Sunday, January 31, 2021

Maroc-Nigéria: Le Roi Mohammed VI et le Président nigérian déterminés à concrétiser les gros projets communs

 

Le Souverain s’est entretenu hier, dimanche 31 janvier, avec le chef de l’Etat nigérian, Muhammadu Buhari, annonce le Cabinet Royal dans un communiqué.

Au cours de leur entretien téléphonique, le Roi Mohammed VI et le Président nigérian se sont félicités de la dynamique positive que connaissent les relations bilatérales dans tous les domaines, depuis la visite Royale au Nigéria en décembre 2016 et celle du Président Muhammadu Buhari au Royaume en juin 2018, indique le Cabinet Royal dans son communiqué.

Le Souverain et le Président nigérian ont marqué leur détermination commune à poursuivre et concrétiser, dans les meilleurs délais, les projets stratégiques entre les deux pays, particulièrement le Gazoduc Nigéria-Maroc et la création d’une usine de production d’engrais au Nigeria, ajoute la même source.

Par la même occasion, le Président Buhari a remercié le Roi Mohammed VI pour l’appui solidaire du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, notamment à travers la formation des Imams nigérians à l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates.

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Pouvoir d’Alger : Les Algériens méritent mieux

L’Algérie redevient une poudrière dont les dirigeants sont en train d’accélérer l’explosion. De rares voix crient leur colère dans le pays pour sonner l’alerte, mais la gérontocratie régnante a d’autres priorités.

  

Youcef Aouchiche, 38 ans, est le secrétaire général du Front des Forces Socialistes (FFS) depuis le 16 juillet de l’année dernière. Ce jeune algérien qui dirige le plus vieux parti de l’opposition est l’exception qui confirme la règle gérontocratique qui mène, selon le lui, son pays vers la dérive. Il faut deviner le jeune homme, debout, face aux trois hommes qui constituent, officiellement, le sommet du pouvoir algérien : le président grabataire, Abdelmajid Tebboune qui a 75 ans, le chef d’état-major, Saïd Chengriha, qui en a 77 ans et le président par intérim du Sénat (Conseil de le nation) Salah Goudjil, qui vient de boucler ses 91 ans le 14 janvier dernier. Il faut aussi essayer d’imaginer le jeune gauchiste en train de crier à la face de ces trois « morts-vivants », comme les surnomment les jeunes algériens, ce qu’il avait crié, le 23 janvier, lors d’une réunion tenue par son partie à Alger.

« L’entêtement du pouvoir » algérien, dont « le seul souci est de maintenir le système à imposer ses choix et ses fausses solutions à chaque phase décisive de la vie du pays », risque de mener le pays vers une vraie crise multidimensionnelle, a martelé, ce jour-là, Youcef Aouchiche. Pour être plus clair, le jeune opposant a mis l’accent sur la crise politique qui paralyse le pays, la crise économique qui paupérise encore plus les Algériens et la crise sociale qui transforme l’Algérie en véritable poudrière.

Il en conclut qu’il ne servira à rien d’organisation des élections dans un climat politique malsain. Il rejoint ainsi tous les partis, qui osent encore hausser le ton et qui réclament, comme le FFS, la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, l’ouverture des champs politique et médiatique et la suspension de toutes les lois et procédures qui ont facilité le bradage et la dilapidation des richesses nationales.

Il suffit de lire ce que postent des Algériennes et des Algériens sur les réseaux sociaux pour se rendre compte qu’Aouchiche n’a fait que crier à visage découvert, ce que l’écrasante majorité de ses concitoyens « murmurent » dans l’anonymat, de peur des représailles du
« système ».

La gérontocratie prend des galons

Le « Système » que ne cesse de dénoncer les Algériens est, aujourd’hui, difficilement identifiable avec un président passant plus de temps en Allemagne pour se soigner qu’au palais d’El Mouradia, un général-président Chengriha qui ose mettre à la retraite le général sexagénaire Mohamed Bouzit, pour le remplacer par le « jeune » général, Noureddine Mekri, 75 ans. En continuant à démembrer ainsi les services de renseignements algériens, Chengriha transforme le « Système » en «Non- Système » et envoie son pays vers l’inconnu.

Pourtant l’heure est grave, les ressources financières du pays s’amenuisent, le chômage atteint un niveau record surtout dans les rangs des jeunes, les patrons mettent la clé sous le paillasson les uns après les autres et les Algériens éprouvent des difficultés à trouver même du lait sur le marché.  Dans cette sinistre atmosphère, la seule priorité du général-président Chengriha est le Maroc. Voisin qu’il tente de combattre par des « Fake News » en utilisant des « polisariens » dans le seul objectif de détourner l’attention des Algériens de leurs profonds problèmes socio-économiques. Sauf que de telles méthodes débiles ne marchent plus à l’ère d’internet à haut débit. C’est ce qui rappellent d’ailleurs certains influenceurs algériens qui tentent de réorienter leurs dirigeants vers le sens de l’Histoire. Ils soulignent notamment l’importance de la démocratisation, la nécessité du rajeunissement des élites et également l’importance de la construction du Maghreb comme nouvel espace de paix et de prospérité. Ces voix de la raison sont inaudibles au milieu du ras-le-bol général que couve l’Algérie et que cache, pour le moment, le voile du coronavirus. Mais pour combien de temps ? 

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POUVOIR D’ALGER : LES ALGÉRIENS MÉRITENT MIEUX

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La voix de la raison

Dans une déclaration exclusive, donnée dernièrement à Medradio et lobservateur.info depuis Guergarate, le président du conseil municipal de Laâyoune, Hamdi Ould Errachid, lance un appel sincère aux séquestrés de Tindouf et à l’Algérie.

En marge de de la reconnaissance officielle par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, le président du conseil de la ville de Laâyoune a lancé un appel aux séquestrées dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, et à tous les originaires du Sahara marocain du monde entier. Hamdi Ould Errachid les a tous et toutes invités à adhérer à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour le règlement définitif du problème du Sahara. « C’est la seule solution réaliste et réalisable », a-t-il souligné. Ould Errachid a une nouvelle fois exhorté les « Sahraouis égarés » à rentrer chez eux au Sahara marocain.

Et de conclure, il a lancé cet autre appel au voisin de l’est du Maroc : «J’invite l’Algérie à en finir avec les discours désuets et à prendre le sens de l’Histoire en ouvrant son consulat dans le Sahara marocain, comme viennent de le faire les États-Unis et d’autres nombreux pays».

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Le «pouvoir» algérien rend service aux terroristes

Pendant que les dirigeants algériens ont les regards rivés sur le Maroc, les terroristes se renforcent dans leur pays. Ils menacent non seulement la sécurité en Algérie, mais aussi au Maghreb et dans le Sahel.

Ces derniers temps, les médias algériens s’inquiètent du retour en force des terroristes. Ces derniers ont commis dernièrement une série d’attentats qui font craindre le pire en Algérie. Le dernier attentat en date a été perpétré au cours de la soirée du 14 janvier dans la wilaya de Tébessa, à l’est du pays. L’explosion d’une bombe artisanale, actionnée à distance au passage d’un véhicule, avait alors fait cinq morts. Après ce drame, l’armée n’a rien trouvé de mieux à dire à la population que de lui conseiller d’éviter les « lieux dangereux ».

Pire, en continuant à armer les miliciens du Polisario, qui sont désormais bien connus des experts comme faisant partie des nébuleuses terroristes qui s’activent notamment au Sahel, les dirigeants algériens cautionnent le terrorisme et l’encouragent.

