Thursday, December 31, 2015

Double nationalité, Le piège de l’émotion

Ahmed CHARAI

Ahmed CHARAI

Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, le Président français, François Hollande a pris une mesure, réclamée par l’extrême droite, combattue par la gauche depuis des années. Les binationaux convaincus du terrorisme seront déchus de leur nationalité française. Cela crée une véritable division au sein de la classe politique française. A gauche, c’est «une ligne rouge qui a été franchie», à droite, les vrais républicains ne vont pas voter ce projet de loi. Cette approche remet en cause un principe fondateur, celui de l’égalité des citoyens. Un Français né en France, de père Français, qui est aussi Algérien, Marocain, Tunisien ou autre, parce que cette nationalité est inaliénable, peut être déchu de sa nationalité française. Cela signifie qu’il y a deux Français, ceux de souche, et ceux qui sont issus de l’immigration, et qu’ils ne sont pas égaux. Aux USA, l’une des plus grandes blessures du récit national, c’est le fait d’avoir emprisonné les Américains d’origine japonaise lors de la seconde guerre mondiale. Devant des faits extraordinaires, les politiques cèdent à l’émotion du moment et suivent la vox-populi en écrabouillant les principes fondateurs. Cela a toujours été contreproductif. L’efficacité de la mesure proposée est nulle pour la dissuasion négative dans le combat contre le terrorisme. Un Jihadiste, qui est prêt à mourir, à se donner la mort, n’est pas sensible au risque de perdre la nationalité d’un pays qu’il combat, qu’il hait, qu’il considère comme une zone de guerre, «Bilad Harb». Par contre, cela relègue tous les musulmans à une condition inférieure. Le prosélytisme Jihadiste va faire prospérer sa propagande. «Ils ne vous acceptent pas et vous considèrent comme des citoyens de seconde zone, même quand vous l’êtes, depuis plusieurs générations», voilà le message. Et il peut avoir de l’effet, surtout si d’autres pays européens suivent l’exemple français. Ce qui s’est passé à Ajaccio n’est pas un simple fait divers. Des Français ont attaqué d’autres Français sur la base de leur religion et de leur origine. Le fait que les corses ont élu des indépendantistes ne peut pas occulter ce fait. Ce que l’on peut attendre des politiques, surtout d’hommes de gauche, c’est qu’ils soient fermes sur les principes de la république, qu’ils apaisent les tensions et qu’ils se refusent à toute stigmatisation. François Hollande et Valls ont fait exactement le contraire. Ils nourrissent les réflexes identitaires, les communautarismes qui minent le contrat républicain. La question de la double nationalité, de la double allégeance doit être traitée autrement. Il n’est pas normal qu’un haut responsable d’un pays garde un autre passeport ; par respect de la souveraineté de ce pays. Mais la mondialisation n’est pas un concept, c’est un fait historique, et le mouvement des populations est une vérité. Il faut en faire une richesse et non un risque. C’est toute la problématique de l’intégration, qui n’est en rien l’assimilation obligatoire. Sous l’émotion des attaques barbares, François Hollande a pris un engagement inconsidéré devant la représentation nationale. Malgré le refus de la gauche et un vrai risque de rupture, il l’a maintenu, probablement en se projetant en 2017. Seulement la déchéance de la nationalité c’est l’installation de l’idée que les musulmans français ne le sont qu’à des conditions. Ce n’est pas l’idée que nous avions de la République issue de la révolution française, celle des droits de l’homme.



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Comptes nationaux – 2015 se termine bien


CalculsBonne nouvelle ! Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) nous apprend que l’arrêté des comptes nationaux du troisième trimestre 2015 fait ressortir une amélioration de la croissance économique nationale de 4,6% au lieu de 2,2% durant la même période de l’année 2014. Ces chiffres intègrent, pour la première fois, les composantes de la demande ainsi que les comptes consolidés du pays en base 2007 au lieu de celle de 1998.

L’évolution enregistrée est le résultat d’une forte augmentation de l’activité agricole et d’un rythme d’accroissement modéré des activités non agricoles, selon le HCP. Autres éléments relevés : au cours de ce trimestre, la croissance économique a été tirée par la demande intérieure et par les échanges extérieurs. Le besoin de financement de l’économie, de son côté, a enregistré un recul important sous l’effet de l’amélioration de l’épargne nationale et de la baisse de l’investissement brut.



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Wednesday, December 30, 2015

Le Père Noël à almazar et Borj FEZ

almazarÀ l’occasion des fêtes de fin d’année, les centres commerciaux almazar et Borj FEZ offrent des animations, des promotions exceptionnelles dans toutes leurs enseignes et des festivités pour rêver, flâner, et s’amuser. Petits et grands peuvent profiter en famille de la magie des fêtes : illuminations, décors, village d’hiver, espaces de détente et de loisirs sont au programme.

Durant tout le mois de décembre, les deux espaces commerciaux se sont parés de leurs plus beaux atours et offrent des décors lumineux aux couleurs de fête. Le public est convié à suivre un cheminement qui mène à la patinoire, au chalet et du Père Noël, aux sapins géants décorés de guirlandes et d’étoiles… Une série de décorations et de sculptures animales en LED illumine les malls, les plongeant ainsi la nuit venue dans une ambiance fantastique.

Durant toute la période des fêtes, le Groupe Petra a concocté pour les publics d’almazar et de Borj FEZ tous les jours une soirée thématique. Jusqu’au 2 janvier 2016, de nombreuses attractions sont au rendez-vous pour offrir une expérience musicale unique : un concert de pianiste, un saxophoniste, un violoniste et un groupe de percussion sauront agrémenter les séances shopping des mélomanes. Des performances spectaculaires sont également prévues : acrobates en tout genre, magiciens et cracheurs de feu se relaieront pour faire passer au public des soirées animées qui sauront ravir petits et grands.



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Marrakech parmi les 10 des meilleures destinations de luxe au monde

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Le prestigieux magazine américain « Robb Report », spécialiste des produits et destinations de luxe, a classé Marrakech dans son top 10 des 21 meilleures destinations de luxe les plus prisées au monde. Un classement dû en partie à la diversification de son offre hôtelière.

Depuis des années déjà, la région de la palmeraie attire, les grands investisseurs mondiaux du secteur avec récemment de nombreuses ouvertures « dont le Palais Namaskar de la Collection Oetker, et la somptueuse oasis équestre, Selman Marrakech », note la publication.

Les établissements de luxe foisonnent, le Mandarin Oriental Marrakech niché « au coeur d’oliveraies et de parcours de golf entourés de palmiers », a été inauguré en octobre dernier et l’immense Amanjena, étalé sur plus de cinq hectares, vient d’être rénové par l’un des meilleurs architectes britanniques du secteur.

La ville Ocre et ses environs continuent de séduire les plus grands investisseurs étrangers, le Grace Marrakech ouvrira bientôt ses portes près de Tameslouht, conclut le magazine.



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9 Français sur 10 soutiennent la déchéance de la nationalité

Nationalité

Un dernier sondage Elabe pour BFMTV publié dans la soirée annonce que 86% des Français interrogés sont  « plutôt » favorables à la mesure du projet de réforme constitutionnelle. Un chiffre alarmant qui atteint 97% chez ceux du Front national et 96% chez les sympathisants des Républicains (LR).

Les sympathisants de la droite et du centre sont en moyenne 93% à soutenir le projet de l’exécutif, contre 73% à gauche. En revanche,  83% des sympathisants socialistes le défendent.

Si la gauche et l’extrême gauche s’opposent à cette mesure parce qu’ils la jugent incompatible avec les valeurs de gauche, 2/3 des Français et 3/4 des sympathisants socialistes estiment le contraire.

Cela dit, 57% des Français interrogés souhaitent être consultés par référendum sur la déchéance de nationalité.



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Abderrahmane Rahoule dévoile « le sens de la mesure ».

Expo Rehmoune

‘Du 12 décembre 2015 au 05 janvier 2016 à Almazar Art Gallery- Marrakech’

Dans les œuvres de A. Rahoule, Derb Soltane, quartier où  a grandi l’artiste, devient une construction paradigmatique du lieu médinal, puisque dans cet espace (maisons, sites, mosquées, artères…), tout est ramené à un schéma géométrique, avec toutefois ce souci d’articuler l’ensemble en densité de rythmes et d’échanges qui laisse transparaître la mesure humaine des lieux habités. Le danger qui guette ce sens de la mesure s’appelle l’excès. Les évènements tragiques, dont le quartier fut hélas le théâtre ces dernières semaines, en sont la preuve magistrale.

Connu pour son travail de fragmentation et juxtaposition, construction et étagement, le peintre réduit les formes à leur expression minimale, la couleur, elle- toujours vive et chaude-, nimbe la toile d’un expressionisme qui capte et égaye le regard.

Sa peinture ne cherche ni à conserver, ni à illustrer et n’obéit à aucune rhétorique doctrinaire. Et si dans ses toiles, certaines tranches du vécu réfèrent à Derb Soltane, il ya aussi une part de rêve, quelque chose d’inactuel, d’intempestif au sens nietzschéen, qui cherche à reconstruire, par le geste pictural, un lieu utopique où se réaliserait enfin la fusion harmonieuse entre l’atropos et le topo, l’habitant et le bâti.



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Bilan de l’état d’urgence en France : 62 condamnations, 53 détentions…

Nuit de terreur à Paris...

Le 13 novembre 2015, nuit de terreur à Paris…

Selon les derniers chiffres que vient d’annoncer le ministère français de l’Intérieur, depuis le 13 novembre, date à laquelle a été prononcé l’état d’urgence, 524 procédures judiciaires ont été engagées dans ce cadre, dont 199 procédures pour des infractions à la législation sur les armes et 181 autres concernant les stupéfiants.
Au total, 127 personnes ont été convoquées au tribunal à l’issue de ces procédures et 53 personnes écrouées, soit en détention provisoire, soit en exécution de peine.

Les tribunaux correctionnels ont prononcé 62 condamnations (peines d’emprisonnement avec ou sans sursis, travaux d’intérêt général, sursis avec mise à l’épreuve), alors que 300 procédures sont encore en phase d’enquête, dont deux ouvertes au pôle antiterroriste du parquet de Paris.

Du reste, quelque 2.977 perquisitions administratives ont été menées et 391 personnes assignées à résidence depuis le 13 novembre. Mais malgré tout ce dispositif, Salah Abdeslam, qui serait le logisticien des derniers attentats de Paris, n’a toujours pas été retrouvé. Pour rappel, l’état d’urgence, décrété par le Conseil des ministres après ces attentats qui ont fait 130 morts, permet aux autorités d’appliquer des «mesures renforcées», entre autres des assignations à résidence de toute personne «dont l’activité est dangereuse», ainsi que «la possibilité de procéder à des perquisitions administratives».

 



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Le Maroc en vedette à la Semaine verte internationale

Aziz Akhannouch et Christian Göke

Aziz Akhannouch et Christian Göke

Berlin abritera, du 15 au 24 janvier prochain la Semaine verte internationale. A cette occasion, ce Salon fêtera ses 90 ans et mettra à l’honneur le Maroc. «Le Royaume est le premier pays africain et le 1er pays non européen à devenir partenaire de la Semaine verte internationale», précisent les organisateurs.

