Tuesday, January 31, 2017

La Belgique salue la réintégration du Maroc dans l’Union Africaine

La Belgique a salué, mardi, la réintégration du Maroc dans l’Union africaine, notant que “cette décision renforcera davantage le partenariat des deux côtés de la Méditerranée”.

«Tout comme l’Union européenne, nous saluons la décision de l’Union africaine de réintégrer le Maroc en tant que membre, décision qui réunit tout le continent africain au sein de son organisation régionale», indique le porte-parole adjoint du ministère belge des Affaires étrangères José de Pierpont dans une déclaration à la MAP. Après avoir rappelé que “la coopération et l’intégration régionales sont cruciales pour la prospérité, la stabilité et la paix”, le porte-parole a souligné que “l’Union africaine et le Maroc sont des partenaires clés pour l’Union européenne et ses États-membres, dont la Belgique».

Le Maroc a réintégré, lundi, l’organisation panafricaine soutenu par une majorité écrasante de pays frères et amis du continent, rappelle-t-on.



via Abdo El Rhazi La Belgique salue la réintégration du Maroc dans l’Union Africaine

L’OCI salue le retour du Maroc au sein de l’Union africaine

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a salué, mardi, le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA).

Dans un communiqué, le secrétaire général de l’OCI, Youssef Bin Ahmed Al-Othaimeen, s’est félicité de cette ‘’sage décision qui permettra au Maroc de jouer pleinement son rôle à l’intérieur d’un continent africain uni’’.

Il a également formulé le vœu de voir le retour du Maroc dans sa grande famille africaine ‘’renforcer davantage la voix et le poids de l’Afrique au niveau international et faciliter la résolution des problèmes critiques auxquels fait face le continent’’.

Une majorité écrasante des pays africains a appuyé lundi le retour du Maroc au sein de l’UA, à l’occasion du 28è sommet de l’institution panafricaine qui se tient à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Selon la présidence de l’UA, 39 pays ont exprimé leur soutien pour la réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine.



via Abdo El Rhazi L’OCI salue le retour du Maroc au sein de l’Union africaine

Le Maroc à l’UA : L’Union européenne ‘’impatiente’’ de travailler avec le Maroc pour consolider le partenariat croissant avec l’Afrique

parlement européen

L’Union européenne a exprimé, mardi, son ‘’impatience’’ de travailler avec le Maroc pour consolider le partenariat croissant de l’UE avec l’Afrique, après le retour du Royaume au sein de l’Union africaine.

‘’Nous sommes impatients de travailler avec l’Union africaine et le Maroc pour consolider le partenariat croissant de l’Union européenne avec l’Afrique’’, a déclaré le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

L’Union africaine et le Maroc sont des ‘’partenaires clés’’ pour l’Union européenne, a-t-il assuré, relevant que ‘’la coopération et l’intégration régionales sont cruciales pour la prospérité, la stabilité et la paix’’. Pour l’UE, le retour du Maroc au sein de l’UA ‘’réunit tout le continent africain au sein de son organisation régionale’’, ajoute le porte-parole.

Une écrasante majorité de pays africains a soutenu, lundi, le retour du Maroc au sein de l’UA, lors du 28è sommet de l’organisation continentale, qui se tient dans la capitale éthiopienne.



via Abdo El Rhazi Le Maroc à l’UA : L’Union européenne ‘’impatiente’’ de travailler avec le Maroc pour consolider le partenariat croissant avec l’Afrique

L’Espagne félicite le Maroc pour son retour à l’UA

 

Le gouvernement espagnol félicite le Maroc pour son retour à l’Union africaine (UA), ainsi que cette organisation pour la décision adoptée dans ce sens lors de son 28ème sommet tenu à Addis-Abeba, indique le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération.

“Le gouvernement espagnol exprime sa grande satisfaction face à cette décision, vu les relations excellentes de l’Espagne avec le Maroc, pays voisin et partenaire stratégique, ainsi qu’avec l’Union africaine, interlocuteur indispensable dans le continent africain”, ajoute la même source dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

Une écrasante majorité de pays africains a soutenu le retour du Royaume du Maroc au sein de l’Union Africaine, lors du 28ème sommet de l’organisation continentale tenu à Addis-Abeba.



via Abdo El Rhazi L’Espagne félicite le Maroc pour son retour à l’UA

La France salue le retour “historique” du Maroc au sein de l’Union africaine

La France a salué, ce mardi, le retour “historique” du Royaume du Maroc au sein de l’Union africaine, “où il a toute sa place”.

“Il s’agit d’une étape majeure dans la voie de l’unité, de la stabilité et du développement du continent africain”, a souligné le Quai d’Orsay dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, Romain Nadal.

“La France est à la disposition de tous les pays africains pour travailler ensemble à la réalisation de ces objectifs”, a ajouté la même source.

“Nous nous réjouissons de poursuivre notre coopération étroite avec l’Union africaine en faveur de la stabilité et de la paix sur l’ensemble du continent africain, ainsi qu’en faveur de son développement durable”, a en outre affirmé le ministère français des Affaires étrangères.

Une écrasante majorité de pays africains a soutenu le retour du Royaume du Maroc au sein de l’Union Africaine, lors du 28ème sommet de l’organisation continentale tenu à Addis-Abeba.



via Abdo El Rhazi La France salue le retour “historique” du Maroc au sein de l’Union africaine

Maroc-UA – Zuma se rend enfin à l’évidence

Juste après le discours royal historique prononcé, ce mardi 31 janvier 2017, devant le 28e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, la désormais ex présidente de la Commission de l’Union africaine semble s’être enfin rendu à l’évidence. Elle s’est alors fendu d’un Tweet où elle opère un virage à 360° concernant le Maroc. “Un chaleureux accueil au Royaume du Maroc”, écrit-elle.



via Abdo El Rhazi Maroc-UA – Zuma se rend enfin à l’évidence

Le Roi Mohammed VI aux membres de l’UA : « Vous M’avez tous manqué »

(Ph. Archives) Le Roi Mohammed VI prononçant, le 6 novembre 2016, le discours du 41e anniversaire de la marche verte depuis Dakar.

(Ph. Archives) Le Roi Mohammed VI prononçant, le 6 novembre 2016, son discours du 41e anniversaire de la marche verte depuis Dakar.

Le Roi Mohammed VI vient de prononcer, ce mardi 31 janvier 2017, un discours historique devant le 28e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en voici le texte intégral :

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,
Excellence, Monsieur le Président Alpha Condé, Président du 28e Sommet de l’Union Africaine,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement,
Madame la Présidente de la Commission,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Il est beau, le jour où l’on rentre chez soi, après une trop longue absence ! Il est beau, le jour où l’on porte son cœur vers le foyer aimé ! L’Afrique est mon Continent, et ma maison.
Je rentre enfin chez moi, et vous retrouve avec bonheur. Vous m’avez tous manqué.
C’est pourquoi, Mes chers frères Chefs d’État, sans attendre la finalisation des formalités juridiques et protocolaires, au terme desquelles le Royaume siègera de nouveau au sein de l’Organisation, j’ai tenu à faire d’ores et déjà, ce déplacement et à m’exprimer devant vous.
Le soutien franc et massif que le Maroc a recueilli témoigne de la vigueur des liens qui nous unissent.
Le retrait de l’OUA était nécessaire : il a permis de recentrer l’action du Maroc dans le continent, de mettre aussi en évidence combien l’Afrique est indispensable au Maroc, combien le Maroc est indispensable à l’Afrique.
Nous y avons réfléchi mûrement, et c’est à présent une évidence !
Il est l’heure de rentrer à la maison : au moment où le Royaume compte parmi les nations africaines les plus développées, et où une majorité de pays-membres aspirent à notre retour, nous avons choisi de retrouver la famille. Une famille que nous n’avions pas véritablement quittée !
En effet, malgré les années où nous étions absents des instances de l’Union Africaine, nos liens, jamais rompus, sont restés puissants, et les pays africains frères ont toujours pu compter sur nous :
Des relations bilatérales fortes ont ainsi été développées de manière significative :
Depuis l’an 2000, le Maroc a conclu, dans différents domaines de coopération, près d’un millier d’accords avec les pays africains. À titre de comparaison, savez-vous qu’entre 1956 et 1999, 515 accords avaient été signés, alors que depuis 2000, il y en a eu 949, c’est-à-dire près du double !
Pendant ces années, J’ai moi-même souhaité donner une impulsion concrète à ces actions, en multipliant les visites dans les différentes sous-régions du Continent.
Au cours de chacune des 46 visites, que j’ai effectuées dans 25 pays africains, de nombreux accords dans les secteurs public et privé ont été signés.
Notre action s’est particulièrement attachée à la question de la formation qui est au cœur de notre coopération avec les pays frères. Ainsi, des ressortissants africains ont pu poursuivre leur formation supérieure au Maroc, grâce aux milliers de bourses qui leur ont été accordées.
Par ailleurs, des projets stratégiques d’envergure ont été mis en place lors de Mes visites dans ces pays :
– En premier lieu, J’ai eu le plaisir d’initier le projet de Gazoduc Africain Atlantique, avec mon frère Son Excellence Monsieur Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria.
Ce projet permettra naturellement l’acheminement du gaz des pays producteurs vers l’Europe. Mais, au-delà, il bénéficiera à toute l’Afrique de l’Ouest. Il contribuera, en effet, à structurer un marché régional de l’électricité, et constituera une source substantielle d’énergie au service du développement industriel, de l’amélioration de la compétitivité économique et de l’accélération du développement social.
Ce projet sera créateur de richesses, pour les pays et les populations riveraines, créant un mouvement décisif d’impulsion et entraînant l’émergence et le développement de projets parallèles.
De plus, il permettra d’établir des relations, bilatérales et multilatérales, plus apaisées, et fera ainsi naître un environnement propice au développement et à la croissance.
En second lieu, dans le cadre de projets visant à améliorer la productivité agricole et à favoriser la sécurité alimentaire et le développement rural, des Unités de production de fertilisants ont été mises en place avec l’Éthiopie et le Nigeria. Les bénéfices de ce projet s’étendront à l’ensemble du continent.
Nous le savons : ce ne sont ni le gaz, ni le pétrole qui satisferont les besoins alimentaires de base ! Or, le grand défi de l’Afrique n’est-il pas sa sécurité alimentaire ?
– C’est le sens de l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine au changement climatique, dite “Initiative Triple A”, que nous avons promue lors de la COP.22. Elle constitue une réponse innovante et extrêmement concrète aux défis communs posés par les changements climatiques.
Dès son lancement, elle a d’ailleurs aussitôt été adoubée par une trentaine de pays.
«L’initiative triple A» vise à lever un financement plus important au profit de l’Adaptation de la petite Agriculture Africaine; elle accompagnera également la structuration et l’accélération de projets agricoles, en s’appuyant sur quatre programmes : la gestion rationalisée des sols ; la maîtrise durable de l’eau agricole ; la gestion des risques climatiques ; et le financement solidaire des petits porteurs de projets. Cette initiative a d’ailleurs été l’un des axes forts du Sommet Africain de l’Action, que J’ai eu le privilège de présider à Marrakech, en novembre dernier.
Enfin, nos liens sont également restés puissants en termes de sécurité et de paix. Faut-il rappeler que nous avons toujours été présents, lorsqu’il s’est agi de défendre la stabilité du Continent ?
Ainsi, depuis son indépendance, le Maroc a participé à six opérations de maintien de la paix des Nations-Unies en Afrique, déployant des milliers d’hommes dans les différents théâtres d’opération.
Les troupes marocaines sont, aujourd’hui encore, déployées en RCA et RDC.
De même, le Maroc a mené des médiations qui ont permis de faire avancer substantiellement la cause de la paix, notamment en Libye et dans la région du Fleuve Mano.

