Friday, January 31, 2020

Tarik Sijilmassi livre les détails sur les crédits destinés aux projets d’entreprenariat dans le monde rural

Tariq Sijilmassi
Président du Directoire de crédit Agricole du Maroc

La contribution du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social au «Programme intégré d’appui et de financement des entreprises», d’une enveloppe budgétaire de 2 milliards DH à taux zéro, permet de plafonner à 1,75 pc le taux d’intérêt des crédits accordés aux projets d’entreprenariat dans le monde rural et d’améliorer l’impact de cette opération sur les populations et catégories ciblées, a affirmé le Président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, Tarik Sijilmassi.

Cette opération va concerner trois catégories de populations rurales, a assuré Sijilmassi, dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature de deux conventions relatives à la contribution du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social au «Programme intégré d’appui et de financement des entreprises», présidée vendredi par SM le Roi Mohammed VI au Palais Royal de Rabat.

La première catégorie est constituée des jeunes agriculteurs, porteurs de projets agricoles et des futurs bénéficiaires de l’opération de Melkisation des terres collectives, a indiqué Sijilmassi, notant que la deuxième catégorie concerne les anciens agriculteurs qui veulent améliorer leur agriculture.

Le champ est toujours ouvert pour ces anciens agriculteurs à condition qu’ils présentent des projets nouveaux et innovants, a fait observer Sijilmassi, expliquant que la nouveauté peut consister en la reconversion de la terre, la plantation de nouvelles cultures à meilleure valeur ajoutée, une modernisation des techniques de culture, ou encore un investissement innovant (utilisation des énergies alternatives).

La troisième catégorie a trait aux porteurs de projets non agricoles mais se trouvant en milieu rural, a ajouté Sijilmassi qui a tenu à préciser que l’agriculture n’était pas la seule activité économique en milieu rural et qu’il y avait énormément de chose à faire, notamment les projets relatifs au tourisme rural et à l’artisanat.

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Vidéo – Latifa Akharbach : « Un nouveau modèle de régulation s’impose ! »

Face aux risque de manipulation dont peuvent faire l’objet les réseaux sociaux, prévient la présidente de la la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), un nouveau modèle de régulation s’impose. Latifa Akharbach s’exprimait en marge de la conférence internationale organisée par la HACA sur le thème « La régulation des médias dans un environnement numérique, mobile et social : impératifs d’adaptation et enjeux de refondation ».

Cette conférence a clos ses travaux ce vendredi 31 janvier à Rabat. Tout en rappelant qu’« une démocratie ne peut fonctionner correctement sans citoyens informés par des médias, nouveaux ou classiques, libres, pluralistes et éthiques », a relevé Akharbach lors de son mot de clôture, la nécessité de réfléchir dans un cadre africain aux multiples effets culturels, démocratiques, sociétaux et économiques de la communication digitalisée et globalisée.

Axée sur le thème « Quelles réponses africaines aux défis de la transformation numérique des médias : problématiques économiques et attentes des citoyens ?», cette session a connu une forte participation d’instances de régulation de pays africains francophones, lusophones, arabophones.

Les travaux ont été marqués par une grande convergence entre les intervenants qui ont tous relevé les multiples bénéfices de l’action interafricaine notamment dans le domaine de la régulation des médias dont la finalité est de garantir les droits des citoyens africains à un paysage médiatique pluraliste et de qualité.

A l’issue des travaux de la conférence, les participants ont rendu hommage à l’engagement du Roi Mohammed IV en faveur du développement du continent africain. Ils ont également appelé au renforcement de la coopération Sud/Sud et à la promotion du RIARC en tant que plateforme continentale pleinement mobilisée pour relever le défi de la mutation numérique et ses nombreux effets sur les écosystèmes médiatiques et les sociétés africaines.

A cet égard, les participants ont mis l’accent sur l’importance de l’action des régulateurs en matière de défense et de promotion de l’exception culturelle à travers les contenus médiatiques classiques et numériques.

Cette conférence internationale s’inscrit dans le cadre du mandat de la HACA au titre de sa vice-présidence du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) et de sa contribution à la mise en œuvre de la feuille de route 2020-21 du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM).

Déclarations recueillies par Farah El Baz et Otman Oulad Si Haida

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Appui aux entreprises : Un complément de 2 milliards de DH injectés sous l’impulsion royale

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce vendredi 31 janvier 2020 à la Salle du Trône au Palais Royal de Rabat, la cérémonie de signature de deux conventions relatives à la contribution du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social au «Programme intégré d’appui et de financement des entreprises», d’une enveloppe budgétaire de 2 milliards DH à taux zéro.

Au début de cette cérémonie, la Présidente du directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, Dounia Ben Abbas Tâarji, a présenté, dans une allocution devant le Souverain, les dispositions prises par le Fonds Hassan II, en application des Hautes Orientations Royales, en faveur de l’entrepreneuriat dans le monde rural.

Elle a indiqué, dans ce cadre, qu’en complément du fonds public/privé de soutien à l’entrepreneuriat de 6 milliards de dirhams, financé conjointement par les banques et par l’Etat, et qui a fait l’objet des accords signés devant le Souverain en début de semaine et en application des Hautes Instructions Royales, le Fonds Hassan II apporte un complément de 2 milliards de Dh qui sera réservé au soutien des projets d’entrepreneuriat dans le monde rural, représentant ainsi le quart des financements de ce programme intégré.

«Le montant de 2 milliards DH apporté par le Fonds Hassan II à un taux de zéro pour cent, vient en appui aux banques, et en premier lieu au Crédit Agricole du Maroc», a précisé Tâarji, notant que cette contribution du Fonds a permis de faire baisser le taux d’intérêt dans le cadre de ce programme impulsé par le Roi Mohammed VI à un niveau historiquement bas, plafonné à 1,75%.

La Présidente du directoire du Fonds Hassan II a, en outre, indiqué que les projets qui seront financés sont ceux des petites ou très petites entreprises, qu’elles soient agricoles ou non agricoles, des auto-entrepreneurs ou des jeunes porteurs de projets, des jeunes entreprises innovantes, et des petites exploitations agricoles (personnes physiques ou personnes morales).

«Sont également éligibles les futurs projets d’investissement dans le cadre de l’opération de Melkisation des terres collectives», a-t-elle ajouté, faisant observer que «pour les projets agricoles, la typologie des projets éligibles doit être compatible avec les vocations définies dans le cadre de la stratégie nationale de développement agricole et notamment par l’encouragement des cultures à meilleure valeur ajoutée».

Tâarji a annoncé également le déploiement d’un mécanisme de suivi pour évaluer l’impact réel de ces financements sur le monde rural, et leur contribution à l’émergence d’une classe moyenne rurale. «Avec l’aide de la Caisse Centrale de Garantie, toutes les informations relatives au fonctionnement et aux réalisations des financements accordés seront examinées régulièrement», a-t-elle dit.

Par la suite, le Roi Mohammed VI a présidé la cérémonie de signature de deux conventions. La première est relative à la contribution du Fonds Hassan II pour le financement de l’entreprenariat dans le monde rural. Elle a été signée par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdelatif Jouahri, la Présidente du directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, Dounia Ben Abbas Tâarji, et le Président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc, Othman Benjelloun.

La deuxième convention, relative à la mise en œuvre du financement accordé pour l’entreprenariat dans le monde rural «Al Moustatmir Al Qarawi», a été signée par Mohamed Benchaaboun, Dounia Ben Abbas Tâarji, le Président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, Tarik Sijilmassi, le président du directoire d’Al Barid Bank, Najmeddine Redouane, et directeur général de la Caisse Centrale de Garantie, Hicham Zanati Serghini.

Ont assisté à cette cérémonie, le Chef du gouvernement, les Conseillers de SM le Roi et les membres du gouvernement.

 

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Roschdy Zem  « Je suis attiré par des rôles qui m’obligent à montrer mes failles »

En 30 ans de carrière et presque 80 films, le comédien, réalisateur et producteur français d’origine marocaine, a su imposer au fil d’un parcours sans faille sa force tranquille dans une filmographie qui mêle films d’auteur et comédies populaires. Ayant particulièrement un penchant pour le polar, l’acteur de composition remarqué à ses débuts par André Téchiné, Xavier Beauvois et Laetitia Masson nous parle de son passage derrière la caméra, sa passion pour le Thriller et sa fascination pour les personnages sombres.

Vous êtes acteur, scénariste, réalisateur. Vous venez de sortir votre 5e long-métrage « Persona non grata ». Est ce que c’était facile de passer d’acteur à réalisateur ?

En fait, je fais toujours les deux en même temps. Quand je suis metteur en scène, je ne suis plus acteur. La vraie difficulté ce n’est pas tellement de réaliser mais d’écrire les projets. Pour moi, c’était la partie la plus compliquée et la plus ingrate parce que vous êtes seul devant une feuille à essayer de raconter de façon structurée une histoire. Et le fait de travailler en solitaire, c’était pour moi quelque chose de nouveau et d’assez douloureux. Ceci étant, ce sont des choses auxquelles on s’habitue,… j’ai plutôt l’habitude de travailler collectivement.