Pour rappel, le choix du Maroc comme invité d’honneur de la Semaine verte internationale de 2016 a fait l’objet de la convention signée, le 16 janvier 2015 à Berlin, entre le ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch et le président du conseil d’administration, de la semaine verte internationale, Christian Göke.

La Semaine verte internationale attire chaque année plus de 400.000 visiteurs. Les professionnels concernés la présentent comme étant la plus importante foire internationale consacrée à l’agriculture, à l’alimentation et à l’horticulture. Elle constitue donc une vitrine idéale (étalée sur plus de 120.000 mètres carrés) pour les 1.700 exposants du monde entier qui viennent de 70 pays y présenter leurs produits.

Preuve de l’importance du Salon, quelque 70 ministres et vice‑ministres de l’agriculture ainsi que des hauts représentants de l’industrie agroalimentaire y sont attendus. En plus de la diversité de ses expositions, l’évènement est connu également par la grande qualité de son contenu scientifique. Pour sa prochaine édition, de nombreuses conférences sont prévues, notamment le 8ème «Global Forum for Food and Agriculture 2016» (Forum mondial de l’alimentation et de l’agriculture, GFFA) qui se déroulera du 14 au 16 janvier.

Si pour la 80e édition, le Maroc s’est offert un stand aux couleurs de la ville ocre et de sa célèbre place Jamaâ El Fna, cette année le Royaume reconstruira avec authenticité une médina typique dans le hall 18 du parc d’exposition de Berlin. Tout sera fait pour émerveiller organisateurs et visiteurs.

Carte de visite

La Semaine Verte Internationale de Berlin (IGW) a été créée en 1926. Les producteurs du monde entier utilisent l’IGW pour tester et lancer sur le marché des produits alimentaires ou de luxe et conforter leur image de marque. Les exposants s’organisent souvent par thèmes nationaux, régionaux ou par produits. Les présentations incluent les produits frais, le poisson, la viande, les laitages, les vins, etc. L’IGW comporte également des stands de vente directe du producteur au consommateur et une section «Bio Markt» de produits bio. Ce n’est pas tout. Le Salon présente aussi des expositions sur l’agriculture commerciale et le jardinage, sur la forêt et l’aménagement des paysages.

Date : 15 – 24 Janvier 2016.

Lieu : Hall des expositions à Funkturm, Messedamm 11, 14055 Berlin

Organisateur : Messe Berlin GmbH avec l’appui de la Fédération des agriculteurs allemands et la Fédération allemande de l’industrie alimentaire



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ADI bétonne sa restructuration

Alami Lazraq, PDG d'ADI

Alami Lazraq, PDG d’ADI

Alliances Développement Immobilier continue sa transformation et se retire des métiers de travaux publics et de construction. Objectif: Accélérer sa restructuration en se concentrant sur ses activités de promotion immobilière.

Le management d’Alliances Développement Immobilier -ADI- a pris acte des décisions des sociétés EMT Bâtiment et EMT Routes de solliciter du Tribunal de commerce de Casablanca l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire et de celle d’EMT de solliciter l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Ces décisions n’auront pas de conséquence sur l’activité de promotion immobilière du Groupe Alliances qui évaluera, le moment venu, l’impact comptable de cette situation.

En 2009, ADI, en partenariat avec le fond MIF, a acheté des participations dans les sociétés EMT et Somadiaz. La famille propriétaire historique de ces sociétés a gardé une partie minoritaire. Les sociétés de construction devaient également accompagner les grands chantiers du Royaume et disposaient dans ce cadre d’une large autonomie dans ses différents champs d’intervention.

Confrontées à une conjoncture économique morose, les sociétés de construction ont enregistré une forte baisse de leurs activités et par là même une détérioration de leur situation financière. Les actions de restructuration menées par l’équipe dirigeante de ces sociétés ainsi que les négociations menées pendant la période de règlement amiable ont permis le règlement des plans sociaux indispensables dans des conditions honorables mais n’ont malheureusement pas été suffisantes pour surmonter les difficultés auxquelles ces sociétés étaient confrontées et éviter l’ouverture des procédures collectives

Cette situation opère, de fait, une séparation entre l’activité historique du Groupe Alliances (promotion immobilière et prestations de services immobiliers) et l’activité de construction.

Ainsi le Groupe Alliances pourra mobiliser ses ressources financières exclusivement à la redynamisation de ses projets immobiliers et sera ainsi en mesure de maintenir le rythme de réalisation de ses projets immobiliers suivant le calendrier initial de livraison. En 2016, sont prévues les livraisons des projets en cours de développement, tels que Clos des Pins, Sindibad, les Terrasses Dar Essalam, Villa des Prés, Louisia, Chellalate, etc.

En ce qui concerne l’endettement du Groupe Alliances, la première phase du plan de restructuration portant sur le traitement de la dette bancaire a permis le remboursement de près de 2 milliards de DH réduisant ainsi la dette bancaire de près de 50%. Par ailleurs, le processus de restructuration de la dette privée est bien avancé et devrait aboutir à une réduction de cette dette d’environ 2,2 milliards de dirhams par des ressources propres disponibles. Le reste de la dette privée fera l’objet d’un reprofilage dont le mécanisme et les caractéristiques de mise en œuvre sont aujourd’hui en cours de discussion avancée avec les parties prenantes, la finalisation de cette opération devant se faire au cours du premier trimestre 2016.

Les livraisons des projets précités, les cessions d’actifs prévues par le plan de restructuration qui contribueront à réduire l’endettement financier et les charges financières de moitié et les impacts du plan social et de réduction des charges de structure permettront de renouer avec la profitabilité dès 2016.

Afin de consolider sa transformation, le Groupe Alliances a également mis en place une nouvelle gouvernance basée sur cinq organes clés à savoir le Conseil d’Administration, dans lequel siègent deux nouveaux membres indépendants, le Comité d’Audit présidé par un administrateur indépendant, le comité des Nominations et Rémunérations, le Comité Exécutif et le Comité d’Investissement. Cette nouvelle gouvernance se caractérise principalement par une délimitation précise des rôles et responsabilités du Président du Conseil d’Administration et du Directeur Général.

 

Accroche :

Les mesures prises par ADI devraient lui permettre de renouer avec la profitabilité en 2016.



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Tuesday, December 29, 2015

Daech menace le Maroc d’attaques terroristes la nuit du nouvel an

BCIJ

En cette fin d’année, plusieurs rapports des services de renseignements de différents pays européens, mettent en garde contre d’éventuelles attaques terroristes de Daech, susceptibles de survenir le 31 décembre prochain.
Ces attaques auraient pour cibles les capitales des principaux pays qui ont fait de la lutte contre le terrorisme leur priorité. Tout comme le Maroc d’ailleurs.
Les rapports en question évoquent des attentats de nouveau genre qui « ne se baseront pas sur des kamikazes, des ceintures explosives ou des armes de gros calibres, les terroristes utiliseront du gaz mortel et des pistolets dont ils ne se serviront que pour assurer leur fuite après les attentats». Les cibles visées seraient des théâtres et des salles couvertes susceptibles d’abriter des festivités à l’occasion du nouvel an.
En collaborant avec d’autres pays visés par Daech, le Maroc joue un rôle crucial dans la lutte anti-terroriste. Le boss du FBI marocain, Abdelhak Khiame, qui dirige le Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), avait déclaré que « plusieurs attentats avaient été déjoués en Europe grâce à nos infos ». Au lendemain des attentats de Paris, les services de renseignements marocains avaient mis leurs homologues français sur la piste belge et avaient aidé à la localisation d’Abdelhamid Abaaoud à Saint-Denis, chef présumé de la « cellule de Paris ».
De plus, depuis sa création en mars dernier, le BCIJ a démantelé plusieurs cellules terroristes. Des actions pointues et ciblées qui prouvent l’efficacité de la nouvelle politique sécuritaire marocaine en matière de lutte contre le terrorisme.
Après les attentas de Paris, le Maroc a relevé le niveau d’alerte à son niveau maximum. La sécurité est désormais renforcée dans toutes les villes du pays, avec un contrôle particulier des quartiers où est concentrée la communauté juive, des lieux touristiques, des chancelleries étrangères et des lieux publics de grande affluence et à forte charge symbolique : Jamaa el Fna, à Marrakech ou le Morocco Mall à Casablanca. La surveillance aux frontières a également été renforcée, notamment aux aéroports, mais aussi aux ports et aux points de transit comme Sebta et Melilia.



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Benkirane suspend les pensions des handicapés et des orphelins

Handicapés

Depuis février dernier, la Caisse marocaine des retraites (CMR) ne verse plus les pensions des handicapés et des orphelins. Les lenteurs administratives de cet organisme dans le traitement des dossiers, dont le Conseil d’administration est présidé par le Chef de gouvernement, en seraient la cause principale.

Si la direction de la CMR et les délégations régionales appellent les concernés à leur fournir une nouvelle copie des dossiers qu’ils ont déjà déposé en janvier dernier, ces derniers ne voient, dans cette nouvelle condition au versement de leurs pensions, qu’un moyen pour la Caisse de gagner du temps !

Les bénéficiaires doivent déposer de nouveaux documents notamment un certificat médical détaillé (nature de la maladie, degré d’incapacité…), une contre-visite médicale par la commission provinciale ou régionale, un certificat de célibat, une attestation de scolarité, une copie de la carte d’identité nationale… Bref, des complications supplémentaires qui ne font pas avancer les choses. Sachant que la durée de traitement d’un dossier dépasse les douze mois !



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Requiem de Verdi – Une seule voix, un seul c(h)oeur Tournée inédite au Maroc et en France

Verdi affiche

‘Du 12 au 20 janvier 2016’

‘En janvier 2016, l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, le Chœur Philharmonique du Maroc et le Chœur régional Vittoria d’Île-de-France interprèteront le Requiem de Verdi, lors d’une tournée inédite de concerts au Maroc et en France.’

C’est un véritable pont culturel que lancent entre les deux rives de la Méditerranée l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, le Chœur Philharmonique du Maroc et le Chœur régional Vittoria d’Île-de-France avec 5 représentations exceptionnelles du Requiem de Verdi.

Du 12 au 20 janvier 2016, cette grande première à la portée symbolique très forte mobilisera  170 acteurs de 4 pays différents (Maroc, Tunisie, Algérie, France). Au total, il y aura 3 concerts au Maroc et 2 concerts en Île-de-France.

Initiative de la Fondation ténor pour la Culture (FTC),  cette tournée qui vise à rayonner les valeurs de partage et de fraternité entre les peuples, bénéficiera du talent de solistes prestigieux tels que Norah Amsellem, Clémentine Margaine, Philippe Do et Derrick Ballard.