Excellences, Mesdames et Messieurs,
Ma vision de la coopération Sud-Sud est claire et constante : Mon pays partage ce qu’il a, sans ostentation.
Dans le cadre d’une collaboration éclairée, le Maroc, acteur économique de premier plan en Afrique, deviendra un moteur de l’expansion commune.
À l’intérieur de Mon pays, les Subsahariens sont accueillis dans les termes que nous avions annoncés : plusieurs opérations de régularisation ont été lancées ; la première phase avait déjà bénéficié à plus de vingt-cinq mille personnes.
La deuxième vient d’être lancée avec succès, il y a quelques semaines, selon le même esprit de solidarité et d’humanisme. Nous sommes fiers de ces actions. Elles étaient nécessaires, vitales pour ces hommes et ces femmes qui ont trop longtemps souffert de la clandestinité. Et nous agissons pour que ces personnes ne vivent plus en marge, sans emploi, sans soin, sans logement, sans accès à l’éducation.
Nous agissons pour que les couples, en particulier les couples mixtes, composés de marocains et de conjoints subsahariens, ne soient pas séparés.
Toutes ces actions constructives, en faveur des immigrés, ont ainsi justement conforté l’image du Maroc, et renforcé les liens que nous avions d’ores et déjà constitués.
Certains avancent que, par cet engagement, le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership.

Excellences, Mesdames et Messieurs, nous n’ignorons pas que nous ne faisons pas l’unanimité au sein de cette noble assemblée.
Loin de nous, l’idée de susciter un débat stérile ! Nous ne voulons nullement diviser, comme certains voudraient l’insinuer !
Vous le constaterez : dès que le Royaume siègera de manière effective, et qu’il pourra apporter sa contribution à l’agenda des activités, son action concourra, au contraire, à fédérer et à aller de l’avant.
Nous avons participé à l’avènement de cette belle construction panafricaine, et nous souhaitons tout naturellement y retrouver la place qui est la nôtre.
Pendant toutes ces années, et sans ressources naturelles, le Maroc est devenu un pays émergent, à l’expertise reconnue ; il est aujourd’hui l’une des nations les plus prospères d’Afrique.
Le Maroc a toujours considéré qu’il faut d’abord puiser sa force, dans l’intégration de sa sous-région maghrébine. Or, force est de constater que la flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu !  L’élan mobilisateur de l’idéal maghrébin, promu par les générations pionnières des années 50, se trouve trahi.  Aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète.
Alors que le commerce intra-régional s’élève à 10% entre les pays de la CEDEAO, et à 19% entre les pays de la SADEC, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb.
De même, tandis que la Communauté Economique d’Afrique de l’Est avance dans des projets d’intégration ambitieux, et que la CEDEAO offre un espace fiable de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, les pays du Maghreb sont, eux, à un niveau de coopération économique très faible. Nos concitoyens maghrébins ne comprennent pas cette situation.
Si nous n’agissons pas, sauf à prendre exemple sur les sous-régions africaines voisines, l’UMA se dissoudra dans son incapacité chronique, à rencontrer les ambitions du Traité de Marrakech, qui lui a donné naissance il y a 28 ans.

Excellences, Mesdames et Messieurs,
Ce constat conforte le Maroc dans son choix de l’Afrique. Ainsi faisant, mon pays opte pour le partage et le transfert de son savoir-faire ; il propose de bâtir concrètement un avenir solidaire et sûr.
Nous enregistrons, avec fierté, que l’histoire nous donne raison.
Le Maroc ne rentre pas dans l’Union Africaine par la petite, mais par la grande porte. L’accueil chaleureux que nos frères africains nous réservent aujourd’hui en témoigne.
Nous invitons, avec enthousiasme, les nations africaines à s’associer au dynamisme de notre pays, à donner un élan nouveau à notre Continent tout entier.

Excellences, Mesdames et Messieurs,
Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique. Nous devons œuvrer afin que notre terre, après avoir subi des décennies de pillages, entre dans une ère de prospérité. Certes le colonialisme n’est pas la seule cause des problèmes de l’Afrique. Toutefois, ses effets néfastes perdurent.
Pendant longtemps, nous avons tourné notre regard ailleurs, pour prendre une décision, un engagement. N’est-il pas l’heure de faire cesser ce tropisme ? N’est-il pas l’heure de nous tourner vers notre continent ? De considérer ses richesses culturelles, son potentiel humain ?

L’Afrique peut être fière de ses ressources, de son patrimoine culturel, de ses valeurs spirituelles et l’avenir doit porter haut et fort cette fierté naturelle !
L’Afrique peut et doit valider elle-même ses processus électoraux, et cautionner ainsi le choix libre de ses citoyens. Elle dispose des outils de régulation et des institutions judiciaires, telles que les Conseils constitutionnels et les Cours Suprêmes, à même de trancher les contentieux et les recours électoraux.
Ces organismes pourraient, le cas échéant, être renforcés. Mais ils existent ! Ils sont mis en œuvre ! Sinon à quoi servent-ils ?
L’Afrique est aujourd’hui dirigée par une nouvelle génération de Leaders décomplexés. Ils œuvrent en faveur de la stabilité, de l’ouverture politique, du développement économique et du progrès social de leurs populations. Ils agissent avec détermination, fermeté et conviction, sans se soucier d’être « notés » ou évalués par l’occident.
Depuis plusieurs années, le taux de croissance de certains pays du Nord ne dépasse pas celui de certains pays africains ; la faillite de leurs sondages révèle combien ils ont perdu toute capacité de comprendre les aspirations de leurs peuples !
Et pourtant, ces pays à la situation sociale et économique défaillante, au leadership faiblissant s’arrogent le droit de nous dicter leur modèle de croissance !
Je le répète ! La notion de tiers-mondisme me paraît dépassée !
Ces agissements relèvent plutôt de l’opportunisme économique : la considération et la bienveillance accordées à un pays ne doivent plus dépendre de ses ressources naturelles et du profit qu’on en espère !

Excellences, Mesdames et Messieurs,
C’est la voie de la solidarité, de la paix et de l’union que mon pays a choisie. Nous réaffirmons notre engagement en faveur du développement et de la prospérité du citoyen africain.
Nous, peuples d’Afrique, avons les moyens et le génie ; et nous pouvons ensemble, réaliser les aspirations de nos peuples.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh. »



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Mohamed Fariji expose “Casablanca fleurit”

Fariji

Du 14 février au 24 mars 2017 à la galerie d’art L’Atelier 21

Vernissage : Mardi 14 février 2017 à partir de 19 heures

L’artiste Mohamed Fariji investit, du 14 février au 24 mars 2017, l’espace de la galerie d’art L’Atelier 21 avec une exposition intitulée « Casablanca fleurit ».

« Casablanca fleurit » est une exposition qui s’inscrit dans le prolongement des projets à long terme de l’artiste Mohamed Fariji dont la pratique artistique, participative et engagée, se développe essentiellement autour de l’exploration des mythes urbains, de la mémoire collective, des histoires individuelles et des narrations socio-politiques et architecturales des villes.