Justement, dans « Persona non grata », vous êtes à la fois acteur, réalisateur et producteur. C’est facile de changer en permanence de casquette ?

Rien n’est facile. Je pense qu’il y a forcément un peu de schizophrénie. Mais, c’est une difficulté assez grisante parce qu’il y a plusieurs postes à gérer, vous êtes multi-sollicité et je crois que c’est une chose qui me plait beaucoup, d’être à la fois, devant la caméra, jouer derrière, réaliser, penser, retravailler l’écriture, ce sont des semaines et des mois de travail très intenses, mais pour mon plus grand bonheur. Donc, c’est une difficulté qui me va bien finalement.

Pourquoi avoir choisi de réaliser ce film ?

J’avais envie de faire un Thriller qui raconte un peu la cupidité des hommes, et ce format me plaisait bien. J’essaie de faire des films qui me plaisent bien en tant que spectateur, et comme c’est un genre qui m’a toujours séduit, j’avais envie de m’y frotter. De plus, je trouve qu’il tend à disparaitre, et c’est bien de pouvoir en faire. Ce qui m’a toujours plu dans ce genre, c’est qu’il va chercher ce qu’il y a de plus profond dans l’Homme, dans toute sa névrose et dans le mal qu’on est capable de produire. Ça m’intéresse de voir comment chaque homme est capable de basculer vers l’aspect le plus sombre de sa personnalité. Je suis donc fasciné par l’écart entre ceux qui basculent et nous. J’ai le sentiment qu’il est infime, ce qui me fait peur.

Vous êtes plus attiré par des personnages sombres (vous avez souvent joué des flics) ? 

Oui, parce que pour moi, ce sont les personnages qui ressemblent le plus à la réalité que des personnages très lumineux, qui existent aussi. Mais, en tout cas, dans ma propre expérience, je trouve que l’Homme va plus facilement vers l’obscure que vers la lumière.

Interpréter un rôle composé, c’est généralement plus intéressant pour un acteur. Comment préparez-vous vos rôles ?

Il n’y a pas de méthode à proprement dit et généralement, j’évite de théoriser sur tout. Je cherche la vérité, je parle à l’oreille surtout beaucoup, et puis, il n’y a pas une seule façon, selon moi, d’interpréter un rôle, il y a plusieurs façons. Et donc, il faut essayer de trouver celle qui nous correspond le plus et de s’y tenir. C’est cela la vraie difficulté.

Sur le tournage, qu’attendez-vous d’un réalisateur ?

Qu’il me dirige, sinon, je me débrouillerais. Il n’y a pas une façon particulière, je suis assez malléable, je m’adapte assez facilement à la méthode des metteurs en scène. Vous savez, il y a des réalisateurs qui sont très directifs et d’autres, au contraire, qui, une fois leur plan établi, te laissent libre choix sur scène. Les deux me vont même si j’ai une petite préférence pour les réalisateurs qui dirigent. 

Et vous, sur le plateau, vous êtes comment en tant que réalisateur ? Vous êtes plus un dictateur ou est ce que vous êtes du genre cool qui laisse une marge de manœuvre à ses acteurs ?

Non, je ne suis pas dictateur, je cherche avec les acteurs la meilleure façon de procéder. C’est une collaboration, j’ai une idée, j’écoute la proposition que me fait l’acteur, puis on cherche ensemble la meilleure solution. C’est une sorte d’amalgame entre sa proposition et la mienne, mais souvent les bons acteurs font des propositions que l’idée que vous aviez au départ ! Donc, j’attends aussi cela d’eux.

Dans le film « Roubaix, une lumière », vous incarnez le commissaire Yacoub Daoud. Comment avez-vous vécu l’expérience avec Arnaud Desplechin ?

Arnaud c’est quelqu’un qui dirige beaucoup, donc, je me suis laissé complètement guider par lui avec une forme de bienveillance de sa part qui faisait que j’étais dans un sentiment de confiance. En fait, c’était assez simple de collaborer avec lui.

Vous avez dit que « vous n’accepteriez jamais un rôle pour une mauvaise raison ». Que recherchez-vous exactement ?

Je recherche des rôles que je n’ai pas encore eu l’occasion d’aborder et puis, des rôles qui me font sortir de ma zone de confort. On est souvent sollicité pour des choses qu’on a déjà faites et donc, savoir dire non, c’est une force pour un acteur et ça me parait essentiel pour continuer à surprendre et à se surprendre.

Vous avez dit « Non » à quel rôle ?

C’est très prétentieux, mais je dis Non trois fois/semaine. Je ne dis pas non à des rôles mais plutôt à des projets parce que des fois, je les trouve mauvais. Des fois, c’est le sentiment d’avoir déjà fait le rôle, ou des rôles qui ne me font pas progresser. Ceci dit, il ne m’est jamais arrivé de regretter un rôle que j’avais refusé.

Un personnage que vous rêvez d’incarner ?

Aujourd’hui, je suis plus attiré par des rôles qui m’obligent à montrer mes failles. Vous savez, les acteurs, font partie d’une race un peu toquée, donc, on fait un peu notre analyse dans des films, on se découvre, on découvre des facettes de notre personnalité qu’on n’imaginait pas à travers un rôle, il suffit que le metteur en scène soit suffisamment intelligent et subtile pour appuyer là où vous n’êtes jamais allés ! Donc, on découvre en même temps que le spectateur.

C’est une sorte de catharsis ?

Complètement, et on se cache derrière un personnage mais en réalité, c’est notre âme qu’on livre.

Finalement, c’est quoi pour vous être un acteur ?

C’est se mettre au service d’un projet. Etre acteur, c’est savoir s’abandonner surtout.

Vous êtes plutôt Théâtre ou Cinéma ?

Je n’établis pas d’ordre. Forcément, j’ai fait beaucoup plus de films que de théâtre, mais en janvier 2020, je vais jouer au Théâtre dans la Pièce « Trahisons » d’Harold Pintern et adaptée par Eric Kahane avec Michel Fau (du 24/01 au 15/03/20 au Théâtre de la Madeleine). C’est une espèce de satire de la bourgeoisie britannique qui reprend les thèmes de la femme, du mari et de la mort, mais de façon beaucoup plus sarcastique.

Lors de la 18e édition du FIFM, vous avez animé une « Conversation with ». Comment avez-vous vécu cette expérience ?

Je suis ravi d’avoir pu apporter un peu d’éclairage à des jeunes cinéastes et à des jeunes acteurs en herbe. Même si je crois que chaque parcours est unique et j’espère que de part mon passé de comédien, de réalisateur et de mes origines marocaines, ça les a un peu aidé. Il n’y a pas de méthode spécifique, la seule chose qui peut nous guider, c’est la passion. S’il y a autre chose que la passion qui vous guide dans ce métier, ça sera compliqué.

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Financement des TPE Un projet sociétal

Par Ahmed Charaï

 

L’audience royale accordée pour la présentation d’un programme de financement des TPE, n’est pas uniquement un événement financier. Il y a, derrière, une véritable vision du Roi Mohammed VI, qui s’inscrit avant l’heure, dans le projet du nouveau modèle de développement. Le projet prévoit une enveloppe de six milliards de dirhams étalée sur 3 ans. Toutes les institutions y collaborent, le ministère des Finances, Bank Al Maghrib, et le système bancaire. Sur ces crédits, les banques auront accès à un refinancement au taux de 1,25%. En contrepartie elles ne pourront plus exiger des garanties personnelles, ce qui constituait le principal barrage au crédit pour les jeunes porteurs de projet.
Mais au-delà, il y a la mise en place d’une structure d’accompagnement, de commissions régionales et surtout
de l’implication de deux banques dans le milieu rural. Ce projet intégré découle d’une vision d’ensemble et il faut souhaiter que sa mise en œuvre soit réussie. La vision d’ensemble est caractérisée par plusieurs aspects. Faciliter l’accès au financement en est le principal. Mais les porteurs de projet auront aussi l’accompagnement nécessaire pour se donner les meilleures chances de réussite. Les structures régionales répondent à un choix stratégique, deux banques, déjà implantées, en milieu rural, s’engagent à renforcer la bancarisation et à promouvoir ces financements.
La jeunesse marocaine sera la première bénéficiaire de ce programme. Tel qu’il est conçu il devrait créer, selon le ministre des Finances, 27.000 emplois directs par an. C’est loin d’être négligeable, surtout si cela concerne l’ensemble du territoire, y compris le monde rural.
Politiquement l’impact, si cela fonctionne, est beaucoup plus important. Le message adressé à la jeunesse est positif: vous pouvez rêver, devenir votre propre employeur, vous serez soutenus par des structures dédiées. Cela nous changera des discours ambiants souvent démobilisants.
Les structures régionales auront nécessairement une vision qui déroule des projections de la région. C’est un autre outil au service de la régionalisation.
Ce programme, adossé a une véritable vision est une chance.
La mise en œuvre, son évaluation constante, doivent être au centre des préoccupations de l’Exécutif. C’est une lapalissade, mais le passé, le crédit jeunes promoteurs par exemple, nous démontrent que faute de rigueur, de belles idées échouent. Ceux qui sont chargés de la mise en œuvre ont une responsabilité historique.