Le Requiem de Verdi sera donc interprété au Maroc et en France par une formation mixte franco-maghrébine, réunie sous la direction de Michel Piquemal. Outre le challenge artistique qu’elle représente, cette tournée porte en elle un idéal d’humanisme et de fraternité.

En décembre 2013, l’Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM) et le Chœur Régional Vittoria d’Ile-de France  étaient réunis pour une tournée marocaine autour de la 9e symphonie de Beethoven. Plus de 9000  spectateurs ont assisté aux 3 concerts. Ce fut un succès, à la suite duquel naquit l’idée de réitérer l’opération en janvier 2016, en associant cette fois-ci le Chœur Vittoria à l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, nouvelle phalange orchestrale créée par la Fondation Ténor pour la Culture en janvier 2015.

Valeurs d’humanisme et de fraternité

Ce sera la toute première fois qu’un orchestre et des chœurs maghrébins s’associeront à une formation chorale française pour interpréter au Maroc et en France une œuvre majeure du répertoire choral européen. Ce projet permettra également la production du tout premier concert de l’Orchestre Philharmonique du Maghreb en Europe.

Au-delà de leur dimension artistique, ces concerts au Maroc et en France seront l’opportunité d’une découverte accrue des pays d’où sont issus les intervenants. Des tables-rondes et masterclasses sur différents sujets artistiques et culturels pourront être organisées de part et d’autre de la Méditerranée.

Cette dimension d’échange interculturel sera porteuse d’un message de paix, d’espoir et de joie. Elle renforcera le dialogue entre la France et le Maghreb et plus globalement la fraternit transméditerranéenne.



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Hécatombe routière : Boulif prédit plus de 8 morts chaque jour pour 2016

Boulif, au centre, lors de la réunion tenue à Meknès.

Boulif (3e à partir de la gauche), lors de la réunion tenue à Meknès.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Equipement, du transport et de la logistique, en charge du Transport, Mohamed Najib Boulif, a dévoilé, hier 28 décembre 2015 à Meknès, les principaux axes de la stratégie nationale de la sécurité routière (2016-2025). Le principal objectif annoncé concerne la réduction du nombre de décès sur les routes de 2.800 en 2020, soit 25% sur cinq ans. 2.800 sur 5 ans donne 560 par an. Sachant, que le Maroc compte chaque année, en moyenne, 3.600 morts sur les routes, l’objectif annoncé par Boulif ramènera ce chiffe, si tout va bien, à 3040. Autrement dit, le ministre prédit qu’en 2016, il y aura sur les routes marocaines plus de 8 morts chaque jour. L’hécatombe se poursuivra, selon ces prévisions, jusqu’à 2020.

C’est clair que la stratégie nationale de la sécurité routière (2016-2025) souffre dès sa naissance d’un mortel manque d’ambition.



via Abdo El Rhazi Hécatombe routière : Boulif prédit plus de 8 morts chaque jour pour 2016

Les syndicats veulent porter plainte contre le Maroc devant l’OIT

De gauche à droite: Les Secrétaires généraux de l'UGTM, la FDT-Azzouzi, la CDT et l'UMT.

De gauche à droite: Les Secrétaires généraux de l’UGTM, la FDT-Azzouzi, la CDT et l’UMT.

L’une des grandes réussite du chef du gouvernement est d’avoir ligué contre lui l’ensemble des syndicats les plus représentatifs, à l’exception de l’UNMT qui est sien. UMT, CDT, UGTM et FDT (aile Azzouzi) font désormais front commun. Ensemble, ils comptent aller jusqu’à déposer plainte contre le Maroc devant l’Organisation internationale du travail (OIT). Ils reprochent au gouvernement marocain la violation de la Convention internationale n°98 relative aux conventions collectives et le non respect de la Déclaration onusienne relative aux principes et droits fondamentaux au travail. Dans l’immédiat, le front syndical commun mobilise ses quartiers généraux pour le sit-in de protestation annoncé pour le 12 janvier 2016 devant le Parlement. Ce n’est pas tout. Les syndicats ont également décidé de boycotter, pour une période non encore déterminée, les instances où ils sont représentés au sein de la CNSS, l’ANAM, l’ANAPEC, le Conseil de négociation collective, le Conseil supérieur de la fonction publique et le Conseil de la médecine du travail. En faisant endosser au gouvernement Benkirane la responsabilité de cette tension sociale, UMT, CDT, UGTM et FDT (aile Azzouzi) menacent d’appeler à une grève générale dans le pays contre la politique gouvernementale.

Face à ces menaces, Benkirane répond par un silence assourdissant à travers lequel il semble crier aux syndicalistes en colère : Chiche !



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Monday, December 28, 2015

Enquête – A qui profitent les paris clandestins ?

ParisEn faisant tout pour rendre «invisibles» les jeux de hasard légalement autorisés et dont l’Etat est le premier bénéficiaire, à coup de milliards de dirhams, le ministre de la Communication promeut, sans le savoir, les riches «riacha» et donc de grands bandits, voire des terroristes…

Il est 16H. Au quartier Sidi Othman à Casablanca, le boulevard Commandant Driss El Harti pullule de monde par ce lundi sans soleil. Ici, comme en de nombreux autres quartiers populaires de Casablanca, il y a des épiceries et des laiteries les unes non loin des autres. C’est aussi le cas pour les cafés. Même s’ils ont tous la même vue qui donne sur le trottoir et sur le boulevard, avec ses grands taxis fumants qui klaxonnent à tout bout de champ, chaque enseigne a ses propres couleurs (qui ne sont pas toujours propres), ses propres néons et ses propres clients. C’est le moins éclairé de tous les cafés que nous avons choisi de mettre en lumière. Espace Beladi, indique l’enseigne décatie rivée bien haut au-dessus de la minuscule porte d’entrée.

Avant de franchir le seuil, personne n’échappe au regard torve et scrutateur d’un homme tout de noir vêtu, qui a du mal à se faire passer pour un simple client, malgré son verre maculé où fermente le reste mousseux d’un long moitié-moitié. Ignorer ce monsieur pour lui donner l’impression qu’on connaît bien les lieux est la meilleure résolution. Cet obstacle franchi, une fumée dense, mêlée à une forte odeur d’hommes en sueur, prend le visiteur à la gorge dès l’entrée. En ouvrant bien les yeux, on découvre à l’intérieur, sous un clair-obscur mal dosé et donc plus obscur que clair, qu’il y a foule.

Dans une salle unique d’une trentaine de mètres carrés où les «sebsis» (longues pipes servant à fumer le cannabis) et les joints passent d’une main à l’autre, des jeunes, des vieux et des ni jeunes ni vieux -près d’une bonne quarantaine en tout- sont assis, en rangées mal formées, les uns derrière les autres. Certains sont à six autour d’une table. D’autres n’en ont même pas. Leur verre de café à la main, ils n’ont d’yeux, comme leurs voisins immédiats et lointains, que pour un écran de télévision 40 pouces vers lequel tous les cous sont tendus. Ces téléspectateurs semblent fusionner, corps et âmes, avec des chevaux qui terminent à grandes enjambées une course que transmet en direct la chaîne de télévision Equidia. Plus les chevaux avancent, plus des cris se font entendre ici et là, comme pour donner des ailes à l’un ou l’autre cheval. «Trois zid, zid, zid», entonne-t-on du côté gauche. «Oua neuf, warrek, warrek, warrek…», lance-t-on au centre. Chacun essaie par ces encouragements télépathiques de pousser son cheval à dépasser ses concurrents. A la fin de la course, des poings manquent de fendre une table, un verre se brise, des marmonnements s’entremêlent avec des noms d’oiseaux adressés aux tocards, des tickets sont déchirés et jetés au plafond comme des confettis de malheur, avant que le calme ne revienne tout d’un coup. Bienvenue dans la «riacha» de Beladi.

Dans cet «Espace», deux grands gaillards, la quarantaine bien entamée, transforment le Pari mutuel urbain marocain (PMUM) en pari clandestin qui n’a rien de mutuel. Munis de minuscules carnets de différentes couleurs, comme ceux qu’on trouve chez certains gardiens de voiture, ils indiquent au stylo sur chaque ticket vendu les numéros demandés par le parieur. Pour un jumelé (deux numéro), le ticket coûte 10 DH et 30 pour un trio. Equidia étant leur principal matériel, leur horaire de travail est réglé sur cette chaîne. D’après un habitué, les paris commencent à partir de midi et se poursuivent jusqu’à 22H. L’intervalle entre les courses est de 10 minutes, voire parfois de 5 minutes seulement. C’est ce qui fait dire à l’un des parieurs que la «riacha» tourne à plein régime pour déplumer les joueurs jusqu’au dernier dirham, d’où son appellation.

Au terme des neuf courses auxquelles nous avons assisté à l’Espace Beladi dans le cadre de notre enquête, un seul joueur a gagné 100 DH sur une mise de 120 (4 trios à 30 DH chacun). «Il arrive rarement qu’un joueur gagne 1000 DH», témoigne un client qui n’a pas arrêté de taquiner la serveuse pour bien montrer qu’il est un «ancien». En se perdant dans des calculs où l’addition la disputait à la multiplication, il estime à plusieurs millions de centimes les gains engrangés chaque jour par «les grosses têtes» des «riacha». En tout cas, pour lui, les gains ici sont supérieurs à ceux que peuvent générer la Sorec, la Loterie nationale et la MJDS réunies. Par «grosses têtes», il entend les employeurs des deux vendeurs de tickets. Ces derniers ne seraient que des «pions» servant de couverture aux vrais «riaches». Mais qui sont donc ces «grosses têtes» ?

Mystérieux gros bonnets

«Riacha» d’Espace Beladi n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ces lieux de paris clandestins qui «tournent à plein régime» à Casablanca et ailleurs. Si, ici, on mise sur des chevaux, quelques encablures plus loin, à Hay Salama 3, un «casino des pauvres» était ouvert au coin du bloc dit Groupe E. Avant sa fermeture suite à une descente policière effectuée en septembre dernier, on y jouait à la roulette et à d’autres jeux de hasard non autorisés et «truqués», selon de nombreux témoignages concordants. Là aussi, la consommation de drogue faisait partie des habitudes de consommation, comme ont pu le relever les policiers. Le tenancier s’est enfui avant l’arrivée de ces derniers, confirmant qu’il y avait bien anguille sous roche.

Dans une autre descente, il a été procédé dans une «riacha» sise au Boulevard Akid Allam à l’interpellation de cinq individus qui étaient activement recherchés pour leur implication dans divers actes criminels. Non là de là, le 18 septembre dernier à Hay Moulay Rachid, pas moins de 35 individus ont été interpellés dans une autre «riacha». Là aussi, comme en plein centre-ville de Casablanca, tout près de la place Maréchal, dans un snack sis à Rue Abou Soufiane qui abritait dans son sous-sol une «riacha», on parle de «Riouss kbar» (Littéralement, grosses têtes) qui seraient derrière cette activité illicite. Sauf que personne ne semble pouvoir les identifier. D’où un grave danger.