Or, en toute logique, si les services du contreterrorisme algérien, voulaient réellement combattre la nouvelle vague terroriste qui endeuille leur pays, ils n’auraient pas coupé les ponts avec le « FBI » marocain dont le monde entier reconnaît l’extrême efficacité. La preuve, Il y a à peine quelques jours, les services marocains ont fait éviter aux États-Unis un bain de sang en faisant déjouer le projet terroriste d’un jeune soldat américain. 

En saluant la coopération anti-terroriste du Maroc avec de nombreux pays à travers le monde,   lors de son passage dans l’émission «Avec Ramdani » diffusée dimanche 24 janvier, le nouveau patron du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a déploré l’absence totale de contact avec les services algériens. Cherkaoui Habboub a exprimé son inquiétude face au « manque de réactivité » de ces services, « qui pourrait aboutir à un drame régional ».

Le problème c’est que le « pouvoir » algérien continue son soutien au Polisario.

 

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Maroc-Algérie : Cherche interlocuteurs désespérément

Ouvertement annoncée par le Roi Mohammed VI envers l’Algérie, la politique de la main tendue n’a rien donnée…faute d’interlocuteurs légitimes.

Le Maroc tient au Maghreb et le Roi Mohammed VI l’a lui-même plusieurs fois affirmé. Pour rappel, quand le président Abdelmajid Tebboune a été élu, sous les huées en décembre 2019, le Souverain l’a quand même félicité, et lui a proposé d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre le Maroc et l’Algérie, sur la base de la confiance mutuelle et du dialogue constructif. Rabat attend toujours la réponse.

Au vu de la réalité politique algérienne, on peut se demander qui peut aujourd’hui prendre des décisions majeures en Algérie. La priorité du président est de se soigner pour pouvoir se remettre sur pied. Celle du général Saïd Chengriha est de diviser pour tenter de continuer à régner, si Dieu lui prête encore quelques années. Quant au président par intérim du Conseil de la nation, qui fait en principe office de vice-président, du haut de ses 90 ans, il s’accroche maladivement au perchoir au point que les sénateurs algériens viennent de lui crier à l’unisson au nez : « Dégage ! ».

Voici ce qu’écrit, ce jeudi 28 janvier, le quotidien algérien El Watan sur son site web sur ce nouveau scandale constitutionnel :

« Les regards sont une nouvelle fois braqués sur le Conseil de la nation. Cette chambre parlementaire, qui n’a ni les prérogatives d’amender ni de faire des propositions de lois, est aujourd’hui au cœur d’une nouvelle crise en raison du refus de Salah Goudjil, qui assure l’intérim de la présidence depuis le mois d’avril 2019, de quitter le perchoir et d’organiser des élections. »

L’auteur de l’article rappelle qu’un vote permettra d’élire le deuxième personnage de l’État en remplacement de Abdelkader Bensalah, qui a mis fin à son mandat à la tête de cette institution parlementaire le 29 décembre 2019.

Il rappelle aussi que depuis cette date, le poste est resté légalement vacant. Et El Watan d’ajouter, avec agacement, que Salah Goudjil, ce cacique du FLN, ne veut pas lâcher les arcanes du pouvoir et les sénateurs, qui l’accusent d’outrepasser les lois, sollicitent l’intervention du président Tebboune pour mettre fin à cette mascarade. Sauf que Tebboune a d’autres problèmes, vitaux, à régler.

On le voit bien, même les législateurs algériens cherchent, dans les arcanes du pouvoir, un interlocuteur qui peut prendre des décisions, en vain. Comme eux, le Maroc, et bien d’autres pays n’auront d’autre choix que d’attendre… Le Maghreb aussi.

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L’historien Bernard Lugan : « L’Algérie est un bateau ivre »

L’africaniste Bernad Lugan est un fin connaisseur de l’Afrique. D’ailleurs, c’est dans ce continent, au sein de l’université nationale rwandaise, que cet historien a débuté sa carrière d’enseignant avant de la poursuivre en France dans les plus prestigieuses universités, grandes écoles et instituts du pays. Auteur prolixe, il a notamment écrit de monumentaux ouvrages sur l’histoire de l’Afrique et sur chacun des pays de sa partie nord. Il a aussi écrit, entre autres, « Les Guerres d’Afrique – des origines à nos jours », « Printemps arabe : Histoire d’une tragique illusion »… Connu par ses tonitruantes sorties contre la «doxa», c’est avec son franc parler habituel que l’auteur de l’« Algérie, l’histoire à l’endroit » répond aux questions de L’Observateur du Maroc sur le pays que dirige le président Tebboune…ou peut-être le général Chengriha.

 

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Quel regard porte l’éminent historien et géo-politicien que vous êtes à la situation politique actuelle en Algérie ?

Bernard Lugan : En Algérie, le « Système » a été sauvé in-extremis par le covid-19 qui a mis un terme aux immenses manifestations du Hirak, mais la crise est toujours là. Après plus d’un an de « hirak », le « Système » algérien a finalement triomphé de la rue…dans l’attente de l’avenir qui  dira si cette victoire ne fut que provisoire. Cela s’est fait en six étapes. La première quand la Constitution a été maintenue, il n’y a donc pas eu d’élections constituantes, principale revendication politique des manifestants.

La deuxième : après une période de règlements de comptes entre les clans militaires l’unité de l’armée a été préservée, du moins en façade.

La troisième : Les appels à la grève générale ont échoué, y compris dans le monde de l’éducation.

La quatrième : Alors que la rue affirmait que l’élection présidentielle ne pourrait se tenir, elle s’est déroulée et elle a permis d’élire un président, certes très mal élu, mais légitime.

La cinquième : L’armée n’est plus officiellement sur le devant de la scène alors que, plus que jamais, elle est maîtresse du jeu.

Et enfin, la sixième, l’Algérie sort de son long silence diplomatique et elle réapparaît peu à peu dans les dossiers brûlants de la Libye et du Sahel… grâce au retour des hommes du DRS qui sont ce qu’ils sont, mais qui sont des professionnels.

Qui gouverne l’Algérie aujourd’hui ?

Les mêmes… Le contexte politique de la fin de l’année 2020 fait penser aux derniers temps de la période Bouteflika. En réalité, depuis 2013, date du premier AVC de ce dernier, l’Algérie est un bateau ivre. Quant à l’« Algérie nouvelle » qui avait été annoncée par le président Tebboune, elle est rapidement apparue pour ce qu’elle est, à savoir le prolongement gérontocratique de l’Algérie de Bouteflika, ce que j’ai appelé le « chibanisme algérien ». En effet, les trois gérontes qui gèrent le « Système » semblent tous les trois arriver au terme de leur « horloge biologique ». Fin 2020, âgé de 75 ans, le président Tebboune était hospitalisé en Allemagne, pendant que le général Chengriha, chef d’état-major âgé de 77 ans l’était en Suisse. Quant à Salah Goudjil, le président par intérim du Sénat, l’homme qui devrait assumer la période transitoire en cas de disparition du président, il a 89 ans et, lui aussi est malade.

Auriez-vous des éléments de réponse à cette grande question que se posent les Algériens eux-mêmes : où va l’Algérie ?

L’année 2021 risque d’être une période de fin de règne. Comme c’est l’armée qui tient le pays, je vois trois grandes hypothèses la concernant.

Soit les clans de janissaires s’entre-égorgent afin de s’emparer des restes du pouvoir, avec en arrière-plan le retour en force et inattendu de l’ancien DRS.

Soit, « discrètement » un clan l’emporte sur l’autre, en « douceur ».

Soit, face au danger existentiel, le « système » serre les rangs et le haut état-major établit un modus vivendi entre ses clans, donc un nouveau partage des prébendes, pour pouvoir affronter la crise et la rue en étant uni.