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Thursday, January 30, 2020

Latifa Akharbach : « La régulation des médias a une finalité éminemment démocratique »

La régulation des médias à l’ère du numérique a une finalité éminemment démocratique, a souligné, jeudi à Rabat, la présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) et vice-présidente en exercice du réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Latifa Akharbach.
S’exprimant lors d’une conférence internationale organisée par la HACA sous le thème: « la régulation des médias dans un environnement numérique, mobile et social: impératifs d’adaptation et enjeux de refondation », Akharbach a indiqué que la régulation des médias a une finalité éminemment démocratique, soulignant, au passage, la nécessité pour les régulateurs des médias de renforcer leurs compétences face à une sphère numérique où les sociétés sont disponibles en permanence pour la connexion.
Les sociétés expriment de plus en plus une demande de régulation eu égard aux multiples effets culturels, démocratiques, sociétaux et économiques de la communication digitalisée et globalisée, a-t-elle dit, soulignant la contribution des régulateurs à la réflexion autour de l’adaptation de la régulation des médias à l’ère numérique.
« Les régulateurs, de par leur mandat spécifique et avec leurs outils propres, se posent des questions d’intérêt général: comment préserver les individus, les sociétés, et la communauté humaine globale des risques de manipulation, de la mise en danger du vivre-ensemble, de l’atteinte à la dignité humaine, de la limitation du libre arbitre du citoyen, de la diffusion du discours de haine et de la violation de la vie privée, etc », a estimé Akharbach, ajoutant que les pouvoirs publics se tournent aussi vers les régulateurs, lesquels « ne peuvent être un recours efficace que si leur autonomie est préservée et respectée ».
Pour sa part, le président du Conseil national de la communication du Cameroun (CNC) et président en exercice du RIARC, Peter Essoka, a souligné que la révolution technologique a entraîne une révolution comportementale, d’où la nécessité pour une réorganisation de la chaîne de valeur du secteur de l’audiovisuel, autour de ses fonctions de création, de production, d’édition et de distribution du contenu.
« Face à des mutations profondes, la régulation audiovisuelle est plus que jamais appelée à s’adapter », a-t-il fait remarquer, ajoutant que la régulation, sous sa forme actuelle, est devenue « inadaptée » à un environnement numérisé.
De son côté, le président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle de la Tunisie (HAICA) et président du réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), Nouri Lajmi, a indiqué que cette rencontre vise à discuter d’une problématique qui interpelle les régulateurs vis-à-vis de leur rôle dans l’ère du numérique, où les plateformes et les réseaux sociaux envahissent la sphère médiatique.
« Les réseaux sociaux sont devenus un outil d’échange d’informations » et cela pose un problème de mal-information et de « fake news », a-t-il fait savoir, y voyant de « nouveaux défis pour nous en tant que régulateurs, d’où le besoin d’affiner nos outils afin de garantir plus de démocratie, plus de liberté », et des médias et un journalisme de meilleure qualité.
Cette conférence de deux jours, qui s’inscrit dans le cadre du mandat de la HACA au titre de sa vice-présidence du RIARC et de sa contribution à la mise en oeuvre de la feuille de route 2020-2021 du REFRAM, vise à croiser les perspectives et à contribuer à une réflexion collective autour de la question de l’adaptation de la régulation des médias à l’ère du numérique.
Cet événement connait la participation de 21 autorités de régulation d’Afrique, de l’espace francophone et du monde arabe, ainsi que d’autres réseaux de régulateurs dont notamment le Forum des Autorités de Régulation de l’Audiovisuel des Etats-membres de l’Organisation de la Coopération Islamique  (IBRAF) et la Plateforme des Régulateurs de l’Audiovisuel Ibéro-américains (PRAI).
Outre les instances de régulation des médias et de nombreux experts et organismes internationaux, cette rencontre a vu la participation des présidents et directeurs généraux des opérateurs publics et privés de l’audiovisuel, de journalistes, d’acteurs de la société civile, ainsi que de représentants des milieux académiques marocains et étrangers.
Les travaux de la conférence portent sur quatre axes, à savoir « les besoins d’une régulation rénovée dans un environnement numérisé et globalisé », « les médias classiques-nouveaux médias, dynamiques de la concurrence et contraintes de la régulation », « l’autorégulation et la co-régulation, avenir de la régulation » et « la régulation des médias à l’épreuve des aspirations citoyennes ».
Les travaux de cette conférence se poursuivront vendredi par une session réservée aux instances membres du RIARC, intitulée « Quelles réponses africaines aux défis de la transformation numérique des médias: problématiques économiques et attentes des citoyens ? ».

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Comité UA à Brazzaville : Le Maroc défend l’Accord de Skhirat pour extraire la Libye de sa crise

 

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.



Le Maroc a dénoncé, ce jeudi 30 janvier 2020 à Brazzaville par la voix du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, « l’interventionnisme cynique » de certaines parties dans les affaires intérieures libyennes, notant que l’Accord politique de Skhirat constitue toujours une « référence suffisamment souple pour appréhender les nouvelles réalités ».

« La situation dégénère devant nos yeux incrédules, en dehors de tout contrôle et au détriment de tous, au détriment de l’intérêt suprême du peuple libyen frère, qui en souffre dans sa chair. Mais, aussi au détriment des intérêts, des protagonistes libyens- qui sont tous dans le fond aussi patriotes les uns que les autres », a souligné Bourita qui a représenté le Roi Mohammed VI à la 8e réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

“Seules prospèrent dans ce chaos les manigances de ceux qui y trouvent une opportunité d’exister, en s’immisçant dans une région qui fait déjà face à de nombreux défis”, a-t-il jugé, notant que le Maroc “dénonce de toutes ses forces” cet “interventionnisme cynique, d’un autre âge, d’une autre époque, qui cultive la division et vit par elle, qui feint combler la fracture, mais creuse activement le fossé”.

Sans cet interventionnisme, “la Libye est capable de se soigner”, a souligné Bourita, réitérant la position du Maroc, qui se résume en quatre points.

Pour le Royaume, “de pseudo solutions toutes faites” ne peuvent régler le problème libyen et “les solutions ne peuvent être inspirées sans une connaissance des réalités, des nuances et des complexités du contexte libyen », a-t-il dit, notant que « le conflit en Libye n’est pas un champ d’expérimentation, ni une arène pour luttes sans rapport avec l’intérêt du peuple libyen”.

En deuxième lieu, le ministre a souligné que la sortie de crise en Libye ne doit pas être envisagée par une solution militaire, mais “se fera à travers une solution politique globale, ou ne se fera pas”. Aussi, a-t-il ajouté, le Maroc “réitère aujourd’hui” son “appel au retour à un dialogue politique, inclusif et structuré et sans tabous”.

Il s’agit d’“un appel au courage, le vrai-celui qui s’incline vaillamment devant l’intérêt suprême d’une nation qui aspire d’abord à choisir la paix, avant de choisir ses gouvernants. Un appel au retour à la raison que pointent toutes les âmes tombées malgré elles ! Un appel au discernement critique, face aux chants spécieux de perfides sirènes !” a-t-il dit.

Concernant le 3ème point de la position du Maroc, Bourita a indiqué que “les efforts des Nations Unies sont à soutenir” et l’action du représentant spécial et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé, “est à saluer”.

Cependant, a-t-il enchaîné, “la contribution de l’Afrique à ces efforts” se révèle “fondamentale”. “L’Afrique ne peut évoluer à la marge d’un conflit qui se déroule dans son sein”, comme elle “ne peut se contenter d’observer certaines commisérations qui ne convainquent personne, alors même que son intéressement est entier en une solution qui fait renouer la Libye avec son rôle panafricain, et qui prévient le risque sérieux de propagation”, a-t-il souligné.

Quant au 4ème point de la position marocaine à l’égard de cette crise, Bourita estimé que “ l’accord politique de Skhirat, du 17 décembre 2015, constitue toujours une référence suffisamment souple pour appréhender les nouvelles réalités. Une solution qui mette fin non seulement aux hostilités ouvertes, mais aussi aux rivalités dépassées, et permette d’unifier les forces militaires libyennes”.

“L’attachement fort et constant du Maroc à cet accord n’est pas un attachement égocentrique primaire à son appellation ou son lieu de signature”, mais “s’explique par le fait que cet accord est le fruit de longue discussions entre libyens eux-mêmes et non le résultat de conciliabules diplomatiques”, a-t-il expliqué.