Vélodrome

Dans cette exposition, Mohamed Fariji puise dans son environnement immédiat pour mener une investigation esthétique autour de l’histoire architecturale récente de la ville de Casablanca, et notamment la prolifération de constructions dites « anarchiques » dans les zones périphériques. L’exposition « Casablanca fleurit » est conçue comme un espace poétique et politique, où l’imagination, l’utopie et la revendication citoyenne se rencontrent, autour de l’écriture anarchique d’une ville. Mohamed Fariji y propose une nouvelle narration fragmentée et décontextualisée de l’écriture de sa ville. Il explore et cartographie les quartiers délaissés et marginalisés de Casablanca, ainsi que ceux de la périphérie.

El Hank

Mohamed Fariji connaît très bien son sujet, puisqu’il est né à Casablanca en 1966 et y a grandi. Il est diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan et de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Llotja de Barcelone. Il développe des projets artistiques à long terme qui interrogent la place de l’artiste et du citoyen dans sa ville et son environnement. Sa pratique artistique, socialement engagée, se développe à travers la photographie, l’installation in-situ et l’intervention dans l’espace urbain, et peut prendre des formes variées. Il intègre également à son travail artistique la réalisation de publications, de projets curatoriaux et d’initiatives citoyennes et environnementales, notamment au sein de l’Atelier de l’Observatoire, plateforme pour l’art et la recherche qu’il a cofondée.

Mdina

Dans le cadre de sa démarche citoyenne et engagée, Mohamed Fariji a récemment amorcé une réflexion collective pour de possibles réactivations de lieux publics, éducatifs et patrimoniaux, à partir de son investigation esthétique autour de l’imaginaire et de la mythologie de l’ancien aquarium de Casablanca. Son exposition à la galerie d’art L’Atelier 21 participe de son intérêt pour la ville et ses changements urbains. L’artiste porte un regard inédit sur Casablanca où la tendresse et la nostalgie ne réduisent jamais l’acuité d’un regard juste. Le résultat enrichit l’art contemporain au Maroc par une approche originale qui rompt avec ce qu’on a l’habitude de voir.

Mohammed Fariji vit et travaille à Casablanca.

Sabboura

Galerie d’art L’Atelier 21

21, rue Abou Mahassine Arrouyani (ex rue Boissy-d’Anglas) Casablanca 20100

Tél : 05 22 98 17 85 / Fax : 05 22 98 17 86

Site internet : www.atelier21.ma. Email : latelier21@gmail.com

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 20h et Le lundi de 15h à 20h



via Abdo El Rhazi Mohamed Fariji expose “Casablanca fleurit”

Le road-show de Hub Africa se pose à Dakar

HUB AFRICA, 1ère plateforme des investisseurs et entrepreneurs en Afrique démarre son Road show 2017 à la rencontre et mobilisation de start-up innovantes, PMEs et autres opérateurs économiques du continent en direction de la grande messe prévue les 4 et 5 mai à Casablanca, au Maroc. Dakar, la capitale sénégalaise est à l’honneur pour accueillir, ce samedi 28 janvier 2017, la première étape d’un périple qui mènera ensuite à Libreville, Abidjan, Accra, Addis-Abeba, et Douala.

Le Pitch Hub Africa revient à Dakar et offre aux Entrepreneurs et porteurs de projets l’opportunité de se challenger devant un jury composé de personnalités et experts aguerris. Les chefs d’entreprise sélectionnés par le jury auront la possibilité de publier leur projet sur la première plateforme africaine de Crowdfunding : Afineety, partenaire de HUB Africa, et bénéficieront des meilleurs conseils dans le cadre du développement de leur entreprise. Ce PITCH HUB à DAKAR offre l’opportunité aux porteurs de projets de rencontrer des investisseurs potentiels et d’avoir un premier retour sous forme de feed-back écrit, reprenant les points forts/faibles du projet avec les recommandations du jury.

Dakar, une étape stratégique dans le renforcement des échanges

Dans son ambition de s’ériger en force de propositions avec notamment l’appui au projet de loi sur le Crowfunding et son programme le 1er PITCH HUB à DAKAR, HUB Africa profitera de ce rendez-vous pour annoncer en avant-première à Dakar les contours de sa 5ème édition qui aura lieu les 4 et 5 Mai 2017 à Casablanca. Le choix de Dakar par Hub Africa pour le PITCH HUB AFRICA suit tout naturellement la volonté inébranlable des dirigeants des deux pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président du Sénégal, Son Excellence Macky Sall, de poursuivre la dynamique de coopération Sud-Sud enclenchée et de continuer à booster les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays pour servir les intérêts des populations locales, gage de la pérennité d’une coopération prometteuse.



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Produits impropres : 4.700 tonnes saisies par l’ONSSA en 2016

Le bilan des contrôles et des inspections effectués par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) au cours de l’année 2016, se présente comme suit :

Contrôle des denrées alimentaires :

 Sur le marché local : les inspecteurs de l’ONSSA ont réalisé 81.000 visites de contrôle sur le terrain dont 32.300 en commissions provinciales et préfectorales. Ces investigations ont abouti :

– au contrôle de 2.003.700 tonnes de produits alimentaires (soit 42% de plus par rapport à l’année 2015) ;

– à la saisie et destruction de 4.700 tonnes de produits impropres à la consommation (soit 21% de moins par rapport à l’année 2015).

– A la transmission au parquet de 2.600 dossiers pour jugement (soit 18% de moins par rapport à l’année 2015).

 A l’importation : le contrôle de 15.666.000 Millions de tonnes de divers produits alimentaires. A l’issu de ces contrôles, 51.500 certificats d’admission ont été délivrés et 5.100 tonnes de produits alimentaires ont été refoulés pour non-conformité aux exigences réglementaires en vigueur.

 A l’exportation : 3,6 Millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés (+18% par rapport à l’année 2015) et ont abouti à la délivrance de 98.000 certificats sanitaires et phytosanitaires.

Autres contrôles : En plus des contrôles des produits alimentaires, l’ONSSA a mené durant l’année 2016 d’autres actions de contrôles qui ont concerné le :

– contrôle phytosanitaire de 690 Millions de plants et de 850.800 tonnes de produits végétaux non alimentaires et substrats ;

– contrôle variétale de 1.836.000 Qx de semences et 40 Millions de plants ;

– contrôle de conformité de 654.600 tonnes d’engrais et 53.000 tonnes de pesticides ;

– contrôle sanitaire à l’importation de 18.860 animaux et 15 Millions de poussins d’un jour et œufs à couver.

Agréments et autorisations :

Par ailleurs, l’ONSSA a poursuivi son programme ambitieux visant l’agrément et/ou l’autorisation de tous les établissements qui transforment, conditionnent, stockent et commercialisent les produits alimentaires conformément aux dispositions de la loi 28-07 relative à la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires. Ainsi, 874 nouveaux établissements ont été agréés ou autorisés en 2016, ce qui porte le nombre total à 4.965 depuis le lancement de cette opération. Ce programme d’agrément sera poursuivi en 2017 et 2018 pour couvrir la totalité des établissements agroalimentaires qui sont estimées à 7.500 unités ; Ceci permettra à l’ONSSA de mieux réaliser les contrôles des aliments mis sur le marché et rassurer ainsi le consommateur sur la qualité et la sécurité sanitaire des aliments achetés.



via Abdo El Rhazi Produits impropres : 4.700 tonnes saisies par l’ONSSA en 2016

Des électriciens africains formés par l’ONEE

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable en partenariat avec l’Association des Sociétés d’Électricité d’Afrique ont récemment lancé une formation pour des électriciens africains.

La formation de 5 jours qui s’est terminée le vendredi 27 janvier à Casablanca a permis à la soixantaine de professionnels de renforcer leurs compétences en matière de production, de transport et de distribution d’électricité.

Les participants proviennent d’Afrique du Sud, d’Algérie, de Zambie, du Kenya, du Togo et de Côte d’Ivoire.

Au mois de novembre dernier, l’ONEE avait également formé des professionnels africains dans la gestion de l’Eau Potable.



via Abdo El Rhazi Des électriciens africains formés par l’ONEE

Fusillade dans une mosquée de Québec : Le suspect fait face à 11 chefs d’accusation

Le suspect de la fusillade perpétrée, dimanche 29 janvier au soir, au Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), Alexandre Bissonnette, a été inculpé, lundi soir, de onze chefs d’accusation, rapportent les médias canadiens, citant les services de police.
Âgé de 27 ans, le jeune étudiant à l’Université Laval, qui a comparu au palais de justice de Québec devant le juge chargé du dossier, fait face à six chefs d’accusation pour meurtres prémédités et à cinq autres pour tentatives de meurtre.
Il sera de retour devant le tribunal, le 21 février prochain, pour une nouvelle audience au cours de laquelle le procureur doit présenter formellement les charges à son encontre.
De son côté, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a affirmé lundi, lors d’un point de presse, que des “accusations liées au terrorisme et à la sécurité nationale” pourraient également être déposées contre lui, soulignant que “l’enquête se poursuivait et que des perquisitions étaient en cours”.
Alexandre Bissonnette a été arrêté, dimanche soir, sur le pont de l’île d’Orléans, à une vingtaine de kilomètres du CCIQ, après avoir contacté les policiers, suite à la fusillade, qui a fait six morts et huit blessés, dont cinq grièvement.



via Abdo El Rhazi Fusillade dans une mosquée de Québec : Le suspect fait face à 11 chefs d’accusation