En effet, l’effondrement du prix du pétrole, la situation sociale catastrophique et le chômage abyssal font que la jeunesse qui est sans espoir est ancrée dans une culture de survie avec pour seul horizon l’émigration vers l’Europe. Avec aussi des risques de guerre civile car, sans parler des islamistes qui sont en embuscade, les immenses manifestations du hirak ont caché une réalité qui est que des foules, elles aussi immenses, ont assisté aux obsèques du général Gaïd Salah. Force est de reconnaître donc que la rue n’appartient pas aux seuls « hirakiens » et qu’il y a deux peuples en Algérie. L’un conteste le « Système » quand l’autre le soutient…Parce qu’il en vit… Ce qui pose un vrai problème au président Tebboune. La crise économique algérienne est en effet telle que, s’il prend des mesures pour la régler, il va devoir trancher dans l’économie d’assistance et de clientèle, et il s’aliènera alors le peuple « légitimiste »…

Le naufrage économique qui s’annonce est simple à comprendre : les hydrocarbures fournissent, bon an mal an, entre 95 et 98% des exportations et environ 75% des recettes budgétaires de l’Algérie. Or, en raison de l’épuisement des nappes, la production algérienne de pétrole est en baisse constante. Quant à celle du gaz, elle risque de devenir problématique. Dans ces conditions, comment le pays pourrait-il satisfaire les besoins élémentaires de sa population qui a un taux d’accroissement annuel de 2,15% et un excédent de quasiment 900.000 habitants chaque année ? 

Le pays ne produisant pas de quoi les habiller, les soigner et les équiper, il doit donc tout acheter à l’étranger. L’agriculture et ses dérivés ne permettant de satisfaire qu’entre 40 et 50% des besoins alimentaires du pays, le quart des recettes tirées des hydrocarbures sert à l’importation de produits alimentaires de base… L’importation des biens alimentaires et des biens de consommation représente actuellement environ 40% de la facture de tous les achats faits à l’étranger.

La question économique va donc immanquablement faire entrer l’Algérie dans une zone de turbulences car l’Etat risque de ne plus être en mesure d’acheter la paix sociale. Or, perfusé de subventions, le socle légitimiste de la population n’a pas rejoint le « hirak » de crainte de voir triompher une révolution « bourgeoise » qui l’aurait privé des 20% annuels du budget de l’Etat consacrés au soutien à l’habitat, aux familles, aux retraites, à la santé, aux anciens combattants, aux pauvres, aux démunis et à toutes les catégories vulnérables…

Puisque vous venez de citer la Santé, la difficulté qu’éprouve l’Algérie à se procurer le vaccin Sputnik V serait-elle le signe que le pays serait en train d’être lâché même par ses amis historiques russes ?

Je ne sais pas ce qui se passe avec la Russie, mais une chose est sûre, Poutine est un réaliste et son objectif qui est de refaire une grande Russie contient une partie maritime qui est une constante depuis les tsars, à savoir sortir de la Mer Noire. Poutine a réussi la première phase en ayant sauvé la Syrie et sa base de Tartous et en ayant pris pied en Cyrénaïque. Maintenant, il veut ouvrir l’atlantique à sa flotte et il avait pensé pouvoir utiliser la base de Mers-el-Kébir, mais, il y a quelques années, les Algériens ont refusé. Poutine ne l’a pas oublié. Si le Maroc lui offrait la possibilité d’une « ouverture » sur le grand large, il abandonnerait l’Algérie qui n’aurait plus aucun intérêt stratégique pour lui, mais le Maroc est lié aux Etats-Unis qui ne l’accepteraient pas. Le jeu est complexe.

Comment expliquez-vous la rafale de Fake News que ne cesse de tirer le «pouvoir» algérien sur le Maroc via le polisario ?

Toute la question est de savoir si le Polisario est encore utile à l’Algérie…Que peut-elle en obtenir dans le chantage permanent qu’elle exerce envers le Maroc en dehors du prétexte à une guerre qui serait suicidaire ?

Le fond du problème n’est même plus politique, il relève de la géographie. Il suffit de regarder une carte pour le comprendre : l’Algérie est totalement enclavée. Elle a une petite tête qui s’ouvre sur quelques centaines de kilomètres de littoral méditerranéen, donc d’une mer fermée et cette tête est prolongée par un énorme ventre saharien totalement enclavé. A l’Ouest, tout au contraire, le Maroc est totalement ouvert sur le grand large grâce à son immense façade maritime ouverte sur l’Océan, ce qui va lui donner un avantage considérable dans l’avenir. Et cela, les dirigeants algériens ne l’acceptent pas. Une attitude qui repose sur le refus de prise en compte du réel et qui contraint à développer des budgets militaires qui pourraient être employés dans d’autres domaines.

 

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POUVOIR D’ALGER : LES ALGÉRIENS MÉRITENT MIEUX

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«Merci Monsieur Hammouchi, tu as sauvé la France»…et aujourd’hui les Etats-Unis

 

Dans sa chronique de ce dimanche, 31 janvier, Abu Wael Al-Rifi remet en exergue les surprenants signaux que ne cesse de renvoyer le Maroc au monde et qui sont annonciateurs d’un renouveau cinglant pour ses ennemis.

 

L’auteur des confessions dominicales entame sa chronique en s’arrêtant sur l’image du Roi en train de donner l’exemple en se faisant injecter la premier dose du vaccin contre le nouveau coronavirus. Par ce geste royal, souligne le chroniqueur, démarre la campagne nationale de vaccination qui clouera le bec de ceux qui jouaient les Cassandre en pronostiquant une catastrophe certaine au Maroc face à la crise sanitaire. Or, le Royaume, rectifie Abu Wael, surprend aujourd’hui son monde par sa capacité à rivaliser avec les grands pour que ses citoyens soient parmi les premiers à recevoir les vaccins salvateurs, après avoir étonné par l’aptitude de son modeste système de Santé à prendre en charge toutes les personnes contaminées.

Le Maroc compense son manque de moyens matériels par le génie de ses femmes et de ses hommes, explique Abu Wael. Ce qu’il fait dans le domaine de la Santé, il l’avait aussi fait, avec des résultats encore plus surprenants, dans la lutte contre le terrorisme au niveau mondial.

Là encore, le chroniqueur s’arrête sur ce fait récent rapporté par des médias américains :  La DGST marocaine a fait éviter aux États-Unis un bain de sang en l’informant des projets terroristes que préparaient un jeune soldat reconverti à l’islam, devenu pro-Daech. L’arrestation de ce terroriste, qui a fait la Une des médias américains, est le fruit du savoir-faire marocain déjà connu et reconnu, ajoute l’auteur. Il rappelle, à titre indicatif, cette phrase restée dans les annales de l’ancien patron de la DGST française Patrick Calvar : « Merci Monsieur Hammouchi, tu as sauvé la France ». Le responsable français, reconnaissant,  l’avait prononcée juste après la neutralisation, en novembre 2015, du dangereux terroriste Abdelhamid Abaaoud et ses complices grâce aux précieux renseignements reçus de la part de la DGDST marocaine.

Ces victoires, continues, du Maroc, affolent ses ennemis dont certains galonnés algériens qui tentent par tous les moyens de de faire croire à leurs concitoyens que les Marocains vivent dans la misère. Or, sans l’argent du pétrole et du gaz, le génie marocain fait qu’aujourd’hui le dirham marocain vaut près de 15 dinars algériens, que les Marocains seront bientôt tous vaccinés, que des excédents de diverses productions marocaines sont exportées vers l’Europe, précise Abu Wael. Ce dernier se demande si c’est par peur pour les Amgériens de voir cette « Mésiria » que leurs hauts responsables maintiennent les frontières maroc-algériennes fermées.