“Sans complexes et sans réserves, le Maroc se joint à la dynamique en cours et réaffirme sa disponibilité à accompagner les parties libyennes sur la voie du dialogue et de la réconciliation nationale”, a-t-il dit, faisant savoir que dans ce contexte, le Royaume “n’a pas d’agenda dans le conflit libyen. Il n’a que le regret sincère de le voir perdurer et la détermination désintéressée de le voir cheminer vers sa résolution”.

Aujourd’hui plus que jamais, les frères libyens ont, devant l’Histoire, la responsabilité de confronter leurs visions et leurs volontés de reconstruire la Libye, plutôt que de confronter leur puissance de feu et leur capacité de nuisance les uns aux autres. “L’Afrique peut contribuer à ramener cette sérénité qu’entravent les chevauchements des agendas étrangers au peuple libyen et à son intérêt suprême”, a dit le ministre.

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Mohamed Karim Mounir décoré en Côte d’Ivoire

Mohamed Karim Mounir, Président du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP), a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre National de Côte d’Ivoire.

Cette distinction lui a été remise au nom du président de la République, Alassane Ouattara, pour les services rendus à titre personnel et en tant que président du groupe BCP. « Elle traduit la reconnaissance de la nation ivoirienne et souligne l’action continue de la BCP et de Mohamed Karim Mounir en faveur des projets majeurs de développement ainsi que des politiques d’inclusion financière ».

La médaille a été remise en présence Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, de Adama Coulibaly, le ministre de l’Economie et des Finances, de Souleymane Diarrasouba, le ministre du Commerce et de l’Industrie, et de Yacouba Konate, le secrétaire Général de la Grande Chancellerie de l’Ordre National de Côte d’Ivoire.

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Khamenei-Soleimani : Principale cible des attaques des insurgés iraniens

 

Selon le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne, dans les premières heures d’hier, mercredi 29 janvier 2020, de jeunes insurgés ont visé l’un des principaux symboles du régime clérical portant le nom de « Setad Ejrayi-e Farman Hazrat-e Emam » : siège de l’exécution de l’ordre de Khomeiny” (Heiko), situé sur l’autoroute Mohammad Ali Jennah à Téhéran.

Dans la même journée d’hier, de jeunes insurgés ont mis le feu à des portraits de Khamenei et de Qassem Soleimani, récemment éliminé par les Américains. Ces attaques ont eu lieu, selon le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne, dans diverses parties de Téhéran et dans d’autres villes comme Ispahan, Boroujerd, Karaj, Sari, Babol et Bandar-Langueh. Les manifestants ont aussi brûlé des pneus dans Shahrier et Islamshahr, dans le sud de Téhéran, bloquant l’accès de l’autoroute aux patrouilles que la résistance qualifie de « répressives ».

Certaines attaques ont été filmées et on peut la voir dans cette vidéo.

Pour rappel, le département du Trésor américain a sanctionné Heiko, contrôlé directement par le guide suprême du régime Ali Khamenei, et 37 compagnies qui lui sont affiliées, le 4 juin 2013, sur la base de l’ordre exécutif présidentiel américain numéro 13599.

Plus récemment, en mars 2017, la Résistance iranienne avait publié un livre intitule “La montée de l’empire financier des gardiens de la révolution”, dans lequel elle révélait une facette de l’ampleur des pillages et des vols des richesses de la nation par Heiko comme des confiscations et des saisies de terres, de biens et de biens immobiliers privés.

 

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Audio – Programme intégré d’appui aux entreprises : Explications de Nouaman Al Aissami du Trésor

Après le discours royal à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire en octobre dernier, à travers lequel le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour faciliter l’accès au financement au profit des entreprises, surtout les TPME, un programme intégré d’appui vient d’être lancé officiellement en faveur de ces entreprises.

Dans ce cadre, trois conventions ont été signées, devant le Souverain lundi 27 janvier 2020. Toutes concernent le processus de mise en œuvre, dans toutes les régions du pays, de ce programme, avec une attention particulière aux entreprises et projets portés en particulier par les jeunes.

Nouamane Issami, Directeur Adjoint de la Direction du Trésor nous en dit plus :

 

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Plan de paix pour le Proche Orient : Le Maroc adopte une approche positive 

Le Maroc apprécie les efforts constructifs de paix, déployés par l’administration américaine actuelle, en vue de parvenir à une solution juste, durable et équitable au proche-orient, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Interrogé sur la position du Maroc au sujet du plan de paix annoncé mardi par le président des Etats-Unis Donald Trump lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue portugais, Augusto Santo silva, Bourita a indiqué que la résolution de la question palestinienne est la clé de la stabilité au Moyen Orient, voilà pourquoi, le Royaume apprécie les efforts constructifs de paix, déployés par l’administration américaine actuelle, en vue de parvenir à une solution juste, durable et équitable à ce conflit.

Le Maroc a suivi avec intérêt la présentation de la vision du président Trump, sur la question israélo-palestinienne, a-t-il ajouté, notant qu’au vu de l’importance de cette vision et de son ampleur, il examinera ses détails de manière très attentive. D’ores et déjà, le Maroc relève des éléments de convergence avec des principes et des options que le Maroc a toujours défendus dans ce dossier, à savoir notamment la solution à deux Etats et la négociation entre les deux parties comme démarche privilégiée pour parvenir à toute solution, tout en maintenant une ouverture au dialogue. « L’acceptation par les parties des différents éléments est, en effet, fondamentale pour la mise en œuvre et la durabilité de ce plan », a poursuivi le ministre, soulignant que si la dimension économique est importante, elle doit être complétée par une dimension politique.

S’agissant de Jérusalem, Bourita a soutenu que le Maroc, dont le Souverain préside le Comité Al-Qods, réitère la position contenue dans « l’Appel d’Al-Qods » du 30 mars 2019, signé par le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et le Pape François, qui affirme la nécessité « que dans la ville sainte, soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».

Le Royaume considère que le statut de Jérusalem doit être préservé, a dit Bourita, relevant que la décision finale doit faire l’objet de discussions entre les parties conformément à la légalité internationale.

Le Maroc forme le souhait qu’une dynamique constructive de paix soit lancée, en vue d’une solution réaliste, applicable, équitable et durable à la question israélo-palestinienne, satisfaisant les droits légitimes du peuple palestinien, pour un État indépendant, viable et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, et permettant aux peuples de la région de vivre dans la dignité, la prospérité et la stabilité, a fait savoir Bourita.

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Wednesday, January 29, 2020

Grâce royale exceptionnelle à 201 détenus africains

Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a accordé sa grâce exceptionnelle à 201 détenus africains, condamnés par les différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la Justice.
« Cette honorable grâce s’inscrit dans le cadre de l’approche humaine de Sa Majesté en s’inspirant de la démarche de clémence et de miséricorde de son grand-père le Prophète Mohammed – Que les salutations et les bénédictions d’Allah soient sur lui- pour des raisons humanitaires au profit des détenus âgés ou souffrant des maladies », souligne le département de la Justice dans son communiqué. Et d’ajouter : « Cette grâce royale est aussi un encouragement pour ceux qui ont fait preuve d’une bonne conduite et d’un bon comportement durant la période de l’exécution de leur peine infligée, en respectant les lois et les normes mises en vigueur, et qui ont répondu favorablement aux programmes de réadaptation et de réinsertion ».

Le communiqué précise que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour faciliter les opérations de leur retour à leurs pays.

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«Medradio a dix ans déjà et notre ambition est encore plus grande»

Mot du Président

Votre chaine, Med Radio, vient de fêter ses dix ans. Une décennie qui, grâce à vous, chères auditrices et chers auditeurs, grâce à votre implication, a permis à Med Radio de se hisser à la première place des chaines généralistes.

Durant ces dix années, notre engagement était à la fois d’informer, de divertir, dans le respect de nos valeurs et de notre choix de la médiation. Si vous avez placé Med Radio en tête, c’est que ces objectifs ont été atteints.

Aujourd’hui, notre ambition est encore plus grande. Dix ans, c’est l’âge de la maturité. Nous voulons nous projeter dans l’avenir en accordant une large place dans notre programmation à la jeunesse, pour accompagner cette force vive essentielle au devenir de la nation.

Nous le ferons en respectant notre engagement, nos valeurs. C’est pour symboliser cette mue que nous avons décidé de changer d’identité visuelle en optant pour un logo utilisant une couleur vive : le Rouge.

Nous comptons sur votre fidélité et le soutien que vous nous exprimez chaque jour depuis dix ans.

Nous vous remercions pour vos encouragements qui nous incitent à aller de l’avant, pour vous satisfaire et répondre à l’ensemble de vos attentes.

Encore une fois, Merci à vous toutes et à vous tous !

