Thursday, August 27, 2020

Afaf Bernani divague dans le Washington Post et Hafsa Boutahar lui répond

Afaf Bernani a déjà été condamnée pour propos mensongers.

Afaf Bernani a déjà été condamnée pour propos mensongers.

 

Quand une standardiste d’un quotidien arabophone se prend pour une journaliste et signe un ramassis de mensonges qu’elle publie dans un grand quotidien américain, c’est qu’il y a anguille sous roche.

 

Afaf Bernani est sortie dans l’anonymat dans l’affaire Bouachrine. Les feux des projecteurs qu’elle avait momentanément attirés dans cette affaire où elle a été condamnée pour propos mensongers ont dû l’éblouir. Au point que de standardiste, elle s’est auto-promue journaliste militante, allant jusqu’à défendre la liberté de la presse. Elle s’est alors fendue d’une pseudo tribune qu’elle a pu faire publier dans le Washington Post sur l’affaire Omar Radi. Bernani s’improvise avocat de ce dernier et des autres journalistes condamnés ou poursuivis dans des affaires « sexuelles ».

Cette sortie a offensé la victime présumée de Radi. Hafsa Boutahar lui a répondu via notre confrère le360. «Je ne permettrai à personne d’utiliser mon affaire afin de l’instrumentaliser. Il est question ici de ma dignité!», s’est-elle insurgée. Et d’ajouter : «J’ai le droit de saisir la justice!».

Boutahar précise dans sa riposte  qu’elle n’a «subi aucune pression de la part des autorités», mais, au contraire, «un soutien dans l’exercice de [ses] droits et la protection de [sa] dignité». Elle affirme que de tels propos tenus dans une publication telle que le Washington Post est un camouflet porté au visage de toutes les femmes victimes de violences, de harcèlement, de viols, et qui n’osent pas témoigner, de peur de ne pas se faire entendre. La jeune femme se dit choquée que de tels propos soient tenus par une femme. Elle réplique: «Vous ne pouvez pas étouffer mon affaire!».

Hafsa Boutahar ne compte pas laisser passer ce qui a été écrit. Elle a affirmé au 360 qu’elle a déjà envoyé un e-mail à la rédaction du Washington Post afin que cette publication lui accorde un droit de réponse.

«Je leur ai envoyé avant-hier mon témoignage, avec ma version des faits… On verra bien s’ils acceptent de le publier», a-t-elle confié. Si ce droit de réponse n’est pas publié, c’est qu’il y aurait un circuit spécial par lequel il lui faudrait passer.

 

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via Abdo El Rhazi Afaf Bernani divague dans le Washington Post et Hafsa Boutahar lui répond

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