Lire la chronique originelle

بوح الصابة

 

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Algérie : L’affaire des « voitures du Polisario » ébranle le palais El Mouradia

Les victimes du trafic des "voitures du Polisario" dénoncent "le terrorisme" de l'Administration algérienne...

Les victimes du trafic des « voitures du Polisario » dénoncent « le terrorisme » de l’Administration algérienne…

 

 

Quelques 8000 Algériens sont victimes du trafic des « voitures du Polisario ». Pour être indemnisés, ils s’adressent au palais d’El Mouradia qui a créé ce privilège au profit du Polisario.

 

En Algérie, les « voitures du Polisario » font scandale. Elles font partie des « privilèges » accordés par le pouvoir algérien aux miliciens séparatistes pour les motiver dans la guerre, par procuration, menée contre le Maroc. Ces voitures d’occasion sont importées par ces miliciens notamment d’Espagne, sous couvert d’admission temporaire, pour être ensuite écoulées dans différentes algériennes sans n’avoir jamais été dédouanées.

Ce trafic a pris tellement d’ampleur que le Polisario a créé un marché parallèle à Mostaganem, selon Algérie Part. Rare média algérien à parler de ce sujet gênant, ce site d’information rapportait, il y a un déjà, que « les différents walis qui se sont succédés à la tête de cette wilaya ont laissé faire les trafiquants sans agir ni bouger le petit doigt. Les conséquences sont désastreuses : près de 3000 véhicules immatriculés en Espagne ont été revendus en toute illégalité par la filière des trafiquants des « véhicules dit Polisario ». Ces véhicules ont été ensuite acheminés dans plusieurs wilayas répartis sur l’ensemble du territoire national. »

Aujourd’hui, ils seraient quelque 8.000 victimes à avoir vu leurs voitures saisies, même si véhicules ont été achetés en plein jour et obtenu les documents administratifs nécessaires. Ne se laissant pas faire, ces victimes dénoncent ce trafic organisé et toujours béni par les autorités et remuent ciel et terre pour être indemnisés. Elles multiplient les envois de lettres au Palais d’El Mouradia sans l’autorisation duquel les « voitures du Polisario » n’auraient jamais existé. Leur colère est telle qu’elles dénoncent « le terrorisme de l’administration », comme on peut le voir sur la photo illustrant cet article.

Le scandale d’Etat des « voitures du Polisario » se passe dans une indifférence médiatique quasi générale. Mis à part Algérie Part, les autres médias algériens font comme si de rien n’était. Comme l’agence de presse officielle, APS, quand ils traitent ce scandale si gênant pour le pouvoir algérien, ils évitent d’évoquer les « voitures du Polisario ». C’est ce qu’ils ont fait quand ils sont dû rapporter, en mars dernier, le verdict prononcé par le tribunal criminel d’Ain Témouchent, à l’ouest du pays, à l’encontre d’une quinzaine de revendeurs de ces voitures. De lourdes peines ont été alors prononcées. Elles vont de 3 ans de prison ferme à la perpétuité. Or, comme l’affirment les victimes, les vrais coupables n’ont même pas été appelés à la barre.

 

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Friday, January 29, 2021

Vaccin-anti-Covid19 : Immersion dans un centre de vaccination à Casablanca (vidéo)

L’Observateur du Maroc vous emmène à l’intérieur du centre de vaccination contre le coronavirus, au quartier jawadi à Casablanca.
Parole est donnée à un vaccinateur et à l’une des premières marocaines vaccinées…

Reportage de Khalid Chouri

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Maroc-Israël : Bourita s’entretient avec Meir Ben-Shabbat

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu, ce vendredi 29 janvier au téléphone, avec le Conseiller à la sécurité Nationale d’Israël, Meir Ben Shabbat, pour activer la conclusions d’accords de coopération. 

 

Faisant suite à l’appel téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, Bourita et Ben Shabbat se sont entretenus au téléphone et ont convenu de mettre en place des groupes de travail. L’objectif tracé est de parvenir à la conclusion d’accords de coopération dans de nombreux domaines, notamment les investissements, l’agriculture, l’eau, l’environnement, le tourisme, la science, l’innovation et l’énergie.

Du fait de la pandémie de la Covid-19, les futurs groupes de travail tiendront des réunions à distance. Cependant, selon une information rapportée par la MAP, une délégation marocaine de haut niveau se rendra en Israël dès que possible, peut être en février, pour finaliser les termes de ces accords.

Une délégation israélienne, menée par en Shabbat, est également attendue au Maroc durant le mois de février, selon la même source.

Les entretiens entre Bourita et Ben Shabbat ont été l’occasion d’évoquer le grand potentiel de collaboration qui profitera non seulement au Maroc et à Israël, mais aussi à toute la région.

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« Girl ». Le nouveau single de Desert May Bloom

Le groupe Marocco-autrichien « Desert May Bloom » vient de lancer sa nouvelle chanson « Girl ». Un mélange puissant et viril mêlant sons Rock et Electro et un hymne au courage en amour, qui sort officiellement aujourd’hui, dans le monde.

 

 

 

 

Basé à Vienne, le jeune groupe de rock Desert May Bloom, a travaillé avec le producteur de musique électronique Simon Öggl pour créer une chanson Rock à la pointe de la modernité, combinant un son de guitare ultra saturé et une voix rocailleuse avec une production électronique énergisante et impactante. Le résultat est leur dernier single « Girl ». Totalement en accord avec leur désir de s’écarter des codes établis, Desert May Bloom utilise cette production puissante et « virile », pour faire la satire du machisme en révéler l’insécurité des hommes envers les femmes. En effet, la chanson parle d’un homme obnubilé par une femme qui vient de passer et s’apprête à l’accoster avant que le refrain ne dévoile que toute la scène ne se passe que dans son esprit. Le sujet est soutenu par un clip réalisé et animé en rotoscopie par l’artiste Maria Ibba.

 

Naissance d’un désert fleuri

 

 

Un voyage autour du monde peut apporter tant de choses. De nouvelles impressions et connaissances sont presque garanties. Quiconque a déjà été en voyage pendant une longue période sait qu’une grande dose de cultures différentes stimule les sens et soulève donc inévitablement la question «Qui suis-je et qu’est-ce que je veux ?

Moritz Gamper et Solen Benabadji ont connu le même sort lorsqu’ils se sont rencontrés en traversant le Sud Amérique. Là-bas, ils sont devenus des compagnons de route et ont commencé à écrire de la musique sur leur voyage commun. Lorsque, plus tard, le désir de s’installer s’est fait jour, il était temps pour eux de se séparer à nouveau. Mais l’aventure n’est pas encore terminée.

Moritz s’installe à Vienne, où il rencontre Simon Mayrl, qui vient lui-même de rentrer d’une aventure sudaméricaine. Leur passion commune pour la musique et les voyages s’est traduite par une collaboration extrêmement productive dans l’écriture de chansons et ils ont ainsi créé une base solide et n’avait besoin que de quelques co-porteurs pour pouvoir vraiment s’appeler «un groupe». Au même moment, Solen s’est installé au Maroc. Dans ses pensées, jamais détaché de la comédie musicale vision qui a émergé avec Moritz entre les sommets des montagnes et les feux de camp du désert, il a bientôt fait une décision : «C’est parti pour Vienne !» Dès qu’il a monté sa tente au Maroc, il l’a démontée à nouveau et s’est installé dans la capitale autrichienne.