Ahmed Charaï

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Programme d’appui aux entreprises : Taux d’intérêt le plus bas de l’Histoire

Le Roi Mohammed VI recevant en audience Mohamed Benchaâboun, Abdelatif Jouahri et Othman Benjelloun

Au surlendemain de la signature, devant le Roi Mohammed VI, de trois conventions visant la concrétisation du programme intégré d’appui aux entreprises, les opérateurs économiques multiplient les déclarations pour exprimer leur satisfaction, aussi bien au sein de la CGEM que de l’AFEM ou encore de l’APEBI.
Du côté du patronat, Karim Mouttaki estime que le programme d’appui officiellement lancé ouvre la voie à une dynamique nouvelle pour le monde de l’entreprise, en particulier les TPME portées par des jeunes. Son avis est partagé par la président fraîchement à la tête de l’AFEM. Pour elles, les femmes chefs d’entreprises, en particulier les jeunes, ont une occasion inespérée pour développer leur business surtout que le programme d’appui apporte une soluté efficace à la problématique des garanties et facilité l’accès au crédit bancaire. Les startupers se réjouissent aussi des facilités annoncées. Surtout que les taux d’intérêts annoncés ont été ramenés à des niveaux historiquement bas. En effet, répondant aux vœux du Souverain, le secteur bancaire a plafonné à 2 % le taux d’intérêt des crédits qui seront accordés aux bénéficiaires de ce programme, ce qui représente le plus bas taux jamais appliqué au Maroc.
S’agissant particulièrement du monde rural le plafond sera de 1,75% et ce, malgré le « risque crédit » plus élevé du fait de l’étroitesse de son marché, sa sensibilité aux aléas climatiques et aux fortes variations des prix des produits agricoles ; mesure qui favorisera l’émergence plus rapide d’une classe moyenne rurale.
Pour rappel, au cours de l’audience Royale accordée au ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, au Wali de Bank Al Maghrib et au président du GPBM, lundi 27 janvier 2020 au Palais Royal de Rabat, précédant la cérémonie de présentation du programme intégré d’appui et de financement des entreprises, le Roi Mohammed VI a fortement émis le souhait que le taux d’intérêt soit au-dessous de 2%, afin que ce programme soit réaliste et qu’il impacte positivement les populations et catégories ciblées.
Ce n’est pas tout, le Souverain a donné ses hautes instructions pour que le Fonds Hassan II mette à la disposition du Fonds d’appui au financement de l’entreprenariat un montant de 2 milliards de DH sans intérêts, destiné au monde rural, soit le quart du montant global du fonds, c’est ce qui a permis d’obtenir des taux encore plus préférentiels pour ce segment.

Cette baisse, jamais égalée, du taux d’intérêt sont une aubaine pour les petites entreprises et les jeunes porteurs de projet. Elle contribuera à promouvoir l’entreprenariat, à créer de l’emploi et à marquer progressivement une rupture dans la perception et dans les mentalités en rapport avec le crédit bancaire. Dans sa démarche volontariste, le secteur bancaire sera appuyé par plusieurs mesures et dispositions telles que le relèvement du taux de garantie ou encore la mise en place d’un mécanisme de refinancement illimité de la part de Bank Al-Maghrib et l’application par cette même institution d’un taux préférentiel dans le cadre de ce programme.

Rappelons que tout ce processus est parti des orientations royales contenus dans son discours d’ouverture de la session parlementaire d’octobre dernier. Le Souverain avait insisté sur ces trois priorités. La premier : favoriser l’accès, aux crédits bancaires, du plus grand nombre de jeunes qualifiés, porteurs de projets et issus des différentes catégories sociales, pour leur permettre de s’engager dans l’entreprenariat et de bénéficier des meilleures chances de réussite.
La deuxième : soutenir les petites et moyennes entreprises spécialisées dans les activités d’exportation, notamment vers l’Afrique, et leur permettre de capter une partie de la valeur ajoutée générée au profit de l’économie nationale.
Et la troisième : faciliter l’accès aux prestations bancaires et aux opportunités d’insertion professionnelle et économique, à l’ensemble des citoyens, en général et aux travailleurs du secteur informel, en particulier.
Un grand pas vient d’être franchi dans le sens voulu par le Roi Mohammed VI.

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Mohamed Amrani Boukhobza : « Le programme d’appui aux TPME est porteur de profonds changements »

Après le discours royal d’ouverture de la session parlementaire, en octobre dernier, au cours duquel le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour faciliter l’accès au financement au profit des entreprises, surtout les TPME, un programme intégré d’appui vient d’être lancé officiellement en faveur de ces entreprises.

Dans ce cadre, trois conventions ont été signées, devant le Souverain, lundi 27 janvier 2020. Toutes concernent le processus de mise en œuvre, dans toutes les régions du pays, de ce programme, avec une attention particulière aux entreprises et projets portés par les jeunes.

Une dynamique nouvelle est donc lancée pour booster la création de richesse dans le pays. Le politologue, spécialiste de la gouvernance et membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement, Mohamed Amrani Boukhobza s’en réjouit dans des déclarations faites à L’Observateur du Maroc et d’Afrique et Kifache.com.

Insistant sur l’importance de la contribution des petites et moyennes entreprises dans l’économie nationale, et de la nécessité pour le Royaume d’intégrer ses jeunes, citadins et ruraux, dans le marché du travail, cet expert affirme que le nouveau programme d’appui contribuera à aplanir les difficultés rencontrées par les petites et moyennes entreprises dans l’obtention des financements, étape essentielle pour tout entrepreneur.

Le professeur universitaire souligne l’importance de la garantie, prévue dans les engagements pris devant le Souverain, devant assouplir l’accès aux crédits bancaires.

Amrani Boukhobza met en exergue le suivi et l’accompagnement des nouveaux entrepreneurs, prévus dans le programme d’appui et l’accès aux marchés publics aux TPME, comme levier essentiel pour le développement de ce pan important de l’économie national.

Changement de paradigmes

Mohamed Amrani Boukhobza souligne également l’importance du Fonds d’appui, prévu dans le programme intégré qui vient d’être lancé. «Ce Fonds montre qu’il ne s’agit pas de promesses ou de mots, mais d’actions concrètes déjà budgétisées dans la loi de Finances 2020», note-t-il, précisant que le montant de 6 milliards de dirhams annoncé est réparti, à parts égales, entre le secteur bancaire et l’État avec comme objectif tracé la création de 27.000 cette année à travers la création de nouvelles TPME.

L’expert explique que l’autre nouveauté du programme lancé réside dans la place qu’il réserve aux jeunes entrepreneurs du monde rural. «En plus du fonds destiné au développement du monde rural de 50 milliards de dirhams, les nouveaux financements qui seront débloqués pour les jeunes ruraux confirment le grand intérêt qu’accorde désormais l’État à cette partie essentielle du pays, qui souffre beaucoup de fragilité et d’inégalités sociales», fait observer l’expert, en rappelant l’appel royal au développement d’une classe moyenne dans le monde rural pour remédier à ces problèmes.

L’analyste soulève la question épineuse de la dépendance de l’agriculture au Maroc de la pluviométrie et voit en le programme d’appui une occasion de changer de paradigmes en incitant les jeunes à investir dans des productions agricoles innovantes. « Le programme d’appui aux TPME est porteur de profonds changements », conclut-il.

Propos recueillis par Farah El Baz

 

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Tuesday, January 28, 2020

Appui aux TPME : Une nouvelle dynamique est lancée

Le constat établi au Maroc concernant l’accès des TPME au financement est une réalité africaine. Quatre TPME africaines sur dix considèrent l’accès au financement comme le principal obstacle au développement de leur activité. C’est la principale conclusion émise, vendredi dernier à Rabat, par les participants à une rencontre-débat sous le thème « Accès des TPME au financement en Afrique et rôle des systèmes de garantie ».

Le programme lancé, devant le Souverain, pour remédier au problème de financement sera très suivi dans le continent. Le processus fraîchement lancé repose principalement sur la Caisse centrale de garantie (CCG). Son directeur général, Hicham Zanati Serghini a rappelé, lors de la rencontre africaine de Rabat, la dynamique que connaît le Maroc en matière de système de garantie, compte tenu de la forte implication de l’État, de la confiance entre les acteurs de ce système et de l’instauration de méthodes de travail dans un cadre simplifié.

Cette dynamique sera renforcé avec les mesures qui viennent d’être annoncées, dont la principale est la création d’un Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat.

Ce Fonds, qui mobilise d’importantes ressources financières, bénéficiera principalement aux jeunes porteurs de projets et aux Petites et Moyennes Entreprises afin de leur permettre d’accéder au financement, outre le soutien des entreprises actives dans le domaine de l’export, explique le ministre de l’Economie et des finances. Mohammed Benchaâboun souligne que l’autre objectif visé est l’intégration économique et professionnelle des travailleurs du secteur informel.