Maroc-UA : Le gouvernement américain félicite le Royaume et loue le leadership de son Roi

A travers un communiqué officiel, le gouvernement des États-Unis d’Amérique a félicité le Maroc peu de temps après l’annonce faite hier 30 janvier 2017 par l’Union Africaine de l’adhésion du Maroc à cette organisation. “Grâce au leadership fort du Roi Mohammed VI et aux efforts du gouvernement marocain, le pays regagne aujourd’hui sa juste place dans la famille institutionnelle du continent africain”, peut-on lire dans ce communiqué qui a été diffusé par l’ambassade américaine à Rabat. “Nous estimons que l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine contribuera positivement à l’intégration économique, politique et sociale du continent et à sa stabilité et sécurité”, souligne le gouvernement américain.



via Abdo El Rhazi Maroc-UA : Le gouvernement américain félicite le Royaume et loue le leadership de son Roi

Monday, January 30, 2017

inwi s’allie à Kaspersky Lab

Un nouveau partenariat lie dorénavant inwi et Kaspersky Lab, l’un des leaders mondiaux de sécurité informatique. Ce partenariat permet à l’opérateur marocain de proposer à ses clients mobile et Internet un pack sécurité adapté à tous les usages personnels et domestiques. Une première au Maroc.
Conscient des risques de l’usage intensif des technologies de l’information, inwi a pensé à cette offre ayant pour objectif principal la protection des terminaux et autres comptes internet « contre les cyber-attaques, les virus et les spams. L’accès des plus jeunes à Internet pose, lui aussi, un sérieux défi aux parents et aux éducateurs. Pour inwi, accompagner nos clients au quotidien signifie donc également protéger efficacement leurs terminaux ainsi que leurs comptes et transactions sur Internet contre toutes ces menaces », explique Kamal Okba, directeur Marché Grand Public. Avec ce pack sécurité, le client inwi pourra accéder à une série de fonctions permettant différents niveaux de protection de ses ordinateurs, tablettes ou téléphones. Il bénéficie également d’une mise à jour permanente contre les menaces actuelles et futures, les attaques réseau, les messages non sollicités, les programmes malveillants et les escroqueries, liées notamment au payement sur Internet. Trois offres commerciales sans engagement sont disponibles. Il est ainsi possible de protéger un ordinateur ou appareil mobile (smartphone ou tablette) à partir de 30 dirhams pour une licence d’un mois, 100 dirhams pour 6 mois ou 150 dirhams pour un an de licence. Les clients ADSL et HDM bénéficient d’une licence gratuite d’un an. Rappelons que les technologies de Kaspersky Lab aident plus de 400 millions d’utilisateurs et 270.000 clients à protéger leurs données.



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Retour triomphal du Maroc au sein de l’UA

Une nouvelle ère s’ouvre à Addis-Abeba pour l’Union africaine. Le Maroc vient d’y revenir, officiellement, par la grande porte. Le vote pour sa réintégration, qui vient d’avoir lieu, a été un quasi-plébiscite. La diplomatie royale, traduite par la présence effective du Roi Mohammed VI à ce 28e sommet de l’UA, a été décisive. Depuis son arrivée en Éthiopie, le Souverain a multiplié les contacts avec plusieurs chefs d’État. Il a également offert, hier, une réception qui restera dans les mémoires, tant le nombre et la qualité des convives qui étaient présents lui conféraient l’éclat d’un sommet dans le sommet. En plus de la plupart des chefs d’État siégeant à l’UA, le nouveau Secrétaire général de l’ONU y était, tout comme le Président palestinien.
Les manigances des ennemis du Royaume n’ont donc rien entamé de la popularité du Maroc et de son Roi en Afrique. Mieux, tous les commentateurs et observateurs sensés sont unanimes à affirmer que la victoire réalisée aujourd’hui par le Royaume est d’abord une victoire pour l’Afrique qui a grand besoin du leadership royal pour aller de l’avant et faire entendre sa voix dans le monde.



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Fès, “Région Préférée des internautes” en 2016

Le samedi 28 janvier 2017, la ville de Fès a accueilli la cérémonie de remise du trophée de l’édition 2016 du concours «Région préférée des internautes». Cette distinction a été attribuée à Fès, ainsi qu’à sa région, à l’issue d’un large sondage organisé de juillet à septembre 2016 par «Tourisma Post», le portail marocain spécialisé dans l’information touristique et initiateur de ce concours qui en est cette année à sa 3ème édition.

C’est lors d’une cérémonie officielle organisée à l’hôtel Mariott de Fès et marquée par la présence des principaux décideurs touristiques du pays et celle des médias nationaux et internationaux, que Fès a reçu sa distinction des mains de Abderrafie Zouiten, le Directeur Général de l’Office National du Tourisme (ONMT). Remis conjointement aux autorités locales de la ville de Fès, aux représentants des professionnels du Tourisme, ainsi qu’aux responsables de la Confédération Nationale du Tourisme (CNT), ce trophée vient couronner les efforts concertés des uns et des autres, durant ces dernières années, pour booster l’essor touristique de la Capitale spirituelle du Royaume.

Initié par «Tourisma Post» avec le soutien de l’ONMT et de la CNT, le concours « Région préférée des internautes» en est à sa 3ème édition. Depuis son lancement en 2014, ce concours met chaque année en lice les huit territoires touristiques du pays qui ressortent du découpage effectué par le Ministère du Tourisme. Lors de la 1ère édition, c’est la région «Atlas et Vallée» et son chef lieu Ouarzazate qui ont remporté le trophée. En 2015, à l’issue d’une 2ème édition très disputée,  c’est la région «Grand Sud Atlantique» et Dakhla qui furent distinguées. Pour cette 3ème édition, les internautes ont plébiscité Fès et sa région du «Maroc centre» à l’issue d’un sondage mené sur le site «www.tourismapost.com»  et sa page Facebook, du 1er juillet au 18 septembre 2016. Le décompte des votes a révélé la victoire de la région « Maroc Centre » dont le chef lieu est Fès et qui a remporté la majorité des suffrages, soit 27,33%, suivie de « Cap Nord » (21,11%) et de « Grand Sud Atlantique » (21,09%). Marqué par une importante participation, ce sondage qui a totalisé 95.473 votes émanant d’internautes issus de 37 pays, témoigne du fort engouement national et international que suscite le concours «Région préférée des internautes», d’année en année.

Autre enseignement instructif du résultat de cette troisième édition, la montée en puissance de Fès et de sa région sur l’échiquier touristique du pays. Cette renaissance touristique de la Capitale Spirituelle et de sa région est due aux actions conjuguées des opérateurs étatiques et privés pour augmenter l’attractivité de la destination. C’est ainsi qu’entre 2012 et 2015, les capacités aériennes de la région «Maroc Centre» ont presque doublé, passant de 336.522 à 524.489 sièges. Une augmentation qui s’explique par la multiplication des dessertes vers l’aéroport de Fès qui dispose désormais  d’une excellente liaison aérienne avec les principaux bassins émetteurs de touristes. Liaison améliorée en grande partie grâce aux nouveaux vols programmés par des compagnies aériennes telles que Ryanair et Airarabia. En parallèle, les nombreuses campagnes publicitaires et de communication RP initiées par l’ONMT, pour vanter la singularité de Fès en tant que musée à ciel ouvert, ont également et fortement contribué à cet essor qui semble bien parti pour s’inscrire dans la durée.

En effet, l’ONMT, en partenariat avec d’autres opérateurs publics et privés, ambitionne dans un futur proche de repositionner cette destination à travers l’amélioration de l’expérience de voyage proposée. Un objectif qui passe aussi bien par une meilleure mise en exergue des nombreux atouts naturels et culturels de Fès et sa région, que par le renforcement continue de ses capacités aériennes vis à vis des principaux marchés émetteurs.



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UA : Moussa Faki Mahamat remplace Dlamini-Zuma

Le tchadien Moussa Faki Mahamat a été élu, lundi, président de la commission de l’Union africaine (UA), en remplacement de la sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.

Le candidat tchadien a battu au dernier tour la candidate du Kenya, Amina Mohamed.

Trois autres candidats représentant le Botswana, la Guinée Equatoriale et le Sénégal étaient aussi en lice pour le poste de chef de cet important organe de l’UA.

L’élection devait avoir lieu lors du sommet de juillet 2016 à Kigali (Rwanda), mais cette échéance a été reportée au sommet d’Addis Abeba.

Le président de la commission est élu par la conférence pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. L’élection est un scrutin secret et à la majorité des deux tiers des Etats membres.

La commission est le secrétariat de l’UA et a été créée en vertu de l’article 5 de l’acte constitutif de l’Union en remplacement du secrétariat général de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine). Elle est composée du président, du vice-président et de huit commissaires.

Depuis sa création en 2002, la commission a été présidée par l’Ivoirien Amara Essy (2002-2003), le Malien Alpha Oumar Konaré (2003-2008), le Gabonais Jean Ping (2008-2012) et, enfin, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma (2012-2017). Cette dernière n’a pas souhaité briguer un second mandat.



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Alpha Condé prend la tête de l’UA

Le Roi en tête-à-tête avec Alpha Condé, dimanche 27 janvier à Addis Abeba

Alpha Condé est le tout nouveau Président de l’Union Africaine. C’est la toute première nouvelle de ce 28 sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est ouvert ce lundi 30 janvier à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Il remplace ainsi le Président sortant, Idriss Deby du Tchad, pour un mandant d’un an. Condé a été élu lors d’une rencontre à huis clos avant l’ouverture officielle de la réunion des chefs d’Etat africains.

