présence sur le territoire Marocain, allant de la demande de la carte de séjour jusqu’à la Nationalité. Téléchargeable sur les deux plateformes App store et Play store, il met  le joueur à la place du contrôleur pour vulgariser toutes les démarches administratives auxquelles les migrants font face tout au long de leur séjour.

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Monday, February 24, 2020

Enseignement supérieur : l’Université Al Akhawayn veut renforcer son internationalisation

Le Conseil d’Administration de l’Université Al Akhawayn à Ifrane (AUI) s’est réuni récemment à Rabat, en présence de son Président Dr. Amine Bensaid, nommé dernièrement par le Souverain. Cette réunion a été marquée par la présentation du plan stratégique de l’université 2020-2025. L’université précise dans un communiqué qu’elle axe son action sur l’intelligence collective de la communauté et le mindset d’entreprise basé sur la culture de la performance, de l’excellence et de la compétitivité. Principaux objectifs fixés : diversification de l’offre de l’Université, développement des formations continues et intégration de nouvelles technologies répondant aux attentes de la génération Z.

Dans ce sens, suite à son accréditation par l’agence américaine NECHE (New England Council for Higher Education), le Conseil des Administrateurs de l’Université Al Akhawayn capitalise sur les acquis de l’université et adopte une nouvelle stratégie tournée vers les skills qui démarquent les lauréats du 21ème siècle, vers l’épanouissement de la Génération Z, et vers le renforcement de son internationalisation déjà exceptionnelle !

L’Université Al Akhawayn, qui fête cette année son 25ème anniversaire, compte jouer un rôle pionnier dans les innovations les plus récentes que connait le modèle américain et qui visent à consolider son excellence à l’aune des changements qu’apporte le 21ème siècle. Son ambition de devenir l’institution phare qui porte le flambeau de ces innovations et cette excellence dans la région MENA et Afrique est bien justifiée compte tenu des accomplissements d’Al Akhawayn, de ses lauréats, de ses étudiants et de ses professeurs.

Ils ont déclaré…

. « Après l’obtention de l’accréditation internationale NECHE, à l’instar d’universités comme Harvard ou MIT, et la confirmation continue de sa place de première université au Maroc selon le prestigieux classement « QS Ranking », Al Akhawayn ambitionne aujourd’hui de renforcer davantage son positionnement au Maroc et à l’international, plus particulièrement en Afrique, et d’apporter son expertise académique au service des besoins du pays, en particulier, en matière d’adéquation notamment dans les domaines du digital et de l’industrie 4.0 »

Abdellatif Jouahri, Chancelier de l’Université et Wali de Bank Al Maghrib

.  « Al Akhawayn s’inscrit dans la dynamique de la stratégie du Ministère pour mettre en place une nouvelle approche dans la formation universitaire. »
Saaid Amzazi, Ministre de l’éducation, et membre du Conseil des Administrateurs de l’Université Al Akhawayn

. « Dans un 21ème siècle où les machines deviennent de meilleures machines, l’Université Al Akhawayn a décidé de renforcer son leadership dans l’accompagnement des jeunes qui souhaitent assurer leur supériorité grâce à une expertise-métier permettant d’exploiter au mieux la machine, à une intelligence sociale au service de l’Equipe et de la Communauté, et à un mindset nourrissant la culture de la performance et la compétitivité de leur Entreprise. (…)Nous sommes confiants du rôle que jouera Al Akhawayn dans l’enseignement du 21ème siècle au Maroc et au-delà.»

Amine Bensaid, président d’Al Akhawayn

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