Il s’agit, selon le ministre, d’un nouveau cadre incitatif et intégré, basé sur des dispositifs de garantie, de financement, de capital investissement et d’assistance technique, mis en place au profit des Très Petites Entreprises, des Petites et Moyennes Entreprises, des jeunes porteurs de projets et jeunes entreprises innovantes et des auto-entrepreneurs, outre la révision et l’amélioration de l’appui destiné aux entreprises exportatrices, notamment en direction de l’Afrique, comme exprimé dans le discours du Souverain.

Benchaâboun a annoncé hier que son département adoptera, en collaboration avec Bank Al-Maghrib et le secteur bancaire, une approche davantage volontariste, notamment en termes de simplification des procédures, de facilitation des conditions de garanties en éliminant les garanties personnelles, et de réduction des coûts des crédits. Il a précisé que le programme d’appui aux TPME «contribuera chaque année à la création d’environ 27.000 nouveaux postes d’emplois et à l’accompagnement de 13.500 entreprises supplémentaires».

Le secteur bancaire est aussi engagé dans ce processus à la fois novateur et ambitieux. Le président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM), Othman Benjelloun a souligné, lundi 27 janvier 2020 juste après la signature des conventions devant,t le Souverain à Rabat, l’engagement du secteur bancaire à demeurer « mobilisé » pour la réussite et la pérennisation d’un dispositif « spécial, rénové et harmonisé » d’appui et de financement des jeunes porteurs de projets et des PME, conformément aux orientations et directives royales.

 

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pourquoi faire?

Ça fait longtemps que le Parlement essaie de créer sa chaîne parlementaire. L’attente a tellement duré qu’on a commencé à désespérer. En attendant, les élus ont mis en place un nouveau portail. On appelle ça la nouvelle stratégie de communication de la Chambre des représentants. Enfin, ils veulent nous montrer qu’ils bossent. Parfait, mais auparavant essayez au moins
de savoir combien de personnes suivent les retransmissions télé des débats parlementaires.

Seuls ceux qui n’ont ni internet ni parabole les suivent… en faisant autre chose.

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CHÂTEAUX DE SABLE

Pau est la petite capitale du Béarn, au pied des Pyrénées entre l’Atlantique et la Méditerranée. C’est une idée étrange d’organiser un «sommet» dans une ville modeste qui culmine à 160 mètres d’altitude au dessus des mers !
Ce n’est ni l’histoire, ni la géographie qui ont dicté ce choix, mais la politique : la présence de deux régiments d’hélicoptères de combat dont l’un vient de subir de lourdes pertes au Mali. Emmanuel Macron tenait ainsi à ce que les dirigeants du Sahel conviés sur place aient sous les yeux le deuil d’une ville de garnison. Qu’ils s’inclinent devant le sacrifice consenti par ces professionnels, morts loin de chez eux. Qu’ils réalisent que le soutien des Français à ce combat obscur peut rapidement se déliter. Il a obtenu les gestes attendus de ses homologues du Mali, du Burkina, du Niger alors même que des manifestants à Bamako, à Ouagadougou et Niamey brulaient le dra- peau tricolore. On peut comprendre que le Président français soit comme ses homo- logues, engagé dans une bataille de longue haleine et qu’ils doivent rendre des comptes à une opinion publique qui s’impatiente. Elle exige des résultats. Emmanuel Macron réclame que le sentiment anti-français qui monte dans toute la région soit ouvertement combattu. Plus question entre alliés de s’incriminer. L’aggravation de la situation sécuritaire interdit pareillement de différer sans fin les réformes poli- tiques, le renforcement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption, les injustices criantes qui font le jeu de l’ennemi.
Un groupe baptisé « Coalition pour le Sahel » coordonnera donc les actions dans un « nouveau cadre politique, stratégique et opérationnel ». Sur le plan strictement mili- taire, le renforcement de la coopération conduit au regroupement à N’Djamena de l’Etat-major du G5 Sahel aux cotés de l’Etat-major de la force Barkhane. La mise en œuvre d’une force Takouba constitue l’élément le plus novateur et le plus troublant dans toutes ces annonces.
Takouba signifie « sabre » en langue tamachek. C’est le nom que porte le détachement des Forces spéciales françaises à Ouagadougou depuis dix ans. Les militaires n’ont pas cherché loin leur inspiration. Il s’agit de créer une « unité de forces spéciales euro- péennes pour transmettre aux militaires maliens leur savoir faire d’exception ». La formule est de Florence Parly, ministre française des Armées. Elle dit toute l’ambition du projet. Et ses limites, évidentes.
D’abord, le mot magique : « forces spéciales ». Il ne s’agit pas du vulgaire instructeur parachutiste. Mais de soldats hors normes, autonomes, qui opèrent dans la clandes- tinité, bardés du meilleur de la technologie… Les politiques croient à Rambo, surtout quand ils manquent de stratégie. Pourtant, faire de la formation n’est pas la vocation des forces Spéciales. Surtout pas au Mali où 300 instructeurs européens s’échinent depuis des années à forger une armée que les autorités abandonnent ensuite à elle- même. Ce ne sont pas de Forces spéciales dont ont besoin les soldats du Sahel quand leur fortin est attaqué par des bandes de djihadistes. Mais de téléphone satellite pour appeler la cavalerie à l’aide et de murs blindés pour tenir le choc !
Le plus irréel, c’est le caractère européen de cette unité de formateurs. C’est à dire la fusion à chaud de soldats d’élite estoniens, tchèques, belges, (peut-être britanniques mais pas d’Allemands qui ont refusé de s’enrôler) pour former cet embryon d’armée européenne dont rêvent les dirigeants français.
Il s’agit bien de construire une armée d’Europe et de détruire le terrorisme d’Afrique. Deux utopies pour le prix d’une. Le Sahel reste parfait pour bâtir des châteaux de sable.

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Libre cours

Mardi 14 janvier, des milliers de Tunisiens ont fêté le neuvième anniversaire de la révolution du jasmin mettant fin au règne de Zine El-abidine Benali qui a dirigé le pays d’une main de fer de novembre 1987 à janvier 2011. Prenant de court les observateurs les plus avertis elle a donné le coup d’envoi à travers le monde arabe à un vaste mouvement que l’on croyait de liberté qui usurpera le nom de « printemps ». Pour s’avérer finalement un automne qui n’a, la plupart du temps, profité qu’aux forces obscurantistes avant de céder au retour de manivelle ouvrant de nouveau la voie aux autoritarismes les plus abjects ou à la faillite des Etats. C’est l’exemple égyptien dans le premier cas, celui de la Syrie, du Yémen et de la Libye dans le second.

Le théâtre tunisien séduit et fait peur à la fois.
Séduit parce que la Tunisie a réussi la gageure de faire figure d’exception et de réussir un parcours presque parfait. Derrière Beji Caïd Essebsi, les Tunisiens ont réussi une transition créative qui a fait barrage aux passéismes qui guettaient le pays et libéré la parole à tous ceux qui ne demandaient qu’à la prendre sans céder, à une ou deux exceptionsprès, auxexcès de la confrontation des valeurs et des idées. A la suite du décès de son premier président démocratiquement élu, la Tunisie, même si ses élites démocrates et/ou modernistes se sont éparpillées, s’est offert le luxe d’élire un président « venu de nulle part » que tous les bookmakers de la politique ne pouvaient donner que comme improbable. Dans le sillage, elle s’est donné un parlement à son image, sans majorité.


La Tunisie fait peur parce que ses dernières législatives ont montré que le parti représentant de l’International des frères musulmans demeure la première force organisée du pays. A l’abri d’un président soupçonné de penchants islamisant, Kaïs Saied, Ennahda de Rached Ghannouchi a failli réussir le tour de passe-passe d’un gouvernement de crypto-islamistes sous le label de la compétence sans appartenance à un parti. La manœuvre a piteusement échoué, ce qui est en soi rassurant. Mais ce que l’on craint surtout de/et pour la Tunisie, c’est que prise en tenaille par l’Algérie à l’Ouest et la Libye à l’Est, elle court le risque de se laisser entrainer dans le tourbillon des enjeux géopolitiques qui se nouent en Méditerranée orientale, avec en arrière-plan le bras de fer Sissi-Erdogan. Tablant sur la forte place d’Ennahda dont il a reçu le chef de fil à Ankara, et sur une présumée bonne disposition de son homologue tunisien envers les islamismes, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait une première tentative de pénétration en direction de Tunis avec l’espoir déclaré de l’impliquer dans le bourbier libyen.