Plébiscité par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et candidat favori, Alpha Condé a finalement était porté à la tête de l’institution panafricaine.

Ce 28e sommet est également marqué par les questions du retour du Maroc et du choix du futur Président de la Commission Africaine qui seront étudiées durant les 2 jours du sommet.

A suivre !



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Younes SENHAJI reste Président d’ANALOG

Les membres d’ANALOG (Association Nationale des Loueurs de véhicules en Longue Durée) ont réélu M. Younes SENHAJI, Directeur Général Délégué de BUDGET LOCASOM, à la présidence de leur association pour la 2ème fois consécutive.

La reconduction du mandat biennal de M. SENHAJI en tant que Président d’ANALOG est une reconnaissance de ses efforts déployés au sein de cette association dont l’objectif ultime serait d’augmenter la part de la LLD au Maroc mais aussi de continuer d’améliorer le processus de facilitation des démarches administratives auprès des autorités publiques compétentes.

En étroite collaboration avec les membres de cette association, M. Younes SENHAJI aura pour mission de poursuivre le développement des projets autour de la LLD et de veiller à la croissance du secteur tout en accompagnant ses membres dans leur démarche visant à apporter la solution la mieux ajustée pour des clients devenus de plus en plus exigeants.

Les membres de l’Association se félicitent du niveau d’évolution de la LLD au Maroc mais surtout de la collaboration fructueuse des autorités publiques qui ont contribué positivement au développement du secteur.

Quelques chiffres :

Rappelons qu’ANALOG regroupe 8 grands loueurs de véhicules au Maroc : Budget Locasom (filiale de BMCE Bank), Avis Locafinance (filiale d’Avis), T-Rent PSD (filiale de Ténor Group), Chaabi LLD (filiale du groupe Banque Populaire), Europcar Maroc (filiale d’Europcar), Leader Location LD (Groupe Auto Hall), Arval Maroc (filiale de BNP Paribas) et ALD Automotive (filiale de Société Générale),.

ANALOG représente aujourd’hui 75% du secteur marocain de la LLD gérant un parc cumulé de plus de 30 000 véhicules sur tout le Royaume.



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Le Reporting Extra-Financier au Maroc relatif à fin décembre 2016 à l’exercice 2015

Le Reporting Extra-Financier au Maroc s’élargit et se professionnalise. A fin décembre 2016, le marché marocain du Reporting Extra-Financier a enregistré l’arrivée de trois nouvelles valeurs : Banque Populaire, ONCF et Attijariwafabank. Ces deux dernières valeurs (ONCF et Attijariwafabank) ont été enregistrées comme GRI-G4 rejoignant le club fermé de BMCE BANK OF AFRICA, OCP et MANAGEM.

La maturité du Reporting Extra-Financier dans le marché marocain progresse. «Nous avons noté que la COP22 organisée au Maroc en Novembre 2016 a donné un coup d’accélérateur indéniable aux pratiques et à la réflexion sur la reddition des comptes au sein des organisations au même titre que la publication  d’une recommandation du CESE en faveur de l’adoption du Reporting Extra-Financier pour les entreprises publiques et celles cotées à la bourse de Casablanca», souligne Hassan Bouchachia, GRI Data Partner pour le Maroc.

Le progrès affiché par les entreprises marocaines ne doit pas occulter quelques zones d’amélioration méthodologiques. L’étude de matérialité, l’une des exigences du nouveau Standard GRI, n’est pas bien observée en général alors que celle-ci est l’outil par excellence d’introduire l’influence RSE dans les décisions des entreprises.

A rappeler que la Matérialité désigne le seuil de pertinence à partir duquel l’entreprise et son écosystème évaluent la saillance des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance.

A fin décembre 2016, plus de 37.000 rapports ont été publiés sur la base mondiale du GRI et ce depuis 1999 avec une forte croissance des rapports appliquant les lignes directrices GRI. En Afrique, plus de 2200 rapports sont recensés à fin décembre 2016 dont plus de 140 rapports sont GRI-G4.



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Les ruches traditionnelles du Maroc appuyées par Ford

Ford Motor Company a annoncé ce lundi 30 janvier la liste des derniers lauréats de son programme « Conservation and Environmental Grants », d’une valeur totale de 120,000 dollars à partager entre les gagnants. Les projets reçus proviennent de l’Algérie, du Bahreïn, d’Égypte, d’Irak, de la Jordanie, du Koweït, du Liban, du Maroc, du Sultanat d’Oman, du Qatar, de l’Arabie Saoudite, de la Tunisie, des Émirats Arabes Unis et du Yémen. Ces projets-là se sont concentrés sur trois thèmes principaux : l’éducation environnementale, la protection de l’environnement et l’ingénierie de sauvegarde et de la conservation.

L’Education Environnementale

Lauréate du premier prix dans la catégorie « éducation environnementale » ainsi que d’une subvention d’une valeur de 15,000 dollars pour la mise en œuvre de son projet, Lina Nayel Al Tarawneh est l’initiatrice de « Green Mangroves » au Qatar. La subvention servira à proposer un apprentissage pratique au cours de voyage hebdomadaire en kayak vers l’île « Purple Island » avec pour but de satisfaire aux besoins des écoliers et des individus, de sensibiliser et, inévitablement, à terme, sauver les mangroves de la région d’Alkhor.

La seconde place a été remportée par le Groupe d’ornithologie du Maroc (Gomac), qui s’est vu accorder un financement de 12,000dollars pour la préservation de la dernière zone humide naturelle sur la côte entre les régions de Mohammedia et El Jadida au Maroc. L’objectif de Gomac est de sensibiliser les populations locales à l’importance des zones humides de Dar Bouazza, actuellement menacées par l’activité humaine.

Le prix de la catégorie « éducation environnementale » a été gagné par l’ONG Torathiyat en Egypte pour un projet social qui se propose de traiter la question de la pollution de l’air et de l’eau dans la région rurale de Gizeh. Le programme qui se résume à la promotion des produits respectueux de l’environnement, à l’élimination correcte des bios déchets et à une tentative globale d’amélioration de la qualité de vie des communautés locales par des interventions à petite échelle, bénéficiera d’une subvention de 9,000 dollars.



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MISSKO, le nouveau coin branché de la capitale

Depuis quelques semaines déjà, un nouveau restaurant fait le buzz à Casablanca. Au croisement du Bd Zerktouni et du Boulevard d’Anfa, MISSKO et sa façade noire et jaune ne laissent pas les gens indifférents. Mais qui est MISSKO ? Un restaurant ? Un club ? Un peu des deux ? Visite guidée d’un endroit pas comme les autres.

« On n’est jamais mieux servi que par soi-même » et ça, Najat KOBI l’a bien compris. Après des mois à chercher l’endroit parfait pour profiter d’un moment entre amis, cette personnalité, reconnue dans le monde de l’Audiovisuel, a décidé de créer son propre cocon, un repaire pour tous les trentenaires et plus qui avaient besoin d’un endroit qui leur ressemble. L’histoire MISSKO commence et, après des mois de réflexion, le restaurant ouvre enfin ses portes.

La déco rétro et colorée ne manquera pas de vous séduire. On retrouve un bar central énorme dans le rez-de-chaussée ainsi qu’une scène où se dérouleront tous les spectacles. Car l’endroit n’est pas un restaurant classique, tous les soirs, du mardi au dimanche, le restaurant proposera différents spectacles pour ravir ses clients. L’ambiance feutrée dans un univers Pop Art nous rappelle les restaurants « in » de New-York ou de la capitale anglaise.

Avec une capacité globale de 150 couverts, le restaurant promet de devenir une des grandes tables de Casablanca. Ce qui fait de lui un endroit atypique ce sont tous les détails que N. KOBI et son équipe ont voulu mettre en place. Comme par exemple cet espace convivial, entre les deux étages, avec une table immense de telle sorte à se faire un charmant coin privé entre amis tout en profitant de l’ambiance des endroits publics. Ou encore la salle complètement fermée de l’étage qui peut être privatisée pour des conférences, des réunions ou même pour regarder des matchs de foot entre amis.

Autour d’une carte de plats euro-méditerranéens, le restaurant se réinvente chaque soir en

proposant des soirées à thèmes toutes aussi uniques et différentes les unes que les autres. Un endroit rempli de fraîcheur, de nouveauté et de bonne humeur.



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Boeing publie ses résultats 2016 et présente ses prévisions pour 2017

Boeing a annoncé ce jour un chiffre d’affaires de 23,3 milliards de dollars au titre du quatrième trimestre 2016. Le bénéfice par action GAAP ressort à 2,59 dollars et le bénéfice par action non-GAAP à 2,47 dollars. Ces résultats reflètent de façon générale la solide exécution des programmes de production et des services.

Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires s’est établi à 94,6 milliards de dollars, reflétant de solides livraisons d’avions commerciaux et la croissance des services dans l’ensemble du Groupe. Le bénéfice par action selon les normes GAAP est ressorti à 7,61 dollars, et le bénéfice par action non-GAAP à 7,24 dollars.