Comme ont pu le montrer les enquêtes menées à travers différents pays du monde sur pareils lieux fortement générateurs de cash, les mafias, les trafiquants de drogue et les grands bandits, voire maintenant les terroristes, ne sont jamais loin. Or, au Maroc, les «riacha» semblent proliférer. Ils profitent de l’interdiction de la publicité des jeux de hasard légaux qu’impose désormais le gouvernement pour se mettre sur le même pied d’égalité avec la Sorec, la MJDS et la Loterie nationale. Les «ricaches» offrent même un avantage concurrentiel : aucune limite n’est imposée aux joueurs alors que les paris légalement autorisés promeuvent le jeu responsable, interdisent le jeu aux mineurs et ont certains garde-fous contre l’addiction. La Sorec, par exemple, limite le nombre de courses qu’elle organise au niveau national, contrairement à ce qui se fait dans d’autres pays comme la France notamment qui organise plusieurs courses par jour. Cette limitation se trouve contournée à cause des «riacha» branchées sur les courses françaises via Equidia. En faisant tout pour rendre «invisibles» les jeux de hasard légalement autorisés et dont l’Etat est le premier bénéficiaire, à coup de milliards de dirhams, le ministre de la Communication promeut, sans le savoir, les «riacha» et donc les «gros bonnets» que personne ne semble pouvoir encore identifier. Peut-être découvrirait-on un jour que des «Daeshistes» sont parmi les riches «riaches»…

A chaque ville ses «riacha»

Si à Casablanca, pour échapper à la vigilance des fins limiers, les «riacha» changent constamment d’adresse, n’étant que des locataires provisoires de certains cafés discrets, ailleurs, c’est la vigilance des citoyens (surtout de femmes voulant sauver les maris de la banqueroute totale) qui permet de contrer la prolifération de ce phénomène. Exemple, en janvier 2014, grâce à des plaintes déposées par des habitantes du quartier la Pergola à Dchira (Préfecture d’Inezgane-Aït Melloul), les enquêteurs sont tombés sur une américaine qui a «investi» dans une «riacha». Dans ses caisses, 40.000 DH ont été saisies séance tenante avec deux machines à sous. Cela montre que l’affaire de l’investisseur étrangère marchait comme sur des roulettes. En mai 2014, c’était à Marrakech que les «riacha» ont défrayé la chronique. Un café de «chicha» situé non loin du complexe culturel Bab El Khémiss, propriété d’un ancien élu local, servait de lieu pour des jeux de hasard illégaux. Ce sont des militants associatifs qui s’étaient mobilisés pour pousser les roulettes à s’arrêter de tourner et de ruiner ainsi jeunes et moins jeunes. D’autres «riacha» ont été démantelés de la même façon à Fès et dans d’autres villes du Royaume, ce qui prouve que le pays est en face à un véritable fléau. Interdire la publicité dans les médias des jeux de hasard légaux est loin d’être la solution pour l’éradiquer. Bien au contraire !



via Abdo El Rhazi Enquête – A qui profitent les paris clandestins ?

Libre cours

Naim KAMAL

Naim KAMAL

J’ai évoqué dans le précédent numéro le faible du ministre de la Communication pour l’interdiction ainsi que les formes de jouissances qu’elle lui procure en soulignant que personne n’ignore l’arrière pensée religieuse qui commande ses reflexes prohibitifs. J’ai également rappelé la propulsion médiatique que l’interdiction impulse à l’interdit. De même que j’ai parlé des risques d’appauvrissement que peut induire la prohibition. La décision en août 2015 d’interdire la publicité des jeux de hasard dans l’audiovisuel public et privé, puis aujourd’hui sur les sites web en attendant de passer à la presse papier se traduit par un réel manque à gagner pour ces derniers et pour les caisses de l’Etat et les opérateurs de ce secteur. Elles sont trois entreprises publiques à se partager ce marché : La Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC), la Marocaine des Jeux et des Sports (MJDS) et la Société de Gestion de la Loterie Nationale (SGLN). Entre 2010 et 2015 ils ont versé aux impôts près de 5 milliards de dirhams. Presque 4 autres milliards sont allés au soutien des sports et des actions sociales.

Avant de prendre sa décision, il est établi que le ministre de la Communication n’a pas pris la peine de consulter les opérateurs du secteur ni de procéder à une étude de faisabilité pour cerner l’efficacité effective de pareilles décisions. Mais cela lui importe peu tant est forte sa velléité de sortir le Maroc du droit positif en vue de le rapprocher, à défaut de le mettre en conformité avec la charia. Bien entendu, Mustapha El Khalfi n’a pas entièrement tort lorsqu’il avance que les jeux de hasard ne sont pas exempts de conséquences de nature sociale et économique néfastes pour certains. Le risque d’addiction en est un. Mais a-t-il seulement pensé un seul instant à commander une étude qui nous définirait exactement l’ampleur des supposés problèmes que produirait les jeux de hasard ? Ma main à couper que non. Il agit par foi et préjugés. J’ai dans mes amitiés des joueurs qui s’amusent à jouer sans cesser d’être responsables. Pour autant, je ne peux pas jurer des autres tant que je n’ai pas à ma disposition des statistiques fiables. Mais au-delà de toutes ces considérations, une question se pose : En interdisant la publicité des jeux, voire les jeux, est-il sûr que leurs amateurs cesseront de s’y adonner ? Et là je peux être catégorique : C’est établi, la prohibition fait prospérer invariablement ce qu’elle interdit. C’est la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis qui a accouché d’Al Capone. L’interdiction des jeux de hasard ou de leur publicité ne peut produire que des effets similaires, l’éclosion en dehors de tout encadrement des jeux clandestins, qui existent déjà, les livrerait pieds et mains liés aux réseaux du crimes organisés et aux filières du blanchiment où vont se croiser drogue et banditisme.



via Abdo El Rhazi Libre cours

Le Maroc à la pointe de la lutte contre le terrorisme

Abdelhak El Khayam, Directeur Général du BCIJ

Abdelhak El Khayam, Directeur Général du BCIJ

Dans son numéro paru ce lundi 28 décembre 2015, «La Dernière Heure» présente le Maroc comme étant «un pays à la pointe de la lutte contre le terrorisme doté de l’un des meilleurs services de renseignements au monde». Ce commentaire accompagne l’interview accordée par le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), Abdelhak El Khayam, au journal belge. «La collaboration entre les services de sécurité marocains et leurs homologues européens a permis d’éviter plusieurs attentats terroristes en Europe», révèle le responsable marocain à travers cette interview.
 «Plusieurs attentats qui allaient récemment être commis dans des pays européens notamment en France, en Espagne et en Belgique, ont été déjoués grâce à un échange de renseignements très important entre les services de sécurité marocains et leurs homologues européens», a-t-il précisé. Pour illustrer l’efficacité de la coopération entre les services sécuritaires marocains et européens, El Khayam a cité notamment comme exemple le démantèlement d’une cellule terroriste à Verviers (sud de la Belgique) et la localisation du principal suspect dans les derniers attentats de Paris Abdelhamid Abaaoud grâce à des informations fournies par les autorités marocaines.



via Abdo El Rhazi Le Maroc à la pointe de la lutte contre le terrorisme

500 millions de dirhams d’investissement au Maroc en trois ans pour averda

averdaC’est à Nador en 2012 qu’averda s’est lancé au Maroc dans la collecte des déchets ainsi que de services de balayage. Aujourd’hui, ce fournisseur international de services intégrés de la gestion des déchets opère à Berkane, Rabat et Casablanca. En trois ans, la société annonce avoir débarrassé ces trois villes de plus de 2.6 millions de tonnes de déchets.

Autres indicateurs dévoilés : 3500 emplois créés, 500 millions de dirhams d’investissement, plus de 17.000 poubelles fournies aux municipalités et une flotte de 360 balayeuses, compacteurs de déchets, camions, camions de chargement, camions citernes, tracteurs, pickups ainsi que des «laveurs de conteneurs de poubelles».

«Le Maroc est l’un des marchés les plus importants de la région du Maghreb, et ce que averda a essayé de réaliser durant ces années de travail relève de deux domaines : Il s’agit d’abord de fournir aux clients d’averda, en l’occurrence les municipalités, le meilleur service de la gestion des déchets au meilleur prix; et de s’assurer ensuite que l’approche et l’attitude d’averda vis-à-vis des déchets et de leur minimisation trouve son chemin vers les cœurs et les esprits de la population marocaine », a déclaré Firas Arakji. Et le Directeur Général d’averda au Maroc de conclure : « nous sommes une compagnie socialement responsable, et nous tenons dans tous les pays où nous opérons à changer la manière dont les gens perçoivent les déchets, en montrant comment nous protégeons l’environnement dans lequel nous vivons et travaillons, comment nous utilisons de façon efficace les ressources énergétiques et les autres ressources nécessaires à notre activité quotidienne, et comment nous pouvons réutiliser et recycler en capitalisant ce produit dérivé appelé – déchet – ».

averda prend pied au Bahreïn

Il y a quelques jours, averda a annoncé avoir décroché un nouveau marché au Bahreïn. Suivant les termes du contrat de 5 ans signé le 8 décembre 2015 avec le ministère bahreïni des Travaux, des Municipalités et de la Planification Urbaine, averda assurera une multitude de services dans le domaine du traitement des déchets, ainsi qu’une série de solutions durables basées sur des systèmes et technologies spécialement conçus pour répondre aux besoins du royaume.

« Nous sommes fiers d’ajouter Bahreïn à la liste de nos partenaires à travers le CCG, une liste qui comporte déjà L’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Qatar », s’est réjoui Maysarah Sukkar. Et le président d’averda d’ajouter : « Pour mieux servir notre clientèle, nous utilisons les dernières technologies et innovations et nous nous engageons à coopérer avec les communautés au sein desquelles nous opérons. En tant qu’organisation socialement responsable, notre action comporte un programme de sensibilisation au recyclage qui s’accompagne d’une multitude d’opportunités d’embauches que nous offrons aux citoyens du Bahreïn dans diverses disciplines. Nous sommes convaincus que ce partenariat témoigne de notre réputation internationale en tant que fournisseur de solutions rentables, efficaces et durables. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement de Bahreïn et de contribuer d’une manière positive à ses plans environnementaux ».

Desservant plus de neuf millions de personnes au quotidien, averda opère au Liban, en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis, au Sultanat d’Oman, au Qatar, en République d’Irlande, au Maroc, en Angola, en Jordanie, au Gabon et en Afrique du Sud.



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Le premier Cloud académique national lancé à Rabat

cloud-computingLe premier Cloud académique national a été lancé aujourd’hui 28 décembre 2015 à Rabat.
Des logiciels de la société informatique IBM sont désormais mis à la disposition des universités dans un environnement Cloud, basé sur la technologie Power 8 d’IBM, leur permettant d’accéder aux travaux pratiques dans des domaines comme Big Data, Business Analytics, Mobile application development (développement de l’application mobile), la cyber-sécurité et le Cloud Computing. L’objectif est d’améliorer la qualité des formations et de s’aligner sur les standards internationaux en matière d’intégration et d’utilisation des technologies informatiques de pointe dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique

Lancé par le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) en partenariat avec IBM, et sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, ce premier Cloud académique s’inscrit dans le cadre du programme «IBM MEA University».