Pour l’instant, les Tunisiens qui ont de tout temps réussi leur jeu d’équilibristes dans la région, tiennent bon et ont fait savoir que de toute façon aucune demande ne leur a été faite quant à l’utilisation de leur territoire ou de leur espace aérien. Mais si la situation en Libye, comme on peut le craindre, continue de s’aggraver, il n’est pas dit que d’une manière ou d’une autre, ils en subiront de plein fouet les conséquences. Aux dernières nouvelles, la Turquie a commencé la transposition en Libye de quelque deux mille jihadistes de Syrie. Ce n’est qu’un début pour Erdogan travaillé par ses réminiscences ottomanes et auquel on ne peut pas reprocher de cacher son jeu. Comme beaucoup de dirigeants musulmans de sa dimension et de son tempérament, il ne fait pas, sur fond d’intérêts économiques bien identifiés, mystère de ses velléités hégémoniques et de ses rêves de grandeur. Mu par cette énergie qui en fait une réplique, en bien moins puissant, de Trump, il ne donne pas l’impression de vouloir laisser l’espace maghrébin voguer à ses propres problèmes et soucis.

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Qui aide qui ?

C’est un rapport britannique qui vient de révéler cette dure réa- lité de l’immigration des médecins et des techniciens de santé marocains. La fuite des premiers coûte au pays 0,1% de son PIB et celle des seconds 0,25%. Calcul fait, l’ardoise se monte à 3,77 milliards de dirhams. Quand vous payez vos impôts dites vous bien que vous participez au développement des pays d’accueil. Mais dans le futur ex-modèle de développement, le Maroc préfère envoyer ses enfants bosser ailleurs pour renvoyer de l’argent à la famille. Une mentalité qui devra changer.

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Monday, January 27, 2020

Coronavirus : Instructions royales pour pour le rapatriement des Marocains bloqués à Wuhan

Le Cabinet royal annonce dans un communiqué que le Roi Mohammed VI a présidé, ce lundi 27 janvier 2020 au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée à la situation des citoyens marocains se trouvant dans la province chinoise de Wuhan, mise en quarantaine par les autorités chinoises à cause du coronavirus.

Le Souverain a donné Ses Très Hautes Instructions pour le rapatriement de la centaine de ressortissants marocains, essentiellement des étudiants, se trouvant actuellement dans cette province.

Le Souverain a également ordonné que les mesures nécessaires soient prises au niveau des moyens de transport aérien, des aéroports appropriés et des infrastructures sanitaires d’accueil spécifiques.

Le Roi Mohammed VI a aussi ordonné au Chef du gouvernement et aux différents responsables présents, chacun dans son domaine de compétence, d’assurer le suivi et la coordination adéquats.

Cette séance de travail s’est déroulée, précise le communiqué, en présence du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, du Conseiller de SM le Roi, Fouad Ali El Himma, du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, Nasser Bourita, du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb et du Général de Corps d’Armée Mohamed Haramou, Commandant la Gendarmerie Royale.

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L’appui et le financement des entreprises acté devant le Souverain

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce lundi 27 janvier 2020, au palais royal de Rabat, une cérémonie de présentation du nouveau programme intégré de financement des entreprises. Destiné principalement aux TPME, aux PME exportatrices, aux autoentrepreneurs et au monde rural, ce programme vient d’être lancé suite aux orientations royales contenues dans son discours d’ouverture de la session parlementaire.

Dans ce cadre, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun,  le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri et  le président du GPBM, Otman Benjelloun ont été reçus en audience par le Souverain. Le ministre de l’Economie et des Finances a remis au Roi des documents relatifs à ce programme.

Pour rappel, en octobre dernier, le Roi Mohammed VI invitait le gouvernement et Bank Al-Maghrib à œuvrer à la mise au point d’un programme spécial d’appui aux jeunes diplômés, de financement des projets d’auto-emploi, en coordination avec le groupement professionnel des banques du Maroc.

Le Souverain avait insisté sur trois priorités  :

Premièrement : favoriser l’accès, aux crédits bancaires, du plus grand nombre de jeunes qualifiés, porteurs de projets et issus des différentes catégories sociales, pour leur permettre de s’engager dans l’entreprenariat et de bénéficier des meilleures chances de réussite.

Deuxièmement : soutenir les petites et moyennes entreprises spécialisées dans les activités d’exportation, notamment vers l’Afrique, et leur permettre de capter une partie de la valeur ajoutée générée au profit de l’économie nationale.

Troisièmement : faciliter l’accès aux prestations bancaires et aux opportunités d’insertion professionnelle et économique, à l’ensemble des citoyens, en général et aux travailleurs du secteur informel, en particulier.

Dans l’allocution prononcée devant le Souverain, le ministre Benchaâboun a souligné que juste après le discours du Souverain, et en exécution des Hautes Orientations Royales concernant la facilitation de l’accès des entreprises au financement, plusieurs réunions entre le Gouvernement, Bank Al-Maghrib et le secteur bancaire ont été tenues et ont donné lieu à l’élaboration du «Programme intégré d’appui et de financement des entreprises».

Ce programme s’articule autour de trois principaux axes, à savoir le financement de l’entreprenariat, la coordination des actions d’appui et d’accompagnement de l’entreprenariat au niveau des régions et l’inclusion financière des populations rurales, a poursuivi Benchaâboun, notant que ce programme comporte plusieurs mesures destinées à contenir et à dépasser les difficultés qui entravent l’accès au financement des jeunes porteurs de projets et des très petites et petites entreprises.

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, a affirmé qu’il a été procédé, au titre de ce programme, à la création d’un Compte d’affectation spéciale «Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat» dans le cadre de la loi de finances 2020. “Ledit fonds est doté d’une enveloppe de 6 Milliards de DH répartie sur une durée de 3 ans, financée à parts égales par l’Etat et le secteur bancaire”, a-t-il précisé.

Ce Fonds, qui mobilise d’importantes ressources financières, bénéficiera principalement aux jeunes porteurs de projets et aux petites et moyennes entreprises afin de leur permettre d’accéder au financement, outre le soutien des entreprises actives dans le domaine de l’export, a ajouté Benchaâboun, faisant observer qu’il favorisera également une intégration économique et professionnelle des travailleurs du secteur informel.

Il s’agit, selon le ministre, d’un nouveau cadre incitatif et intégré, basé sur des dispositifs de garantie, de financement, de capital investissement et d’assistance technique, mis en place au profit des très petites entreprises, des petites et moyennes entreprises, des jeunes porteurs de projets et jeunes entreprises innovantes et des auto-entrepreneurs, outre la révision et l’amélioration de l’appui destiné aux entreprises exportatrices, notamment en direction de l’Afrique, comme exprimé dans le discours du Souverain.

Benchaâboun a assuré, à cet égard, que son département adoptera, en collaboration avec Bank Al-Maghrib et le secteur bancaire, une approche davantage volontariste, notamment en termes de simplification des procédures, de facilitation des conditions de garanties en éliminant les garanties personnelles, et de réduction des coûts des crédits, faisant savoir que ce programme «contribuera chaque année à la création d’environ 27.000 nouveaux postes d’emplois et à l’accompagnement de 13.500 entreprises supplémentaires».

Pour assurer plein succès à ce programme, Benchaâboun a indiqué qu’il sera procédé à la création de commissions au niveau des régions, qui seront chargées de la coordination et du suivi de l’exécution des mesures relatives à l’accompagnement entrepreneurial.

Il a, en outre, indiqué que le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration oeuvrera avec Bank Al-Maghrib à l’accélération de la mise en application de la stratégie nationale d’intégration financière, soulignant que les parties concernées oeuvreront, dans un premier temps, au renforcement de leur action dans le monde rural.

De même, le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration veillera, en coordination avec Bank Al Maghrib, au suivi de la mise en oeuvre de ce programme, à travers l’établissement de rapports périodiques qui seront soumis au Souverain, a-t-il conclu.

Intervenant à cette occasion, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdelatif Jouahri, a fait observer que la Banque Centrale a, dans le cadre de la mise en oeuvre, globale et intégrale, des Hautes Orientations Royales contenues dans le Discours royal à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne de l’année 2019, adopté un ensemble de mesures, notamment la mise en place d’un mécanisme de refinancement illimité de la part de Bank Al-Maghrib de tous les crédits bancaires accordés aux catégories évoquées par le Souverain dans ce discours, qu’ils s’agissent de crédits de fonctionnement ou d’investissement.

Ce mécanisme de refinancement bénéficiera également aux financements adressés au secteur agricole et aux projets réalisés en milieu rural, a précisé Jouahri, notant que ce mécanisme vient s’ajouter au programme spécial mis en place en 2012 par Bank Al-Maghrib et relatif au refinancement direct des crédits bancaires accordés aux très petites, petites et moyennes entreprises.

Il s’agit aussi de l’application d’un taux d’intérêt préférentiel de 1.25 pc dans le cadre du mécanisme de refinancement des banques des catégories cibles, soit 100 points de moins que le taux directeur de Bank Al-Maghrib et la réduction des exigences en fonds propres dans le cadre des règles de précaution appliquées aux banques en ce qui concerne les crédits qu’elles accordent à ces catégories, a-t-il dit.