 

Rock/Pop pour les globe-trotters

 

 

Mais pour être un vrai groupe, il leur fallait encore plus. Cela ne fonctionnerait pas sans batterie, et clavier. Eléments essentiels pour le projet prévu. Julian Ritzlmayr et Florian Graf se sont joints au projet et le groupe était complet : DESERT MAY BLOOM était né.

Un désert fleuri, c’est exactement comme ça qu’ils sonnent : comme un horizon éternel et un soleil brûlant.

Mais la saveur n’a rien à voir avec le sable croustillant du désert. Non ! Un goût fruité s’infiltre et prend le dessus encore et encore. Des riffs de guitare intelligents et une batterie pertinente, associés à une production musicale moderne. Des paroles éloquentes – pour la plupart polyphoniques – sur des mélodies accrocheuses.

Alors, si vous avez des fois envie de tout laisser et de partir en mer, Desert May Bloom est le son que vous voulez emporter avec vous. Leur musique est un appel à l’errance, une nouvelle de départ et d’aventure. Un bon compagnon de voyage garanti.

 

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Washington – Lalla Joumala Alaoui : “Le Maroc a une histoire unique avec le peuple juif”

 

L’histoire unique du Maroc avec sa communauté juive a été mise en lumière, hier jeudi 28 janvier 2021, lors d’une conférence à Washington, marquée par la participation de plusieurs personnalités américaines et étrangères.

 

A l’occasion de cet événement virtuel organisé par le Congrès américain et l’association Shephardic Heritage International DC (SHIN), en marge de la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste, l’ambassadeur de SM le Roi aux Etats-Unis, Lalla Joumala Alaoui, a rappelé le rôle du Royaume dans la protection des communauté juives tout au long de son histoire ainsi que l’importance de l’affluent hébraïque dans l’identité marocaine.

“Le Maroc a une histoire unique avec le peuple juif”, a-t-elle affirmé, notant que “des vagues consécutives de réfugiés juifs ont trouvé refuge au Maroc depuis deux millénaires après la destruction du temple de Salomon, pendant la chute de l’Andalousie en 1492 ou durant la deuxième Guerre mondiale”.

“Ils ont formé une communauté juive dynamique devenue partie intégrante de la société et de la culture du Royaume, comme le souligne notre Constitution, qui consacre l’importance de l’affluent hébraïque dans l’identité du Maroc”, a relevé l’ambassadeur lors de cette conférence marquée par la participation de l’Envoyée spéciale du département d’Etat pour les questions de l’Holocauste, Cherrie Daniels.

Lalla Joumala Alaoui a ainsi rappelé l’action de Feu Mohammed V, qui avait protégé 250.000 juifs marocains en refusant de se conformer aux “lois raciales” du régime de Vichy pro-Nazi, lorsque le Maroc était sous protectorat français.

“La vie et les biens des Juifs marocains ont ainsi été gardés sous sa protection et cette action audacieuse a incité de nombreuses personnes à chercher refuge au Maroc pendant le reste de la guerre”, a-t-elle fait savoir.

L’ambassadeur a souligné que les récits des victimes et des survivants de l’Holocauste “doivent être amplifiés et retransmis afin que les générations futures n’oublient jamais ce sinistre chapitre de notre histoire. Seule l’éducation peut nous permettre d’éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent”.

Elle a indiqué, à cet égard, que le Maroc a été le premier pays arabe à intégrer l’histoire juive dans ses programmes scolaires, parallèlement à de nombreux autres efforts menés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour promouvoir, protéger et réhabiliter le patrimoine juif. Ces efforts portent notamment sur la restauration des cimetières juifs et la réhabilitation des quartiers juifs historiques.

“Vous pouvez toujours compter sur le Maroc pour apporter sa contribution à la construction d’un avenir de coexistence pacifique”, a-t-elle conclu.

De son côté, l’Envoyée spéciale du département d’Etat pour les questions de l’Holocauste, Cherrie Daniels, a souligné le rôle des communauté des juifs séfarades de Tanger qui ont “accueilli et assimilé la vague massive de réfugiés juifs d’Europe de l’Est qui ont cherché refuge sur ses rives”.

“Il y a beaucoup d’exemples qu’il est important de rappeler à ceux qui ne sont pas assez bien informés de ce qui s’est passé durant la 2ème Guerre Mondiale dans cette région d’Afrique du Nord”, a affirmé Mme Daniels.

“Je pense que l’histoire des réfugiés juifs d’Europe en Afrique du Nord et au Moyen Orient durant la seconde Guerre mondiale peut jouer un rôle important pour abattre les murs du déni de l’Holocauste qui persistent encore aujourd’hui”, a-t-elle soutenu.

Cet évènement auquel ont pris part également plusieurs membres du corps diplomatique accrédités à Washington, a été marqué par les témoignages de descendants de survivants de l’Holocauste, dont le PDG de Pfizer, Dr Albert Bourla, dont les parents sont des rescapés des camps d’Auschwitz.

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ONU : Guterres met en exergue le rôle du Maroc pour la résolution du conflit libyen

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu, jeudi, une réunion consacrée à l’examen des derniers développements en Libye au cours de laquelle le rôle positif et la contribution importante du Maroc pour résoudre le conflit dans ce pays ont été largement mis en relief et salués.

 

Lors de ce dernier briefing de son mandat de Représentante spéciale par intérim du Secrétaire général, Stéphanie Williams a présenté le Rapport du Secrétaire général de l’ONU du 19 janvier 2021, qui couvre, notamment, les récentes évolutions politiques, sécuritaires et économiques en Libye, ainsi que les activités de la Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL), depuis le 25 août 2020.

Dans ce rapport, le Secrétaire général, António Guterres a mis en relief le rôle du Maroc pour la résolution du conflit libyen. A cet égard, il a indiqué que du 6 au 10 septembre, des délégations représentant des membres de la Chambre des députés et du Haut Conseil d’État se sont réunies à Bouznika pour s’entretenir des nominations aux postes souverains énumérés à l’article 15 de l’Accord politique libyen, dont ceux de gouverneur de la Banque centrale de Libye et de chef du Bureau de l’audit.

De même, le rapport indique que le 20 septembre, le Haut Conseil d’État a approuvé l’issue des pourparlers de Bouznika. Les délégations de la Chambre des députés et du Haut Conseil d’État se sont à nouveau réunies au Maroc, le 30 septembre, et ont parvenu à un accord provisoire sur les critères de sélection, notamment pour ce qui est de la représentation des trois régions historiques de la Libye, des compétences requises et des modalités de nomination aux postes souverains. Les réunions consultatives se sont poursuivies à Tanger du 23 au 28 novembre, et à Ghadamès (Libye), le 6 décembre.

Le Secrétaire général des Nations Unies a, en outre, souligné que le 27 août, à Rabat, sa Représentante Spéciale par intérim a rencontré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et d’autres fonctionnaires marocains pour examiner l’initiative marocaine de soutien à la démarche de médiation engagée par l’ONU.

Lors des discussions des membres du Conseil, plusieurs pays se sont félicités de la contribution du Maroc à la résolution de la crise libyenne.

Dans ce cadre, le représentant de la Chine a félicité le Maroc pour le rôle majeur qu’il joue pour réunir les parties libyennes afin de résoudre ce conflit.

Pour sa part, l’ambassadeur du Vietnam a exprimé sa reconnaissance au Royaume pour ses efforts continus dans la promotion des pourparlers de paix en Libye.