Pour 2017, Boeing prévoit un bénéfice par action GAAP compris entre 10,25 et 10,45 dollars, et un bénéfice par action non-GAAP entre 9,10 et 9,30 dollars. Le chiffre d’affaires devrait s’établir entre 90,5 et 92,5 milliards de dollars, avec une augmentation des livraisons de la division Aviation Commerciale (entre 760 et 765 appareils). Le cash-flow opérationnel devrait augmenter d’environ 250 millions de dollars pour ressortir à 10,75 milliards de dollars. Les dépenses d’investissement (CAPEX) devraient baisser d’environ 300 millions de dollars pour s’établir à 2,3 milliards de dollars.

« Grâce à de solides performances opérationnelles au quatrième trimestre et à l’exécution de notre stratégie, nous avons accentué notre leadership sur le marché de l’aérospatiale l’année du Centenaire de Boeing tout en positionnant notre Groupe sur la voie de la croissance et du succès pour le deuxième siècle de son histoire », a déclaré Dennis Muilenburg, Président-directeur général de Boeing.

« Pour la cinquième année consécutive, nous avons maintenu notre première place en nombre d’avions livrés. Nous avons également enregistré des ventes solides dans la défense, l’espace et les services, et généré un flux de trésorerie record, ce qui a nourri nos investissements consacrés à l’innovation et à nos employés, tout en assurant de solides dividendes à nos actionnaires. »

« Dans la perspective de cette année, notre équipe a pour mission d’accélérer ses efforts de productivité et l’exécution des programmes afin d’augmenter la trésorerie et la rentabilité générées par un carnet de commandes diversifié valorisé à près de 500 milliards de dollars. Nous allons également mettre en place notre nouvelle division dédiée aux services et nous assurer une plus grande part d’un marché aéronautique mondial en plein essor afin de créer toujours plus de valeur pour nos clients, nos actionnaires et nos employés. »



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La Banque Populaire inaugure sa galerie d’art à Rabat

La Banque Populaire de Rabat-Kénitra, acteur majeur en matière de soutien à l’économie régionale, se met au diapason de la dynamique artistique et culturelle de sa région.
A cet effet, elle annonce l’ouverture, ce jeudi 26 janvier 2017 au sein de son siège à Rabat, d’une galerie d’art dénommée « La Galerie Banque Populaire », espace d’exposition à vocation résolument régionale.
Ouverte aux clients de la Banque et au grand public, « La Galerie Banque Populaire » sera une vitrine de choix pour les plasticiens, photographes et designers de la région de Rabat-Kénitra, qu’ils soient artistes confirmés ou en devenir.
L’exposition inaugurale de ce jeudi 26 janvier intitulée « Sur les rives du passé », qui se poursuivra jusqu’au 29 avril 2017, est consacrée aux photographies de Marcelin FLANDRIN, toutes issues d’un fonds riche de près de 40.000 pièces appartenant à la Fondation Banque Populaire qui l’a acquis en 1994.
Cette exposition mettra ainsi en lumière le regard talentueux de ce photographe retraçant le passé des deux rives du Bouregreg.


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Zenvus remporte le prix Spécial Agritech OCP

La première édition de Start up of the Year Africa 2017 a primé ses lauréats jeudi dernier à Casablanca.

Le prix Spécial Agritech OCP a été remporté par Zenvus une innovation créée par le Dr. Ndubuisi Ekekwe venu du Nigeria.

Il s’agit d’une solution intelligente pour les exploitations agricoles qui utilisent des capteurs électroniques pour recueillir des données sur le sol concernant l’humidité, les nutriments, la température, le pH.

5 autres prix ont été également décernés lors de cette cérémonie.



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Le monde selon Trump : un vrai maelstrom

Mireille DUTEIL

Pour les États-Unis et leurs alliés, c’est à la fin d’un monde qu’on assiste avec l’avènement de Trump. Personne ne voulait y croire : Donald Trump est un pragmatique, entendait-on ; il n’appliquera pas ses promesses électorales…. Apparemment, il ne suffit pas d’être un entrepreneur à succès pour être pragmatique. On peut être un homme d’affaires et un idéologue.
Le nouveau président avait à peine posé ses valises dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, le 20 janvier, son équipe n’était pas encore au complet, ses ministres n’avaient pas tous l’aval de la commission du Sénat qui les audite, que Donald Trump commençait à détricoter les grandes mesures de l’ère Obama. Du grand art. On ne pourra pas lui reprocher de ne pas se hâter à mettre en œuvre ses promesses électorales ! Son premier ennemi : le multilatéralisme qu’il abhorre.
Le 23 janvier, une ordonnance a suffi pour que les États-Unis se retirent du Traité commercial transpacifique (TPP) signé en février 2016, après 8 ans de difficiles négociations à 12 (11 pays américains et asiatiques). Un virage unilatéral qui met fin au libre-échangisme sur lequel a reposé la politique commerciale américaine depuis plus d’un demi-siècle. Le résultat ? Les membres du TPP vont se tourner vers la Chine.
Trump va-t-il, dans la foulée, mettre fin à l’Alena, l’accord de libre-échange signé avec le Canada et le Mexique ? Le nouveau président l’affirme. Mais Trump a d’autres « bêtes noires », à commencer par les étrangers, a priori suspects, et le réchauffement climatique dont il nie l’existence. Là aussi, il veut faire table rase du passé. Il a supprimé les visas aux réfugiés moyen-orientaux et africains (Syriens, Irakiens, Iraniens, Somaliens …), veut poursuivre la construction du mur avec le Mexique, a coupé les subventions aux ONG finançant des programmes en faveur de l’avortement, diminué les aides aux associations culturelles, et signé la construction de deux pipes pour le pétrole de schiste de l’Alaska…. Jusqu’où ira-t-il ?
La semaine prochaine sera-t-elle réservée à tourner le dos à la diplomatie américaine traditionnelle ? Le champ est vaste. Invité à lui rendre visite à Washington en février, Benyamin Netanyahou veut croire qu’un boulevard s’ouvre devant lui. « Les règles du jeu ont changé. Nous n’avons plus celles d’Obama », déclarait, satisfait, le 23 janvier le maire de Jérusalem, annonçant la construction de 566 logements dans la partie palestinienne de la ville sainte. 11.000 autres sont en projet. En ligne de mire de Netanyahou : porter l’estocade à l’idée des deux Etats, palestinien et israélien. Et quelle sera la politique de Trump sur l’Iran ? Va-t-il cesser de payer pour l’Otan dont il estime que les États-Unis supportent seuls le fardeau ? Notons que son ministre de la Défense n’est pas favorable à l’annulation de l’accord avec Téhéran. L’isolationnisme de Trump n’est pas une nouveauté dans l’histoire américaine. Il inquiète les Européens au moment où leur continent se fissure tandis que Vladimir Poutine se sent le vent en poupe. Certains craignent qu’après l’Ukraine et la Syrie, le président russe, l’ami de Trump, ne regarde vers les pays Baltes qui risquent d’être bien seuls.



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Libre cours

On ne va pas se raconter des histoires. À sa naissance officielle en 1978, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) d’Ahmed Osman, alors premier ministre et connu pour être très proche de Hassan II, est un parti, comme on les appelait à l’époque, de l’administration. Longtemps il va porter cet ADN comme une marque avilissante, notamment aux yeux des partis historiques, essentiellement l’Istiqlal et l’USFP, qui revendiquaient de façon prétentieuse et péremptoire l’exclusivité de la représentation des masses populaires, comme s’il s’agissait d’un bloc monolithique. Mais très tôt, le RNI voit son aile paysanne le quitter pour former le PND et en 1981 il est renvoyé par Hassan II sur les bancs de l’opposition se faire une santé de vrai parti.

Deux ans plus tard, un autre premier ministre en poste, Maati Bouabid, lance un nouveau parti, l’Union Constitutionnelle qui lui dispute la représentation de cette autre partie du Maroc, force diffuse, mais néanmoins puissante et réelle, qui ne se reconnait pas dans les partis politiques dits historiques. Tous ces évènements, les mauvaises relations d’Ahmed Osman avec le tout puissant ministre de l’intérieur, Driss Basri, aidant, au lieu de fragiliser le RNI, lui confèrent une certaine crédibilité et le rendent fréquentable. Pour faire court, c’est ainsi que l’USFP de Abderrahmane Youssoufi, aux bases réticentes qui vouaient aux gémonies ce parti, n’aura aucune difficulté en 1998 à s’allier au Rassemblement et à en faire même son principal partenaire au sein de la majorité gouvernementale au détriment de son allié traditionnel, l’Istiqlal.

En 2007, la décision d’Ahmed Osman de ne consacrer désormais ses jours qu’à ses affaires et ses weekends au bridge, fait entrer le RNI dans une phase d’instabilité qui a aiguisé les appétits et réveillé les rivalités. L’émergence du Parti Authenticité et Modernité, si elle ne l’a pas entièrement frappé de caducité, a énormément réduit sa marge de manoeuvre. En y ajoutant la présidence de Salaheddine Mezouar, qui n’est pas des plus dynamiques, on comprend aisément les résultats des législatives du 7 octobre 2016 : 37 sièges et une malheureuse quatrième place sur huit. Le réveil est dur, mais prend la forme d’une question existentielle.