«IBM MEA University» est une initiative qui vise à adapter les programmes universitaires aux besoins et tendances de l’industrie informatique, en offrant un cadre approprié pour la formation et la certification des enseignants et des étudiants dans les domaines des nouvelles technologies, selon le directeur des programmes et relations universitaires à IBM, Sidi Ali Maelainin. Ce programme a pour objectif de préparer les étudiants à intégrer le marché de l’emploi dans le secteur de l’industrie des technologies de l’information avec des certifications orientées métiers, et ce pour favoriser l’employabilité des jeunes diplômés, a indiqué Maelainine à cette occasion, précisant que 80 professeurs universitaires et 70 étudiants ont été certifiés dans les domaines du Big data, Business Analytics et le Mobile application development.



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Libre cours

Naim KAMAL

Naim KAMAL

Peut-on avoir comme trouble obsessionnel compulsif l’envie itérative d’interdire ? Adorer la prohibition au point de la sublimer, de l’ériger en idéal absolu, en finalité ultime, en raison d’être et en objet d’autoréalisation sociale ? On me dira qu’à ce stade là, le sujet devient maladif. Sans doute. Ce qui n’est certainement pas le cas de Mustapha El Khalfi, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement. L’interdiction chez lui n’est pas une maladie, mais une religion.

Le halal est clair et le haram l’est tout autant. Ou vous avez la foi ou vous ne l’avez pas. Il a interdit Much loved et érigé son acte en décision de souveraineté. Résultat, on ne parle que de ce film et partout. Nabil Ayouch, son réalisateur, qui se pavane à Tunis à l’occasion du festival de Carthage au milieu d’une demi-douzaine de gardes du corps. Il nous fallait notre Salman Rushdi, désormais on n’a plus l’Iran à envier. Si ça ne tenait qu’à Mustapha El Khalfi, Mawazine et tout ce qui lui ressemble n’existeraient plus. Son rêve c’est d’en finir avec son cauchemar, 2M. Ce qui est bien avec le porte-parole du gouvernement c’est qu’il s’assume et revendique sur le ton des péremptoires ses interdictions comme un bilan de bonne gouvernance. On prête à Lyautey cet aphorisme : Au Maroc, gouverner c’est pleuvoir.

Avec Mustapha El Khalfi, gouverner c’est interdire. Son projet de code de la presse ne réjouit pas la profession, journalistes comme patrons. Journalistes et patrons de presse même combat. Il n’y a que le ministre de la communication pour fusionner contre lui les par définition antagonistes. En août 2015, par un amendement de la loi 77.03 sur l’audiovisuel, il a interdit dans l’audiovisuel public et privé la publicité des jeux de hasard. Un double appauvrissement : Celui des opérateurs télé et radio et celui des sociétés, publiques, qui gèrent les jeux en en affaiblissant l’impact. En conséquence un manque à gagner pour les caisses de l’Etat.

Elles sont trois entreprises à opérer dans ce secteur : La Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC), la Marocaine des Jeux et des Sports (MJDS) et la Société de Gestion de la Loterie Nationale (SGLN). Entre 2010 et 2015, elles ont versé aux impôts près de 5 milliards de dirhams. Presque 4 autres milliards sont allés au soutien des sports et des actions sociales. Chacun connait les soubassements idéologiques de l’action de Mustapha El Khalfi. Mais depuis sa mésaventure avec les cahiers des charges de la SNRT et de 2M, il avance masqué. Son plaidoyer ferait couler des larmes à la veuve et à l’orphelin.

N’agit-il pas pour la protection des enfants et ne lutte-il pas ainsi contre les risques d’addiction aux jeux ? Et cite des pays où ce type d’interdiction existerait. La France et la Turquie sont ses modèles préférés. Or rien n’est moins vrai. Mais il n’est pas à un faux et usage de faux près. Sa prochaine étape est fort probablement la presse papier. Pour l’instant, c’est la pub audio et audiovisuelle sur Internet qui passe à la casserole. Une décision qui revient à interdire un jeu de hasard dans un casino à ciel ouvert.

PS : L’interdiction ou l’affaiblissement des jeux de hasard légaux ouvre la voix, comme dans toutes les situations de prohibition, aux jeux clandestins avec tout ce que ça comporte comme blanchiment d’argent, organisation de gangs et menaces sur la sécurité et l’ordre public. J’y reviendrai.



via Abdo El Rhazi Libre cours

Un crédit de 3,2 milliards de DH pour méditel

Michel Paulin, DG de méditel

Michel Paulin, DG de méditel

MEDI TELECOM et un consortium de banques marocaines ont procédé, le 22 décembre 2015, à la signature d’un crédit long terme d’un montant de 3,2 milliards de dirhams. Ce nouveau financement permettra à l’opérateur, détenu par les Groupes Finance Com, CDG et Orange, d’achever la modernisation et l’extension de son réseau entamé en 2013.

méditel entend ainsi poursuivre ses investissements dans le très haut débit avec la 4G, la fibre et l’ADSL, ainsi que sa stratégie de digitalisation et d’offre de services centrés sur le client.

L’opérateur précise dans un communiqué que cette opération d’envergure vient confirmer la confiance que témoignent les acteurs financiers de la place à méditel depuis le lancement de ses activités.



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EKO présente « L’artiste » au Mazagan Beach

Affiche EKO

‘Le Samedi 2 Janvier 2016 au Mazagan Beach & Golf Resort’

Le jeune humoriste marrakechi, le plus talentueux et le plus déjanté des artistes de la scène humoristique marocaine, présente pour la 1ère fois son nouveau spectacle au Mazagan Beach & Golf Resort.

Malgré son jeune âge, cet autodidacte qui a la rage de vivre, performe depuis des années aussi bien via les réseaux sociaux que sur les planches marocaines. Humoriste le plus acclamé de sa génération, Abderrahmane Ouaabad, alias Eko doit son talent à sa spontanéité et ses performances aussi bien pour le chant et la danse avec un répertoire musicale riche, que pour l’interprétation de ses différents personnages. Inspiré par son entourage, il puise ses histoires et ses anecdotes dans la vie réelle de tous les jours. Ses vannes renvoient une image attendrissante d’un Maroc parfois dur, souvent incompris mais toujours enclin à la générosité du rire, du partage et du don de soi pour un monde meilleur.

Révélé et encouragé par son mentor Hassan El Fad, c’est pourtant plus à Gad El Maleh que la plupart le compare. Seulement, Eko a sa propre signature, il est le fils du peuple, il est le voisin, le frère, l’élève, le professeur, le père, il est l’ami de tous car il entend et comprend le monde actuel. Sur les pas de son parrain, il n’aura jamais lâché sa verve et son éloquence lorsqu’il traite de sujets chers aux marocains.

Artiste complet, il a plusieurs cordes à son arc, lesquelles lui ont ouvert les voies de la radio, de la télévision où il apparait dans plusieurs projets avec Hassan El Fad ; et du spectacle lorsqu’on l’invite à présenter un extrait de son one man show à la première édition du Marrakech du Rire initié par l’emblématique figure de l’humour Jamel Debbouze, au côté des pointures de la scène internationale.



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Mohammed VI charge Masen de toutes les énergies renouvelables

Un rapport sur une vision globale et intégrée de la gouvernance du secteur énergétique national a été remis au Souverain suite à la séance de travail tenue le 13 octobre dernier au Palais royal de Tanger, consacrée au suivi du programme national de développement des énergies renouvelables.

Un rapport sur une vision globale et intégrée de la gouvernance du secteur énergétique national a été remis au Souverain suite à la séance de travail tenue le 13 octobre dernier au Palais royal de Tanger, consacrée au suivi du programme national de développement des énergies renouvelables.

Le roi Mohammed VI vient de confier à Masen le pilotage de l’ensemble de ses énergies renouvelables (solaires, éoliennes et hydroélectriques). Une décision qui survient à quelques jours de la fin de la COP 21 en France et à un an de l’ouverture de la COP 22 à Marrakech et avant l’inauguration programmée par le souverain de la centrale solaire Noor, réputée être la plus grande au monde.
Lors des discussions de la COP21, le Maroc a été reconnu comme un modèle de transition énergétique. Le fait de confier l’ensemble des missions d’énergies renouvelables à Masen (acronyme de Moroccan Agency For Solar Energy) vient appuyer le processus de convergence de la politique énergétique nationale et renforce par la même occasion l’objectif de porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42% en 2020 à 52% en 2030.
Masen collaborera ainsi avec l’Office national de l’eau et de l’électricité qui, tout en gardant son indépendance de gestion, inscrira sa stratégie de transition énergétique sur le plan de la production électrique dans ceux de Masen.



via Abdo El Rhazi Mohammed VI charge Masen de toutes les énergies renouvelables

Radioscopie du marché du travail national

EmploiComment a évolué le marché de travail entre les années 2000 et 2014 ? Quelle structure de l’offre et la demande? Quels secteurs clés de l’emploi ? Réponses du HCP.

«Le marché du travail a connu, entre 2000 et 2014, une évolution marquée par une baisse tendancielle des taux d’activité et d’emploi, une disparité de la répartition spatiale et sectorielle de ce dernier ainsi que la précarité qui en caractérise une large partie », souligne le HCP dans sa note publiée récemment autour de la question. En chiffres, depuis l’année 2000 et jusqu’en 2014, la population active a connu un accroissement continu à raison de 115 mille nouveaux actifs annuellement, passant de 10,213 à 11,813 million d’actifs. Toutefois, selon le HCP, cet accroissement demeure inférieur à celui de la population en âge d’activité qui a augmenté de 383 mille durant la même période, ce qui s’est traduit par une baisse du taux d’activité de 53,1% en 2000 à 48% en 2014.

Avec une création annuelle moyenne de 129 mille postes d’emploi,  le volume de l’emploi au Maroc est passé de 8,845 à 10,646 million entre les années 2000 et 2014. Sur les 1,801 million d’emplois créés au niveau national, 1,283 million l’ont été en milieu urbain (71% du total des emplois créés) contre 518 mille (29%) en milieu rural. Ce sont les actifs de sexe masculin qui ont le plus bénéficié de ces nouvelles créations avec 94 mille emplois annuellement (73%) contre 35 mille pour les femmes (27%).Côté qualification, en 2014, environ 4 actifs sur 10 (41,4%) détenaient un diplôme contre 3 sur 10 (31,3%) en 2000. Ce sont les jeunes actifs qui sont les plus favorisés en termes d’accès aux diplômes.

Secteurs pourvoyeurs d’emploi

Dans ce cadre, le secteur des services, avec une création annuelle moyenne de 87 mille emplois (67% du total des emplois créés), reste de loin le secteur pourvoyeur d’emplois au niveau national, suivi du secteur des BTP avec 31 mille emplois (24%), puis l’agriculture forêt et pêche 10 mille postes (8%) et, en dernier lieu, le secteur de l’industrie (y compris l’artisanat) avec mille postes (1%).