Intervenant lors de cette réunion, l’ambassadeur de la Libye a remercié le Maroc pour son rôle dans la signature, en 2015 à Skhirat, de l’Accord politique libyen, et pour ses efforts déployés pour avoir abrité les dernières réunions inter-libyennes, qui s’inscrivent dans le cadre de la vision souhaitée par les Libyens, pour une solution pacifique au conflit.

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Cinéma. «Oliver Black» de Tawfiq Baba nominé aux Golden Globes Awards

Le premier film du jeune réalisateur marocain Tawfiq Baba vient d’être sélectionné dans la catégorie des films étrangers aux presigieux « Golden Globes Awards» 2021.

 

 

 

 

Le Maroc participera à la 78ème édition du Golden Globes 2021, le rendez-vous annuel des plus grands noms du cinéma et de la télévision. Il sera représenté par le jeune réalisateur marocain Tawfiq Baba pour son film « Oliver Black ». Selon Hollywood Foreign Press Association, organisatrice de ce prix, ce long métrage est sélectionné dans la catégorie des films étrangers.

Produit par Rabab Abu Al-Hussaini, le film, une autoproduction et fruit d’un effort collectif et d’une coopération, met en scène les acteurs Modu Mbu, Hassan Rishwi, Ilham Ojri et Muhammad Al-Kashir. Pour son premier film tourné à Ouarzazate, Tawfiq Baba s’attaque à un sujet dur et choisit une histoire toute simple pour l’aborder. « Le film est une nouvelle vision du discours prononcé en 1963 par le pasteur et militant américain Martin Luther King, « I have a dream ». Devant plus de 250.000 manifestants, King appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis et revendique l’égalité des droits civiques et économiques entre blancs et Afro-Américains », explique-t-il.

L’histoire du film se déroule en effet dans une terre stérile, celle d’un jeune garçon noir appelé « Vendredi » qui traverse le désert à destination du Maroc pour rejoindre un cirque. Cependant, une rencontre avec un vieil homme perdu change sa vie à jamais.

Oliver Black a été projeté dans de nombreux festivals internationaux et a remporté de nombreux prix, dont celui du meilleur long métrage international au Festival de Cinéma de Alter do Chao au Brésil et le prix du meilleur film international au Festival international de cinéma de Lleida en Espagne. Il a également raflé le prix du meilleur acteur grâce à son héroïne Hassan Rishoy, et celui de meilleur acteur assistant par l’acteur sénégalais Modu Nabaw, lors de la 21ème édition du Festival national du film de Tanger.

Le film est sélectionné aux côtés de plusieurs films étrangers et arabes. «Cette année, 139 films en langue étrangère étaient sélectionnés au Golden Globe de 77 pays», précise Hollywood Foreign Press Association.

 

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« Unicité ». Sonia Bennis investit les murs du Movenpich Marrakech

Devenu une galerie d’art et de vie par excellence, le Mövenpick Marrakech dévoile jusqu’au 20 février « Unicité », la première exposition de l’artiste Sonia Bennis rythmée par des toiles de peinture et des tables présentées comme des bijoux d’art.

 

 

Pour sa première étape culturelle de cette année, Mövenpick Marrakech offre à ses hôtes une nouvelle expérience rythmée par l’art contemporain et accueille au sein de ses murs l’artiste peintre Sonia Bennis qui nous dévoile sa toute première exposition. L’hôtel qui se veut désormais une galerie d’art et de vie vise ainsi à développer un véritable espace de création artistique par le biais d’expositions, de résidences, d’installations et de spectacles tout au long de l’année.

 

Le bois, première source d’inspiration

 

 

 

Rêveuse et inspirante, créative et dynamique, l’artiste originaire de Marrakech manipule depuis plusieurs années différents matériaux tel que la pâte de verre, l’argile, les oeufs d’autruche, le bois en passant par des métaux comme le maillechort et le cuivre ainsi que plusieurs techniques artistiques dont la sculpture et différentes techniques de peinture. Son exposition « Unicité » combine une myriade d’oeuvres d’art dont des toiles et des tables.

Evoluant constamment dans sa quête de compréhension des différences ethniques dans un respect et une acceptation des croyances de l’autre, Sonia Bennis finit toujours par trouver les similitudes dans toutes les pratiques. Toutes ont le même objectif, mener à l’Unicité. « Les œuvres sont des pièces uniques, la résine reste un produit innovant et créatif et c’est assez rare de parler d’unicité quand il s’agit de tables, nous confie Sonia Bennis. Tout va démarrer du bois, le ramage du bois est pour moi une source d’inspiration extraordinaire et c’est là que la création commence, on imagine les couleurs, les motifs, la table, les matières… ».

 

La toile, un poème visuel chargé de sentiments profonds

 

 

 

Très sensible à la beauté, à la nature, aux couleurs et à tout ce qui l’entoure, l’artiste reflète cette sensibilité au travers de ses peintures qui lui permettent d’immortaliser ces moments uniques dans une vie. Un art qui symbolise ses émotions, comme un poème visuel, chargé d’un lexique coloré. Un partage empli d’une charge émotive intime et personnelle.

L’émotion qui est le point de départ va déterminer un choix de supports de travail. L’humeur va imposer un choix de couleurs. Et finalement, un choix de technique de travail va fixer l’ensemble.

 

 

Entre une toile ou un support en bois, neutre ou avec son ramage, acrylique ou peinture à l’huile, feuille d’or qui vient scintiller dans l’oeuvre ou une résine qui va envelopper l’ensemble de l’oeuvre en passant peut-être même par une peinture réalisée complètement avec l’indomptable résine, ou encore d’autres matières incorporées à la guise de son inspiration. Un univers dans lequel l’expression créative ne connaît pas de limites.

Chaque toile, à sa façon, racontera son histoire avec douceur et tendresse, avec force et puissance, représentant ainsi l’expression de sentiments profonds.

 

La table, Objet d’art, d’élégance et de résistance

 

 

Fascinée par le travail de la résine et inspirée par la noblesse et l’authenticité du bois, Sonia Bennis confectionne des tables décoratives qui donnent l’illusion d’être mouvantes.

 

 

 

 

Chaque pièce de bois par sa forme, sa couleur et son ramage inspire l’artiste pour ses créations et la transporte dans un univers envoutant d’émotion. Elle adopte pour chaque création un style de travail singulier qui va l’accompagner jour après jour pour aboutir à un résultat impressionnant, de beauté et de précision, conférant esthétique, vie et chaleur.

« La table est un élément central dans notre vie, explique l’artiste. C’est le cœur de tout, d’une salle à manger, d’un salon,…c’est un élément à la fois discret et présent et j’ai l’impression que le regard se pose plus facilement sur une table qu’un tableau…c’est un élément qui regroupe, un élément de convivialité, plusieurs secrets se dévoilent autour d’une table, plusieurs amitiés se créent autour d’une table, c’est un élément noble ».

 

 

 

 

C’est donc l’âme et l’histoire centenaire de ce meuble que l’artiste traduit aujourd’hui de manière unique dans chacune de ses œuvres ByOrgalia embellies d’une expression toute particulière qui transforme l’espace de vie en galerie d’art.

Passionnée et militante, l’artiste qui va inaugurer son showroom à Marrakech a géré pendant plusieurs année un grand groupe de renom avant de se consacrer aujourd’hui pleinement à sa passion : l’Art. Artiste au grand coeur et engagée, Sonia Bennis est investie dans la cause de l’enfance par son implication dans la ligue marocaine pour la protection de l’enfance de Marrakech.

 

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Exposition. Spirit of the letter de Larbi Cherkaoui

 

 

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Justice : Maati Monjib écope d’une année de prison ferme

 

Maati Monjib a été condamné, hier jeudi 29 janvier 2021, à un an de prison ferme pour « atteinte à la sûreté de l’État et escroquerie ».