Quelle place encore et quel avenir pour le RNI au Maroc ? C’est l’équation que doit résoudre le congrès de ce parti programmé par son nouveau président, Aziz Akhennouch, pour mai prochain. Un début de réponse existe. L’élection du président de la Chambre des représentants l’a clairement montré. Sans compter l’Istiqlal qui n’est dans le giron du PJD que par dépit et n’est pas condamné à le rester, la majorité n’est pas du côté des islamistes. Le modèle tunisien n’est certainement pas universel et n’est pas forcément applicable au Maroc, mais il a démontré que le regroupement de tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’islamisme, au sein d’un large front, a mis en minorité le parti Annahda de Ghannouchi. Or ce qui a fait aux législatives le bonheur de Benkirane et de ses amis, c’est la dispersion de ses adversaires, société civile comprise. Probablement parce que, entre autres ingrédients qui nourrissent cet émiettement, on attend qu’émerge un homme ou une femme rassembleur qui en ait envie, qui a l’énergie nécessaire et qui ne soit pas clivant. Ce n’est peut-être qu’une vue de l’esprit, mais susceptible d’ouvrir une voie, d’indiquer une piste.



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La RAM redore son image en Afrique

Le concours Wings of Africa lors de la COP22

Royal Air Maroc revoit sa communication en Afrique subsaharienne afin de redorer son image de marque panafricaine.

A cet effet, la compagnie aérienne a lancé un appel d’offres pour trouver une agence de communication africaine qui va accompagner sa stratégie de communication et de marketing.

Dorénavant, selon le dossier d’appel d’offres, les campagnes publicitaires de la RAM se feront par une agence africaine pour mieux les adapter au marché africain qui représente 30% du chiffre d’affaires de la compagnie.



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Addis-Abeba – Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Président Paul Kagame

Le Roi MohammedVI et le Président Paul Kagame

Le Roi MohammedVI et le Président Paul Kagame

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche 29 janvier 2017 à Addis-Abeba, des entretiens en tête-à-tête avec le président de la République du Rwanda, Paul Kagame.



via Abdo El Rhazi Addis-Abeba – Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Président Paul Kagame

Addis-Abeba – Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Président Alpha Condé

Le Roi MohammedVI et le Président Alpha Condé

Le Roi MohammedVI et le Président Alpha Condé

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche 29 janvier 2017 à Addis-Abeba, des entretiens en tête-à-tête avec le président de la République de Guinée, Alpha Condé.



via Abdo El Rhazi Addis-Abeba – Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Président Alpha Condé

Addis-Abeba – Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Président Theodoro Obiang Nguema Mbasogo

Le Roi MohammedVI et le Président Theodoro Obiang Nguema Mbasogo

Le Roi MohammedVI et le Président Theodoro Obiang Nguema Mbasogo

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche 29 janvier 2017 à Addis-Abeba, des entretiens en tête-à-tête avec le président de la République de Guinée Équatoriale, Theodoro Obiang Nguema Mbasogo.

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CAN 2017 : C’est fini !

C’est fini l’aventure de la CAN pour le Maroc. Les lions de l’Atlas ont été battus ce dimanche à Port-Gentil par les égyptiens, 1 but à 0 à 3 minutes de la fin du match.

Les quarts de finales ont été marqués par beaucoup de surprises puisque la RDC a été battue aussi par le Ghana et le Sénégal s’est incliné devant le Cameroun.

Les demi-finales vont se jouer mercredi et jeudi et le Ghana va rencontrer le Cameroun et l’Égypte fera face au Burkina Faso.

 



via Abdo El Rhazi CAN 2017 : C’est fini !

Addis-Abeba – Le Roi Mohammed VI s’entretient avec le Président Theodoro Obiang Nguema Mbasogo

Le Roi Mohammed VI et le Président Denis Sassou Nguesso

Le Roi Mohammed VI et le Président Denis Sassou Nguesso

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche 29 janvier 2017 à Addis-Abeba, des entretiens en tête-à-tête avec le président de la République de Guinée Équatoriale, Theodoro Obiang Nguema Mbasogo.



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UA : Le Roi rencontre plusieurs chefs d’Etat africains

C’est ce lundi 30 janvier que s’ouvre à Addis-Abeba, le 28e Sommet de l’Union Africaine, événement marqué par la présence du Roi Mohammed VI qui est présent dans la capitale éthiopienne depuis vendredi dernier.

La réunion des chefs d’État et de gouvernement durant les 2 jours du sommet sera l’occasion de statuer sur le retour du Royaume qui a rempli toutes les procédures relatives à l’acte constitutif de l’Union Africaine.

En marge du sommet, le Souverain a offert hier dimanche une réception en l’honneur des chefs d’État avec la présence particulière du nouveau Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres et le président palestinien Mahmoud Abbas.

Des entretiens en tête-a-tête entre le Souverain et plusieurs chefs d’État ont également marqué hier les préparatifs au Sommet qui prendra fin demain mardi.



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Friday, January 27, 2017

UA : Départ du Roi Mohammed VI pour Addis-Abeba

Le Roi Mohammed VI a quitté, ce vendredi 27 janvier en après-midi, le Royaume pour se rendre à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie et siège de l’Union Africaine, qui va d’ailleurs accueillir lundi et mardi prochain le Sommet des chefs d’État et de gouvernement.

Ce 28e sommet sera l’occasion de statuer sur le retour du Maroc au sein de l’institution panafricaine après que le Royaume ait accompli toutes les procédures prévues par l’acte constitutif de l’institution panafricaine.

Cette première rencontre de l’année des chefs d’État africains sera également marquée par l’élection du futur président de la Commission africaine, poste que se disputeront 5 candidats venant du Sénégal, du Kenya, de la Guinée équatoriale, du Tchad et du Botswana.



via Abdo El Rhazi UA : Départ du Roi Mohammed VI pour Addis-Abeba

Lancement par l’ULB de la chaire culturelle Fatima Mernissi

L’Université libre néerlandophone de Bruxelles (Vrije Universiteit Brussel – VUB) a lancé, jeudi soir, la chaire culturelle de la sociologue marocaine Fatima Mernissi.
La recteur de la VUB, Caroline Pauwels a rendu hommage, au cours d’une cérémonie organisée à cette occasion, à la sociologue marocaine, soulignant qu’à travers cette initiative, l’université entend ‘’poursuivre l’œuvre et l’engagement’’ de Fatima Mernissi.
Elle a mis en avant “l’esprit critique et vif” de la sociologue marocaine, qui se prononçait ‘’ouvertement et explicitement’’ sur les questions intéressant l’égalité homme-femme dans les sociétés traditionnelles.
La recteur de la VUB a indiqué que les activités qui seront organisées dans le cadre de cette chaire s’articuleront autour de deux axes : un axe académique et scientifique et un axe sociétal.
Les programmes seront ainsi centrés sur l’identité telle que vécue aujourd’hui par les populations musulmanes en Europe, avec une attention toute particulière pour la population bruxelloise de confession musulmane.
A cet effet, Mme Pauwels a précisé que la VUB sera appelée à dispenser, à court et long termes, des cours notamment sur l’Islam, l’anthropologie des religions, faisant état de l’éventualité de la mise en place d’un master interdisciplinaire sur les études islamiques d’Afrique du nord et du Moyen-Orient. Ce master, -a-t-elle ajouté, donnera lieu à l’enseignement de matières, tels que les médias arabes, la philosophie arabe et islamique, politique et histoire du Moyen-Orient, littérature arabe.
“La pensée arabe est tellement riche qu’il est regrettable qu’elle soit réduite aujourd’hui à des slogans’’, a-t-elle regretté. Au cours de cette cérémonie, à laquelle ont assisté des intellectuels et plusieurs personnalités, dont l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché du Luxembourg, Mohamed Ameur, d’autres intervenants ont mis en exergue l’apport de la sociologue marocaine qualifiée de ‘’grande source d’inspiration pour le développement du féminisme dans le monde arabo-musulman’’, ainsi qu’à son action visant à ‘’construire des ponts entre l’Occident et le monde arabe”.



via Abdo El Rhazi Lancement par l’ULB de la chaire culturelle Fatima Mernissi

Arrestation de quatre individus en possession de plus de 2.200 comprimés psychotropes

Les éléments du district de police de Ben M’Sik à Casablanca ont arrêté, vendredi, quatre individus dont trois femmes, en possession de 2.225 comprimés psychotropes de différents types.
Les trois prévenues ont été interpellées à bord d’une voiture légère en possession de 870 comprimés psychotropes, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, notant que les investigations menées ont permis l’arrestation du quatrième suspect, ayant des antécédents judiciaires pour trafic de drogue, en possession de 1.155 comprimés psychotropes de type “Rivotril” et 200 comprimés de type “Ecstasy”.
Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du Parquet général compétent.



via Abdo El Rhazi Arrestation de quatre individus en possession de plus de 2.200 comprimés psychotropes

Vision du CESE pour le développement rural au Maroc

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a recommandé, dans un rapport présenté hier, l’élaboration de manière participative d’une nouvelle vision nationale, à l’horizon de 2030 puis 2050, pour le développement du monde rural et des zones de montagne, incorporant le plan humain, économique, social, environnemental et culturel. Le rapport propose notamment la mise en place d’une entité dédiée au développement du monde rural et des zones de montagne, qui sera chargée notamment d’assurer la coordination et l’intégration des actions sectorielles tout en renforçant la gouvernance déconcentrée, de veiller à l’intégration des systèmes d’information et d’évaluation des actions.



via Abdo El Rhazi Vision du CESE pour le développement rural au Maroc

Une nouvelle cellule terroriste démantelée, des armes et des ceintures explosives saisies