Si le poids de l’industrie a connu une telle régression c’est suite aux transformations profondes qu’a connues le tissu industriel marocain notamment, le recul du poids des activités traditionnelles suite à la modernisation du mode de production de certaines activités et à l’émergence de nouvelles industries, caractérisées par une forte valeur ajoutée et par l’utilisation de plus de capital et moins de mains d’œuvre. S’ajoute à ces facteurs, les effets de la concurrence internationale sur les exportations et sur la demande intérieure des produits du secteur, comme l’explique le HCP.

Le privé occupe environ 9 actifs occupés sur 10 (90,4% en 2014 contre 88% en 2000). Sa part dans l’emploi urbain est passée, durant cette période, de 76,7% à 82,9%, alors qu’en milieu rural, et elle a stagné autour de 98%. Cette part enregistre des niveaux importants dans certains secteurs d’activité économique. En 2014, elle a oscillé entre 77,3% dans les services et 99,4% dans les BTP. Dans ce cadre, ce sont les petites entreprises de moins de 10 employés qui ont contribué le plus à la création d’emploi dans le secteur privé, elles sont à l’origine de 64,5% des emplois créés depuis 2000. Le même constat est relevé dans le secteur privé non agricole où cette proportion a atteint 64,4%.

D’un autre côté, seul environ un salarié sur 3 (36,5% contre 31,8% en 2000), au niveau national, travaille avec contrat, une situation qui s’aggrave davantage dans les secteurs de l’agriculture et du BTP où cette proportion atteint respectivement 7,5% et 7,4%.

Sous un autre angle, l’affiliation à une organisation syndicale ou professionnelle demeure une pratique peu répandue au niveau du marché du travail marocain. En 2014, seuls 3% des actifs occupés sont affiliés à une organisation de ce type, 5% en milieu urbain et moins de 1% en milieu rural.



via Abdo El Rhazi Radioscopie du marché du travail national

Thursday, December 24, 2015

Les démocraties et la difficile régénérescence

Ahmed CHARAI

Ahmed CHARAI

Confirmant les scores des municipales, les législatives espagnoles ont acté la fin du bipartisme et l’émergence de Podemos et Ciudadanos. On ne voit pas très bien les contours d’une éventuelle coalition, mais ce n’est que la conséquence la plus visible de ce scrutin. Comme tous les partis au pouvoir, en ces temps difficiles, le parti populaire recule, malgré la reprise économique et ce ne sont pas les socialistes qui en profitent non plus. La question c’est pourquoi ? Elle est d’autant plus légitime que l’on observe ce phénomène d’enrayement du balancier partout dans les grandes démocraties. Des forces nouvelles émergent, quand ce n’est pas l’extrême droite qui en profite. On remarque une similitude sur une thématique, celle de l’incapacité de la classe politique. En fait, depuis des décennies, la gauche a cédé devant le libéralisme triomphant de l’époque et s’est convertie aux lois du marché. Depuis la crise de 2008, elle s’est départie de son aspect «social», exaspérant son socle électoral. Des couches sociales entières se sentent abandonnées par la classe politique traditionnelle et son offre politique, jugée uniforme. Podemos est un conglomérat de personnalités issues du tissu associatif. Le parti Ciudadanos est issu de la droite traditionnelle. Les deux ont fait campagne contre la classe politique, sa vision jugée dépassée, son éloignement du peuple et sa prétendue corruption. Prétendue parce qu’il n’y a pas de procès en ce sens. On voit que ce discours porte, puisque ces deux mouvances ont recueilli près de 40% des voix. Autre point de convergence, les deux réclament des réformes constitutionnelles, susceptibles, selon eux, d’améliorer la représentation du peuple. On peut dire que c’est là la caractéristique profonde de l’émergence de ces courants. Ils sont une réponse à l’essoufflement de la démocratie représentative, telle que vécue depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Certains analystes lient cet essoufflement à l’inimitié envers le clivage droite-gauche. En réalité ce n’est qu’un aspect du problème. La forme d’une élite politique enclavée, où il y a peu de renouvellement, ayant les mêmes parcours, les mêmes écuries de cooptation a fini pas casser le lien entre les électeurs et les élus. Par exemple, la crise et le chômage engendrent des drames humains auxquels les politiques répondent par des propositions techniques. Ce divorce entre un vécu insupportable et un discours peu audible est une réalité qui explique les résultats électoraux dans beaucoup de démocratie. En l’absence de grande utopie, les électeurs attendent des politiques des solutions à leurs problèmes et non pas des débats politiciens. C’est une tendance de fond qui, en fonction de l’histoire de chaque pays, nourrit soit un populisme d’extrême droite, ou un autre gauchisant prônant plus de solidarité, avec des solutions utopiques. La classe politique traditionnelle n’a pas beaucoup de marge sur le fond. L’économie mondialisée est une réalité qui impose ses effets aux plus grandes puissances. Le dogme budgétaire est imposé par les marchés financiers, affranchis de tout contrôle des Etats. Dans ce contexte, la préservation des modèles sociaux est, en soi, une gageure. Mais la classe politique peut changer ses modes de fonctionnement, ses codes, renouveler son personnel, donner du sens au débat public, sortir de la dictature de l’image, de la communication. En un mot, redonner à la chose publique sa noblesse. Sinon, les tendances de rejet deviendront une lame de fond, qui changera fondamentalement la démocratie représentative telle qu’on la connaît aujourd’hui. C’est l’enjeu de l’époque qui s’ouvre et le rythme s’accélère.



via Abdo El Rhazi Les démocraties et la difficile régénérescence

Wednesday, December 23, 2015

Assad Bouab « J’ai soif de personnages atypiques et surprenants »

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‘L’acteur marocain nous parle de son rôle dans Le chant des hommes sélectionné en Coup de coeur du Festival de Marakech ainsi que de son personnage dans Le 1er marocain dans l’espace, premier roman graphique de Ayoub Qanir.’

L’observateur du Maroc et d’Afrique : Le chant des hommes (2014), de Bénédicte Liénard & Mary Jiménez a été sélectionné dans la catégorie Coup de coeur au FIFM 2015. Quel est votre sentiment ?

Assad Bouab : Un sentiment de fierté, car c’est un film qui doit avoir sa place dans un grand festival international. Et qu’il soit en coup de coeur au Maroc me ravi et me procure beaucoup de joie.

Qu’est ce qui vous a séduit dans le rôle que vous interprétez dans ce film ?

Le film parle de sans papiers qui entament une grève de la faim dans une église. C’est inspiré d’une histoire vraie. J’interprète le rôle du leader qui essaie d’attirer l’attention de la presse et des politiques. C’était un challenge d’incarner ce personnage, d’abord parce qu’il a vraiment existé et ensuite, parce qu’il a une part assez sombre. De plus, pour être crédible, il fallait perdre du poids pendant le tournage. J’ai donc perdu 11Kg en 7 semaines. Bref, c’était un réel investissement personnel, moral et physique.

Le thème des migrants sans papiers vous tient à coeur ?

Oui, c’est un moment grave dans l’histoire de l’humanité et j’estime qu’il faut trouver le moyen d’accueillir ces personnes en détresse. Je me sens concerné puisqu’il pourrait s’agir un jour de nous, nul n’est à l’abri d’une guerre. Cela dit, en tant qu’artistes, notre marge de manoeuvre est faible, si ce n’est faire des films et soulever les voix. D’ailleurs, le titre du film en anglais est «Rising Voices».

Vous avez perdu 11 kg pour interpréter ce rôle. Est-ce que vous êtes du genre à vouloir coller à la réalité d’un personnage ?

En fait, j’essaie de «plonger» dans le quotidien de mes personnages. Je bosse beaucoup en amont, je me pose plein de questions, je construis un background, me réfère à des souvenirs, … Je pense qu’en tant qu’acteur, il ne suffit pas de débarquer sur le plateau et penser que «ça va aller tout seul» ; le travail en amont est primordial. Après, chacun son approche, ce n’est pas une science exacte.

Quelle est la chose la plus dure pour vous dans ce métier ?

Les phases de préparation, de questionnement et de construction. C’est tout un investissement moral et physique, avec la douleur qui va avec. On donne beaucoup de soi.

Et la plus cool ?

Les voyages, la découverte de nouveaux pays, les rencontres et les festivals quand on a la chance d’être sélectionné.

Vous êtes plutôt du genre cadré ou préférez-vous improviser ?

Cela dépend du réalisateur et du personnage. Je suis à l’aise dans les deux; quand on me laisse la liberté d’improviser, je le fais. J’aime écouter ce que le réalisateur propose et être capable d’apporter ma vision personnelle. Mais quand le réalisateur sait exactement comment doit être son personnage, on ne peut que respecter et s’aligner.

Vous incarnez également « Le 1er marocain dans l’espace » dans le roman graphique de Ayoub Qanir. Pourquoi avoir accepté ce rôle ?

Je trouve que c’est une idée géniale! et au-delà de l’idée et du personnage, c’est l’envie de semer des graines pour les générations futures qui m’a boosté et poussé à dire oui sans hésitation. C’est une première donc un véritable challenge pour moi puisque nous allons faire un shooting sur un fond vert. C’est une chance inouïe d’avoir des opportunités de camper un personnage dans un roman graphique. Le sujet est inédit et en plus, je suis fan de bandes dessinées et de films de science fiction, c’est presque un rêve de môme que de pouvoir jouer un héro.

Ce projet sera présenté lors de la fête de la jeunesse. Comment voyez-vous la jeunesse marocaine aujourd’hui ?

Nous avons dans ce pays un puit de talents, de belles énergies qui restent inexploitées. J’aime le message de ce projet «Rêver sans limites». Qanir propose à la jeunesse de ne jamais s»arrêter de rêver, rêver loin, viser la lune, quitte à atterrir sur les étoiles…

Un mot sur votre expérience dans la saison 5 de Homeland, diffusée aux USA? Êtes-vous du genre à convoiter Hollywood ou plutôt films d’auteurs ?

Homeland a été une expérience très enrichissante. Jouer dans une série de cette envergure, avec Claire Danes, je ne vois pas comment j’aurais pu refuser. Cela dit, je ne me pose pas la question «d’Hollywood», j’avance au jour le jour et si des portes s’ouvrent, on verra. Je ne calcule pas trop, j’avance à l’instinct, je choisis les scénarios qui me parlent. Il n’y a pas de petits rôles et tout est enrichissant et bon à prendre.

Ça vous fait quoi d’être un Sex symbol du cinéma marocain ? ça vous plait ? ça vous agace ?

(rire) ça ne m’agace pas, bien au contraire c’est très flatteur. Le physique peut être un avantage comme un inconvénient dans ce métier, car il se pourrait qu’on ne nous propose jamais des rôles qu’on souhaiterait interpréter, mais bon, c’est valable dans les deux sens.

Est-ce qu’il y des rôles que vous rêvez d’interpréter ? et pourquoi ?