Jouahri a aussi indiqué que Bank Al-Maghrib avait procédé, en collaboration avec le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration et le GPBM, à l’élaboration d’un modèle des rapports détaillés qui seront soumis par les banques et qui permettront de suivre, de façon précise, les indicateurs relatifs aux différentes catégories de crédits, leur répartition géographique et sectorielle et, le cas échéant, les raisons de refus des crédits.

Jouahri a, en outre, fait observer que le succès de ce programme est la responsabilité de tous les acteurs concernés, notamment le secteur bancaire, les établissements publics et particulièrement des citoyens bénéficiaires qui doivent s’engager d’une façon positive dans ce programme et veiller à honorer leurs engagements.

Dans une allocution similaire, le Président du GPBM, Othman Benjelloun a assuré que le secteur bancaire s’engage à contribuer à hauteur de 3 Milliards de Dirhams, a parts égales entre le secteur bancaire et l’Etat, au “Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat”.

“Chacune des Banques s’engage à mettre au service des jeunes porteurs de projets et des Petites et Moyennes Entreprises tout l’accompagnement dans la durée qu’ils requièrent, en termes de proximité, d’écoute, d’assistance à la structuration, de formation ou de Conseil, dans tous les secteurs économiques et de toutes les régions du Royaume”, a-t-il souligné.

Et d’ajouter que les Banques prennent l’engagement que les produits offerts aux jeunes entrepreneurs seront simples d’accès et d’utilisation, grâce à des procédures allégées de constitution et de garantie, bénéficiant d’une gratuité, au départ, des frais de constitution des dossiers ainsi que de faibles taux d’intérêt, grâce à un taux de refinancement privilégié consenti aux banques par Bank-Al Maghrib”.

“L’engagement des banques est, également, que les délais de réponse aux entrepreneurs ne dépassent pas trois semaines”, a poursuivi Benjelloun, notant que «ces délais seront d’autant plus facilités que les banques se verront confier par la Caisse Centrale de Garantie la délégation d’octroi de garantie pouvant atteindre jusqu’à 80% du montant du crédit».

Les entrepreneurs verront leur accès élargi aux différents guichets bancaires et aux services financiers en général, grâce à un plus grand maillage des localités non encore desservies, grâce aux outils technologiques tels que le Mobile Banking, ainsi qu’à la Microfinance et la MicroAssurance, a-t-il assuré.

«La réussite de ce dispositif réside tout autant dans l’accompagnement individuel mené aux niveaux local, régional et national, par les Centres Régionaux d’Investissement, la Caisse Centrale de Garantie et l’Agence Maroc PME», a relevé Benjelloun.

Par la suite, SM le Roi, que Dieu L’assiste, a présidé la signature de trois conventions ayant trait à la mise en oeuvre du programme intégré d’appui et de financement des entreprises.

La première est une convention entre le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Bank Al-Maghrib et le Groupement Professionnel des Banques du Maroc pour le financement de l’entreprenariat. Elle a été signée par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdelatif Jouahri et le Président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc, Othman Benjelloun.

La seconde convention est relative à la coordination des actions d’appui et d’accompagnement de l’entreprenariat au niveau des régions. Elle a été signée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, Mohamed Benchaaboun, Abdelatif Jouahri, Othman Benjelloun, le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, et la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha.

Le troisième document signé est une convention de partenariat entre le Crédit Agricole du Maroc et Al Barid Bank relative à l’inclusion financière des populations rurales. Cette convention a été signée par Mohamed Benchaaboun, Abdellatif Jouahri, le Président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, Tarik Sijilmassi, et le président du directoire d’Al Barid Bank, Najmeddine Redouane.

 

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Le sommeil des justes

Le Dahir portant promulgation de la loi relative à la production et l’importation des sacs en plastique a été publié dans le Bulletin officiel. Ainsi les contrôleurs pourront rédiger des rapports à soumettre directement au parquet général. Les sanctions prévues peuvent aller jusqu’à 1 million de dirhams d’amende.
La campagne du gouvernement contre les sacs en plastique a donc fait pschitt. Les sacs en plastique, on en trouve partout. Quand on ne peut pas appliquer une loi, il vaut mieux ne pas l’examiner et la voter.

Déranger les parlementaires dans leur sommeil pour rien, quelle idée !

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Vision de non visionnaires

Résumons ! Un, les partis politiques n’ont aucune vision pour le développement du pays, et on le sait parce que nous avons suivi leurs campagnes électorales.

Deux, la commission du modèle de développement fait appel à ces mêmes partis pour enrichir la vision qu’elle va devoir présenter aux Marocains.

Trois. On croyait que la Commission a été créée pour élaborer un modèle de développement hors du champ politique, c’est-à-dire de manière scientifique.

On tourne en rond.

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Sunday, January 26, 2020

Libye : Un Marocain tué suite à la chute d’obus de mortier sur l’Est de Tripoli

Un ressortissant marocain résidant en Libye a été tué hier soir, samedi 25 janvier 2020, par la chute d’obus de mortier sur l’Est de Tripoli, a annoncé dimanche le Consulat général du Royaume en Tunisie.

Le consulat a indiqué avoir « appris avec grand regret le décès du ressortissant marocain (A.Ch), âgé de 42 ans et résidant en Libye, suite à la chute samedi soir d’un obus de mortier dans la zone de Arada à Souq Jomaa (Est de Tripoli) ».

Le consulat a indiqué avoir entrepris, une fois informé, en coopération avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des MRE, les procédures d’identification de la famille de la victime pour l’informer de cette nouvelle tragique.

Tout en exprimant ses sincères condoléances à la famille de la victime, il a fait savoir qu’il s’emploie, en coordination avec les autorités libyennes compétentes, pour le rapatriement du corps de ce Marocain après l’achèvement des procédures juridiques et administratives en vigueur.

Le Consulat général du Royaume à Tunis a indiqué qu’il suivra ses contacts avec les autorités libyennes compétentes pour prendre connaissance des conclusions de l’enquête menée sur les circonstances de ce douloureux événement.

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Coronavirus: le Maroc instaure le contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux

Le Maroc a instauré le contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux, en vue de détecter précocement tout éventuel cas importé et d’enrayer la propagation du virus Corona, le cas échéant, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

« Compte tenu des derniers développements de la situation épidémiologique mondiale, marqués par la confirmation du nouveau virus dans d’autres pays, notamment en Europe, le Maroc a instauré le contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux, en vue de détecter précocement tout éventuel cas importé et d’enrayer d’enrayer la propagation du virus, le cas échéant », souligne le département dans un communiqué.

Le ministère affirme qu’il continue de considérer que « le risque de propagation du virus sur le territoire national est faible et confirme, encore une fois, qu’aucun cas suspecté ni confirmé n’a été enregistré à ce jour ».

Il rassure l’opinion publique que le système national de veille et de surveillance épidémiologique a été renforcé et que le dispositif de diagnostic virologique et de prise en charge d’éventuels malades est opérationnel.

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Vidéo – Initiative Lomé 2020 : Moments forts pour l’Histoire et pour la mémoire

Par nos envoyés spéciaux à Lomé Mohammed Zainabi et Abdelhak Razek

Samedi 18 janvier 2020, à Lomé au Togo, l’Initiative portant le nom de la capitale togolaise, initiée par la Fondation Brazzaville, a été officiellement lancée par Faure Gnassingbé, Président du Togo, Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda, Macky Sall, Président du Sénégal, ainsi que des représentants des Présidents du Congo Denis Sassou-Nguesso, du Ghana Nana Akufo-Addo, et du Niger Mahamadou Issoufou.

Les Présidents et leurs représentants ont signé une Déclaration politique pour condamner le trafic de faux médicaments en Afrique, en ratifiant les accords internationaux existants et en introduisant de nouvelles sanctions pénales contre les trafiquants.

La Déclaration politique sera mise en œuvre par le biais d’un accord-cadre dans les prochains mois. Puis un forum se tiendra dans une capitale africaine d’ici la fin de l’année 2020, comme restitution d’une consultation de la société civile qui sera appelée prochainement à émettre des propositions pour des solutions immédiates, via une plate-forme en ligne.

Chiffres effrayants de l’OMS

  • Chaque année, on estime à 200 milliards de dollars la valeur du marché illégal des médicaments non conformes aux normes et falsifiés, soit environ 10 à 15 % du marché pharmaceutique mondial.
  • Environ 120 000 enfants meurent à chaque année en Afrique.
  • On estime que 128 pays dans le monde sont touchés par les médicaments falsifiés.
  • 42 % de tous les médicaments falsifiés découverts, depuis 2013, l’ont été en Afrique.
  • Dans certains pays africains, on estime que les médicaments falsifiés représentent 30 à 60% de tous les produits médicaux. Dans les pays où des réglementations fermes ont été mises en œuvre et sont strictement appliquées, ce chiffre s’élève à 1 %.

 

Voici pour l’Histoire et pour la mémoire les vidéos des principaux discours prononcés en ouverture du Sommet de Lomé 

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