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la Surveillance du territoire national (DGST) est parvenu, sur la base de renseignements précis, à mettre en échec un dangereux projet terroriste du groupe dit “Etat islamique”, ayant permis le démantèlement, ce vendredi27 janvier 2017, d’une cellule terroriste composée de sept membres s’activant dans les villes d’El Jadida, Salé, El Gara, la commune rurale Boulaâouane (province d’El Jadida), et au douar Maatallah (caïdat Ouled Zoubir, Cercle Oued Amlil, province de Taza), a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Cette opération sécuritaire, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de surveillance des menaces terroristes qui visent la sécurité du Royaume, a permis la découverte d’une planque aménagée par le cerveau de cette cellule terroriste à El Jadida en vue de préparer des opérations terroristes ciblées dans le Royaume à l’instigation de dirigeants de Daech opérant sur la scène irako-syrienne et en Libye, a précisé le ministère dans un communiqué.
Il a été procédé lors de cette opération à la saisie d’armes à feu, dont un pistolet mitrailleur muni de lunettes à vision nocturne infrarouge et 7 pistolets, d’une importante quantité de munitions, 4 couteaux de grand format, deux appareils de télécommunication, ainsi que des pantalons treillis militaires, des bâtons télescopiques, des équipements et substances chimiques et des liquides suspects servant probablement à la fabrication d’explosifs et deux gilets dotés de ceintures explosives, ajoute la même source, précisant que ces objets suspects seront analysés au laboratoire de la police scientifique et technique pour en déterminer la nature.
Les membres de cette cellule ont planifié de recruter davantage d’éléments jeunes et de les embrigader en vue de commettre des opérations destructives qui feraient le plus grand nombre de victimes afin de semer la terreur parmi les citoyens et porter atteinte à la stabilité, souligne le communiqué.
Le démantèlement de cette cellule terroriste intervient au moment où se multiplient les attentats de Daech qui ont visé récemment plusieurs pays, ainsi que les menaces que ne cessent de proférer des combattants marocains au sein de ce groupe via des campagnes médiatiques qui confirment leur détermination à commettre des attentats similaires au Maroc afin d’en faire une “wilaya” relevant de cette organisation terroriste, relève la même source.
Les suspects seront déférés devant la justice une fois achevée l’enquête qui se déroule sous la supervision du Parquet général.



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Donald Trump : L’iconoclaste qui veut renouer avec la grandeur des États-Unis

Par : Fouad ARIF

Le milliardaire newyorkais, Donald Trump, officiellement investi, vendredi, 45è Président des États-Unis, après son triomphe au mois de novembre dernier, qui a été une répudiation de toute une industrie de consultants, d’experts et d’instituts de sondage, se veut un iconoclaste porteur d’un “nouvel ordre politique” faisant écho aux mécontentements et à la désaffection qui traversent la société américaine contre le statu quo et les élites politiques à Washington.
Donald Trump a mené une insurrection d’abord contre des poids lourds du parti Républicain lors des primaires, puis face à la machine électorale formidable de l’ancienne Secrétaire d’État, Hillary Clinton, avec ses soutiens au sein de la grande majorité des médias américains, des milieux des affaires et financiers et auprès du désormais ex-Président Barack Obama, qui n’avait pas hésité à peser de tout son poids et son prestige pour la faire élire.
Plusieurs observateurs s’accordent à souligner qu’avec l’élection du magnat de l’immobilier, l’Amérique a “davantage voté pour un changement de régime que de celui d’un parti politique”, dans la mesure où “la rage populaire” ayant porté Trump au pinacle a été en partie exprimée par les citoyens américains ordinaires qui se voyaient comme les laissés pour compte de la prospérité et de l’essor du pays.
Et pour cause, dans cette Amérique anxieuse et moins sûre des perspectives d’avenir, les revenus moyens d’un Américain de sexe masculin ont été en 2016 inférieurs à ce qu’ils furent durant les années 1970, dans un contexte où la mobilité sociale créatrice de richesse est en berne tout comme le pouvoir d’achat.
Populiste et souverainiste à outrance, Trump a su jouer sur cette désaffection et cette colère populaire qui en veut au statu quo et à tout ce qui s’apparente de près ou de loin à Washington D.C, où, répétait-il lors de ses innombrables meetings, “il faut assécher le marigot” d’une vie politique rythmée par les clivages idéologiques au sein du Congrès, et entre la majorité républicaine dans l’organe législatif et l’Administration Obama.
Dans ce contexte où la classe politique est non seulement jugée coupable d’avoir exacerbé la polarisation du paysage politique et perverti l’équilibre sacré entre les différentes branches du pouvoir aux États-Unis, sur fond de sentiments d’insécurité ayant atteint des dimensions inégalées depuis les attentats du 11 septembre 2001, Trump a exploité à son avantage ces appréhensions, ces insécurités économiques et culturelles, voire identitaires.
Une fois installé au bureau ovale, Donald Trump devra mettre en œuvre les propositions choc de son programme électoral, à savoir l’abrogation de la loi sur le système de santé, communément appelée “Obamacare”, dont la procédure d’annulation a été déjà déclenchée dans un congrès à majorité républicaine et l’expulsion des sans-papiers, ainsi que la construction d’un mur le long des frontières avec le Mexique.
Son programme électoral portait aussi sur une réduction substantielle des impôts. Les taxes sur les entreprises actuellement à hauteur de 25 % devraient passer à 15 %, selon les projections des économistes, ajoutant qu’un plafond de 25 % sera imposé aux impôts des particuliers contre les 40 % actuels.
Sur le plan international, Donald Trump avait annoncé son intention de procéder à une renégociation de tous les accords économiques liant Washington avec d’autres puissances comme la Chine et à intensifier la lutte contre le groupe terroriste Daech.
Dans un article d’opinion publié par le Wall Street Journal, Richard Haass, Président de l’influent think tank, Council on Foreign Relations, estime que la politique étrangère américaine peut supporter un certain degré de changement, qui doit être introduit dans le seul cas où les bénéfices dépassent les risques et les coûts. La nouvelle administration “se doit d’agir avec précaution, insiste-t-il, car elle hérite d’une conjoncture internationale pour le moins intimidante qu’il ne convient en aucun cas de rendre pire”.



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Déficit budgétaire à 3,9%

Le déficit budgétaire du Maroc aurait atteint 3,9% du produit intérieur brut (PIB) en 2016, contre 4,3% en 2015, a annoncé, vendredi à Rabat, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid.



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Thursday, January 26, 2017

La Nation

Ahmed Charaï

S’il y a une valeur qui a cimenté le Maroc tout au long de l’histoire, c’est bien celle de la Nation. La Nation c’est ce qui a permis la victoire lors de la bataille des trois Rois. La Nation c’est ce qui a permis de reconquérir l’indépendance grâce à la symbiose entre le Trône et le peuple. La Nation s’est exprimée à travers la ferveur populaire autour de la Marche verte. C’est le souci de l’intérêt de la Nation qui a toujours guidé nos grands leaders, même aux pires moments des tensions politiques et quand ils étaient dans l’opposition. Allal El Fassi est mort en Roumanie en pleine mission pour l’intégrité territoriale alors qu’il était dans l’opposition. Abderrahim Bouabid en a fait de même, alors que les cadres de son parti étaient en prison. Lui-même incarcéré, il a tenu, dès sa sortie, à maintenir l’USFP dans les institutions au nom des intérêts de la Nation. Ali Yata, pourtant communiste, a toujours agi dans ce même esprit. Il aurait même acheté des armes de la Tchécoslovaquie pour l’armée marocaine dans sa guerre pour le Sahara, alors que le monde était en pleine guerre froide. Tout ce que le Maroc postindépendance a construit l’a été grâce à l’attachement de tous à cette belle idée de Nation et à cette fierté d’appartenance qui caractérise les Nations pétries d’histoire comme disait Lyautey. Si nous avons dépassé des situations tumultueuses, construit un État moderne, une économie qui prospère sans pétrole, une démocratie en marche et crédible, c’est parce que, à chaque stade, la raison du coeur, de la passion de la Nation s’est imposée. Ce que l’on a vu depuis les élections du 7 octobre est indigne de cette histoire, de sa charge émotionnelle, de ce que nos parents nous ont légué de plus cher. L’intérêt de la Nation n’est pas dans ces petits calculs mesquins, qui laissent le pays sans gouvernement depuis 4 mois, alors que plusieurs urgences sont à son agenda. Si tous les partis sont responsables, il y a des degrés. En insultant tout le monde, en lançant son armée des réseaux sociaux contre toute critique, même émanant d’un simple observateur, le PJD ne développe pas une attitude démocratique, c’est le moins que l’on puisse dire. Arrivé premier, ce parti a besoin d’alliances pour atteindre la majorité. L’intérêt de la Nation devrait le pousser à faciliter cette entreprise et non pas chercher une quelconque hégémonie en s’attaquant publiquement aux dirigeants des autres partis. La Nation a pour perspective historique le développement, la modernité et la démocratie. Ce triptyque fonde le vrai consensus national, ce pacte, qui ne saurait être remis en cause par des manoeuvres partisanes. Le Roi, incarnation de la Nation, assume pleinement sa charge et ce sur les trois axes du triptyque. La Nation voudrait que les structures partisanes se mettent à ce diapason. Servir la Nation n’est pas une servitude mais un immense honneur. Ceux qui ont la chance de le faire parce qu’élus par le peuple, devraient ressentir encore plus la responsabilité qui est la leur. Servir la Nation, c’est la mettre au-dessus de tout autre intérêt. Il est temps de remettre la Nation et ses intérêts au centre du débat. Et gloire à nos anciens qui ont toujours su le faire.



via Abdo El Rhazi La Nation