J’ai soif de personnages atypiques et surprenants. Ce qui m’excite, c’est de pouvoir me dire «il va y avoir un réel travail à faire» et c’est pour ça que je fais ce métier.

Y a-t-il des acteurs, des réalisateurs avec lesquels vous aimeriez travailler ?

Tout ceux avec qui je n’ai pas encore travaillé (Rires). Il y a tellement de réalisateurs dont l’univers est impressionnant : Noureddine Lakhmari, Faouzi Bensaidi ou Adil Fadili. A l’international , cela va de Fatih Akin à Francis Ford Coppola en passant par Sergio Castelitto et James Cameron.

Quel genre de films préférez-vous ? Et pourquoi ?

J’aime les films qui ont une véracité historique, car on en ressort toujours enrichi humainement. Et aussi les films genre «Billy Elliot», car derrière, il y a un fort message d’espoir!

Votre frère est aussi acteur, c’est une passion familiale ? Comment est votre relation ?

Mon frère a commencé le théâtre bien avant moi. On aime ca. on vient de travailler dans la même série, mais nous n’avons pas jouer ensemble. On se conseille, on échange nos idées, on plaisante, se taquine, se jalouse aussi par moment… mais c’est mon frère, et avec le temps, je ne suis que fier de lui et fier de tout ce qu’il fait. Je pense qu’à un moment de nos vies, on s’est influencé dans le bon sens. C’est grâce à lui que je suis monté sur scène la première fois et c’est moi qui lui ai donné envie d’en faire un métier quand il s’en est éloigné pour faire autre chose. J’adorerai jouer avec lui !

Votre ambition pour l’avenir ?

Pouvoir continuer à vivre de ma passion et faire un film avec mon frère.



via Abdo El Rhazi Assad Bouab « J’ai soif de personnages atypiques et surprenants »

Maroczen.com, 1ère centrale de réservation de bien-être au Maroc

Bien être

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Le processus de classification des établissements partenaires est lancé pour différencier les catégories allant du niveau d’exigence minimale au niveau d’excellence.
La sélection et négociations d’offres exclusives étant en cours de finalisation Cette plateforme proposera plus de 100 établissements partenaires dans quelques jours.

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Les 1001 nuits au Parc Sindibad

Sindibad

‘Du 19 décembre 2015 au 3 janvier 2015’

Pour les fêtes de fin d’année, votre Parc Sindibad vous transporte dans l’univers des Mille et Une Nuits ! Au programme, animations, ambiance festive, convivialité et magie.
Tout au long de la quinzaine festive, deux tentes caidales seront dressées sur le Parc Sindibad, la première regroupera des animations qui vous feront revivre vos rêves d’enfant : conteur, magicien, marionnettistes, tatoueur de henné, maquilleuse… La deuxième vous offrira un moment de détente, thé, café, et douceurs orientales vous seront proposées dans une ambiance féérique et conviviale.

Pendant la quinzaine mille et une nuits, le parc sera agrémenté d’animations captivantes, ainsi que de nombreuses autres surprises seront là pour vous émerveiller et vous faire rêver : diseuse de bonne aventure, cracheurs de feu, charmeur de serpent, acrobates…
Le Parc Sindibad, dressera pendant cette période des fêtes, un tableau féérique, un marché des 1001 nuits, où sera exposé un large choix de produits qui satisferont pupilles et papilles et feront le bonheur des petits et des grands.

Inspiré des mille et une nuits, sublimé de lumière et de fantaisie…Vous flânerez sur les allées parsemées de stands aux innombrables richesses, des bijoux fantaisie, des parfums enivrants, des produits de beauté, des livres thématisés, des babouches colorées, des épices exaltantes, des bougies et autres saveurs orientales éveilleront vos sens, et vous feront voyager à travers la magie des 1001 nuits.

Les plus friands pourront déguster de délicieux encas traditionnels, beignets, Msemen, et Beghrir ou encore nougat et cacahouète. Des Kiosques ambulants proposant Pop Corne, Barbe à papa, et escargot seront au rendez vous.
Entrez dans l’univers magique de Sindibad le marin, vous y découvrirez des attractions surprenantes, des animations attrayantes, ainsi que des objets précieux qu’il a ramené de ses nombreux voyages.

N’hésitez pas à plonger dans cette féérie en famille pour fêter la fin d’année.
Du dimanche au vendredi de 10h à 20h et le week-end de 10h à 22h.



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La retraite passera à 63 ans dès 2019 !

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Pour sauver le régime de retraite au Maroc de la faillite, Abdelilah Benkirane a proposé de relever l’âge de retraite des fonctionnaires à 63 ans. Les 400 000 retraités recensés d’ici 2022 seront donc privés de leurs pensions.
Lors de son discours devant les parlementaires, le chef du gouvernement a tiré la sonnette d’alarme et dressé un drapeau sombre de la situation de la Caisse Marocaine des retraites (CMR). Pour lui, la réforme des régimes des retraites passera obligatoirement par cette mesure.
Benkirane a tenu à préciser que la réforme de la CMR a été « le fruit de diverses consultations avec les partenaires sociaux mais aussi avec la Cour des comptes et le CESE ». Cette réforme se fera progressivement à travers 3 paliers : en 2017, la retraite prendra effet à l’âge de 61 ans avant d’être relevée à 62 ans en 2017 puis à 63 ans en 2018. Pour leur part, les cotisations connaîtront aussi une augmentation progressive passant de 20% actuellement à 24% au terme des 3 prochaines années.
« Si cette réforme est rejetée, il faut que les fonctionnaires actuels cotisent jusqu’à l’âge de 77 ans. L’Etat va injecter 44 milliards de DH pour la caisse jusqu’en 2022 avec des tranches annuelles de 8 milliards de DH », précise Benkirane. Autrement dit, les hommes partiront à la retraite après 24 ans de service et les femmes devront travailler au moins 18 ans avant de choisir leur départ.
Fortement critiquée par l’opposition, à cause de la non-participation des syndicats à son élaboration, cette proposition, malgré son impopularité, reste pour Abdelilah Benkirane importante étant donné que l’échéance électorale coïncide en septembre 2016.



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Palooza land ouvre ses portes

palooza

Bonne nouvelle pour les amateurs des sensations fortes. Le Palooza land ouvre ses portes en cette fin d’année pour le plaisir des habitants et des visiteurs de la ville ocre. Situé à l’entrée de la ville, Palooza land est le premier parc à thème de Marrakech. Edifié sur une superficie de 24.000 m², il cible une clientèle familiale et propose des attractions et des activités pour tous les âges. Le Palooza propose quatre univers à ses visiteurs : Le Monde des loisirs et des manèges avec une trentaine d’attractions (Petit train, Tagada, mini rotation, mini montagnes russes, la chute libre, le bateau pirate, l’accro-branche et le cinéma 6D intégrant un simulateur de mouvement …) , le Monde des dinosaures avec son jardin et sa faune composée d’une trentaine d’espèces de dinosaures animés grâce à une technologie de scénographie de pointe empruntée au cinéma: Les animatronics.  Le Monde aquatique propose une vaste piscine familiale avec deux autres bassins aménagés avec toboggans en plus d’une piscine panoramique et finalement le Monde des créatures fantastiques met en scène un microcosme où se mêlent papillons, fleurs et arbres géants bougeant et parlant. Le Palooza est doté également d’un food court et d’un amphithéâtre d’une capacité de 500 places. Les prix d’accès vont de 12 à 15 Dh (Le week end et les vacances) et les prix des attractions entre 8 et 40 Dhs. Palooza land est un investissement de 70 millions de dirhams signé par le groupe marocain Parthenon Holding.



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Participation.ma, un portail pour impliquer les citoyens dans l’élaboration des lois

participation

Un nouveau portail interactif vient de voir le jour. Lancé par le Centre de recherche ICT4Dev de l’Université Mundiapolis Casablanca, Participation.ma est un site web novateur qui permettra aux citoyens de débattre, commenter et donner leur avis sur les projets de loi élaborés par le gouvernement.

Dans sa première version, le portail lance le débat citoyen sur le projet de réforme du code pénal qui a suscité beaucoup de remous.

Cette plateforme électronique vise trois objectifs principaux : Accès à l’information juridique, particulièrement, le texte de la loi dans un format moderne et accessible ; éducation civique et citoyenne sur le droit en appliquant des technologies avancées et des méthodes pédagogiques qui permettent une meilleure compréhension de la loi et participation au débat sur les projets de loi via des canaux et des styles de communication accessibles aux internautes

Le portail espère ainsi sensibiliser les citoyens sur la participation de façon plus significative et quantifiable à travers : une comparaison des articles entre le code pénal actuel et le nouveau Projet en préparation, l’activation du tri thématique des articles (afficher uniquement les articles de loi relative à la peine de mort par exemple) afin de donner la possibilité aux experts et groupes cibles de focaliser sur leur domaine de prédilection tout en permettant aux utilisateurs de voter et commenter leur choix.

A l’instar des nouvelles prédispositions du projet de réforme du code pénal, le portail dont l’interface est disponibles en 3 langues : l’arabe, le français et l’anglais, propose de débattre de plusieurs sujets, notamment, la peine de mort, l’hooliganisme, internet, être en état d’ébriété sur la voie publique, rupture du jeûne pendant ramadan…

De plus, à travers la rubrique « Questionnez vos députés », les citoyens pourront rentrer en contact avec une liste de députés afin d’avoir plus de détails sur les procédures législatives.



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Nadia Sminate, première maire d’origine marocaine en Belgique

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Première femme marocaine à occuper la fonction de bourgmestre d’une ville flamande, Nadia Sminate a prêté serment vendredi 18 décembre dans la commune de Londerzeel.

Agée de 34 ans, la jeune politicienne  au parcours jalonné de succès, se considère comme une vraie Flamande à part entière. En 2006, elle est conseillère communale en tête de liste du parti nationaliste N-VA. Entre 2010 et 2014, elle siège à la Chambre avant de devenir échevine du budget, des finances et du personnel et parlementaire.

Bien qu’elle ait grandie dans un milieu flamand, Nadia Sminate ne renie pas pour autant ses origines marocaines. « J’ai reçu une éducation flamande, je ne parle pas l’arabe, ce qui est dommage car je n’ai jamais su beaucoup communiquer avec ma grand-mère paternelle », a-t-elle déclaré aux médias belges.



via Abdo El Rhazi Nadia Sminate, première maire d’origine marocaine en Belgique

Tuesday, December 22, 2015

Miss ArabWorld 2016 est marocaine

Miss arabworld

Miss Arab 2016 a été désignée, à Charm Cheikh en Égypte, en marge de la 9e édition du festival du Tourisme Arabe. La nouvelle reine de beauté est marocaine et s’appelle Nisrine Noubir.
Elle a été couronnée par l’ancienne Miss Arab 2015, Yasmine Dakoumi, qui lui a remis son écharpe avant la fin de la cérémonie, organisée au théâtre Hollywood à Charm Cheikh en Egypte ce samedi 19 décembre.
Nisrine a été choisie parmi 18 prétendantes, de divers pays, âgées de 18 à 24 ans, départagées par un jury composé de figures arabes dont des animateurs, hommes d’affaires, chanteurs, acteurs, spécialistes de beauté et de mode…
La jeune fille de 22 ans s’est dite très flattée d’être l’ambassadrice de l’élégance et du charisme made in Marocco à travers le monde arabe, durant l’année 2016.