Le verdict est tombé hier dans le cadre du procès ouvert en 2015 contre Maati Monjib et six autres personnes. Le tribunal de Rabat a condamné Monjib à une année de prison ferme assortie d’une amende de 15.000 DH.

Parmi les autres prévenus, trois ont écopé d’un an de prison ferme, un autre de trois mois avec sursis et les deux derniers devront verser des amendes symboliques de 5.000 dirhams.

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Thursday, January 28, 2021

POUVOIR D’ALGER : LES ALGÉRIENS MÉRITENT MIEUX

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Le prix du thé va t-il augmenter?

 

Mohamed Astaib président de l’association Marocaine des industriels du thé et du café

Flambée des coûts du fret maritime depuis la Chine, impact sur les importations du thé, risque de rupture sur la marché, révision à la hausse des prix du thé sur le marché local…précisions du président de l’association Marocaine des industriels du thé et du café, Mohamed Astaib.

L’Observateur.info : Quel regard portez-vous sur l’augmentation du fret maritime depuis la chine surtout que  le marché local dépend fortement des importations du thé en provenance de ce pays? 

Mohamed Astaib : Au même titre que tous les pays du monde, le Maroc se trouve en face d’une tendance haussière inégalée du fret maritime depuis les mois de Novembre et Décembre 2020 et cette tendance ne cessera pas  d’évoluer dans ce sens en affichant sur ce marché des hausses record. Selon  les données  prévisionnelles qui nous sont communiquées par les chargeurs, il faudrait s’attendre à un trend haussier progressif au fil des jours. Le tarif du fret enregistré au courant du mois de Janvier a déjà atteint la barre des 9000 dollars US  pour un conteneur d’une capacité de 40 pieds et les armateurs prévoient des tarifs seuils de 11.000 dollars US  environ au mois de février de cette année pour la même capacité. Cela revient à dire que le niveau du tarif actuel du fret a presque triplé par rapport à la tarification appliquée avant la crise pandémique du Covid-19. Il s’agit donc  d’une situation intenable pour tous importateurs marocains, toutes activités sectorielles confondues, dont l’activité a déjà été impactée, considérablement, par cette pandémie.

Quelles sont les causes réelles de cette hausse des coûts du fret ?

Cette augmentation des tarifs de transport maritime vient à un moment où  les institutions financières internationales et l’Organisation Mondiale de Commerce (OMD) prédisaient des lueurs d’espoir d’une reprise des échanges commerciaux internationaux, post pandémie. D’après certaines sources spécialisées dans le domaine du transport  maritime international, la cause principale est la l’impossibilité, pour les armateurs, de faire face à la  forte demande internationale exprimée, simultanément, par tous les pays dans cette période de démarrage des échanges des flux commerciaux et ce, par manque manifeste  de conteneurs. C’est donc  à cause de cette inadéquation du volume des conteneurs  par rapport aux sollicitations des demandeurs que le principe de l’adéquation de l’offre à la demande  aurait prévalu dans la fixation de cette nouvelle  grille de tarification du fret. A cela s’ajouterai d’autres aspects techniques notamment les problèmes de disponibilité de places sur  de nombreux navires affichant complets et les insuffisances  d’équipements pour le traitement des conteneurs doublées de difficultés de gestion des flux au niveau des terminaux à conteneurs.

 

« Nous allons essayer d’amoindrir les retombées des surcoûts découlant de la hausse des tarifs du fret  sur la formation  de nos  prix de vente de thé »

 

Quel sera l’impact de cette hausse des tarifs du fret sur les importations du thé et sur le secteur en général ?

La flambée de cette nouvelle tarification du fret engendrera, forcément, une augmentation de l’assiette imposable au niveau de nos déclarations en douane et, par la même, un surplus au plan de la fiscalité douanière. La conséquence logique d’une telle situation pénalisante est le renchérissement des prix sur le marché intérieur et le pouvoir d’achat  du consommateur final sera directement touché par ces augmentations impromptues. Au-delà de cet aspect, l’augmentation du tarif du fret est de nature à faire réévaluer, à la hausse, les prix transferts relatifs au transport maritime des marchandises importées ce qui aura, directement, des répercussions négatives sur notre balance des paiements déjà  fragilisée durant cette crise pandémique. A signaler, à titre complément, que ce retournement de situation imprévisible dans l’instauration de cette nouvelle tarification du fret maritime qui a échappé aux analystes et experts en le domaine, impactera tout l’écosystème de notre commerce extérieur, y compris, également, la compétitivité de nos entreprises d’exportation. En tant qu’importateurs de thé de Chine, il est indéniable que cette augmentation substantielle du fret impactera, doublement, notre prix de revient dans la mesure où nous le différentiel de l’augmentation du fret sur nos cargaisons aux armateurs considérés et régler à la douane un supplément fiscal du fait que cette augmentation des frais de transport entre dans les éléments constitutifs de la valeur en douane sur la base de laquelle les droits et taxes à l’importation sont déterminés.

Y aura-t-il des augmentations des prix de vente du thé sur le marché local?

Le thé constitue une denrée alimentaire incontournable par nos concitoyens et constitue, de ce fait, un produit obéissant à des impératifs régissant les produits dits « stratégiques » soumis à des obligations du secteur de disposer de « stocks de sécurité » en vue d’éviter toute rupture de ce produit sur le marché intérieur. Ainsi, la plupart des importateurs de thé disposent, actuellement, de stocks suffisants de thé pour faire face à la demande intérieure,  importés dans les conditions favorables qui prévalaient à l’époque avant cette flambée brutale des frais de transport. Cependant, si cette situation haussière du tarif du fret maritime perdure dans le temps, le secteur demeurera soumis à une double contrainte, à savoir celle de continuer, impérativement, à assurer l’approvisionnement du marché intérieur en cette denrée alimentaire stratégique, quelque soient les conséquences sur son prix de revient à l’arrivée et celle d’essayer, autant que possible, d’amoindrir les retombées des surcoûts découlant de ce nouveau contexte  sur la formation  de nos  prix de vente .

Avec tous ces problèmes d’importation du thé de la Chine,  ne serait-il pas le moment de se lancer dans une culture de thé au niveau local ?

Cette  question est effectivement pertinente dans la mesure où elle s’inscrit, d’une part, dans le cadre de la « sécurité alimentaire » que les pouvoirs publics se doivent  d’assurer pour ses concitoyens et d’autre part, dans la politique de l’Etat de réduire le volume des importations, favoriser les productions nationales et ainsi alléger notre balance des paiements et réduire notre dépendance des marchés extérieurs.

Le Maroc a déjà mis en application l’alternative, dans les années 1980, de  cultiver le thé, à titre d’essais, dans la région de Larache mais cette expérience n’a pas été menée jusqu’à son aboutissement final pour des considérations de maitrise du «  know how » approprié, semble t-il. Cependant, cette expérience serait, peut être appelée à se renouveler mais dans le cadre d’une  joint venture avec la Chine pour une meilleure maitrise de ce secteur agricole dans  lequel ce pays dispose d’un savoir séculaire. Donc, cette hypothèse demeure toujours, à mon avis, envisageable mais peut être à long terme et, certainement pas, dans l’immédiat.

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Fès : Le Roi Mohammed VI lance la campagne nationale de vaccination

Le Roi Mohammed VI a donné l'exemple en se faisant vacciner contre le nouveau coronavirus.

Le Roi Mohammed VI a donné l’exemple en se faisant vacciner contre le nouveau coronavirus.

 

Le Roi Mohammed VI vient de procéder ce jeudi 28 janvier 2020 au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus. À cette occasion, le Souverain, a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19. 

 

Le Roi Mohammed VI vient de donner l’exemple en se faisant vacciner contre la Covid-19. Par ce geste, le Souverain lance officiellement la campagne de vaccination. Conformément à ses hautes instructions, elle sera gratuite pour l’ensemble des citoyens, l’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du nouveau coronavirus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale.

La campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches. A terme, elle bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus.

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Riziculture et viandes. Le coup de pouce du Crédit Agricole

Le crédit agricole du Maroc a décidé de mettre en place un cadre institutionnel pour le déploiement des mesures de soutien spécifiques et un dispositif d’accompagnement des opérateurs des filières rizicole et viandes rouges.

Le crédit agricole du Maroc a tenu deux rencontres avec Fédération Nationale Interprofessionnelle du Riz (FNIR) et celle des Viandes Rouges (FIVIAR). Ces réunions ont permis d’exposer les attentes des opérateurs des deux filières vis-à-vis de la Banque et de dresser le bilan des réalisations des secteurs, leurs contraintes et les pistes de leur développement. Un intérêt particulier a été accordé, au cours de chacune des réunions, au sujet de la digitalisation qui représente désormais un levier de taille pour la fluidification des échanges et le développement des filières agricoles. Concrètement, le Crédit Agricole du Maroc s’est engagé d’accompagner l’ensemble des acteurs des deux chaînes de valeur à travers l’accompagnement financier de l’ensemble de leurs besoins pour leur permettre, in fine, de s’inscrire pleinement dans la dynamique engendrée par Génération Green 2020-2030. A l’issue de la rencontre, il a été convenu de mettre en place un cadre institutionnel impliquant l’ensemble des parties prenantes  notamment le ministère de tutelle, le groupe bancaire et la COMADER afin de déployer des mesures de soutien spécifiques et un dispositif d’accompagnement des opérateurs au cas par cas.

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BERD/ Attijari bank : un accord de partage de risques en Tunisie

La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement et Attijari bank Tunisie ont signé un accord portant sur un mécanisme de partage des risques d’un montant de 20 millions d’euros.

Selon Attijari bank Tunisie, cet accord vise à faciliter l’accès au financement aux petites et moyennes entreprises tunisiennes lors de cette période de crise sanitaire qui a impacté lourdement le tissu productif dans le pays.

Le mécanisme de partage de risques constitue l’un des trois cadres de financement de l’initiative de la BERD pour les petites entreprises, un programme destiné à soutenir les entreprises privées locales et à encourager leur développement. Outre cet accord bilatéral, une autre convention a été signée entre les deux groupes selon les standards de l’ISDA qui permettra aux deux institutions de conclure dans le futur des opérations portant sur des instruments de marché. La BERD a souligné qu’elle a apporté son soutien à plus de 1200 petites et moyennes entreprises en Tunisie, en leur fournissant des services de conseil professionnel dans le cadre de son programme d’Appui aux PME financé par l’Union Européenne. Aujourd’hui, à travers ces accords, l’objectif est de contribuer activement à l’accélération de la croissance des petites et moyennes entreprises pour renforcer leur rôle dans la dynamisation de l’économie nationale et la création d’emplois

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Kia Maroc. La gamme CEED débarque

Cette nouvelle gamme est dotée du nouveau bloc moteur Diesel 1,6 litre à hybridation légère MHEV 48V de 136 ch. Enrichie de nouveaux équipements, la technologie de ce groupe propulseur permet une réduction significative de la consommation et des émissions de CO2.

Associée à la nouvelle motorisation à hybridation légère MHEV, la nouvelle compacte est désormais disponible avec un bloc moteur Diesel 1,6 litre hybride léger 48V (MHEV) d’une puissance de 136 ch. Son moteur à hybridation légère est issu de la large gamme de motorisations éco-efficientes, regroupées sous le label ECO Dynamics.

De l’hybridation légère pour plus d’économie

Le bloc moteur Diesel hybride léger (MHEV) a été conçu pour améliorer le rendement énergétique des moteurs Diesel de la gamme. Pour cela, il utilise l’énergie électrique produite et récupérée de manière totalement imperceptible.

Le système utilise l’énergie électrique d’une batterie lithium-ion compacte de 48 V en phase d’accélération, et allonge la période de coupure du moteur thermique grâce à un alterno-démarreur à hybridation légère. L’alterno- démarreur est relié par une courroie au vilebrequin du moteur Diesel, et passe entre les modes «moteur électrique» et «alternateur» sans que le conducteur ne s’en rende compte.

Un module ECU (Electronic Control Unit) définit le mode d’utilisation le plus efficace de l’énergie disponible et l’ajuste en fonction des circonstances, en tenant compte de la charge résiduelle des batteries du véhicule. Du fait de sa compacité, ce groupe propulseur s’intègre aisément dans l’architecture existante du Ceed. La batterie 48V est implantée sous le plancher de coffre, minimisant ainsi l’impact sur la commodité du véhicule. Fort de ce système à hybridation légère, le véhicule gagne en agrément.

Souple et écolo

Les gains pour le conducteur sont ainsi multiples : économie de carburant jusqu’à 10 %, réduction significative des émissions de CO2 jusqu’à 6 %, démarrage plus rapide, mais également conduite souple, fluide et intelligente.

D’une puissance de 136 ch, le moteur à hybridation légère est couplé à une boîte manuelle à 6 rapports iMT (Intelligent Manual Transmission) ou à une transmission à double embrayage DCT à 7 rapports.

Enrichie et bien équipée

La nouvelle gamme voit la liste de ses équipements de série se rallonger et s’enrichit d’options inédites sur le segment comme le tableau de bord 100 % digital 12,3’’ ou les sièges chauffants/ventilés. Ainsi, sur toute la gamme, en plus de la nouvelle motorisation 1.6L Diesel MHEV de 136 ch, elle intègre désormais le Start & Stop (ISG), le frein électrique, les modes de conduite et des disques de freins de 16’’ à l’avant et 15’’ à l’arrière.

En plus de tout cela, elle est disponible en 3 niveaux de finition : Motion+, Active et GT Line.

La finition Motion+ offre une dotation particulièrement riche pour un premier niveau : 6 airbags, les systèmes ABS/ESC/ HAC/ESS, l’alarme avec immobiliseur, des feux antibrouillard, des jantes aluminium 16’’, un écran tactile Multimédia 8’’ compatible Android Auto et Apple Carplay, une caméra de recul avec radars de recul, un volant et un levier de vitesse cuir ainsi que de feux de jour LED.

La finition Active quant à elle, offre en complément la sellerie semi-cuir, un pédalier aluminium, un rétroviseur intérieur électrochrome, le détecteur de pluie, une climatisation automatique bi-zone, des rétroviseurs rabattables électriquement, des jantes aluminium 17», des feux arrières LED, des vitres et lunette AR surteintées et un tableau de bord 100 % digital. La finition Active BVA DCT dispose en plus de feux avant full LED, de sièges avant chauffants, d’un volant chauffant et du chargeur de téléphone sans fil.

La finition GT Line vient compléter la gamme en proposant une finition ultra-sportive et suréquipée avec une sellerie cuir, un toit ouvrant panoramique, des sièges avant ventilés, l’accès et le démarrage mains libres, un siège conducteur électrique à mémoire, des feux antibrouillard LED, et un pack GT Line unique (volant, jupes latérales, pare-chocs avant et arrière, double sortie d’échappement chromée).

Prix de lancement : 199900,00 DH en finition Motion+ BVM

 

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via Abdo El Rhazi Kia Maroc. La gamme CEED débarque