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Monday, December 21, 2015

L’Aide américaine couvre tout le territoire du Maroc

CongresUSLe Congrès américain a adopté, le 16 décembre 2015, la Loi de finances de 2016, stipulant, dans la partie réservée à l’aide américaine destinée au Maroc, que cette aide sera affectée à l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud du Royaume.

Cette loi évoque expressément, dans les pages 1326 et 1327, que les fonds destinés à l’aide au Maroc soient également « rendus disponibles » au profit des provinces du sud.

En outre, la branche législative américaine a recommandé à l’Administration d’encourager le secteur privé américain à investir dans les provinces du Sud du Royaume.

Dans ce même esprit, le Congrès américain a réitéré, dans son rapport législatif, son soutien sans équivoque à la politique américaine portant sur une solution négociée à la question du Sahara, sur la base du plan d’autonomie, tout en ajoutant que le Congrès américain «demeure préoccupé par l’échec enregistré sur la voie du règlement du conflit du Sahara et par la situation des populations dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie».

Le Congrès a souligné, à cet égard, que les efforts diplomatiques intensifiés sont de nature à aboutir à «un règlement réaliste à ce conflit qui n’a que trop duré et à mettre fin à la mission onusienne en cours depuis plus de deux décennies».

 



via Abdo El Rhazi L’Aide américaine couvre tout le territoire du Maroc

Bill Murray amoureux de Marrakech

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‘Un vibrant hommage a été rendu à l’acteur américain Bill Murray, en ouverture de la 15e édition du festival international de Marrakech, présidée cette année par le géant Francis Ford Coppola.’

Célèbre pour son humour décapant et ses rôles dans « Ghostbusters » « Tootsie », « The Grand Budapest Hotel » et « Lost in translation » de Sophia Coppola, le comédien culte au caractère tantôt farceur tantôt boudeur, a exprimé sa joie d’être présent à Marrakech et surtout son amour pour la ville ocre, « Quand j’entends que qu’on va rendre hommage à quelqu’un, j’ai l’impression que la personne va bientôt mourir (rires). En fait, si j’ai accepté cet hommage, c’est uniquement parce que ça se passe ici, à Marrakech, j’adore cette ville, ce pays, et surtout le peuple marocain. » Venu également présenter son film, tourné au Maroc « Rock the Kasbah » de Barry Levinson, et projeté en ouverture du festival, Bill Murray, qui a près de 80 films à son actif, était accompagné par la réalisatrice Sophia Copolla, l’occasion pour lui d’évoquer fièrement le dernier film qu’il a tourné et coécrit avec elle « A Very Murray Christmas », avant de finir sur une note d’espoir «Nous sommes unis par Dieu. Même si nous sommes tous différents, nous pouvons être tous unis grâce à D ieu.»



via Abdo El Rhazi Bill Murray amoureux de Marrakech

Francis Ford Coppola « Pour changer le monde, le cinéma doit être libéré »

Son Altesse Royale la princesse Lalla Meryem a présidé un dîner de gala, samedi, après avoir décoré Francis Ford Coppola du Wissam de mérite intellectuel.

Son Altesse Royale la princesse Lalla Meryem a présidé un dîner de gala, samedi, après avoir décoré Francis Ford Coppola du Wissam de mérite intellectuel.

‘Le président du jury du festival de Marrakech partage avec nous son amour pour le Maroc et s’interroge sur le pouvoir du cinéma à changer le monde.’

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Que représente pour vous le fait de présider le jury de la 15e édition du FIFM?

Francis Ford Coppola : J’aime beaucoup le Maroc, ma grand-mère paternelle qui parlait français, italien, arabe, anglais, me racontait des histoires sur l’Afrique du nord. Le Maroc est un endroit magnifique, c’est une grande opportunité pour moi de présider ce festival, et de passer du temps avec ma famille en votre compagnie.

Comment se fait le choix d’un film?

Généralement, ça se fait selon un consensus entre les membres du jury, des fois, sur certains films, il y a débat avant de se mettre d’accord.

Vous aviez déclaré récemment que vous travaillez sur un projet ambitieux, plus grand que tous les films que vous ayez réalisé. Et aussi qu’il était important de prendre des risques au cinéma. Quels risques prendriez-vous pour celui-là ?

En fait, je n’aime pas beaucoup parler du futur.

Comment le cinéma peut-il changer le monde aujourd’hui?

Vous savez, en grandissant, j’ai découvert que les gens qui dirigent le monde sont ceux qui contrôlent les arts. Et si on se réfère à l’histoire, ça a toujours fonctionné de cette manière, à l’époque médiévale, le pape et les riches aristocrates ont toujours utilisé le mécénat et les dons. Pour changer le monde, le cinéma doit être libéré de toute influence et de la mainmise de certaines personnes. C’est vrai que le public est friand de films violents et commerciaux, et c’est une chose qui ne me dérange pas du tout, mais personnellement, je n’ai jamais voulu faire des films commerciaux, j’ai toujours opté pour des films personnels, il faut être soi-même parce que chaque personne, chaque réalisateur est unique ✱



via Abdo El Rhazi Francis Ford Coppola « Pour changer le monde, le cinéma doit être libéré »

Mélita Toscan Du Plantier : « Le festival est à l’image du Maroc, un pays d’accueil, de partage »

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‘La directrice du festival de Marrakech partage avec nous sa passion pour le Maroc et le cinéma, et rappelle comment en terre d’islam, il est encore possible d’échanger sur des valeurs universelles de paix et de tolérance.’

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Quelle est la valeur ajoutée aujourd’hui du festival pour le cinéma marocain ?

Mélita Toscan Du Plantier : Quand le festival de Marrakech a commencé en 2001, il devait y avoir 5 films marocains par an, aujourd’hui, on compte près de 25. En plus de montrer des films marocains, ça permet aux réalisateurs marocains de rencontrer des producteurs français et étrangers. Et comme les films marocains sont plus coproduits par la France, il y des accords comme l’aide spéciale Cinéma du monde, et le Maroc en fait partie.

Qu’est ce qui fait la spécificité du festival en dehors de la ville?

Marrakech est une ville magnifique certes, mais si tous ces grands metteurs en scène viennent au festival, c’est d’abord parce qu’ils le respectent. Si M. Scorcesse ou Francis F. Coppola viennent ici plutôt qu’ailleurs, c’est qu’ils y trouvent une particularité, un sérieux et une qualité de programmation. De plus, ce qui les touche, c’est le public dans les salles. Dans la plupart de autres festivals (Cannes), il n’y a pas de vrai public, à Berlin, les projections publiques sont payantes. Le festival est aussi un festival sans censure parce que sinon, on n’aurait pas tous ces réalisateurs qui défendent la liberté d’expression.

Justement, est ce qu’il y a un film subversif qui sera projeté cette année ?

Dans les films en compétition, il y a des scènes subversives, comme tous les ans d’ailleurs, parfois des scènes ne plaisent pas à certains, ça arrive partout, même à Cannes. D’ailleurs, les films sont interdits au moins de 18 ans. Je n’ai pas envie de parler de Much Loved, je ne l’ai pas vu, en tout cas, on n’a pas envie que le festival soit pollué par ce film, je pense qu’on en a assez parlé. Moi, je fais ce festival parce que j’ai la liberté de le faire. On a une liberté de choix des invités, on a rendu hommage à de grands metteurs en scène pointus qui font un cinéma parfois subversif, Abel Ferrara en particulier.

Est ce que vous ne trouvez pas qu’en invitant toujours presque les mêmes, le festival de Marrakech risque de devenir un festival des abonnés, tout comme Cannes d’ailleurs ?

Je dirais plutôt qu’il y a des amis du festival, et quand ils s’appellent M. Scorcesse ou F. F. Coppola, tous les festivals du monde seraient ravis de les avoir tous les ans. Fatih Akin par exemple est un grand metteur en scène, il a eu de grands prix internationaux et à chaque fois qu’il sort un film, il est à Cannes. De plus, quand on a des invités de qualité comme Abbas Kiarostami, on ne va s’empêcher de les inviter, les films sont choisis pour leur qualité et s’il y a une personne qui fait successivement de grands films, elle sera la bienvenue. Vous savez, cette question revient souvent à Cannes, mais il faut savoir qu’on invite avant tout ceux qui font du bon cinéma.

Vu le contexte actuel, est ce que c’était dur pour vous de convaincre les stars de venir?

Oui, bien sûr, beaucoup d’invités ont eu peur de voyager, nous avons été choqués, et aujourd’hui, j’ai peur quand ma fille prend le métro à Paris. En fait, je me sens plus en sécurité au Maroc qu’à Paris, pendant le festival, en tout cas. Après les attentats, j’ai dû rassurer du mieux que je pouvais, les membres du jury, les invités. Nous avons eu quelques annulations, mais nous avons une chance inouie d’avoir un président du jury qui n’a jamais eu de doute et je crois que si le festival se tient aujourd’hui, c’est grâce à lui. Ça fait 3 semaines que je me bats pour ce festival, et comme j’ai vécu 2001, c’était important de montrer, encore une fois, qu’en terre d’islam, nous pouvions avoir un événement culturel, multiethnique, multiconfessions, multinationnalités et être tous autour d’une table pour partager, échanger sur des valeurs universelles, sur la culture. Et pour moi qui ai un grand respect de la religion musulmane, au-delà de mon amour pour le Maroc, c’était aussi important de montrer dans la presse la vraie image du monde musulman. Et même si ce n’est pas mon travail, j’ai dû parler de sécurité et de politique parce que c’était important de maintenir ce festival, que les personnalités internationales présentes (36 nationalités) retournent dans leur pays et parlent de ce festival et du Maroc, car pour moi, le festival est vraiment à l’image du Maroc, qui est un pays d’accueil, de partage. C’est vraiment la plus belle image du Maroc.

Le fait d’être une femme fait-il la différence?

Je pense que dans un pays musulman, c’est admirable qu’une femme dirige un festival. C’est une décision de SM Mohammed VI et de SAR Moulay Rachid, une décision qui allait dans le sens de ce qu’a fait sa majesté avec l’émancipation et les droits des femmes. D’ailleurs, à l’étranger, le fait que je sois française rassure les internationaux. Coppola m’a même dit : « j’ai presque plus de chance de me faire abattre par un dingue avec une arme à feu aux USA qu’ailleurs ». Et c’est vrai, la sécurité a été renforcée pour rassurer les in vités.

Vos ambitions pour les éditions futures?

Le plus important, c’est de voir les salles pleines. Mon mari serait ravi aujourd’hui de voir que la demande répond à l ’offre ✱



via Abdo El Rhazi Mélita Toscan Du Plantier : « Le festival est à l’image du Maroc, un pays d’accueil, de partage »